C'est quoi le Tercian ?

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kilou412
Psycho junior
Inscrit le 28 Sep 2011
252 messages
Bonjour à  tous,

Il y a quelques mois j'avais déjà  posté un message sur ce forum concernant mon conjoint qui est sous méthadone et qui n'arrivait pas à  se stabiliser.

Pour faire bref, depuis 2 mois, il est reparti de zéro et retourne à  son centre d'addictologie tous les jours pour y prendre son traitement et depuis c'est un autre homme. On revit tous les deux.

Il est à  90 de méthadone, 2 Seresta 1/2 par jour depuis deux mois et honnêtement tout roule nickel. Il est bien, toujours d'humeur égale et gai.

Depuis voila 1 semaine son médecin du centre lui a prescrit du Tercian en gouttes.

Quelqu'un peut-il me renseigner sur ce médicament ? Pour quelles raisons on le prescrit ? peut-on être facilement dépendant ? ESt-ce temporaire.

Mon conjoint m'a dit que depuis qu'il avait baissé le Seresta, il n'arrivait pas dormir, donc apparemment on lui a donné le Tercian pour cela. Mais sur internet, je n'ai pas l'impression du tout que l'on donne ce médoc pour cette raison.

Pouvez-vous me renseigner ? jusqu'ici tout allait bien et depuis qu'il prend ça, il est distant, ne réagit plus aussi vivement qu'avant....bref ça me paraît bizarre son truc mais avant j'aimerais en savoir plus.

Merci à  vous

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sphax
modérateur à la retraite
Inscrit le 07 Nov 2011
3806 messages
perso les personnes que je connais qui en prenne c est pour stress, engouasse+++, et gros problème de sommeil (souvent lier au deux raison précédente) ... après je ne suis pas médecin je ne peut donc pas t en dire plus
;p sphax

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ron thal
PsychoHead
Inscrit le 20 Mar 2012
1348 messages
bonjour Kilou412, le tercian (cyamémazine) est un antipsychotiques neuroleptique, dont les indications sont chez l'adulte:  -Etats psychotiques aigus/ Etat psychotiques chroniques/ traitement symptomatique de courte durée de l'anxiété de l'adulte en cas d'échec des thérapeutiques habituelles/ traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisode dépressif majeur, en association avec un antidépresseur.
chez l'enfant: troubles graves du comportement avec agitation et agressivité. (source: Vidal)

" Un jour j'irai vivre en théorie... car en théorie tout se passe bien !!!!" Homer Simpson.

"On ne se bat bien que pour les causes qu'on modèle soi-même, et avec lesquelles on se brûle en s'identifiant..." René Char.

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ron thal
PsychoHead
Inscrit le 20 Mar 2012
1348 messages
personnellement, ma psy m'en prescrit contre les crises d'angoisses et aussi pour m'aider à  dormir...
j'ai aussi la sensation que cela me rend distant parfois...mais pour moi cela m'a bien aidé surtout dans les moments de crises...pour le sommeil c'est une autre histoire...

ps:comme sphax, je ne suis pas médecin. bye

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kilou412
Psycho junior
Inscrit le 28 Sep 2011
252 messages
Son médecin lui aurait prescrit pour dormir...mais depuis qu'il en prend, honnêtement il dort encore moins. Et en plus physiquement et dans son comportement : on voit qu'il y a quelque chose de changé.

peut être que je psychote mais bon je le connais bien !! Depuis qu'il en prend, il est distant, c'est à  dire qu'il ne parle plus autant qu'avant, moins tactile, il est détendu certes, semble bien mais j'ai l'impression qu'il est dans son monde. Si on ne lui parle pas pendant des heures, il dira rien non plus....

Bref sensation de comportement étrange

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ron thal
PsychoHead
Inscrit le 20 Mar 2012
1348 messages
est-ce que tu en a parlé avec ton conjoint?
peut être faudrait-il revoir cela avec son médecin?

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sphax
modérateur à la retraite
Inscrit le 07 Nov 2011
3806 messages

kilou412 a écrit

il est distant, c'est à  dire qu'il ne parle plus autant qu'avant, moins tactile, il est détendu certes, semble bien mais j'ai l'impression qu'il est dans son monde. Si on ne lui parle pas pendant des heures, il dira rien non plus....

