Nos psychiatres

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filousky homme
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Il est bien évident que je ne vais donner aucun nom mais écrire en généralités. Les psychiatres qui m'ont aidé dans ma vie ont été deux. Chacun avait une forte personnalité qui me plaisait, condition indispensable à  tout bon travail avec un psychiatre.

Les deux en question, bien que praticien hospitaliers, se traînaient ou se trainent une réputation très diffamante car ils n'étaient pas comme les autres, ils étaient sensibles et demandaient qu'on les respecte. Ce que je veux exprimer est que nos soignants sont des être humains qui ont des joies et des douleurs et qu'ils ne sont jamais insensibles aux ragots diffamatoires qui circulent.

En ce moment même, le mien subit de la part de la profession un destruction de sa réputation qui me révolte et pour laquelle je vais le soutenir juridiquement. Je me mouille et vais me faire des ennemis, mais mon ras le bol vient de la facilité avec laquelle les idiots colportent des rumeurs déstabilisantes.

Qu'en pensez-vous ? Voyez-vous vos psy comme des représentants de l'ordre ou comme des êtres qui vous aident, parfois en se trompant ? Sont-ils, de façon générale des ennemis ou des amis ?

Bien des questions que je me pose.

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LLoigor homme
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J'avais déjà  témoigné de mon histoire avec "un certain psychiatre", vu que l'histoire n'a pas changé je recopie mon texte et y apporte une phrase sur les psychologue :

LLoigor a écrit

Comme déjà  dit sur le forum , en 2007 la femme de ma vie m'a quitté , elle étaient TOUT pour moi , j'avais arrêtais la défonce pour elle , coupais les ponts avec mes pote/deal de défonce pour mettre toutes les chance de mon coté ne fut pas bien difficile tellement nous étions en symbiose , nous n'avions besoin de personnes (en tout cas on le pensé et c'est une erreur).

Du coup quand elle est parti l'été 2007 , j'ai sombré , mais ce qui s'appelle sombrer.

J'ai du resté des mois sans d'autres sorti que sortir mon chien , quelques courses , mon rdv pour la méthadone et mes consultations avec un psychologue qui m'avais bien aidé il y a des années suite a une phobie (je faisais des cauchemar terrible et ne dormais que 1h/jours sans ressentir de fatigue) en discutant avec il c'est avéré que j'ai une sorte de peur panique de l'argent , plutôt du manque d'argent suite a des choses de mon passé bref.

Enfermé chez moi dans le noir , a pleurer , a maigrir , a dépérir , je ressemblais a un squelette , on voyais mon crane , du coup on se renforce encore plus dans l'idée que jamais on ne rencontrera quelqu'un d'autres , on ne s'accepte plus , bref c'est la spirale infernale.

Puis un jour lors d'une consultation avec mon psychologue je lui fait part de mon envie vis a vis des drogues de prendre du LSD , nous discutons de cela , le psychologue voit que je suis très renseigné sur cette drogue et son histoire , et que j'ai énormément de voyage a mon actif.

Puis il se souviens que le psyCHIATRE en chef du CST , a aussi des connaissances et des livres , sur le LSD et la psychiatrie , les expérience shamaniques etc.
Et que pour partager nos connaissances un petit rendez vous avec lui pourraient être sympa.

J'accepte , j'ai beaucoup lu sur la psychiatrie et le LSD (Jonhson , A. hubbard , jh gaddum , Stoll , Osmond , etc) et me dit que ca pourrait être intéressant ...

Sauf que dut surement a la grosse fréquentation de ce petit centre en cette période , le psychologue (je l'apprendrai plus tard) n'a pas eu le temps de parler de l'objet de ce RDV avec le psychiatre , en fait il l'a mit sur un post it a l'assistante du psychiatre qui visiblement ne l'a pas remit , enfin bref).

Du coup le psychiatre me prend en rendez vous comme une consultation normale , et comme le courant passe mal , je le sent pressé , et au début de l'entretien malgré que j'arrive a placer que je viens ici pour parler de LSD , il zappe et me sort sont questionnaire de rigueur.

En gros il me pose les questions qu'on pose habituellement a des patients pour déterminer ce qu'ils ont (il me montrera même le livre d'ou il lit les questions , quand je remettrai en doute a la fin son interprétation de mes réponses).

Au départ il me demande un rapide point sur ma situation , si je vit seul , pourquoi je consulte le psychologue (je lui explique ma rupture sentimentale) , lui indique les médicament que je prend , puis viennent les questions tiré de son bouquin qui sont censé en fonction des réponse si OUI ou NON vous avez une pathologie relevant de la psychiatrie...

Les questions sont du calibre (du peu que je m'en souviennent) :

"Est ce que dans la rue , ou chez vous , vous ressentez que quelqu'un ou quelque chose vous veut du mal ?"
- Euh non pas du tout.

"Croyez vous a quelques chose qui vous protège , croyance , anges , etc ?"
- Non.

"Avez vous peur de la foule , vous sentez vous stressé dans un lieu public ou un endroit peuplé de personnes inconnu ?"
- Non.

Bref vous voyez le genre de truc ...

Puis vient une question , la fameuse question ou si tu a des idées autres que le cher monsieur en face de toi , tu a forcement une pathologie.

"Avez vous déjà  eu une expérience paranormale , quelques choses que vous n'arrivez pas a expliquer ?"

Et la de la manière la plus honnête qui soit (c'est le but quand on consulte un psychologue , psychiatre , psychanalyste , etc) je lui explique qu'effectivement quelques mois après le départ de mon amie.
La nuit j'étaie souvent connecté sur "second life" (un monde virtuel en ligne) ou je chattais comme on peu papoter sur MSN avec des amies , et que plusieurs fois.
Dans une zone très ciblé aux alentour de 4h du matin , je sentais une odeur de parfum très fruités.
Si bien que si je décalé ma tête je ne le sentais plus , si je remettais ma tête dedans je le sentais.

Je suis quelqu'un de très cartésien , mais assez interressé par le paranormal (le vrai , pas les truc de charlatan , ouija etc qui ne sont que du magnétisme) et bien entendu j'ai vérifié si l'odeur pourrai provenir de quelques part , rien , du voisin du bas impossible a cet heures la.

D'autant plus que l'expérience c'est renouvelé de façon fréquente a la même heures quasiment tout les 2 soirs environ , mais la zone d'odeur n'était jamais au même endroit un coup elle était plus en hauteur , un coup plus sur la gauche ou la droite , et il suffisais a chaque fois que j'éloigne mon nez de cette zone de environ un mètre cube pour que je ne la sente pas , et que je me remette dedans pour que l'odeur m'enivre instantanément.

J'ai éliminé la thèse d'un flashback de LSD , pour en avoir vécu 2 fois , ca n'a rien de comparable.

Toutefois étant également un passionné de science , je sais que l'homme n'utilise pas son potentiel cérébral a 100% , et que par la puissance de la pensée , volontairement ou involontairement on peu tout a fait se faire induire en erreur par nos sens.

Et ca je le dit au psychiatre , en lui expliquant bien que je ne croit absolument pas que c'est un fantôme ou quoi que ce soit de paranormal qui a créé cela , mais que c'est surement moi et donc mon cerveau , qui de plus dans mon état a peut être inconsciemment "trompé" mes sens.

Tout comme il a était prouvé que l'ont dégage un champ magnétique , photographié et filmé , ou des chercheurs on filmé le spectre grandissant du champ magnétique autour d'un doigt de plusieurs sujet en leur demandant de se concentré sur ce doigt (la vidéo doit trainer encore , c'est sympa a voir) , et ca expliquerai en parti comment dans les fameuse partie de spiritisme (qui n'est autre que du magnétisme) inconsciemment une personne y croyant a fond va réussir grace au champ magnétique dégagé par le corps a déplacer un objet.

