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Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 24 juin 2014 à  18:25

Des petites nouvelles: je n'ai pas passé un soir sans rien prendre, de nouveau plongée dedans, maintenant que mes malaises sont passés (grosses carences, surtout en vitamine D, donc après massive supplémentation en ampoules + injection IM, ça va mieux).

Je dirais vraiment que j'en prends soit pour un "relief" (en rentrant d'une journée de boulot), soit par ennui, donc y'a que quand je suis en vacances en famille, donc pas stressée du travail et occupée par tous les gens à  voir, que je n'en prends pas, mais je ne supporte pas la compagnie bien longtemps, alors c'est des périodes d'une semaine par-ci par-là .

Victoire: j'ai vu mon médecin traitant + le chirurgien qui m'a opérée il y a 1 mois et je n'ai demandé d'ordonnance à  aucun des deux pour des somnifères :) Espérons que je ne fasse pas un transfert sur le Tramadol quand je n'aurai plus de Stilnox...

Le blog de ontheverge » Suites de mon expérience avec l'héroïne » 20 juin 2014 à  13:09

Salut Jeef,

ça commence à  me faire peur ces histoires de sevrage horrible des benzodiazépines, tu n'es pas le premier à  me le dire donc je commence même limite à  craindre d'arrêter toute seule.

Au bout de combien de jours après un arrêt total est-ce qu'on ressent un quelconque manque, si jamais ça doit se produire?

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 19 juin 2014 à  17:57

Eh oui, on cherche toujours des raisons graves pour justifier le besoin d'être perché, alors que parfois, y'a rien...

Enfin bref, petite MAJ: hier soir j'ai pris encore 2 Stilnox.

Je me sens toujours pleine de vertiges, je verrai ça avec mon chirurgien mardi, maintenant qu'on sait que je suis carencée en vitamines.

Sinon, j'ai quand même un autre souci, les somnifères m'anesthésient un peu physiquement, ce qui fait que sexuellement, je me trouve moins sensible.

Toutefois, c'est à  relativiser, là  je viens de voir une collègue avec qui je parle bien, mais vu la masse de travail, on n'avait pas eu le temps de vraiment discuter depuis plus de 6 mois.

Donc je lui ai raconté en très très édulcoré mes rebondissements avec L, et je lui ai parlé de mon voisin, elle m'a demandé s'ils m'avaient injecté des hormones pendant mon opération (et Dieu sait que j'ai quasiment rien raconté, et que dans l'implicite).

Le voisin, il m'a tapé dans l'oeil depuis que j'ai emménagé, c'est-à -dire en août 2012, mais à  part lui dire bonjour peut-être 3 fois depuis ce moment-là , et l'apercevoir de loin dans la rue, je n'avais jamais eu d'interactions avec lui.

Là , je l'ai vu la semaine dernière dans le couloir, je lui ai demndé de m'aider à  sortir la batterie de ma voiture pour la ramener chez moi, on a discuté vite fait, puis, il est venu hier pour un truc qui concerne l'immeuble, on a discuté pendant 1h30, et il m'a proposé de passer un soir.

Je l'ai recroisé ce matin, il m'a reproposé, je vais y aller tout à  l'heure.

Alors certes, je me trouve un peu anesthésiée au niveau libido et sensibilité physique, mais c'est comparé à  mon état naturel.

Et là , je ne sais pas ce qu'il se passe mais je suis fébrile, j'ai peur d'être comme une crétine chez lui tout à  l'heure, j'ai envie de le bouffer!!

Bon, pour être honnête, et pardon si ça dérange quelqu'un, mais comme dirait mon meilleur ami (gay donc il a le droit^^), je suis un "PD", c'est-à -dire libido anormalement élevée pour une fille et pratiques "actives" et sans retenue.

Donc là , je me sens un peu bizarre, comme une ado rougissante devant son "crush", et j'ai pas couché depuis vendredi, j'ai trop trop envie, et j'ai envie de prendre un petit somnifère pour me calmer, parce qu'en général, ça me calme, que ce soit angoisse ou excitation.

