• Psychoactif » Recherche dans les commentaires de blogs

Recherche dans les commentaires de blogs

1

 » Le blog de Psychedelics-Erudit » 6APB + Lysergamides + Disso

Le syndrome serotoninergique peut entraîner dans certains cas « rhabdomyolyse, une coagulation intravasculaire disséminée, une acidose métabolique, des convulsions, une insuffisance rénale aiguë, une détresse respiratoire et un état de choc » et il serait potentiellement mortel quand non pris en charge chez 2 à 12% des cas.

Le mélange LSD + MDMA ( appelé " candyflipping " ) n'est pas sensé causer de syndrome seroto en raison d'un interaction entre les deux produits. Le LSD ce fixe sur certains récepteurs à seroto mais c'est un mécanisme d'action différent du MDMA qui lui augmente le taux de sérotonine.

Par contre je me mefierais au niveau cardio du mélange entre un benzofuran avec un dérivé de ketamine + une phenetylamine psychédélique étant donné que ses 3 catégories de molécules ont un effet sur la fréquence cardiaque et la tension.

Pour ce qui est des exemples de mélanges entraînant un risque de syndrome seroto tu as les mélanges entre certains antidep inhibant la recapture de la sérotonine avec des serotoninergiques comme le MDMA ou des mélanges de serotoninergiques entre eux et même des surdosage de serotoninergiques seul. …

 » Le blog de hemoglobyne » Qu'elle est vôtre mode de conso préféré ?

Ça veut dire quoi " en pix "?
Je connait pas ce mode de conso.

Tu parle aussi de sniff. Je ne connais pas du tout ce mode de conso pour le canna et après recherche je n'ai pas pu trouver la moindre infos sur une conso concluante de canna par voie nasale.
Tu veux bien m'en dire plus?

Mes modes de conso préférés c'est joint avec du tabac où au vapo type dynavap ( dans quel cas je mélange toujours hash + herbe sans tabac et rajoute parfois un peu d'héroïne si j en ai suffisamment )

 » Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Analyse à distance : premiers résultats

Le fait que il y ai plus de personnes non binaires que de femmes avec quand même 70% d'hommes je m'y attendais pas une seule seconde!

Je me demande si ça peut être corrélé a la place importante des chems dans les analyses et la place qu'occupe la RdR dans les milieux queers/ LGBT qui consomment ainsi que les tranches d'âges les + représentés.

J'avais remarqué que chez les usager·e·s de substances heteros & cis ne pratiquant pas l'injection et utilisant principalement des substances « festives » on pouvait observer un intérêt + réduis pour la RdR que chez les LGBT ayant le même profil de conso mais je m'attendais pas à des stats pareil sur l'utilisation du dispositif !

 » Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Préjugés contre les PUDs: la chasse est ouverte !

[quote=prescripteur]Bonjour, il faut quand même dire que, face au risque d'OD, les opiacés ne sont pas égaux. Donc je comprend qu'elle détaille les opiacés par produit. Evidemment ici (ci dessous) ce sont les chiffres absolus , qui doivent etre interprétés, mais le Subutex est beaucoup plus utilisé que la Methadone, ce qui montre son caractere moins dangereux (35% vs 9% d'OD). De même les 10% d'OD à la Morphine (qui est quand même pas mal prescrite medicalement) vs 22% pour l'heroine me semble indique un risque accru avec l'heroine.


https://www.ofdt.fr/produits-et-addictions/de-z/heroine-et-autres-opiaces/

[quote]Les opioïdes sont fortement impliqués (seuls ou en association) dans les décès par surdose dont le nombre a nettement augmenté ces dernières années (données Enquête DRAMES 2019, CEIP-A Grenoble-ANSM). Sur les 503 décès par surdoses documentés en 2019 par le dispositif DRAMES, la présence des opioïdes est stable et concerne 77 % des surdoses mortelles. La méthadone est depuis plusieurs années le premier produit en cause (35 % des cas en 2019), devant l’héroïne (22 %). Les autres cas de surdoses se répartissent entre les médicaments antalgiques opioïdes - principalement la morphine - (10 %) et la BHD (9%).[/quote]
Amicalement[/quote]
Je pense que concernant les inégalités vis a vis des OD recensés il faut distinguer deux parametres pourtant très difficile à distinguer uniquement avec les donnés concernant les nombres d'OD:
- les spécificités pharmacologiques propres à chaque substance
- les réalités de terrain propres aux contextes législatif & culturel ( par exemple les variations de contenus de l'héroïne de rue au en France qui n'existent pas vis a vis de l'héroïne médicale Suisse ou du Skenan en France.
- les modes de consommation eux même en lien avec les connaissances des UD vos a vis des produits consommés et leurs spécificités mais aussi des aspects plus " culturels " de leurs pratiques. ( Par exemple je pense que dans les contextes où la methadone n'est délivrée que aux UD rendant des urines dites " clean "/ sans autres substances cette molécule est bien moins présente dans les OD des personnes ayant un accès autorisé à celle ci )