Du coup je me dit et et le dit très clairement au psychiatre que dans le mystère qu'est encore notre cerveau , j'ai de toute évidence surement du imaginé ou induire un de mes sens en erreur , mais qu'en aucune façon c'était un fantôme ou je ne sais quoi.

Mais voila ! le psychiatre a prit ca pour "il est persuadé de vivre des expériences paranormale" hmm

Un comble alors que justement je lui expliqué l'inverse , et quand bien même il y a sur terre depuis des lustres des choses totalement inexpliqué qu'un psychiatre cartésiens a outrance ne voudra jamais entendre , même si demain un fantôme lui apparaissais devant le nez lol

Et donc le psychiatre se lance dans prose rébarbative sur l'intérêt pour moi de me médicaliser avec un neuroleptique car je souffre d'une dépression nerveuse et d'un trouble pathologique de je ne sais plus quoi roll

J'avais que sur le coup , la dépression ok j'étaie au courant , mais le reste m'a fait osciller entre consternation et envie d'éclater de rire ...

Je savais que les psychiatre avais tendance a voir tout le monde atteint de troubles , mais la c'était risible , surtout au vu dont c'est déroulé l'entretien , le bougre il m'a eu a la question piège lol.

Mais la ou c'était encore juste comique , ou je me disais "allez quoi tu a suffisamment lu de témoignage de personnes qui sont mal tombés".

Que ce soit sur des médecin qui vous trouve des maladie exotique ou gravissime alors que vous simulé pour pas aller bosser et vous fait un arret médical de plusieurs jours (c'est du vécu) , des psychologue avec qui le courant passe pas et que donc il faut en changer , au dentiste qui va ignorer complètement la souffrance de la personne qui est sur le canapé (du vécu de femme) , au psychiatre qui n'écoute pas et ne sais que prescrire des camisoles.

Ça a fini par prendre une mauvaise tournure , quand il a voulu me prescrire des neuroleptiques , chose que j'avais toujours refusé auprès de mon médecin traitant.
Mais comme il m'a dit , je vous les met , vous faites comme vous voulez.

Et donc il me prescrit du Seroplex , et la ou ca dérappe de "l'abilify" , il attrape une revu de psy américaines et me montre la pub du produit sur le magasine , et se marre en me disant "c'est marrant regardé la personne a l'air d'être bien après" roll

La personnellement je commencé a vraiment me demander comment un type comme ca pouvais diriger un service de soin ...

Il me dit que c'est un nouveau médicament , aussitôt lui parle des effets secondaire qui ne sont peut être pas encore bien répertoriés , ce a quoi il me répond qu'en principe y en a toujours mais que c'est jamais grave.

Bref , il me fait comprendre comme tout le long de l'entretien qu'il est pressé et que donc je doit partir et qu'il faut que je reprenne rendez vous avez lui dans 1 mois via le secrétariat et que si j'ai un problême entre temps que je n'hesite pas a l'appeller

Et notre histoire de dialogue sur le LSD dans tout ca ? ben rien , nada , que dalle ... a si en partant il me montre un livre sur un psychiatre polonais qui a expérimenté le LSD sur des patient , whahou super ...
En même temps , au vu du personnage je n'avais vraiment pas envie de parler avec un type aussi fermé de ce qu'est vraiment un trip de LSD , il aurai pu appeller les urgence psychiatrique et me faire metre une camisole ... lol

Blague a part , je repart consternai par le sketch qui viens de se dérouler devant moi , et passe tout de même a la pharmacie prendre le Seroplex et l'Abilify.

A noter aussi que depuis 48h je n'avais pas prit de tranxen , je précise ca car aujourd'hui encore je ne sais pas si c'est ca ou l'abilify qui a fait ce que je vais vous décrire.

Bref une fois chez moi , il m'avais dit de ne prendre aujourd'hui qu'un des 2 , je choisit (a tord) l'abilify.

Au bout de 30min , j'ai une horrible nausés , et regarder l'écran du pc me gène , je commence a me renseigner sur les effets secondaire de l'abilify et trouve plein de témoignage accablant.

Puis j'arrive a un stade ou la nausé , la migraine dut au fait de lire sur le PC , est insuportable et je m'écroule sur mon lit et m'endort.

Hélas les ennuies ne font que commencer , les jours qui ont suivit je n'ai plus réussi a regarder un écran de PC plus de 20sec , je voyai comme un peu ombragé , et ca me collais des migraines.

Puis petit a petit j'ai senti comme un grain de sable mais derrière un œil Oo

ma pupille était extrêmement dilaté du matin au soir , puis ensuite la sensation du grain de sable derrière l'œil est passé a l'autre œil.

J'ai appelé mon médecin un peu en panique , il m'a dit de voir un ophtalmo , j'ai prit un rendez vous aussitôt , et j'ai appelé Monsieur le Psychiatre.

Et la encore j'ai eu une formidable démonstration de ses compétence :
"Ben moi je n'en sais rien , allez voir votre médecin habituel , désolé mais la  j'ai le temps , allez au revoir" MOT A MOT ! hmm

L'ophtalmo m'a fait un fond d'œil et d'autres analyses , il n'a rien vu , et m'a dit de peut être voir un neurologue vis a vis de la sensation de grain de sable derrière l'œil.
Inutile de vous dire que je flippez vraiment sad

Heureusement j'ai attendu un peu , et tout est revenu a la normale , et j'ai toujours mes 11 sur 10 au deux yeux :)

Aujourd'hui encore je ne sais pas si c'est l'Abilify (je le suspecte fortement) ou l'arrêt du tranxen un peu brutal (peu probable selon mon médecin , au vu de la tournure quand même grave que cela a prit) , mais quoi qu'il en soit , je note que beaucoup de psychiatre sont dangereux ! et que bien souvent si on vous oriente vers eux , prenez les même précautions qu'avec un psychologue , a savoir si le courant ne passe pas , ou si vous ne vous sentez pas écouté , coupé court a l'entretien et cherchez en un autre !

Suite a cette expérience , je comprend comment parfois des gens se sont retrouvé en HP pour des raisons futiles , je comprend peut être d'ou peuvent venir certain problème du milieu psychiatrique français , je comprend aussi pourquoi la france est sur les podium des consommateurs d'antidépresseur , bref si seulement j'étaie un cas isolé ...

Mais hélas suite a cela j'ai souvent discuté de ca , et on m'a rapporté des témoignage parfois pire encore , faute d'un problème d'écoute , de personne pensant détenir la vérité absolue.

Cela dit , je ne doute pas qu'il y ai de très bon psychiatre , mais personnellement je ne cesserai de penser que quand le soin passe par une interprétation du "dialogue" , s'adresser a quelqu'un qui ne vous écoute PAS , est dangereux !

Je doute que sur le forum , je soit le seul qui soit tombé sur un psychiatre IMCOMPETENT , mais toujours est il que si vous avez un témoignage ca m' intéresserai beaucoup de les lire.

Merci d'avoir lu ce pavet wink

Voila l'exemple d'un psychiatre pourtant confirmé que je trouve "dangereux".

En revanche dans le meme centre j'ai consulté un psychologue, et la c'est tout l'inverse.
Une personne vachement a l'écoute, et qui pour 2 problèmes m'a toujours aidé a trouver la solution wink

Du coup, comme je l'ai souvent dit, quand on consulte une personne ou la guérison va passer par le "dialogue", il ne faut pas hésiter a couper court et a changer quand on sent que ca ne passe pas.

L'erreur que j'ai faites a l'époque et d'écouter et de me laisser décortiquer et surtout faire confiance a ce psychiatre en prenant les médoc qu'il me donné.