J'ai peut-être fait quelques digressions, pardon pour ça, mais tout ça pour dire qu'encore une fois, ma solution impulsive, c'est les somnifères... …

Le blog de DeadCanDance » J+4 Avec la Metha et sans le Sub!! » 19 juin 2014 à  17:25

Juste un petit mot pour te soutenir et te souhaiter toute la réussite possible avec ce nouveau traitement :)

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 18 juin 2014 à  21:05

Salut à  tous,

Pas de souci pour les anglicismes, je parle anglais depuis que j'ai 2 ans (je traduirais "trigger" par "déclencheur" ici) :)

Sinon, effectivement, j'ai déjà  sniffé de la coke et de l'héro, d'ailleurs, c'était l'objet de ma question initiale, quant à  savoir à  quel point c'était addictif, mais bref, je vais (essayer de) faire court pour une fois!

Donc hier, je crois m'être couchée vers 1h et quelques, et levée à  7h, pas spécialement de soucis, quelques vertiges encore.

Chez le médecin, on a vu que j'avais une tension assez basse (10/7), et je suis très carencée en vitamines et en hypoglycémie. En gros, elle m'a dit que je ne m'étais pas assez reposée pendant mon arrêt maladie...
Tu m'étonnes, j'ai rien dit, mais c'est clair que de conduire 100 km d'affilé à  partir de J+5, prendre des prods, puis conduire beaucoup plus loin au bout de 2 semaines post-op, coucher dans tous les sens, faire un petit 8 jours héro + crack/ coke, sans compter les trucs de base comme ménage, balades, etc. Ca repose moyennement, mais je dirais que l'aller-retour à  j+14 de 600 km, et celui à  j+20 à  400, c'était assez fatigant...

En ce qui concerne les triggers, j'ai ma chanson fétiche ("Seven Devils" de Florence + the Machine), et puis surtout, je m'emmerde...
Pourtant je suis sur 2 écrans d'ordinateur, sur un j'ai toujours une série, un film, des vidéos musicales, etc. qui passent, et sur l'autre, je bosse, je regarde des trucs sur internet, je joue à  des jeux vidéo, etc.

Sinon, je joue (enfin j'essaie d'apprendre en auto-didacte) de la guitare électrique et plus récemment de la batterie, je vois laaaaargement assez de gens à  mon goût, et ne parlons pas de la charge de travail.

Mais arrivé le soir, quand j'ai bien épuisé mon cerveau et que je me suis lassée de mes activités, je ne sais plus trop quoi faire, alors quelques benzos, de la bonne musique, un tout petit peu d'alcool, vu que je n'aime pas ça, c'est juste pour coupler aux effets du somnifère et ça va mieux.

@ Mammon ou n'importe qui qui aurait une réponse: tu me fais remarquer, à  juste titre, que se défoncer au Stilnox, c'est de la merde.
Aurais-tu une suggestion pour trouver un prod avec de meilleurs effets, et sans addiction ?

Et sinon, pourquoi avoir tenté de sniffer de l'Atarax et de la Sertraline: parce que je voulais savoir si c'était sniffable et quels effets ça avait, un peu pour conduire une expérience. Résultat: dégueu, aucun effet psychotrope en plus, donc à  éviter impérativement.

Voilà  voilà , bonne soirée à  vous, à  ++ :) …

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 18 juin 2014 à  01:01

Bon ben j'ai craqué, 2 traces. Ca se voit, j'écris à  2 à  l'heure et il est possible que ça ne ressemble à  rien.

Je m'en veux d'avoir ccraqué peut-être que ça arrêtera les vertiges, ce qui sous-tendrait un phénomène de manque. Eh merde... :/

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 17 juin 2014 à  22:50

@ Sister Ray: je vois qu'on avait des habitudes récréatives assez similaires... Sauf que moi, même couchée à  6h du matin, je me lève rarement après 9/10h et je ne suis pas vraiment défoncée, je peux assurer mon boulot, mais je sens que j'ai plus de mal...

@Mammon: Génial ta technique!! Perso, le Stilnox ne me fait pas mal, tout juste parfois une petite larme, et encore, de plus en plus rare,
Par contre, l'Atarax, j'ai du mal, et j'ai essayé une fois la Sertraline, c'était l'enfer, donc merci pour le tuyau si jamais ça me reprend ;)
Je ne sais pas ce qu'est un Stérifiltre, enfin ça parle de soi-même, et c'est vrai qu'évacuer les excipients, c'est pas mal (sachant tout ce qu'il me reste d'Ixprim, donc de Tramadol, ça peut être pas mal d'évacuer le paracétamol pour pas me flinguer les reins!), ça s'achèteoù/ se fabrique comment?

