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Errance médicale, stigmatisation & drogues dites « légales » 



Nouveau départ, encore un  nouveau psychiatre. Enfin, plutôt une continuité dans mon parcours. J'avais pris rendez-vous avec un nouveau psychiatre pour reprendre mon suivi en main et continuer le parcours de diagnostic sur lequel je suis en ce moment. Combien j'en ai épuisés des psy depuis le temps ? J'ai connu ma première psychologue à six ans à peine et j'ai enchaîné les pédopsychologues, psychiatres, psychothérapeutes, ergothérapeutes, thérapeutes, neurologues, neuropsychologues, psychomotriciens et j'en passe. Aujourd'hui, je me retrouve à 22 ans sans réel diagnostic, juste une liste de symptômes pas trop pris au sérieux, mais on a enfin une piste à creuser qui semble se confirmer depuis quelques mois, alors je reprends espoir.

Mais dans cette lueur l'espoir je suis tombée sur lui : le nouveau psychiatre, nous l'appellerons Monsieur X. C'est une neuropsy qui m'a redirigée vers lui pour confirmer à partir de ses bilans et tests le diagnostic de troubles du spectre autistique et de troubles de l'attention avec hyperactivité. Elle m'avait dit : « Ce n'est pas un psy bon sur le plan humain, mais il a de la place et diagnostique sans trop de soucis avec un bilan neuro sous les yeux, il a la ritaline facile qui plus est. ». Ravie d'entendre le mot « ritaline », j'ai pris rendez-vous sans plus tarder. Je sais que j'ai un côté sensible, même fragile, mais tant pis pour son peu d'humanité, je tiendrais le coup si je dois aller le voir juste une fois par an, je le ferai. Le rendez-vous programmé, il y avait trois mois d'attente avant d'y être, j'ai patienté sagement.

Mes crises d'angoisse sont revenues dans ma vie pendant ce temps, j'ai donc décidé de reprendre contact avec un ancien psychiatre, en attendant de pouvoir voir Monsieur X, car il avait de la place dans la semaine-même et je savais qu'il me donnerait des anxiolytiques en « si besoin » sans trop broncher. Mon ancien psychiatre, que nous appellerons Monsieur Y, spécialisé dans les troubles de l'humeur, a toujours voulu creuser dans ce sens, que ce soit pour moi ou pour n'importe lequel de ses patients (par hasard, deux ou trois de mes amis l'ont eu à un moment ou à un autre, ainsi que ma grande sœur, finalement diagnostiquée autiste par un autre psy). J'ai semblé lui donner du fil à retordre, car durant mes nombreuses hospitalisations psy, tous les stabilisateurs d'humeur, neuroleptiques ou anti-psychotiques semblaient inefficaces sur moi ou avec beaucoup trop d'effets secondaires, mais en tout cas ne réglaient jamais le fond du problème. De plus, je ne rentrais pas dans les cases de la bipolarité ni dans celles du trouble de la personnalité limite, même pour Monsieur Y. J'avais fait part à ce monsieur de mes doutes quant à des symptômes d'hyperactivité, de problèmes d'attention, d'impulsivité, entre autres. Il m'a dit que c'était une invention des jeunes, que c'était à la mode, qu'en fait c'est sûrement dû à mes soit disant « troubles de l’humeur ».

Il m'a alors collé l'étiquette de « cyclothymique » et essayé un traitement de Lamictal sur moi. Nous avions augmenté les doses rendez-vous après rendez-vous jusqu'à arriver à une bonne grosse dose quotidienne pour cet anti-épileptique utilisé dans certains troubles de l'humeur et toujours rien, aucun effet, l'impression de gober du carton. Monsieur Y avait alors décidé de me mettre au lithium. J'ai passé un mois avec un demi cachet par jour, puis le mois suivant avec un cachet entier quotidien. Je ne voyais pas vraiment de différence, mais j'ai eu des problèmes à la vessie (je n'avais jamais touché à la à l'époque je précise, ni à l'ecsta). J'ai consulté ma généraliste, fait des analyses, et cette dernière m'a conseillé d'arrêter le lithium. J'ai suivi son conseil et tout s'est réglé comme par magie. Le jour où j'ai revu Monsieur Y, il s'est énervé de voir que j'avais arrêté le traitement et affirmait que mon hyperactivité était due aux troubles de l'humeur et que je ne règlerais jamais ça sans le lithium. Je lui ai rapporté l'histoire des problèmes de vessie, il m'a assuré qu'il fallait 30 ans de prise quotidienne à dose de cheval pour avoir des douleurs à la vessie, que je mentais, que j'étais paranoïaque et que mes problèmes de vessie venaient d'ailleurs. Voyant Monsieur Y borné ainsi, je n'étais plus revenue le voir pendant un an et demi, si ce n’est plus.