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akita
Psycho junior
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Psychiatres, psychanalystes,psychologues, addictologues, alcoologue...

et je commencerai par les medecins généralistes, qui pour certains prescrivent du lexomil (benzo) et de l'effexor(AD) a un alcoolique en dépression, a savoir que le mélange  d'alcool avec ce type de medoc quant t'as tendance a boire une bouteille de vodka (zoub)  en une soirée, tu as tendance a te reveiller dans ta pisse dans la rue, en dégrisement chez les bleus,  ou encore mieux en garde a vue sans savoir pourquoi, et encore c'est mieux que de finir a 3g contre un platane dont la destination est un fauteuil roulant ou le cimetiere. Je ne parle pas des degats neurologiques.

A cause de ce medecin, en qui toute notre famille avait confiance, m'a rabaissé plus bas que je ne l'etait en voulant sincerement m'aider.



Pour l'alcoologue que j'ai connu, c'est un peu pareil, un mec super dévoué, a l'initiative de plein de mouvements et tout et tout. Il m'a envoyé, aprés 6 mois d'entretient hebdomaire,en post cure. Enfin ce que lui disait etre une postcure, qui etait en fait une clinique psychiatrique.
Le psychiatre qui m'a acceuilli a vu les medocs que je prenait, et grosso modo a mon arrivée il a multiplié par deux les doses d'AD, anxyolitiques, hypnotiques et théralene que je prenais et qui me convenait.
J'ai passé quelques heures a dessiner des mandalas ( dessins, voire meme plutot du coloriage a la con qu'on fait en psychiatrie ou en ecole maternelle .. j'exagere un  peu..). Bon ca m'a vite saoulé et je suis allé voir les gents qui vivait dans cette clinique. j'ai refumé du shit (j'avais arreté, et j'etais la entre autre pour arreter le shit), fait des connaissances. Dans cette clinique ou je suis parti de moi meme j'ai pu y apprendre bon nombre de médicaments dont je ne soupsonnait meme pas l'existence:
rohypnol, tranxene tercian lexomil xanax imovane théralene lysanxya mépromisine rivotril...... j'en oublie, mais je les ai tous essayé par la suite.
Voila comment un alcoologue voulant me sortir de l'alcool, m'a permis quelque part de m'enfoncer encore un peu plus

Puis il m'a envoyé dans une autre clinique psychiatrique, meilleure celle ci me disait il. Alors la bas j'y etait soit disant pour une post cure, et je me suis retrouvé en secteur fermé ( pas le droit d'aller dehors), on a introduit dans mon traitement des neuroleptiques (zyprexa), pareil, j'en connaitrait d'autres (tercian, lithium, tiapridal dépakote....), mais que je n'ai pas essayé.En effet, un pote que je m'etait fait, qui avait l'air pas trop azimuté, ils lui ont fait une injection retatrd de neuroleptiques et moi ils m'on passé de 7.5 mg de zyprexa( neuroleptique a la mode en ce moment) a 15 mg parce que (a mon sens) on fouttais trop le bordel, ne supportant pas d'etre enfermés.
Je ne pouvais ni rire ni pleurer, mon pote arrivait a peine a voir le bout de ses pieds quand il essayait de marcher (injection retard c'est une fois par mois, sa enleve tout desir sexuel et pire.....). Bon ben pareil que l'autre clinique psy, j'ai signé au bout de 15 jours une décharge et suis rentré chez ma copine.

Par la suite j'ai rencontré un psychiatre qu'une amie m'avait conseillé, un psychiatre renomé sur montpellier. Je suis allé une fois en entretient lui expliquant ma situation qu'il avait bien compris puisqu'il m'a dit: "si j'ai bien compris, vous voulez que je vous aide a arreter de consommer alors que vous voulez continuer!". Diagnostic dur a avaler mais tellement vrai..

j'etait jeune a cette epoque (- de 23 ans et dans ma tete je devais avoir pas plus de 17 ans).

Ce psychiatre m'a orienté vers un confrere, dont je me permets de citer le nom: Dr Bres. Un emminent psychiatre, a l'initiative d'ouverture de postcures mas thibert, saint gilles ... et d'autres.
Il m'a admis en hopital psychiatrique, dans son service pendant un mois, on a équilibré le traitement qui avait été touché par d'autres psychiatres entre temps (mon ordonnance a cette epoque remplissais largement une feuille atarax +effexor +imovane +tranxene + theralene + tiapridal).
Une fois le traitement équilibré, les idées un peu plus claires, j'ai commencé a voir un psychologue psychanalyste dans l'institution. J'ai pu mettre en place un projet pour aller en post cure (une vraie cette fois!!!).
Sorti de L'HP, je suis allé directement a la post cure ou je comptais rester 2 mois.
j'y suis resté 6 mois (j'avais meme presque plus de traitement : une gelule d'effexor 37.5mg lp le matin, c'est a dire quazi rien).
Cettepostcure m'a permis d'envisager une vie possible sans produit. Meme si j'ai rechuté pas mal de fois, que j'y suis retourné une fois, ce moment a été crucial. En  6 mois de  17ans d'age mental je suis passé a 23 ans.
J'ai jamais laché le psychologue, ni le psychiatre Dr Bres.
Je suis allé aux réunions d'alcooliques anonymes et de narcotiques anonymes. Pendant plus d'un an a ne pas pouvoir arreter, et pourtant a tout mettre en place a attrapper tout ce qui pouvais m'aider.
bref bref bref. Un jour j'ai débloqué un truc avec le psy (pbs sexuels infantile qui ont refait surface on va dire...). ET du jour au lendemain j'ai arreté le shit et l'alcool sans medocs en plus ou quoi. Je me suis senti immediatement liberé.

Aujourd'hui j'ai plus ou moins replongé dans la codeine (plutot plus), moins couteuse, moins destructrice que l'alcool que je hais.
j'ai vu une addicto avant hier. Elle me propose de prendre du Revia. ben je sais pas quoi faire, je suis devenu trop méfiant (et j'attends une réponse sur un autre topic de ce forum sur cette question :p).

Mon avis est que comme partout dans le personel soignant il y a des bons et des mauvais. Il y a ceux qui veulent soigner et ceux qui veulent etre tranquille ( utilisation de camisole chimique ou autre). Ben meme chez les medecins qu'ils soient psychiatre addicto alcoologue etc...., meme les bons, pleins de bonne volonté peuvent faire trés mal en voulant faire bien.

Alors me direz vous comment savoir si on peux faire confiance a la personne qui nous aide qui nous soigne ? Ben avec le temps, dans la mesure du possible essayer d'evaluer si ce qu'il dit est vrai, si son traitement qu'il propose est adapté. Le forum m'aide (enfin si j'ai une réponse sur mon Revia big_smile), car les ré^ponses se trouvent souvent dans le témoignage des autres, dans l'experience de certains, et les connaissances d'autres (Mammooooooonnnnnnnnnnn reponds a ma question je sais que tu sais!!!!! demon1)

Dernière modification par akita (08 avril 2011 à  18:51)


que j'aie "la sérénité d'accepter ce que je ne puis changer, le courage de changer ce que je puis et la sagesse d'en connaître la différence." Marc-Aurèle.