Bref sensation de comportement étrange

cela me fait pensé a l un de ceux que je connais qui en prend avant ca baisse de traitement ,il avait en plus un regard absent c'était assez space d être avec lui a ce moment la ... ron thal a raison parle en avec lui et surtout que lui en parle a son médecin afin de savoir si c est par ce que c est le début du traitement (effet secondaire/indésirable) ou si c est trop dosé (peut etre faut il un rajustement?)
;p sphax

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kilou412
Psycho junior
Inscrit le 28 Sep 2011
252 messages
Oui bien sur que je lui en ai parlé.

Je lui ai dit comment je le trouvais, bizarre, absent, lointain et qu'il avait vraiment les yeux de quelqu'un de fatigué...je lui ai dit qu'il y avait un changement vraiment depuis quelques jours.

Mais lui ne ressent pas ce changement, il me dit qu'il se sent complètement épuisé mais n'arrive pas à  dormir et me dit surtout que je psychote et que tout va bien et que ses gouttes de Tercian ne lui font rien du tout. Il se sent encore plus KO mais ne dors pas plus.

ll pense plus que c'est moi qui me fait des idées.....

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eywa
Nouveau Psycho
Inscrit le 20 Feb 2012
70 messages
Le tercian est un médicament de la classe des neuroleptique de première génération il ralentisse le système nerveux
On l utilise pour traiter des psychose qui sont je cite:
La psychose est un terme général regroupants les affection mentales les plus graves
Ce traitement comme beaucoup de cette famille sont bourrée d effet indésirable comme :

Fréquent 1/10 : fatigue,somnolence,insomnie,letargie pour les haute doses,tremblement
Peu fréquent1/100 A/1000 : tachycardie ,bradycardie,vision trouble,nervosité,anguoisse,anxiété.
Rare1/000 a 1/10000 :arythmie(bloc de branche bloc aurico-ventriculaire, symdrome malin des neuroleptique (cela ce caractérise par une forte fièvre douleur musculaire
Crise de panique) il peut être fatal si il n est pas traite rapidement
Exceptionnel:tachycardie ventriculaire, torsade de pointe,allongement de l intervalle QT le plus couramment chez les sujet prédispose avec issue pouvant être fatale

Un simple ecg de base suffit a être sur que le patient n'a pas de problème cardiaque
Et donc qu'il a très très peu de risque d avoir un problème cardiaque

Neanmoin en cas de fièvre inexpliquée amener le patient chez le médecin pour
Détecter un éventuel syndrome malin des neureleptique

Tout ça pour dire que donner ce type de médoc pour des troubles du sommeil c est pas Très judicieu de ma part
Il vaudrait mieux un traitement par benzodiazepine (moin dangereux plus efficace) mais les bzd peuvent
Entrainer une forte dépendance d ou je pense la motivation de votre médecin a prefferer les neuroleptiques

P.s je prend des neuroleptique a haute dose depuis des annes et du subutex

La vie c'est la mort donc,avant de mourir apprend a vivre!.

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Naxalythe
Psycho sénior
Inscrit le 07 Sep 2011
620 messages
Kilou,

c'est puissant le Tercian! normallement ce n'est pas un somnifère mais vu son pouvoir sédatif il peut aider! par contre au réveil le lendemain matin, tu es dans le gaz! je comprends que ton homme ai des yeux fatigués!

en plus, si ça ne l'aide pas à  dormir, ce serait peut etre mieux qu'il se fasse prescrire un somnifère.

j'ai quand meme, l'impression qu'en csst ils aiment bien prescrire ce cacheton!!! moi ils m'en avaient prescrit en début de traitement métha alors que je n'avais pas de crises d'angoisses ni de problèmes de sommeil! j'en ai pris une fois mais le lendemain je n'étais pas à  100% de mes capacités... l'impression de ne plus pouvoir gérer les taches quotidiennes et les enfants... je n'en ai plus jamais repris!

