Sevrage : amorcer ?

Salut :-)

Merci pour ta réponse.

Et bien j'y ai songé en plus à  cette période, mais je pense que l'envie d'en prendre était plus forte. Pourtant je ne pense pas en être dépendante en temps normal, je ne le prends qu'une ou deux fois par mois en temps normal (pendant 3 jours maximum) mais il y a des moments où j'en abuse un peu et le sevrage est parfois difficile (alors que je suis loin d'être dans le cas de personnes que j'ai lues ici). J'avais d'ailleurs, suite à  deux états dépressifs (pendant une semaine mais quand même, on s'en passerait bien ^^), eu la bonne conscience de limiter mes prises (j'essayais de n'en prendre que 2 voire 3 sur la journée en répartissant et pas plus de 2 jours si possible car le Tramadol me constipe beaucoup). Mais ici je ne sais pas, avec les cours, les examens qui approchent, quelques déceptions d'un point de vue social (pourtant je me porte très bien, après 3 années vachement moins joyeuses), ma solitude aussi depuis un an, Tramadol me faisait du bien, je suppose que beaucoup de gens ici comprennent ce que je veux dire. :-) Puis j'avoue que pour être à  fond dans ses cours et ne pas aller dormir trop tôt, c'est pratique aussi, même si je conçois que ce n'est pas la solution.

J'ai pris un demi Clozan pour l'instant, on verra bien. Si ça pouvait au moins m'enlever certains mauvais côtés du sevrage et m'enlever le côté "néant" que je ressens parfois, ce serait déjà  bien.

Je ne veux pas en parler à  mon médecin car c'est mon médecin de famille et j'étais déjà  gênée la dernière fois que je l'ai vu lorsqu'il m'a dit de me calmer avec ça. Puis je pense que je ne veux pas le lui avouer, ni à  mes parents. Quand j'en parle je préfère en parler avec détachement comme si tout allait très bien et comme si je gérais, mais je sais bien que ce n'est pas toujours vraiment le cas. :) Je n'ai à  m'en prendre qu'à  moi-même et attendre et forcer pour étudier. Pour ce qui est de l'arrêter définitivement, je ne sais pas, j'avoue n'en avoir pas l'envie (car je vais devoir de toute façon l'arrêter dans environ 6 mois, donc j'en profite pour l'instant, c'est le seul truc inhibant qu'il me reste et qui me permette de m'évader un peu de temps en temps ^^). On verra quand j'aurai passé le cap, mais je vais essayer de freiner en tout cas, ça vaut mieux.

Dommage qu'il y ait toujours des mauvais côtés à  ce genre de trucs sympa. J'ai déjà  passé une mauvaise nuit, je redoute les jours qui suivront, j'espère que ça ira, pas le moment de lâcher.

Et moi qui déteste les fêtes en plus... :-D C'est pas gagné !