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bighorsse femme
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comme illoigor je fais une distinction entre psychologue  et psychiatre , qui sont deux profession différentes, tant par leurs formations que par leur méthode de travail
comme tu poses la question sur les psychiatres je dirais qu'à  part quelques centaines (et encore!) de médecins psy de qualité, le reste est bon à  jeter aux orties

représentants de l'ordre moral, c'est sûr; ils servent d'ailleurs essentiellement à  cela et Sarko ne s'y est pas trompé quand il a voulu faire passer la loi sur les patients qui devront être obligés de soin au bon vouloir des psy...le comité qui lutte contre cette loi est en nombre peu élevé par rapport à  ts les psychiatres excerçant..voilà  qui parle en leur défaveur

on ne peut pas attendre d'aide de leur part , sauf à  vouloir des médocs :ils sont là  pour ça; leut ligne de conduite se résume à  un bouquin qui est le vidal des psy : le DSMIV   ; venu des usa, il codifie les comportements, les symptomes et permet ainsi de faire entrrer les gens dans des cadres (ou des cases) bien précis : ainsi si comme illoigor on a le malheur d'évoquer des expériences sensorielles originales, on entre vite dans le cadre "psychose" et on se voit alors mis sous anti psychotique...cela est aussi simple que cela

j'ai eu aussi le malheur de faire confiance à  un psychiatre: il m'a fait TOUT perdre: boulot, vie d ecouple, vie sociale, ce pendant 3 ans tellement je me suis retrouvée prise dans le carcan chimique comprenant :AD, neuroleptique (le pire!!) benzos  cela representait plus de 15 cachets par jour; au départ j'etais juste venue là  pour déccro du subutex....un enfer de dépersonnalisation, voilà  ce qu'il m'a fait vivre
j'aurai voulu porté plainte quand j'ai réussi à  me sortir de ce carcan affreux, pire que n'importe quelle drogue au monde, et d'ailleurs pour moi les drogues vraiment dangereuses sont celles que donnent à  outrance les psychiatres sans aucun état d'ame

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filousky homme
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bighorsse a écrit

j'ai eu aussi le malheur de faire confiance à  un psychiatre: il m'a fait TOUT perdre: boulot, vie d ecouple, vie sociale, ce pendant 3 ans tellement je me suis retrouvée prise dans le carcan chimique comprenant :AD, neuroleptique (le pire!!) benzos  cela representait plus de 15 cachets par jour; au départ j'etais juste venue là  pour déccro du subutex....un enfer de dépersonnalisation, voilà  ce qu'il m'a fait vivre
j'aurai voulu porté plainte quand j'ai réussi à  me sortir de ce carcan affreux, pire que n'importe quelle drogue au monde, et d'ailleurs pour moi les drogues vraiment dangereuses sont celles que donnent à  outrance les psychiatres sans aucun état d'ame

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Malgré mon premier post dans lequel je dis avoir apprécie deux psychiatres dans ma vie, je te rejoins Big. Lors d'une mésaventure (panique suite à  une cuite) en 2000, je me suis retrouvé sous la coupe d'un psy dans une clinique de la banlieue parisienne qui n'a rien trouvé de mieux que de me bourrer de neuroleptiques dès mon entrée.
Comme j'ai un petit esprit rebelle, j'avais apporté avec moi un bon stock de gazon qui fait rigoler, ce qui fait que j'ai été viré de l'institution sans préavis, bourré de neuroleptiques au point que j'ai du arrêter ma voiture près d'un groupe de gendarmes pour leur raconter mon état et demander de l'aide pour rentrer chez moi (escorté par les motards).

C'était le quart d'heure les vilains méchants psys.


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bighorsse femme
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akita
j'adore la réponse brillante de ce psy : je cite :

"Par la suite j'ai rencontré un psychiatre qu'une amie m'avait conseillé, un psychiatre renomé sur montpellier. Je suis allé une fois en entretient lui expliquant ma situation qu'il avait bien compris puisqu'il m'a dit: "si j'ai bien compris, vous voulez que je vous aide a arreter de consommer alors que vous voulez continuer!". Diagnostic dur a avaler mais tellement vrai.."

cette réponse est la plus vraie et concerne la majorité des personnes qui vont consulter en CSST ; la substitution est bien souvent à  considérer , du point de vue du soignant, avec ce paradoxe là !
si la plupart des psychiatres pouvaient comprendre que malgré ça, ils doivent travailler avec et non contre, on avancerait à  pas de géant dans la vraie compréhension clinique des toxicos!

c'est en cela que je situe les psychiatres  non pas du coté des soins, mais plutôt du coté juridico-policier : ils travaillent avec l'idée préconçue que la toxicomanie est une perversion et donc qui dit perversion dit mise en danger de l'ordre avec tout ce que cela implique

en faisant entrer l'addictologie dans le champ des toxicomanies on a psychiatrisé les tox et réduit la clinique (c'est à  dire la recherche sur les motivations inconscientes et conscientes des actions humaines) à  une peau de chagrin; on tend alors à  remplacer les drogues jugées illégales par les drogues dites légales, soit disant  moins dangereuses que les preimières

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LLoigor homme
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Toute façon, je pense que n'importe quel UD (voir non UD) qui prend un rendez vous avec un psychiatre et qui se prend "la petite interrogation d'évaluation", le bilan sera que le psychiatre lui trouvera toujours une pathologie.

A écouter les psychiatres, tout le monde a des pathologie roll

HS:
Et vu comment certain me paraissent être des lumières, certain ne doivent pas être difficile a berner (pour éviter la prison par exemple , comme l'histoire judiciaire regorge de très nombreux cas)

Ou alors inversement et c'est pire c'est quand justement les psychiatres ont mit en prison des personnes vraiment malades. hmm

Fin HS.

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akita
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bighorsse a écrit

c'est en cela que je situe les psychiatres  non pas du coté des soins, mais plutôt du coté juridico-policier : ils travaillent avec l'idée préconçue que la toxicomanie est une perversion et donc qui dit perversion dit mise en danger de l'ordre avec tout ce que cela implique

Ceci est vrai ( a peu de choses prés: ce sont les psychanalystes qui avaient emis cette "théorie" que le tox a une structure perverse), mais sa fais deux fois que je lis ce discours la (un topic dans le best of!! car il a plu a Psychoactif... je cautionne absolument pas, c'est pour moi choquant d'avoir mis ce texte en entier). La psychanalyse, pour arriver la ou elle en est a commis des erreurs. Freud avait meme laissé entendre que les homos avaient une structure perverse..........

désolé pour le HS mais je suis fervent defenseur de la psychanalyse.
Un psychanalyste DIgne de Ce Nom, auhourd'hui sais que on peux retrouver des toxicomanes dans les trois structures qu e l'on connais: nevrose (en grande majorité), psychose et perverse.

De maniere générale la psychanalyse a mon avis a apporté plus de "bien", en allant essayer de comprendre des choses inconnues il n'y a pas si longtemps que ca.

LEs pathologies, les symptomes evoluent avec le temps ( ex: l'hysterie connue a l'epoque de freud n'a plus grand chose a voir avec l'hysterie d'aujourd'hui. Avant les symptomes etaient paralysie de membre, perte de vue, inexplicables neurologiquement. Aujourd'hui le symptome de l'hysterie serait plutot tout ce qui touche a l'anorexie et la boulimie)
On peux imaginer aisément, que les symptomes changerons encore, puis des nouveles maladies arriveront inéluctablement, et ceux qui se risquerons a essayer de comprendre pour aider, risquent encore une fois de commettre des erreurs.

Pour en revenir au sujet, le psychanalyste ne peux perscrire. pas plus que le psychologue.
Chimiquement parlant ceux dont il faut faire attention, ceux sont ceux qui detienne les ordonnances: psychiatres, medecins généralistes, addictologue, alcoologue etc...

En france 90% des psychologues sont soit psychanalystes ou alors utilise les concepts psychanalytiques en psychothérapie.


60% Des psychiatres également utilisent ces concepts et travaillent en partenariat avec des psychanalystes. Ce nombre a tendance a baisser...

La psychanalyse gene, dérange, et est sans cesse attaquée. Les politiques, labos pharmaceutiques et autres,  aimerait voir disparaitre cette pratique......


Sinon pour savoir si on peut avoir confiance en son psychyattre 'ou addicto ou alccoloogue..), ben cest pas facile.
1 "les bons" ils sont rares
2 A mon sens il faut evaluer si le psychyatre s'interesse au patient, ses ressentis, ses douleurs, ses joies etc... Aucun psychyatre ne peux poser un diagnostic de structure(nevrose psychose, perverse) en peu de temps, cela necessite plusieurs mois , voire plusiurs années.
3 c'est super dur d'evaluer les compétence d'un psychiatre quand on y connais rien, ou quand on est vraiment mal. C'est une des raisons qui fait que nous avons des parcours chaotiques, car trés dur de trouver "le bon psy", cela releve un peu de la chance.