Sinon, je voulais faire une petite MAJ, je n'ai toujours rien pris depuis 4 soirs, mais là , j'ai trop envie, le pire, c'est que j'arrive à  dormir quand même, genre hier, je n'ai pas fait de sieste et j'ai dormi de 22h30 à  6h30, exemplaire n'est-ce pas!

J'ai toujours mes malaises chelous, je vois le médecin demain matin, j'espère qu'il va vite trouver ce que c'est parce que là , 5 jours sans merdes dans la tête, une nourriture saine, je prends bien mes vitamines, je ne comprends pas.
Et puis j'ai tout le temps mal à  la tête, j'ai essayé de faire sans anti-douleurs, aujourd'hui j'ai pris 4 Lamaline et ça allait mieux sur les douleurs.

Donc voilà , en résumé, des malaises pénibles et incompréhensibles, et une forte envie de me mettre la tête à  l'envers ce soir :/ …

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 15 juin 2014 à  15:10

Salut à  tous,

@ Sister Ray: tu as arrêté depuis combien de temps? Tu arrives à  ne pas en reprendre du tout?
Tu as arrêté d'un coup ou progressivement?
Au bout de combien de temps sans en prendre est-ce qu'on est en sevrage (et qu'on en ressent les douleurs)?

@Melody & Pouety: je comprends tout à  fait votre point de vue, je trouve ça abérant également.
Je ne peux pas dire où je travaille, mais c'est un peu spécial, et j'ai beau être fonctionnaire, c'est un poste un peu particulier pour lequel j'ai dû postuler (donc obtenir un concours de cat. A en fonction publique + C.V/ Lettre de motivation) et c'est un poste comme un CDD, donc j'en suis à  ma deuxième année, normalement, je vais en faire une troisième, mais tous les ans, je dois faire mes preuves pour être prolongée.

D'ailleurs, c'est un peu stupide de prendre autant de somnifères vu que ça me met des bâtons dans les roues en terme de performance.

Sinon, pour ce qui est de la pression, en plus d'avoir mon boulot en soi à  coeur, et de savoir que tout ce que je fais est surveillé pour savoir si je conviens pour l'année d'après, j'ai aussi des collègues complètement barges qui ne doivent pas être très sûrs de leurs décisions, je donne deux exemples de reproches qu'ils m'ont fait:
Déjà , pour le contexte, j'ai entre 15 et 20 ans de moins que mon équipe (tous cadre donc aucun n'est le supérieur de l'autre), et on n'a pas la même façon de travailler.

-Ils m'ont reproché d'être réfractaire à  faire des réunions (non payées, en dehors de notre temps de présence sur site)

-J'ai eu textuellement cette remarque, je passe le contexte: "on dirait que tu ne veux pas travailler pendant tes vacances" d'une collègue... Ce à  quoi j'ai répondu: "non, je ne veux pas travailler pendant mes vacances, parce que légalement, je suis en congés, c'est un moment pour me reposer, et pourtant, je travaille quand même".

Donc voilà , et aussi, ils me reprochent de ne pas faire mes pauses avec eux... Tu m'étonnes, quand je suis arrivée, j'ai essayé de sympathiser, notamment avec la seule autre divorcée de la bande (nous sommes 5). Je lui ai proposé d'aller boire un verre et elle a refusé à  plusieurs reprises, invoquant le fait que je pourrais être sa fille donc qu'on n'a rien à  se dire, ou encore, que si on sortait, elle n'allait pas se faire draguer (WTF??? les liens qui se font dans sa tête...). Je n'avais pas capté avant très récemment qu'elle m'en voulait vraiment, j'avais vu qu'elle était jalouse, surtout quand il y a un peu plus d'un an, on devait se voir (un dimanche) pour du boulot, et je venais d'avoir des nouvelles de L qui me demandait qu'on se voit après notre premier rdv, donc j'étais comme une dingue et ça se voyait, elle m'a demandé ce que j'avais, je lui ai raconté.
Sauf que j'aurais dû faire plus gaffe, sachant qu'elle m'avait raconté qu'après son divorce (10 ans plus tôt), elle n'avait plus été au restaurant, apparemment pas eu de copain, et bref, vu ses remarques sur le fait qu'elle se fasse draguer ou non, je pense qu'elle a dû voir ça un peu comme une claque dans la tronche.
Aussi, elle n'arrête pas de faire de remarques sur mon 'jeune' âge et elle se traite de 'tromblon', 'vieille bique', etc. Donc elle a un gros problème avec moi pour ça.