On notera par exemple que l'excès statistique d'OD avec la methadone est particulièrement marqué chez les UD non tolérant ou peu tolérant, par exemple chez l expérimentateur naïf. Meme si la longue demi vie et l'effet accumulatif y participe on retrouve très peu d'OD chez le patient respectant les doses prescrites et n'ayant pas fait de mélanges à risque.

Par la même on peut imaginer que si la morphine vendu au marché de rue etait adulterée avec des produits divers présentant potentiellement des risques croisés et un taux de morphine très fluctuant passant du simple au quintuple le risque d'OD chez les UD serait plus important.

De la même façon la crise d'opi des USA à mis en évidence que les personnes privées de leur traitement et ce retrouvant en nécessité de consommé des opiacés adulterés issus du marché noire augmentaient massivement leurs risques d'OD. Ici ce n'est pas les propriétés spécifiques du fentanyl et de l'héroïne par rapport a l'oxy ou l'hydrocodone qui est responsable mais bien me fait de ne pas connaître le dosage et la composition de son produit ( qui en plus peut contenir des hot-spot et des variations majeurs d'un batch à l'autre ).

Pharmacologiquement parlant les formulations pharmaceutiques de fentanyl ou d'heroïne utilisé pour le traitement de la douleur ne représentent probablement pas un risque intrinsèque d'OD ou de mort supérieur à la morphine, au tramadol ou autre.
La question principale est celle d'avoir un dosage et un mode de délivrance adapté aux besoins de l'UD. …

 » Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Préjugés contre les PUDs: la chasse est ouverte !

Alors moi j'ai eu un nombre incroyable de fois des réactions de surprise massive face au fait que malgres ma toxicomanie j'ai des capacités cognitives importante et une beaucoup de connaissances dans certains domaines.
En général ça suscite un sentiment d'injustice voire d'indignation chez mes interlocuteurs. Pour l'anecdote une psy qui m'avait fait passer différents test type QI avait l'air d'etre vraiment sur le cul que j'ai les score maximaux permis par le type de test sur 2 ou 3 topics différents alors que j'avais été parfaitement transparente sur le fait que j'avais consommé de la kétamine et fait une nuit blanche la veille de la passation d'un des tests et étais venue sous valium et/ ou bourré·e aux 2 autres.
La psy en question avait l'aire d'etre manifestement complètement sur le cul.
Dans des contextes sociaux c'est souvent particulièrement marqué.

Sinon bah bien évidement il y à tout les classiques refus de soin et compagnie.
( On m'a même refusé l'épilation laser à cause d'un 100mg Skenan LP/ jour... C'est pour dire à quel point ça peut aller loin en terme de n'importe quoi ).

L'impossibilité d'entretenir des relations sexo-affectives ou de couple.
( Déjà je suis inter et bisexuelle avec une présentation très fem donc c'est déjà pas gagné )
Mais dans les contextes où j'ai pu dater au cours des dernières années où commencer des relations type couple ça n'a jamais été possible que avec des personnes ayant au choix un parent ou proche opiodependant ou avec des personnes ayant elles mêmes des consos extrêmement mal perçus ( GBL ou méthamphétamine si ce n'est pas aussi les opiacés ou alors la cocaïne IV ).
Pour les personnes consommant des drogues plus socialement tolérées ( mdma, 3mmc, cocaïne nasal ou fumée, psychédéliques, kétamine, alcool ) ou ne consommant pas de substances illégales on m'as toujours très vite posé que le fait d'être sous traitement de substitution et anciennement usager·e d'opiacés " épouvantails " / " épouvantables " était de fait un red flag absolue à toute relation.