Dernière modification par akita (10 avril 2011 à  03:09)


que j'aie "la sérénité d'accepter ce que je ne puis changer, le courage de changer ce que je puis et la sagesse d'en connaître la différence." Marc-Aurèle.

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bighorsse femme
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en effet le texte (que je ne connaissais pas d'ailleurs) dont tu parles n'est qu'un vague résumé de ce qu'est vraiment la psychanalyse
de plus dedans il y a une erreur tout à fait déplorable à  mon sens: il est ecrit que le bien être n'est que secondaire à la connaissance de soi qui serait la première visée d'une psychanalyse; faux d'autant que freud lui même avait définit le but ultime de celle ci : "travailler bien et aimer bien" quand on sait toute la difficulté d'y accèder à  ce "Bien", on voit l'ampleur du travail à  faire en analyse

la connaissance de soi qui en effet est aussi une partie de la finalité, n'est pas que pure excercice : elle est la clef de la compréhension de la vie qu'on se fait

le terme de "perversion" est chez freud une notion neutre: une façon de décrire un type de fonctionnement psychique et non comme on l'interprète aujourd'hui, une preuve à  charge contre les toxico de leur filouterie (on nous suspecte toujours de vouloir détourner nos traitements, de mentir sur nos symptômes etc... ) notre parole, si importante dans un travail psy, est elle même mise en question et invalidée le plus souvent

les psychiatres sont avant tout des médecins; rien dans leur formation ne les oblige à  entreprendre des études complémentaires via la psychanalyse n d'en faire une (ce qui va de pair avec les études psychanalytiques)

si l'on devait parler plus tachnique, je dirais que pour ma part j'ai trouvé plus de réelles compréhensions de la psyché chez les psychanalystes anglais; ici en france le poids des lacaniens à  étouffé la pensée et surtout une façon de travailler qui serait plus efficaces et plus en accord avec les problèmatiques des toxicomanes

mais avec l'entrée de l'américanisation de la pensée via le comportementalisme, , les soins se réduisent à  une peau de chagrin, sans oublier l'addictologie qui se résume à  prescrire prescrire et prescrire..et de psychiatriser les soins...

pour conclure, il faudrait sortir les soins des toxicos de cette psychiatrisation à  outrance, allier substitution à  un vrai travail psychanalytique
on peut tjs rêver non?

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filousky homme
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bighorsse a écrit

si l'on devait parler plus tachnique, je dirais que pour ma part j'ai trouvé plus de réelles compréhensions de la psyché chez les psychanalystes anglais; ici en france le poids des lacaniens à  étouffé la pensée et surtout une façon de travailler qui serait plus efficaces et plus en accord avec les problèmatiques des toxicomanes

mais avec l'entrée de l'américanisation de la pensée via le comportementalisme, , les soins se réduisent à  une peau de chagrin, sans oublier l'addictologie qui se résume à  prescrire prescrire et prescrire..et de psychiatriser les soins...

pour conclure, il faudrait sortir les soins des toxicos de cette psychiatrisation à  outrance, allier substitution à  un vrai travail psychanalytique
on peut tjs rêver non?

J'ai suivi 5 ans de psychanalyse avant de faire un gros travail de psychologie comportementale. Il ne faut pas opposer les deux  car ils sont complémentaires. Ma culture psy est très faible donc c'est en tant que patient ayant vécu ces thérapies que j'écris. Tu ne dois pas bien connaître la palette de techniques utilisées en psy comportementale.

Si on retourne à  un aspect plus philosophique, excepté pour les béas et les grands mystiques, le bien-être est le frère jumeau exprimé de la connaissance de soi.

Pour terminer la compréhension et le ressenti du psychiatre qui est en face, il me paraît essentiel de respecter une période d'observation et comme l'écrit Akita, chercher celui qui paraît s'intéresser vraiment à  vous et avoir un coeur, un résonance avec vous.

Les psychiatres dont je prends la défense en introduction au sujet sont (ou étaient pour l'un) psychiatres et psychanalystes (donc Lacan n'avait pas réussi à  les convaincre de faire cracher direct un billet de 500 dans le premier tiroir (ça limite la clientèle).


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bighorsse femme
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désolé de te contredire mais je connais fort bien les comportementalistes puisqu'ils ont fait partie d'une grande part dans mes études ; puis mes lectures perso car je n'aime pas me contenter de peu..

je ne nie pas leur utilité puisqu'ils permettent non pas de résoudre les problèmes dans le fond mais plutôt de développer des réponses efficaces

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filousky homme
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Excuses ma phrase te soupçonnant de ne pas connaître quelque chose. On est en accord sur l'idée. Ce que j'ai vécu, c'est 5 années de recherche avec un psychanaliste/psychiatre (qui est mort depuis) et avec lequel j'ai fait du chemin, jusqu'à  me sevrer de toutes mes dépendances produits, mais sans trouver de réponses immédiates à  l'immensité du mal être de mes Trente ans.

Après avoir arrêté tous les produits et la psychanalyse, c'est la psychologie comportementale qui m'a amené ces réponses immédiates à  mes questions et débarrassé du poids de la culpabilité, du renfermement sur moi, de la dépression. C'est pas si mal comme résultat. Attention, je ne parle toujours que de mon propre vécu.

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bighorsse femme
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on est donc d'accord

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LLoigor homme
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akita a écrit

je cautionne absolument pas, c'est pour moi choquant d'avoir mis ce texte en entier ......

Freud avait même laissé entendre que les homos avaient une structure perverse..........

désolé pour le HS mais je suis fervent defenseur de la psychanalyse.

Et moi un fervent dénonciateur de la bêtise de Freud dans beaucoup de domaines et fervent critique de la psychanalyse.

Et je peux tout autant trouver choquant de citer Freud dans un sujet sur les mauvaise expérience avec les psychiatres, Freud étant un maitre dans les erreurs de diagnostic ayant causé de grave problème a beaucoup d'enfant a des milliers de francs (une somme hallucinante pour l'époque).

Freud ou la psychanalyse tout court, le dessinateur Hergé par exemple c'est fait détruire sa vie par la psychanalyse.

Freud est l'exemple parfait du type pour qui chaque personne sur son divan (quand freud ne s'endormait pas) a des problèmes sexuel et envie de coucher avec ses parents, en gros comme beaucoup de mauvais psychiatre ou pour eux tout le monde est fou...

Pourtant quand on connais un peu l'histoire du bonhomme on note que c'est lui qui a certain problème avec sa sexualité :
pulsion sexuelle pour sa mère, la première dans un train ou il dira dans une de ces écrit "je n'ai pas pu m'empêcher de la voir nue ... je l'ai donc désiré sexuellement et c'est le cas de tout le monde , lui donnant la phobie des trains par la suite.

puis avec sa femme ou il décide de ne plus lui faire l'amour pour étudié son concept de libido, mais se tape sa belle sœur (si j'ai bonne mémoire) pendant des années.

Obsession de l'argent et sa réputation dans SES écrits on note :
"il y a 3 personnes qui ont révolutionné l'humanité : copernic, darwin, et moi même" ), haine terrible pour son père, fréquentation douteuse (le neveu de herman Goering ou freud ferra des travaux pour l'institut goering et particulièrement mussolini) et j'en passe.

Je parlerai même pas de "l'attention flottante" ou Marie Bonaparte surpris a plusieurs reprise Freud entrain de dormir durant les quelques séances qu'elle effectua ...

