Bonjour tout le monde,
Je vous écris ce message car je me suis souvent reposé sur l’expérience des gens de ce forum pour prendre certaines décisions, et même si ça n’a pas toujours été les meilleures choix au moins ça m’a permis, je pense, de ne pas mourir à plusieurs reprises.
Pour vous donner un peu de contexte suite à un grand mal être pendant la fin de ma période lycée j’ai testé tout ce qui me passait sous la main avec une grosse préférence pour les
opiacés de pharmacie qui à l’époque me paraissait mille fois plus
safe que n'importe quoi qui viendrait de la rue, (de plus
codeine en accès libre dans toutes les pharmacie sans ordonance a l’époque et comme tout ce qui était dispo facilement on en a forcément moins envie) et de plus sur les premières années de prises je n’avais jamais connu une quelconque dépendance (du moins impression de dépendance, il faut le dire quand on a pas l’expérience on se rend compte de rien et ce malgré les centaines de témoignage lu, on a toujours l’impression qu’on sera l’unique qui sera maîtriser…)avec
sevrage. Disons que ça donnais toujours l’impression d’être parfaitement contrôlable etc… arrivé dans la vie active, la vie d’adulte forcément je me reprend des « grosses baffes » métaphorique. Je suis très sensible à l’injustice et ce genre de chose… du coup forcément les premier jobs je les vie tout aussi mal et commence à compenser beaucoup par les
opiacés obtenu par fausse ordonnance ou vrai ordo obtenu via des mensonges… car tellement facile d’avoir du
Tramadol par exemple au près de n'importe quel généraliste… sauf que très vite j’en suis arrivé à consommer vraiment des semaine entière et est venu mon premier
sevrage qui s’est pas trop mal passé, ce qui m’a faussement rassuré dans l’idée que « tranquil si j’espace machin » ça ira sauf que évidemment j’arrivais à tenir aucune discipline et je vivais dés
sevrage de plus en plus hardcore… jusqu’au jour où je décide d’aller au
csapa. J’ai refusé le traitement au
subutex étant persuadé que ça m’aiderai en rien et ne ferait que me maintenir en vie en étant au fond, éteint. L’addicto me prescrit des
neuroleptique, je goute une fois ne continue plus, effet mille fois trop puissant selon mon ressentie, absolument aucun soulagement si ce n’est juste le rajout d’un abrutissement mental et physique. Je reviens voir l’addictio 2/3 mois après exactement au même point que la dernière fois mais sur une fin de
sevrage de
subutex que j’ai commencé à acheter dans la rue car finalement c’était devenu plus simple à obtenir que les ordonance de n’importe quoi d’autre. Sauf que là je sens que je suis accroché très vite et très dur. Je reviens voir l’addicto donc et lui demande de effectivement passer à un traitement au
subutex car (pensant être le plus intelligent je me disais cool, ma drogue payé par la sécu comme au bon vieux temps mais sans magouille) j’abuse donc de mon traitement et pendant quelques mois ça va, mais on reviens au point 0 car au final mon traitement semble ne plus du tout être efficace et en plus je suis constament obligé de m’approvisionner en plus dans la rue… le pire dans tout ça c’est que par honte je dis que tout va a peu près bien à ma medecin… je suis donc coincé avec quelque chose qui me fait plus aucun bien mais que je suis obligé de prendre. J’ai plus le moral. Tout le monde remarque autour de moi que je me suis enfermé énormément. Je suis devenu un très mauvais ami et pas du tout une personne fiable… j’en ai honte également… c’est plus le moment de regretter et j’aimerai bien me sevrer pour de bon du
subutex. Je sais que beaucoup déconseilleront les
sevrages à la dure car beaucoup d’échec et rechute mais j’aimerai essayer. Il est vrai que par le passer j’ai réussi de façon général beaucoup plus via dés coup de pied dans le cul et dés décision radicale…. Je ne pense pas que le
sevrage à la dure est la solution mais que un
sevrage progressif mais assez rapide tout de même peut être une partie de la solution. Je sais que c’est très condensé, mal structuré et remplis de faute ce que je vous écris aujourd’hui mais voilà j’aimerai vos conseille ou partage d’expérience sur une réussite d’arrêt de
subutex sans le faire durer sur des années.. si seulement ça existe. Si vous voulez faire passer un tout autre message vous pouvez. En tout cas merci beaucoup à la communauté, je souhaite beaucoup de courage à toutes les personnes qui sont dans ce type de pétrin et qui se battent tous les jours. Je suis très reconnaissant que en France on est le droit à un
TSO mais en même temps j’ai l’impression que mon avarisse en vers le bien être pour compenser mes émotions très négatives et tout ce que j’ai ressenti pendant des années m’a empêché d’utiliser ce traitement correctement… je pense du fond du cœur que pour moi la solution serai de couper net…. Merci pour vos messages et à bientôt :)