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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prescripteur
Modérateur
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11142 messages
En effet le Tercian est un neuroleptique dit sedatif (par opposition aux incisifs qui sont prescrits dans les troubles délirants), ponc prescrit dans les angoises, nervosité et pour aider à  l'endormissement, souvent en association avec des BZD (Seresta ici).
En général et à  faible dose (jusqu'à  25, voire 50 mg). et avec les BZD il permet en effet de dormir et  de ne pas trop déraper dans les dosages de BZD et de somnifères. Je pense que c'est le cas chez ton ami, parce qu'en général les gouttes sont utiilisées pour les faibles doses (1 gtte = 1 mg).
A fortes doses (100 mg par jour et plus) son effet est beaucoup plus "neuroleptique" , et les patients en ont souvent un mauvais ressenti. (Il faut donc faire attention aux temoignages negatifs et voir à  quelle dose il etait donné).
Concernant ton ami, il faut savoir que l'effet (surtout ressenti) des drogues et medicaments est tres personnel, et donc il est posssible que le Tercian ait chez lui un effet personnel moins favorable. Toutefois l'indifference, que tu decris, est un effet habituel du Tercian, et souvent vu comme positif chez une personne angoissée (mais qui peut etre mal vecue par l'entourage, comme c'est le cas pour toi). Il faut donc voir si cet effet est plutot vu comme positif ou negatif PAR LUI. (pour le moment il ne semble pas avoir pris conscience de cet effet, mais il peut essayer de l'analyser, s'il en prend conscience grace à  toi).
Il est peut etre possible de tester des doses un peu plus faibles (en goutte c'est facile) pour voir s'il se sent mieux.
Enfin, sur le plan du sommeil, il faut avoir une vision à  long terme. Quand on ne dort pas, c'est facile de prendre des somniferes mais apres on est accro et apres quelques semaines il semble qu'on revienne à  l'etat anterieur malgré la poursuite des somniferes , quj deviennent peu efficaces . Mais si on les arrete il y a un effet de sevrage avec insommnie et nervosité.
C'est pourquoi, je pense que ton ami a raison de ne pas se precipiter sur les somniferes et d'attendre que cela s'ameliore avec le temps, même si c'est dur.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (28 avril 2012 à  13:22)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Naxalythe
Psycho sénior
Inscrit le 07 Sep 2011
620 messages
Kilou,
pour le sommeil il y a aussi des petites astuces, ou plutot des choses à  éviter comme ne pas manger juste avant d'aller se coucher, éviter la télé et l'ordi et préférer un bouquin, éviter l'effort physique et l'exitation, etc...
s'il se réveille dans la nuit, le mieux est de ne pas tourner dans son lit mais plutot lire un bouquin. quand on ne trouve pas le sommeil on ressasse et c'est pas bon...

je suis désolée, Prescripteur a raison: chacun ressent les médicaments différemment... c'est pas parce que le Tercian ne m'a pas aidé que c'est le cas pour ton ami. de plus, ton ami en a surement besoin alors que moi, je me suis toujours demandé pourquoi on m'en avait prescrit...

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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ChocoBM
Nouveau membre
Inscrit le 13 Mar 2015
1 message
suis, sous subutex, m'avais était prescrit à  la place du l'exomil, le tercian est un anxiolytique mais non benzodiazépine, pas d'accoutumance, moi perso c'était des comprimés de 25 mg, on m'en a prescrit 3 x25 mg par jour, en cas de stresse, j'en prenais que 2 (50 mg pas en gouttes mais en comprimés), mais le soir 1heure ou 2 avant de dormir, ça a super bien marché, mais le problème c'est que j'ai pris plus de 15 kilo, donc me suis stabilisé (je bosse la journée), quand j'ai repris un rythme normal, j'ai laissé tomber le tercian qui n'a pas d'accoutumance, j'ai bougé, le tercian me donnait une envie de sucré la nuit, j'ai arrêté de bouffer des conneries & avec le temps & en arrêtant le tercian, j'ai repris mon poids normal, suis que sous subutex & diminue progressivement les doses, de temps en temps, je prends de l'héro & de la cock, 1 ou 2 fois par an, si bon plan.. courage Madame

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benzoman
Banni
Inscrit le 26 Jul 2015
78 messages

kilou412 a écrit

Quelqu'un peut-il me renseigner sur ce médicament ? Pour quelles raisons on le prescrit ? peut-on être facilement dépendant ?

Oui, la dépendance aux neuroleptiques est très forte.