Et puis qui de mieux placer pour parler de Freud qu'un récent manuscrit qui relate l'expérience de Anna.G avec Freud et qui aboutira a un livre (on voit direct la dangerosité de ce type rien qu'en lisant les différents pitch du liens en dessous)

http://www.google.fr/#sclient=psy&h … 65ba7419a0

Pour finir au prix des séances de psychanalyses et le % de guérison (enfin amélioration) : entre 20% et 30%, je pense que c'est surtout les sommes d'argent astronomique que l'ont met et donc quelque part ca contribue a l'effet placebo.

Ou tout simplement le fait, que quand on a un problème rien de mieux que de l'extérioriser, et d'en parler...

Et pour cela y a les amis, inutile d'aller payer 150€ la 1/2 heure roll


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empathy homme
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On peut se confier à  ses amis, je suis d'accord, mais attention à  ne pas trop les "alourdir" de nos problèmes.

Je côtoie les psy depuis plus de vingt ans. Entre les psychothérapeutes, les psychanalystes et les psychiatres, seuls deux psychiatres m'ont aidé, et véritablement un seul, dans la durée. Les autres, pour moi, furent plus ou moins des grands guignols ! Certain(e)s furent carrément médiocres, c'est assez effrayant quand j'y repense, car ceux qui peuvent prescrire des médicaments (parfois très puissants) ont le pouvoir de te faire beaucoup de mal. Pire, ils peuvent te trouver une maladie mentale très grave qui peut être totalement remise en question par un confrère.
Rappelez-vous les acquittés d'Outreau, les experts psychiatres les avaient qualifiés de dangereux pervers pédophiles, après leurs expertises psychiatriques.

Et puis cela me scandalise que systématiquement, on "psychiatrise" les toxicomanes. Un toxicomane n'est pas forcément un malade mental dangereux pour lui-même ou pour les autres.

Si la société ne peut t'intégrer et t'en tient rigueur, réjouis-toi d'être un homme et non un rouage. R. Guilleaumes.

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Never-Ad
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on ne peut pas attendre d'aide de leur part , sauf à  vouloir des médocs :ils sont là  pour ça; leut ligne de conduite se résume à  un bouquin qui est le vidal des psy : le DSMIV

Hahaha, t'as bien raison ; et ils ont même pensé aux toxicos les enculés, avec le fourre-tout Borderline, c'est une vraie TaWa.

Sinon un psy ne m'a jamais aidé pour quoi que ce soit.

Ah si, un seul, qui me regardait de son sourire impénétrable ; et un jour que je lui ait dit "Mais bon, c'est sûrement illusoire d'aider les gens quand on a soi-même un problème..." m'a répondu : "Justement, le plus fou des psys est le meilleur d'entre-eux."

Un peu bancal, mais ça m'a ouvert une porte alors que je ne voyais qu'à  travers la serrure. :)

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akita
Psycho junior
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@lloigor (et tout le monde smile): Je ne partage pas ton opinion, et comme tu dit que sa théorie est fausse, je te réponds qu'elle n'est peut etre pas exacte.
Cependant ce que tu dit laisse a penser que ce que tu lis sur la psychanalyse releve du livre noir de la psychanalyse ou du dernier bouquin de Onfray, et des "pseudo-psy" qui mettent des trucs sur internet, ne connaissant pas la vie de freud ( des antianalyste qui analysent freud MDR!!!!!!!!!!!!).
Ce sont des ouvrages, des articles qui attaquent la psychanalyse au ras des paquerettes, qui croient qu'un phallus est une bite, et que le désir .......bref c trop bas et je ne veux pas rentrer dans un debat la dessus par ecris ca serait trop long.

lliogor a écrit

(le neveu de herman Goering ou freud ferra des travaux pour l'institut goering et particulièrement mussolini)

heu est tu sur de tes sources? Freud etait juif.... si il a fait ca il devait suremeznt savoir les tenants, et on devait lui avoir caché les aboutissants.

bon j'ai 2 ou 3 videos pas mal qui retrace la vie de Freud ( et pas son sexe, on s'en fout!!!), un autre qui explique ses théories, comment il en est arrivé la ou il en est arrivé.

Freud a fait des conneries il la reconnu, c'est ce qui lui a permis d'avancer (j'en ai meme citée plus haut des connneries gravissime de Freud: genre les homos sont  de structure perverse)

Freud s'est remis en question et a su remettre en cause certaines de ses théories.

puis y a pas que Freud. Il y a aussi Lacan, dolto mannoni, winnicot, piaget, rorshard, breuer, freinet... j'en oublie des dizaines et des dizaines. C'est tous des gents qui ont rien compris toute leur vie malgrés qu'ils ont soigné ????

Meme un psychiatre comme Maurice BERGER (éminent psychiatre d'un centre a st etienne, ou on y interne les enfants les plus "durs" de France), qui pense que l'on peux savoir génétiquement si un enfant sera agité ou pas (ou plus clairement racaille ou pas), ben meme ce trou du C.. utilise la théorie Freudienne!!!!!

empathy a écrit

Je côtoie les psy depuis plus de vingt ans. Entre les psychothérapeutes, les psychanalystes et les psychiatres, seuls deux psychiatres m'ont aidé, et véritablement un seul, dans la durée. Les autres, pour moi, furent plus ou moins des grands guignols ! Certain(e)s furent carrément médiocres, c'est assez effrayant quand j'y repense, car ceux qui peuvent prescrire des médicaments (parfois très puissants) ont le pouvoir de te faire beaucoup de mal.

Oui fais attention aux psychiatres, ce sont des medecins, contrairements aux psychanalystes, psychologues, psychotherapeutes qui eux ne peuvent pas prescrire de medocs La psychanalyse ne convient pas a tout le monde, et je ne dit pas qu'elle a réponse a tout, qu'elle est parfaite.

Mais moi j'y crois, aprés plusieurs années de conso d'alcool, je fesait une psychanalyse, j'ai sortit un "truc" refoulé dans mon inconscient(en rapport avec le sexe, bizarre non ?), et dans la minute qui a suivi j'ai vidé mes bouteilles et jeté ma boulette de shit. LE  06 02 2008.
Pour moi sa s'accorde avec la théorie Freudienne... ce n'est qu'un exemple je peux en donner d'autres trés different sur le transfert/contre transfert ou encore fonction paternelle/maternelle.
Je pourrais te parler du moi du surmoi du ca et de l'ideal du moi

sa explique beaucoup de choses....

Il reste les theories comportementalistes, trés efficaces, mais bien souvent le symptome réapparait car le Pb en profondeur n'a pas été réglé.

La psychanalyse est a mon humble avis la seule thérapie qui peux permettre de comprendre en pronfondeur le pourquoi du comment (tenants aboutissants). C'est vrai ca prends du temps. Parfois de l'argent (les psychiatres psychanalystes sont remboursés par la sécu et sont relativement nombreux)

Sinon il existe L'EMDR, technique de clignement des paupieres, trés en vogue aux younaille tide  staïtes, qui arrive en France.... j'avoue ne pas avoir encore étudié la question, et en connais peux sur le sujet



Conclusion: il ne faut pas cracher sur les differentes thérapies existentes, et ne surtout pas les opposer, on peux parfois utiliser deux types de thérapie.. bref l'important est de rester ouvert.

Désolé d'etre un peu virulent lliogor, dieu sait ( si il  existe) que j'apprecie te lire dans ce forum. Mais pas sur ce post. On peux pas etre d'accord sur tout hein sinon sa serait trop facile smile(renseigne toi sur la clinique de la borde, saint martin de vignogoul, des lieux de vies comme les solstices, qui utilisent la psychothérapie institutionelle pour soigner des grands schyzo a moindre traitement, en privilégiant la parole)

Dernière modification par akita (11 avril 2011 à  22:43)


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akita
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Et je me permets de rajouter, qu'avant Freud, il y avait plein de medecins, on commencait a comprendre le corps humain. Mais il n'existait pas ce qu'on apelle aujourd'hui les "psy" -chiatres -chologues -chothérapeute -chanalystes ...

entre autres, on lui doit bien ça :)

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empathy homme
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Je comprends parfaitement ta position Akita et je reconnais ne pas avoir eu la patience, la force et le courage d'aller au bout d'une psychanalyse car à  chaque fois au bout de quelques séances, je me retrouvais confronté au silence absolu. J'étais peut-être un peu jeune aussi, il faut une certaine maturité pour assumer une psychanalyse. Bref, ces séances de silence ont eu pour conséquence de me faire fuir.
Je suis peut-être allé un peu vite en mettant dans le même panier tous les psy, mais je suis devenu tellement méfiant que je vois des charlatans presque partout. Chat échaudé craint l'eau froide.