En arrivant dans son cabinet après cette longue pause, il me fait de suite remarquer que je ne suis pas venue depuis longtemps, que j'ai dû d'après lui traverser une période de manie ou d'hypomanie due à mes « troubles de l'humeur » (j'y mets des guillemets pour mon cas seulement, comme ce diagnostic est aujourd'hui remis en question sur moi) pour ne pas venir le voir aussi longtemps. Je lui ai expliqué que je vivais une période complexe, que je dormais peu, que j'étais très morose, très anxieuse, je lui ai demandé ce qu'il pouvait faire pour moi : il a toléré de me prescrire mon cher oxazépam en « si besoin » mais il a affiché un sourire carnassier avant d'ajouter : « ...Cependant pour aller mieux je me refuse à vous mettre sous anti-dépresseurs ou autre...Vous devrez prendre correctement à nouveau votre traitement au lithium. ». J'ai ravalé mes sanglots, je me suis dit que j'avais au moins gagné de l'oxazépam pour calmer mes angoisses nocturnes, mais le lithium, je ne pouvais me résoudre à y retoucher (je précise que pour certains le lithium est une molécule qui peut aider, même sauver, simplement mon corps ne semble pas l'apprécier et cela ne semble pas être d'une grande utilité si je n'ai pas de troubles de l'humeur). Je suis repartie avec mon ordonnance et j'ai téléphoné à ma meilleure amie. Je lui ai dit que j'hésitais presque à reprendre le lithium pour voir s'il avait raison, remettant en cause ma propre pensée, mais elle m'a aidée à me ressaisir : je verrais avec le nouveau psychiatre, Monsieur X.

Nous arrivons donc au jour du rendez-vous avec Monsieur X, j’ai de grands espoirs en lui, peut-être même un peu trop. J'arrive sur les lieux, une maison un peu reculée de la ville avec un jardin mal entretenu, je rentre le pas hésitant et je ne vois pas d'accueil : j'ai comme l'impression d'être rentrée par effraction dans la maison d'une pauvre petite famille sans histoire, plutôt que de m’être rendue dans un cabinet médical. Je vois une porte entrouverte, je toque et je demande : « Bonjour, j'ai rendez-vous avec Monsieur X... » et d'une voix sèche un vieil homme me coupe : « C'est moi-même. Pourquoi vous n'allez pas directement dans la salle d'attente ? Ce n'est pas clair que je suis occupé, là ? ». Cet accueil m'a fait froid dans le dos. Je me retrouve dans une maison, sans indication qui semble être utilisée comme cabinet médical et je ne sais pas où est ladite salle d'attente.

J'explore les lieux, me sentant comme une voleuse et je finis par trouver une pièce qui ressemble à une salle d'attente. Je m'y assois et j'attends. Le temps passe et je regarde l'heure, je n'ai pas de nouvelles et le psychiatre semble déjà avoir bien quarante minutes de retard sur mon rendez-vous. Finalement il se présente à l'entrée de la salle d'attente et ne dit pas un mot. Il se contente de me regarder. Je le regarde à mon tour, intriguée et il me dit : « Vous venez ? On va pas y passez trente ans. ». Je ne me sens clairement pas la bienvenue ici. Je m'assois en face de Monsieur X, je lui explique le motif de ma venue, je lui tends le bilan neuro et les tests effectués au préalable. Il voit mon dossier et voit que j'ai été suivi par Monsieur Y par le passé. Il me demande : « Vous étiez sous lithium ? ». Je lui dis que je ne prends plus ce médicament. Il me rétorque : « Vous savez, Monsieur Y est un ami, je lui fais confiance, il ne prescrit pas du lithium à n'importe qui, surtout il faut être bien bipolaire et bien difficile à traiter pour qu'il en arrive à là. »