Pour les infos sur les neuroleptiques, en voici l'histoire :


par robert Whitaker
http://www.freedom-center.org/pdf/whita … eptics.pdf

Mad In America: Bad Science, Bad Medicine, and The Enduring Mistreatment of the Mentally Ill
by Robert Whitaker

Une histoire des neuroleptiques

Publiée dans le journal Medical Hypotheses (2004)
62, 5–13

Histoire préclinique

1883 Les phénothiazines sont développées comme colorants synthétiques.

1934 Le ministère de l’agriculture américain développe les phénothiazines comme insecticides.

1949 Les phénothiazines démontrent un effet inhibant sur l’activité physique des rats.

1950 Rhône Poulenc synthétise la chlorpromazine, une phénotiazine, pour l’utiliser comme anesthésiant.

Histoire clinique : les neuroleptiques classiques

1954 Il est démontré que la chlorpromazine, commercialisée aux Etats-Unis sous la marque Thorazine, provoque chez les patients des symptômes de la maladie de Parkinson.

1955 On découvre que la chlorpromazine induit des symptômes similaires à  l’encéphalite léthargique.

1959 Premiers signalements de dysfonctionnements moteurs permanents liés à  la prise de neuroleptiques, par la suite nommés " dyskinésie tardive ".

1960 Des scientifiques français découvrent une réaction toxique potentiellement mortelle aux neuroleptiques, par la suite nommée syndrome malin des neuroleptiques.

1962 Le département d’hygiène mentale de Californie établit que la chlorpromazine, parmi d’autres neuroleptiques, prolonge la durée moyenne d’hospitalisation.

1963 Une étude de six semaines menée par le National Institute of Mental Health (NIMH, Institut National de Santé Mentale, Etats-Unis) conclut à  l’innocuité des neuroleptiques et à  leur efficacité dans le traitement de la schizophrénie.

1964 On découvre que les neuroleptiques nuisent aux capacités d’apprentissage chez les animaux et chez les êtres humains.

1965 Une étude menée après un an de suivi par le NIMH démontre que les patients traités par les neuroleptiques sont davantage susceptibles d’être hospitalisés à  nouveau que les patients sous placebo.

1968 Dans le cadre d’une étude sur le sevrage des neuroleptiques, le NIMH découvre que les taux de rechute augmentent à  proportion du dosage : plus la dose prise par les patients est élevée, plus les risques de rechute sont importants après sevrage.

1972 La dyskinésie tardive est mise en relation avec la maladie de Huntington, ou "lésions cérébrales postencéphaliques ".

1974 Une équipe de chercheurs de Boston signale que les taux de rechute étaient inférieurs avant la période de traitement par les neuroleptiques, et que les patients traités par neuroleptiques sont plus susceptibles d’être dépendants socialement.

1977 Une étude randomisée du NIMH, comparant un groupe de patients schizophrènes sous traitement neuroleptique à  un autre groupe de patients sous placebo a permis d’établir que seuls 35% des patients sans traitement rechutaient dans l’année suivant leur sortie d’hôpital, alors que 45% des patients sous neuroleptiques rechutaient dans l’année.

1978 Le Dr Maurice Rappaport, ancien président de la California Psychiatric Society, a signalé de bien meilleurs résultats au terme de trois ans de soins chez les patients qui n’étaient pas sous traitement neuroleptique. Seuls 27% des patients sans traitement médicamenteux rechutaient dans les trois ans suivant leur sortie d’hôpital, comparé aux 62% des patients sous traitement médicamenteux.

1978 Une équipe de chercheurs canadiens a décrit les changements induits par les neuroleptiques dans le cerveau qui rendent les patients plus vulnérables à  la rechute – ceux-ci ont été baptisés " psychose ultra sensible induite par les neuroleptiques ".

1978 Il est prouvé que les neuroleptiques sont à  l’origine d’une perte cellulaire de 10% dans les cerveaux des rats.

1979 Il est démontré qu’entre 24 et 56% des patients traités par neuroleptiques développent une dyskinésie tardive.

1979 On découvre que la dyskinésie tardive est associée à  une détérioration cognitive.

1979 Le Dr Loren Mosher, directeur du département d’études sur la schizophrénie au NIMH, signale des résultats supérieurs, à  un an et à  deux ans, des patients traités sans neuroleptiques dans sa clinique de Soteria.