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Never-Ad
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La psychanalyse est a mon humble avis la seule thérapie qui peux permettre de comprendre en pronfondeur le pourquoi du comment (tenants aboutissants).

En oubliant d'opposer le déterminisme (ce sur quoi repose la psychanalyse) au libre-arbitre. (qui est certes un peu moins facile à  se représenter... surtout ici.)

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bighorsse femme
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le sexe est le moteur du vivant, que ce soit l"*homme, l'animal ou les plantes (mode particulier mais quand même)
baser sa critique exclusivement sur la vie de freud est stupide et malsain; c'est vouloir tromper les gens et rabattre la sexualité à  une simple chose mécanique alors que celle ci est présente dès le début de la vie
qui n'a jamais vu des bébés se masturber? des tout petit observer avec bcp d'interet l'opposition des sexes ou plutot leur complémentarité ( plus grands) ?
la sexualité n'a rien de péjoratif; c'est une formidable énergie et freud l'a perçue comme telle; elle est inscrite en nous depuis notre conception, nous fait faire les plus belles réalisations , nous meut , nous fait vivre; là  où la sexualité est en panne c'est tout le psychisme qui l'est avec

mais c'est tellement difficile d'en parler ,de parler de sa sexualité, qu'on préfère souvent dénigrer sa réalité et dire qu'on est au dessus de ça..ben non!

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LLoigor homme
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akita a écrit

que ce que tu lis sur la psychanalyse releve du livre noir de la psychanalyse ou du dernier bouquin de Onfray, et des "pseudo-psy" qui mettent des trucs sur internet, ne connaissant pas la vie de freud ( des antianalyste qui analysent freud MDR!!!!!!!!!!!!).
Ce sont des ouvrages, des articles qui attaquent la psychanalyse au ras des paquerettes, qui croient qu'un phallus est une bite, et que le désir .......

Au risque de te décevoir la psychanalyse n'a pas attendu onfray pour se faire critiquer de toute part.

Ça a largement commencé alors qu'onfray n'était même pas nées.

Quand au sources, elles proviennent des documents appartenant a Freud qui au 3/4 atterrirent dans les mains de personnes fortunées au Etats unis. (vente au enchères) , qui heureusement les mirent a disposition de nombreux scientifique.

Du reste la psychanalyse de freud ou d'un autre, n'a plus a démontré le nombre de personne qu'elle a détruit psychologiquement , j'ai cité le dessinateur hergé mais y en a tant d'autres.

D'ailleurs qui de mieux placé que quelqu'un s'étant allongé sur le divan de ce bon vieux Freud pour nous rapporter ce qu'était un de ces séances. (outre les cas connu d'échec monumental comme le petit hans ... heureusement pour lui qu'il avais un peu de caractère quand on connais les annérie que freud lui a débité, et pour cela les sources pour peu que tu veuillent les remettre en cause je te laisse taper "hans freud" sur le net ... c'est un des cas mais y en a tellement).

Comme je le disais un manuscrit fut retrouvé d'une patiente de Freud, et ce manuscrit fut publié , Petit pitch de ce qu'on peu lire dans le livre "mon analyse avec le professeur Freud , de Anna.G"

Récemment, à  l´occasion de la publication de deux cahiers d´écolier sur lesquels Anna G. avait détaillé son passage sur le divan du docteur viennois, j´ai été stupéfait de découvrir ce que fut l´analyse de cette jeune femme dont le motif, autrement dit la souffrance existentielle, était l´incapacité de se décider à  épouser son fiancé depuis sept ans…

Grande souffrance, assurément ! Quatre-vingts séances plus tard, on découvre que, sans surprise : le père de la jeune fille a été son premier amant ; que rêver de « petits gâteaux », d´une blatte ou d´une crotte, c´est rêver d´enfants faits par sa mère, de l´Enfant Jésus reçu de Dieu (!), ou simplement d´un enfant ; que les menstruations sont associées à  des fustigations ; qu´être battue par son père c´est être aimée sexuellement par lui ; qu´elle a voulu coucher avec son père et tuer sa mère ; qu´elle a désiré un pénis ; autrement dit les habituels fantasmes de Freud.

Ajoutons ceci afin de comprendre combien coûte ce genre de diagnostic très prévisible : le docteur viennois avoue avoir pris Anna G. en analyse parce que le franc suisse est une monnaie forte ! Si l´on multiplie le nombre de séances effectuées par la jeune fille (80) par le coût d´une heure d´analyse (40 francs suisses), on obtient la somme de 24 800 euros 2010 pour solde de tout compte freudien…

Informée par Freud de ses conclusions pourtant très attendues, la jeune fille décide de ne pas épouser son fiancé. Plus tard, elle se mariera avec un autre homme avec lequel elle aura des enfants, vieillira et mourra. Preuve, s´il faut en croire les dévots du freudisme, de l´efficacité de la psychanalyse ! La publication de ce manuscrit il y a peu en France sous le titre Mon analyse avec le Professeur Freud a été accueillie comme une preuve supplémentaire de l´immense et infaillible génie de Freud par l´ensemble de la presse française…

Voilà  donc en pleine lumière ce qu´est la psychanalyse freudienne : une unique clé simpliste, sinon simplette, capable d´ouvrir toutes les serrures, quelle que soit leur complexité singulière. Le complexe d´ Œdipe, la séduction du père, l´enfant battue, le désir de pénis, l´angoisse de castration, la pensée symbolique, le pansexualisme, tout ce fatras fictionnel freudien mobilisé pour en finir avec la valse-hésitation d´une jeune bourgeoise ne sachant si elle doit épouser son promis !
Précisons, pour rire un peu, que la demoiselle en question était… psychiatre.

Du reste la psychanalyse de nombreux scientifique ont fait plusieurs démonstration la qualifiant de "pas franchement médicale" mais ayant plus de rapport avec la religion, je serai bien incapable de reproduire la même démonstration mais de ce que je me souviens ca tend un peu vers cela :

- Croyance de guérison accentuer par le fait qu'au prix exorbitant des séances on se persuadera qu'on c'est pas fait arnaquer et que cela fonctionne, car personne n'aime reconnaitre s'être fait avoir (un peu comme les crédules qui après s'être fait avoir par une secte ne porte pas plaintes).
- Se confier a quelqu'un qui vous orientera : comme une confession avec son curé.
etc ...

Et je parle du fait que la psychanalyse c'est très "hype", être en "analyse" toutes les personnes fortunées le font même quand cela va bien.

Après une des choses ou je suis d'accord c'est que Freud a contribué a ce que la médecine se focalise sur le coté "psy".

Mais contrairement a ce Freud dit de lui dans ses écrits qui furent retrouvé, il n'en est pas le seul inventeur (karl Jung, Alfred Adler, Ernest Jones ont apporté bien plus de choses au coté psy ), et encore moins une des 3 personnes les plus importantes du monde, comme il l'eut écrit lui même dans ses notes.


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Choupette
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Et si le mieux du meilleur,si tant est que ça marche
est que le sentiment d'empathie (au sens plein du terme) du toubib permette un lâcher de valises
et qu'au final,ça gaze mieux du coup
Q'il soit machin ou truc,l'interlocuteur psy à  qui on demande un peu un truc quand mème
hein?
Le tout est aussi de savoir vraiment ce qu'on demande.
Et si on le demande.
Sur ce,le meilleur.