Je tente de le corriger en lui expliquant que Monsieur Y avait toujours insisté sur le fait que j'étais plutôt cyclothymique que bipolaire, Monsieur X a alors éclaté de rire avant de me dire : « Vous savez, c'est ce qu'on dit aux jeunes filles bipolaires pour pas leur faire peur, mais c'est pareil. Je pense que vous faites semblant pour les symptômes du TDAH...c'est une possibilité. ». Je me tais, tétanisée et sous le choc de ce que je venais d'entendre. J'avais enfin la sensation d'avancer dans mon errance médicale, mais ce Monsieur X me faisait reculer de dix pas au moins. Il a enfin fini par accepter de lire les résultats de mes tests neuro ainsi que le bilan de la neuropsychologue (que je lui avais au passage déjà envoyé par email en prenant rendez-vous trois mois auparavant).

S'en sont suivies dix à quinze longues minutes de silence devant lui à le voir lire en grommelant avant qu'il ne soulève : « J'ai vu à la page 7 que vous consommez occasionnellement de la drogue depuis cette dernière année...C'est sûrement ça vos problèmes d'attention. ». Je lui ai rappelé que le bilan portait aussi sur la petite enfance et que tous mes symptômes sont présents depuis toujours chez moi, il a semblé grogner, puis a repris son discours : « Très bien...Pour les troubles du spectre autistique, je vous donne cet auto-test à remplir chez vous et quant au TDAH...je vous demande des tests complémentaires chez une consoeur. ». Il s'est levé et m'a invitée à sortir de la pièce. Il m'a fait passer ma carte vitale et a d'abord refusé de faire passer les frais du rendez-vous sur l'ALD (qui sert pourtant bien à ça). J'ai réussi à obtenir raison au moins pour l'ALD, et je suis partie, encore plus perdue qu’avant. Monsieur X a la main facile sur les médicaments à ce que j’ai entendu dire, mais il crache vite sur l’usage de drogues récréatives, c’est drôle.

Je me retrouve avec Monsieur Y qui affirme que le TDAH n'existe pas, mais que je ne suis pas bipolaire, mais plutôt « cyclothymique »  et avec Monsieur X qui affirme de son côté que je dois être une « bipolaire endurcie » en ne se fiant qu'à la prescription de son confrère, sans même écouter ce que j'ai à dire ou m'observer. Toujours dans mon errance médicale, bon j'ai au moins mon oxazépam, dans mon malheur, chouette. Je l'utilise rarement mais en cas de crise il me devient indispensable pour m'aider, je me dis. J’ai honte de m’auto-gérer sur l’oxazépam, mais d’un autre côté Monsieur Y m’a toujours prescrit des boîtes de cachets de 10mg en me disant « Vous connaissez vos dosages de toute façon, ça fait des années que vous connaissez la molécule », alors j’ai la sensation qu’on ne me prescrit pas de dosage réel, mais qu’on me laisse une boîte par mois et que j’en fais l’usage que je souhaite. Je ne sais pas si on attend de moi que je ne prenne que 20mg (qui était la dose prescrite quand j’étais anorexique et très maigre) ou si j’ai réellement le droit de prendre plus, mais après plusieurs essais dans le temps, je ne me sors pas de mes crises d’angoisse aujourd’hui sans 50mg d’un coup. J’ai vu en ligne que cette dose n’est pas aberrante pour cette molécule, et j’ai de toute façon déjà eu + prescrit en prise continue par le passé, mais je ressens de la honte à choisir ma dose (je sais au fond que je ne devrais pas, étant donné que Monsieur Y n’a pas fait son travail de me donner un dosage)

Ma famille a décidé de m'aider après ces mésaventures et ils m’ont incité à prendre rendez-vous avec la consoeur de ce vilain Monsieur X pour son bilan attentionnel et psychométrique qu'il exige. C’est quand même cocasse qu’il semble plus enclin à accepter un diagnostic de TSA alors que même pour moi c’était une surprise en venant voir une neuropsy pour des symptômes beaucoup plus visibles de TDAH.