Sans compter que pour les personnes heterosexuelles le combo opiodependance + bisexualité + expériences TDS = VIH non traité et toute les IST possibles. ( Venant de personne qui ne ce protège généralement pas et n'ont quasiment aucune connaissances sur les modes de transmissions des IST c'est un peu un comble )


Il y a aussi les trucs de l'ordre de la méfiance et du jugement constant:

- un proche qui me demande de montrer le contenu de ma main ayant cru que le stylo bic que j'avais étais une seringue que je cherchais à dissimuler. ( La même personne m'ayant insité à prendre de la cocaïne pour ensuite me proposer de partager de ma sexualité seulement 3 jours avant... )

-impossibilité de m'engager dans des collectifs ou des projets communautaires ( LGBT en l'occurrence ) avec des personnes non opiodependantes parceque le fait d'être connu·e par elle comme sous traitement de substitution fait de mois à leurs yeux une personne présumée comme strictement incapable de faire preuve de fiabilité.

- impossible de rester dormir chez qui que ce soit même des ami·e·s de longue date dans des contextes où j'ai plus de 2h de trajets pour rentrer chez moi ou bien je doit attendre le premier train ou bus du matin.
L'idée que: { personne opiodependante = voleuse) reste bien trop imprégnée et je ne compte plus les nuits passées à dormir à la gare ou à l'arrêt de bus pour cette simple raison. ( Je n'ai pourtant jamais volé une de ses personnes là )

- ce faire virer d'un bar/ lieu festif après avoir dillué ma metha sirop pour la boire plus facilement dans mon verre d'eau. L'équipe du bar à considéré que c'était une preuve flagrante d'une volonté de ma part de droguer à leur insu les client·e·s du bar dans le but de les aggresser sexuellement.
( Et je pense que je m'en suis tiré·e avec un simple blacklistage définitif uniquement parceque les meufs de l'équipe ne se sentais pas de me derouiller physiquement )

- refus concernant des aides financières " informelles " ( géré en collectif sur des modes autogestionnaires ) parceque les personnes jugeaient que étant sous TSO je risquais d'utiliser l'argent pour acheter de la came

- une personne m'ayant vu me faire une trace en soirée me demande si je peut lui en faire une. Je lui dit sachant qu'elle n'en consomme pas qu'il s'agit d'hero et non de cocaïne ou de kétamine. ( On était dans le noire ).
Quelques jours apres j'apprends que l'histoire à été transformée en " moi qui propose des traces d'héroïnes en soirée à des non usagers "

- J'ai eu le malheur de dire à une personne proche que je pensais non jugeante que si j'avais les ressources financières pour je finirais bien mes dernières années de vie en consommant régulièrement de l'héroïne.
Celle ci à été littéralement scandalisée par mon propos et m'as littéralement dit que c'était une attitude toxique et pathologique témoignant d'un " déficit moral " chez moi.
Cette personne n'as pourtant pas de problèmes vis a vis d'une consommation régulière de benzodiazépines, de cocaïne ou autre.
Je conçoit que toute conso quotidienne est révélatrice d'une forme de mal-être et d'une tentative bancale d'auto-traitement mais je pense que le décalage entre le regard sur une conso journalière d'alcool et de cocaïne et une d'heroïne est principalement basée sur des aprioris moralisantes plutôt que des spécificités pharmacologiques et d'effets psycho-sociaux.

A l'heure actuelle une des choses qui me préjudice le plus sur les effets du stigma quand à mes possibilités réduites ou bloquées est sur les questions de couple, parenté et adoption. Accéder a une relation affective avec des engagements et une possibilité de construire une famille me parait extrêmement compromis. …

Remonter
  • Psychoactif » Recherche dans les commentaires de blogs

Psychoactif
Psychoactif est une communauté dédiée à l'information, l'entraide, l'échange d'expériences et la construction de savoirs sur les drogues, dans une démarche de réduction des risques.


logo Don Soutenez PsychoACTIF

Droit d'auteur : les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0 sauf mention contraire.


Affichage Bureau - A propos de Psychoactif - Politique de confidentialité - CGU - Contact - Propulsé par FluxBB - flux rss Flux RSS