1980 Des chercheurs du NIMH ont découvert que les patients sous traitement neuroleptique qui ne rechutaient pas souffraient d’un taux de retrait émotionnel supérieur. Par ailleurs, ils ont établi que les neuroleptiques n’amélioraient pas les capacités sociales des patients sous neuroleptiques.

1982 On découvre que les traitements anticholinergiques utilisés pour contrer les symptômes parkinsoniens induits par les neuroleptiques sont source de détérioration cognitive.

1985 Le lien entre l’akathisie provoquée par les psychotropes et les suicides est établi.

1985 Le lien entre l’akathisie provoquée par les psychotropes et les homicides commis avec violence est mis en avant.

1987 Des chercheurs établissent que la dyskinésie tardive est associée à  une aggravation des symptômes négatifs de la schizophrénie, à  des difficultés à  marcher et à  parler, à  une détérioration psychosociale et à  une perte de mémoire. Ils en concluent que la dyskinésie tardive est un trouble moteur dont les symptômes sont proches de la démence.

1992 L’Organisation Mondiale de la Santé indique que l’évolution des personnes schizophrènes est bien meilleure dans les pays en voie de développement, où seuls 16% des patients sont maintenus sous neuroleptiques en permanence. L’OMS conclut que vivre dans un pays développé est un indicateur significatif du fait qu’un patient ne se rétablira jamais totalement.

1992 Les chercheurs reconnaissent l’existence d’une pathologie identifiable, causée par les neuroleptiques, qu’ils appellent syndrome neuroleptique. Outre la maladie de Parkinson, l’akathisie, le retrait émotionnel et la dyskinésie tardive, les patients sous traitement neuroleptique souffrent d’un risque plus important de cécité, de caillots sanguins mortels, d’arythmie, de coups de chaleur, de gonflement des seins, d’écoulement des seins, d’impuissance, d’obésité, de dysfonctionnements sexuels, de troubles sanguins, d’éruptions cutanées, de convulsions et de mortalité précoce.

1994 On découvre que les neuroleptiques causent une hypertrophie de la région caudale du cerveau.

1994 Une équipe de chercheurs de Harvard conclut, dans un rapport, que l’évolution de la schizophrénie chez les américains a empiré ces vingt dernières années et que la situation n’est pas meilleure aujourd’hui que dans les premières décennies du vingtième siècle.

1995 Le taux de rechute des patients schizophrènes sous traitement neuroleptique, dans les deux années suivant la sortie d’hôpital, est supérieure à  80%, ce qui est un taux beaucoup plus élevé qu’à  l’époque où les patients n’étaient pas traités par neuroleptiques.

1995 Il est signalé que la qualité de vie des patients sous traitement est très médiocre.

1998 Des études d’IRM montrent que les neuroleptiques causent une hypertrophie du putamen, du noyau caudé et du thalamus, associée à  une plus grande sévérité des symptômes tant négatifs que positifs.

1998 Il est prouvé que l’usage de neuroleptiques peut causer une atrophie du cortex cérébral.

1998 Des chercheurs de Harvard concluent que l’usage des neuroleptiques produit un stress oxydant, à  l’origine des dégâts neuronaux observés dans le cerveau.

1998 Un traitement de deux neuroleptiques ou plus accroît le risque de mort prématurée.

2000 Les neuroleptiques sont associés à  la formation de caillots sanguins mortels.

2003 Les neuroleptiques de deuxième génération sont à  l’origine d’un risque plus grand d’obésité, d’hyperglycémie, de diabète et de pancréatite.

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away
Banni
Inscrit le 20 May 2013
2612 messages
Salut Benzoman,

merci pour ton post précédent avec l'historique.
Le Tercian, j'en prenait il y a 20 ans et dans des quantités TRES importantes (en gouttes où en cachets ovales bleus) et je me souviens le matin en me levant des dépôts que j'avais sur la langue....j'avais l'impression d'avoir une couche de plâtre dans la bouche.
En terme d'éjacs aussi il y avait un problème : tu peut jouir mais pas de sperme.
Truc bien chelou.
A part ça, ce médoc me convenait bien.

Bonne journée à  vous.
Away

Dernière modification par away (27 juillet 2015 à  09:25)

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