Je me plains, je me plains, mais déjà depuis le premier bilan neuropsy ainsi que les premiers tests effectués je vois que ça m’a aidée, du jour au lendemain à la fac on m'autorise des aménagements beaucoup plus facilement, mais pour le reste, il y a encore du chemin et je le vois. La psychiatrie a du chemin à faire en France (et dans le monde). Cela me débecte au plus haut point qu'on doive en arriver là pour simplement avoir accès aux soins et à la reconnaissance complète de ses troubles. Ce qui m'a le plus dégoûtée dans l'histoire et ce pourquoi je poste cette histoire de psychiatre(s) ici, c'est encore une fois pour appuyer la vision que certains du corps médical ont des personnes utilisatrices de drogues. Rien que le fait d'être une femme, j'ai eu droit à de nombreux préjugés, je devenais l'hystérique de service , mais en plus être une consommatrice occasionnelle de drogues ? Je suis devenue une menteuse à leurs yeux et mes symptômes et bilans n'avaient plus la moindre valeur. J'avais fait le pas de réussir à commencer à me mettre à parler de ma consommation à deux professionnels de la santé (un psychologue et une neuropsy), eux l'avaient pris sans jugement, mais ce Monsieur X, c'était une autre histoire.

Tout ça pour dire, il n'y a pas que des ordures dans ce milieu, certains sont tolérants et certains sont à l'écoute et dans la compréhension, mais il y a encore trop de préjugés qui perdurent, je ne vous apprends rien.

Catégorie : Tranche de vie - 12 décembre 2023 à  10:35

#oxazépam #Psychiatrie #ritaline #société #TDAH



Commentaires
#1 Posté par : C.S. 12 décembre 2023 à  19:44
Coucou... Eh ben ! yikes

Depuis bien longtemps on me dit que je devrais consulter un psy pour régler certaines choses, la lecture de ton post m'en dissuade encore plus qu'avant ! surpris
Je te souhaite beaucoup de force et de courage pour parvenir à trouver une solution pérenne..
salut

 
#2 Posté par : prescripteur 12 décembre 2023 à  22:01
Bonjour, excuse moi (CS)  mais c'est un peu comme refuser de manger des fruits parce qu'il y en a qui sont pourris.
Amicalement

 
#3 Posté par : aidee 12 décembre 2023 à  23:30

C.S. a écrit

Coucou... Eh ben ! yikes

Depuis bien longtemps on me dit que je devrais consulter un psy pour régler certaines choses, la lecture de ton post m'en dissuade encore plus qu'avant ! surpris
Je te souhaite beaucoup de force et de courage pour parvenir à trouver une solution pérenne..
salut

Hey ! Loin de la mon intention de te dissuader, sincèrement désolée

Prescripteur a très bien résumé la situation. Ils ne sont pas tous mauvais et même chez les « mauvais » il y a des trucs pas trop mauvais en eux, si ca peut te rassurer CS

Fie toi aux avis en ligne, fais toi aussi ton propre avis mais par exemple dans mon cas, même celui qui est borné sur les troubles de l’humeur (Monsieur Y) est bien là pour mes anxiolytiques sinon je n’irai pas le voir et le deuxième (Monsieur X) est la pour confirmer un diagnostic donc c’est difficile mais ils ont leur fonction malgré tout.

Je ne pourrais que te dire de prendre soin de toi et si tu en ressens le besoin de ne pas hésiter a aller en voir, dans le pire des cas si en quelques rendez vous le professionnel ne te convient pas, tu peux mettre un terme au suivi.


 
#4 Posté par : C.S. 13 décembre 2023 à  18:55

prescripteur a écrit

Bonjour, excuse moi (CS)  mais c'est un peu comme refuser de manger des fruits parce qu'il y en a qui sont pourris.
Amicalement

salut

Oui c'est vrai, tu as raison, mais peut être que je n'ai pas envie de perdre du temps avec certains.. D'un autre côté, je crois que je ne suis pas encore prêt à franchir la porte !

:)


 
#5 Posté par : C.S. 13 décembre 2023 à  19:05

aidee a écrit

C.S. a écrit

Coucou... Eh ben ! yikes

Depuis bien longtemps on me dit que je devrais consulter un psy pour régler certaines choses, la lecture de ton post m'en dissuade encore plus qu'avant ! surpris
Je te souhaite beaucoup de force et de courage pour parvenir à trouver une solution pérenne..
salut

Hey ! Loin de la mon intention de te dissuader, sincèrement désolée

Prescripteur a très bien résumé la situation. Ils ne sont pas tous mauvais et même chez les « mauvais » il y a des trucs pas trop mauvais en eux, si ca peut te rassurer CS

Fie toi aux avis en ligne, fais toi aussi ton propre avis mais par exemple dans mon cas, même celui qui est borné sur les troubles de l’humeur (Monsieur Y) est bien là pour mes anxiolytiques sinon je n’irai pas le voir et le deuxième (Monsieur X) est la pour confirmer un diagnostic donc c’est difficile mais ils ont leur fonction malgré tout.