Donc bref, j'ai essayé de sympathiser, je n'ai pas trouvé d'echo, donc ça va, si on ne veut pas me fréquenter, je ne vais pas insister.
Et puis ils ne font que parler boulot pendant leur pause.
Je leur ai expliqué que moi, j'avais besoin de mes pauses pour me recentrer et être la plus performante possible, que j'avais sans doute un rythme différent du leur, mais c'est ma façon de fonctionner.
(Je vais fumer une clope, j'écoute de la musique, je ferme les yeux quelques minutes)

Ajoutez à  ça que souvent, pour des décisions à  prendre, quand on avait des nouvelles directives très peu claires, et donc qui nous demandait d'interpréter au mieux de notre intelligence/ compétence, notamment l'an dernier, j'ai dit qu'il fallait faire d'une certaine manière, elle a critiqué. Elle a été jusqu'à  me descendre auprès de tous les collègues en disant que je ne savais pas quelles exigences attendre...
Cette année, on a eu des directives plus précises, et j'avais raison. Elle ne s'est jamais excusé.
Et d'ailleurs, pour ces directives dont je parle, cette année, APRES qu'on ai eu les directives plus précises, ils voulaient encore se réunir en dehors du temps de présence requis.
Un jour que j'étais à  la salle de pause avec eux, et qu'ils me demandaient mes disponibilités, je leur ai dit que je ne voyais pas l'intérêt de perdre notre temps, que pour moi, c'était déjà  clair depuis le début, je leur ai résumé ma manière de faire, tout en reliant tout ça aux dernières directives.
Ca m'a pris 5 minutes (de leur expliquer, donc autant dire que leur réunion à  la con de minimum 1h, je leur ai dit que c'était plus qu'inutile.)

Donc voilà  le genre de trucs abérants que j'entends, même pas de mes supérieurs, non, de gens à  mon niveau!

Bon allez, j'arrête là , c'était pour expliquer le contexte.
En gros, j'en fais beaucoup trop pour pouvoir continuer comme ça bien longtemps, mais c'est le minimum ou pas loin, que je dois fournir.

MISE A JOUR SOMNIFERES: je n'ai toujours rien pris depuis vendredi 13/6 à  2h30 du matin, et j'ai toujours ces espèces de micro-évanouissements, tout à  l'heure, je suis sortie acheter du pain, et dans la rue, j'ai failli tomber une multitude de fois, c'est très rapide, mais très fréquent, et là , ça me le fait même assise. Demain, j'appelle le médecin pour avoir un rdv parce que ça devient chiant! …

Le blog de ontheverge » Mon entrée dans le monde de la drogue » 12 juin 2014 à  08:46

Salut Clairette,

Merci d'avoir partagé ton histoire, c'est bien d'avoir le récit d'une autre femme, je ne sais pas si les hommes et les femmes fascinés par les UD le sont de la même manière, ou pour les mêmes raisons, encore faudrait-il savoir exactement pourquoi on est aussi attirés...

Enfin bref, moi aussi j'ai eu une relation pourrie (entre autre) par l'addiction. Mon futur ex-mari (séparés depuis plus de 2 ans, nous serons divorcés dans 3 mois) est alcoolique, il est aussi mythomane. Il est aussi voleur, mais principalement des gens qui l'aiment.
Ses parents ne lui parlent plus depuis longtemps tant il a merdé, menti, volé.