Busette

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akita
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@ lloigor: pas le temps de te répondre et surtout pas envie de continuer a détourner le sujet initial. Je te répondrais soit sur un nouveaux post ou par MP, car notre discours, j'ai l'impression n'interesse pas tant que sa les forumeurs, d'autant plus quand on voit les pavés qu'on envoie. (je pense que la psychanalyse est critiquable, et heureusement pour elle d'ailleur, mais pas comme tu le fais/dit)

je pense sincerement que la psychanalyse soigne trés bien les névrosés, permets aux psychotiques de diminuer des fois par 10 leur traitement neuroleptiques (et pour la perversion je suis pas trop callé j'avoue)

Sinon oui Choupette tu as raison

Pour en revenir au sujet initital, je voudrais vous dire comment je ferais pour essayer de tomber sur les "bons psy".

Pour les psychiatres, je déconseille d'aller consulter en cabinet dans un poremier temps. Il s'agit de trouver une institution saine, et cela existe!!
a montpellier on a SOS Drogue international, qui bosse avec des educ spé et des psyde qualité. Il existe aussi une asso qui s'apelle arc en ciel, qui eux travaillent également avec du personel compétent et engagé. Ils ont un point de vue trés différent de la plupart de leurs confreres.

Pour moi le bon psy serait celui qui est capable d'etre empathique, et qui se remets sans cesse en question.

Pour le medecin psychiatre, j'avoue avoir eu de la chance. Cependant, je pense qu'il faut privilégier les psychiatres travailllant en hopital (je précise hopital et pas clinique) psychiatriques dans des services spécifiques aux UD. Enfin si j'etais vraiment dans la galere c'est la que j'irais chercher en premier.

C'est ce genre d'association qui sont pas mise en valeur, parfois peu connues, car manque de moyens etc.....

voili voilu, c'est peut etre un peu leger, mais c'est tout ce que je peux donner comme conseil.
bien a vous

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akita a écrit

Pour moi le bon psy serait celui qui est capable d'etre empathique, et qui se remets sans cesse en question.

Content de lire des textes constructifs. J'ai ouvert un sujet qui rapidement s'est transformé en attaque bien rangée des mauvais contre les bons, soit les psychiatyres contre les psychanalistes.

Alors, il existe plein de gens ayant les deux fonctions et des mauvais dans les deux exercices. Qui dit qu'il y a des mauvais implique qu'il y a des bons. Et Akita en une phrase a dit l'essentiel.
Merci


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LLoigor homme
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Moi perso j'attaque les psychiatres et la psychanalyse (et non l'un contre l'autre) big_smile (en revanche je trouve le boulot des psychologue excellent et c'est un des rares métiers que j'aurai aimé faire).

Sinon oui fin du HS, les débats sur la psychanalyse ca finit toujours comme ceux sur la religion c'est toujours des débats stériles.

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empathy homme
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Le débat n'est pas forcément stérile, des choses intéressantes ont été dites.

Notre santé psychologique est un bien précieux, il est normal que nous soyons exigeants quant aux compétences et à  la formation du professionnel que l'on choisi.

Apparemment, tu as un parti pris pour les psychologues, ok, ça se comprend, tout dépend des expériences heureuses ou malheureuses que l'on a eu avec les différents professionnels de la santé mentale. C'est une évidence, il y a des bons et des mauvais dans tous les domaines.

Un psy compétent doit avoir eu une bonne formation et comme dit Akita, avoir de l'empathie et la capacité de se remettre en question, cad ne pas considérer qu'il a la science infuse. Après, il ne reste plus qu'à  nous d'avoir confiance en lui, ce qui n'est pas forcément évident car bien souvent, on a déjà  plus trop confiance en soi lorsqu'on arrive à  la première entrevue, avec notre mal-être ou nos difficultés.

Je considère que les psy sont nécessaires, mais il y a encore beaucoup de progrès à  faire. La psychologie est une science relativement récente. Les charlatans qui ne pensent qu'au profit, freinent son évolution, sa progression, son développement etc...Ils discréditent cette science auprès de la population. Une population qui croit encore qu'il faut être fou pour aller voir un psy.

Si la société ne peut t'intégrer et t'en tient rigueur, réjouis-toi d'être un homme et non un rouage. R. Guilleaumes.

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akita
Psycho junior
Inscrit le 02 Mar 2010
222 messages
Filousky merci, c'est trés flatteur, et cela fait toujours plaisir.
C'est aussi le débat qui a amené a tout cela.

Je rejoins empathy: non il n'est pas stérile ce débat.

LLoigor a écrit

en revanche je trouve le boulot des psychologue excellent et c'est un des rares métiers que j'aurai aimé faire

T'aurais forcément mangé du Freud dans une certaine mesure, a moins que tu ait beaucoup d'argent a depenser dans une ecole privée..

Je ne pense pas non plus qu'il faille opposer la psychiatrie a la psychanalyse, puis les  psychologues, comme je l'avait dit plus haut en France a 90% travaillent avec les concepts freudien lacaniens etcétéra. C'est un constat d'évidence.

Les 10% qu'il reste, c'est certains comportementalistes, et ceux qui pratiquent l'EMDR (technique americaine que je ne connais pas donc je ne peux pas juger.

En Allemagne la psychanalyse est étudiée a l'université en histoire. En France la psychanalyse est étudiée en psychologie a l'université. Peut etre qu'en France la psychanalyse a trop d'emprise laissant peu de place a d'autres technique réduisant pour le coup les choix possibles du travail que l'on veut faire.
à  méditer...

Dernière modification par akita (15 avril 2011 à  03:33)


que j'aie "la sérénité d'accepter ce que je ne puis changer, le courage de changer ce que je puis et la sagesse d'en connaître la différence." Marc-Aurèle.

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LLoigor homme
Modérateur
Inscrit le 08 Aug 2008
10035 messages
Et bien j'ai dut avoir de la chance avec mon psychologue, qui n'en a pas "bouffé" ! Loin de la ...
Et ce psy m'a aidé gratuitement (cela va sans dire) pour de nombreuse chose. (il connaissais aussi des faits avérés sur Freud ...) donc tu voit y a certaines choses pas très net chez lui qui ne sont pas des secrets sans sources roll

@ Empathy : Le débat stérile c'était sur la psychanalyse, je me cite :

LLoigor a écrit

Sinon oui fin du HS, les débats sur la psychanalyse ca finit toujours comme ceux sur la religion c'est toujours des débats stériles.

Le sujet parle des psychiatres, dont nous avons légèrement déviés.


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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
akita
"En Allemagne la psychanalyse est étudiée a l'université en histoire. En France la psychanalyse est étudiée en psychologie a l'université. Peut etre qu'en France la psychanalyse a trop d'emprise laissant peu de place a d'autres technique réduisant pour le coup les choix possibles du travail que l'on veut faire.
à  méditer..."

certes la psychanalyse est intégrée dans la façon dont est enseignée la psychologie mais en 20 ans cela a bien changé :une diversification dans l'approche psychologique est proposée dans différentes fac, ce qui fait qu'on peut avoir des enseignements plus larges ; les techniques apprises seront ainsi différentes selon que l'on s'inscrit en psychologie clinique, ou de l'enfant, du développement , comportementalisme etc...
j'ai eu la chance d'apprendre différents aspects de la psycho mais c'est celui de la psychanalyse qui m'a parut le plus adéquate pour aller en profondeur;

après on se doit de faire soi même un travail psychanalytique avant de s'engager dans les soins basés sur cette technique; le travail universitaire doit donc être complété

les psychiatres eux passent par la fac de médecine et se "spécialisent" ensuite en psychiatrie ; mais pour eux même programme concernant la psychanalyse : en faire une soi même

l angoisse est le vertige de la liberté

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