Je ne pourrais que te dire de prendre soin de toi et si tu en ressens le besoin de ne pas hésiter a aller en voir, dans le pire des cas si en quelques rendez vous le professionnel ne te convient pas, tu peux mettre un terme au suivi.

Coucou,

ne t'inquiètes pas, je sais très bien que tes intentions sont plutôt positives ! wink

Seulement, comme je le mentionnai juste au dessus à Prescripteur, je pense ne pas être encore prêt à franchir cette porte de l'inconnu, d'autant plus que je n'ai pas besoin de traitement spécifique aux psys (juste le médecin généraliste peut suffire, mais en trouver un actuellement relève de l'exploit)mais plutôt une sorte d'apaisement dans ma vie..
Ma fille a déjà dû en faire plusieurs avant d'être "en confiance"..

Mais je te remercie de ta bienveillance, ça fait plaisir !

Prends bien soin de toi et sois prudente lors de tes soirées "festives" !!wink salut


 
#6 Posté par : joel92 18 décembre 2023 à  12:29
Heyy,

De mon côté je suis suivi en psychiatrie depuis 5 ans maintenant, en libéral, en CMP, quelques passages à l'HP aussi.

J'ai réussi à me faire diag TDAH par une addicto, elle est vraiment top, on a bien pris le temps de faire les tests, de discuter, elle m'a bien expliqué le TDAH. Je devrais avoir de la ritaline courant janvier.

D'ailleurs elle m' adit que +/- 40% des personnes suivies en addicto présentaient un TDAH... On pourrait faire un thread là dessus d'ailleurs.

Je suis diag borderline aussi et en fait beaucoup de choses que je mettais sur le dos du TPB sont liées aux deux...

Le TDAH c'est beaucoup plus invalidant et grave que ce que j'imaginais (pétages de plombs, abandons d'études, etc etc).

Je te souhaite de tout coeur de trouver un psychiatre correct qui te diagnostique correctement.

tiens nous au courant !

bonne fêtes

 
#7 Posté par : aidee 18 décembre 2023 à  13:04

a écrit

J'ai réussi à me faire diag TDAH par une addicto, elle est vraiment top, on a bien pris le temps de faire les tests, de discuter, elle m'a bien expliqué le TDAH. Je devrais avoir de la ritaline courant janvier.

D'ailleurs elle m' adit que +/- 40% des personnes suivies en addicto présentaient un TDAH... On pourrait faire un thread là dessus d'ailleurs.

Je suis diag borderline aussi et en fait beaucoup de choses que je mettais sur le dos du TPB sont liées aux deux...

Le TDAH c'est beaucoup plus invalidant et grave que ce que j'imaginais (pétages de plombs, abandons d'études, etc etc).

Je te souhaite de tout coeur de trouver un psychiatre correct qui te diagnostique correctement.

Hey ! je te soutiens toi aussi dans ton parcours, sincèrement. Personnellement, je sais que c’est sur la bonne voie, de nouveaux bilans neuro sont en cours par une neuro en qui le fameux Monsieur X a confiance, et cette  personne pense déjà en un seul rendez-vous que j’ai bien un TDAH, donc on va jusqu’au bout des démarches, et ce fameux Monsieur X devrait être moins pénible avec ces papiers en plus, de ce qu’on m’a dit.

Et je ne suis en effet pas étonnée qu’on soit tant en services d’addicto… J’en ai croisé pas mal qui présentaient des symptômes similaires en service anorexie et addicto aussi (je considère l’anorexie comme dans les addictions que j’ai pu avoir dans ma vie d’ailleurs), je comprends, sincèrement.

J’espère que la ritaline sera une bonne chose pour toi, courage ! Je sais que ça marche pas pour tout le monde, mais j’ai aussi de grands espoirs en un futur traitement à la ritaline, alors je comprends totalement.

Les pétages et abandons d’études, je m’y identifie totalement, je comprends ce que tu veux dire :’)

Courage à toi et ça fait plaisir de voir enfin le bout du tunnel autant pour soi que pour les autres, de voir que même une fois adulte on arrive à se faire diag et avoir le suivi adapté !

Bonnes fêtes à toi aussi et j’espère que tout ira bien pour toi


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