Moi, pendant 6 ans je l'ai aimé, soutenu, j'ai supporté ses mensonges, ses états sous influence, états que tu connais bien, où tu vois bien que l'autre est défoncé, mais tu ne dis rien, tu marches sur des oeufs parce que tu as peur de sa réaction...
Il a miné les finances du couple, même si nous n'avions pas de compte commun, il se servait tellement sur le sien (et sur le mien en me piquant ma CB et en imitant ma signature sur mes chèques) qu'il fallait bien que je trouve comment financer notre vie commune.
Toute mon épargne y est passé, même la cagnotte de notre mariage, qui devait servir à  nous payer un voyage de noces...
Même celle que ses collègues ont faite, je n'en ai jamais vu la couleur, il a tout bu.

Enfin bref, je ne vais pas développer plus sur le calvaire vécu avec lui.
Moi, j'étais accro à  lui, mais pour des raisons professionnelles, nous avons été amenés à  devoir nous séparer physiquement. C'est là  que j'ai pu prendre du recul sur notre relation et réaliser que tant que j'étais avec lui, j'étais dans une angoisse permanente.
Je ne voulais surtout pas divorcer, mais au final, j'ai fait le pas, et ne l'ai jamais regretté.

Après cette relation, je me suis juré de ne jamais me remettre avec un mec addict à  quoi que ce soit. Et voilà  que je tombe sur mon pote dont j'ai pas mal parlé, il est magnifique, il a une personnalité que je n'ai jamais vu chez un homme, bref, je me l'interdis, mais je suis amoureuse.
Et je me suis toujours interdit de sortir avec lui, parce que je sais que ça serait le début de la grosse merde.
Là , il est parti à  l'étranger pour presque 2 mois, et c'est tant mieux, au moins, je ne suis pas tentée de faire plus de conneries avec lui.

Ton témoignage m'aide à  bien rester sur les rails, à  garder ma résolution de ne pas sortir avec des mecs qui ont une addiction, parce que ça serait une torture psychique et parce que je tomberais dedans de manière quasi certaine.

En tout cas bravo à  toi d'avoir réussi à  décrocher pour ta fille. Je sais ce que c'est d'être éperdumment amoureuse d'un mec, quoi qu'il te fasse. Mais ne reste pas si jamais tu te retrouves sur le point de reprendre de l'héro, dis-toi bien que c'est de le fréquenter qui t'y mènera.
Je sais ce que c'est que de savoir en son for intérieur qu'un jour où l'autre la relation va s'arrêter et de lutter de toute son âme pour que ça continue, en dépit de toute raison.

Mais rester, c'est reculer pour mieux sauter. Si tu restes, tu te retrouveras avec les mêmes interrogations quand tu seras de nouveau enceinte, ou bien quand il aura vidé les comptes, ou si tu arrives à  rester clean et que tu le vois sombrer, ou bien quand tu auras compris que tu uses tes forces pour de petites victoires comme le fait qu'il prenne son traitement, et que cette énergie aurait pu être bien plus profitable à  tes enfants.

Bref, le premier pas est difficile, mais quand tu as la paix de l'esprit, tu te demandes comment tu as fait pour supporter ça et pourquoi tu n'es pas partie depuis bien longtemps.

A mon sens, si tu veux rester pour ton nouveau bébé, reste. Mais si un jour tu te retrouves avec de l'héro devant toi et sur le point de la prendre, c'est le moment de jeter la paille, prendre tes enfants sous le bras, et partir.

Voilà , j'espère que tu vas bien tenir le coup pour les semaines qu'il te reste, e te souhaite un énorme courage, je n'imagine même pas être enceinte de 8 mois et devoir supporter ce que tu supportes. …

Le blog de ontheverge » Mon entrée dans le monde de la drogue » 11 juin 2014 à  17:20

J'ai bien rigolé avec l'histoire de l'exposé sur les drogues dures en CM2^^ j'ai fait le même mais en 1ère, pas de réaction particulière du prof.

C'est marrant cette attirance qui vire à  l'obsession pour un truc qu'on sait être mauvais.
Normalement, l'humain a l'instinct de survie, et nous, on dirait plutôt qu'on a l'instinct d'autodestruction, enfin toutes proportions gardées (je sais pas pour toi, mais perso, j'arrête toujours mes conneries avant qu'elles n'impactent ma vie par exemple...)

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