Salut,
Merci beaucoup pour ton témoignage en tout cas, ça fait "plaisir" de constater qu'on est pas un OVNI dans ce monde qui semble tourner en sens inverse depuis trop longtemps...
Pour le moment je suis en bas seuil et y'a pas à dire, déjà avec 40 mg/jour j'ai repris mes activités, mes passions et ma petite boutique en ligne (je suis entrepreneur). Je lisais aussi dans un autre post intitulé "une vie sans drogue" quelqu'un qui se blâmait du fait que prendre ses gélules de métha tous les matins lui rappelait combien c'était un toxicomane.
Je pratique bcp le développement personnel (à ne pas prendre au pied de la lettre, plutôt comme une matière, un art de vivre ou bien la mise en pratique de la sagesse, comme on veut, l'important étant bien évidemment d'intégrer des notions théoriques (elles sont universelles, sauf si l'on souhaite une vie triste et morose).
ANYWAY, se blâmer je l'ai fais, vous aussi je parie, mais au final CA N'A PAS LA MOINDRE UTILITÉ ! C'est même l'inverse, c'est juste toxique et ça ne vous sert à rien en matière d'évolution intérieure, en fait c'est carrément contre-productif. Aussi, vaut mieux avoir des remords que des regrets car de premier vous avez tenté votre chance, au quelle cas si elle vous a sourie vous avez tout bon ! Tandis que les regrets c'est d'être resté passif, du coup vous restez prisonnier du doute et le cul entre deux chaises : aurait-ce été une aubaine ou un foirage complet, d'ailleurs dans le second cas ça vous fait une belle tranche d'expérience et de leçon.
En tout cas c'est surtout en m'entourant de VRAIS potes qui sont exempts du monde de la drogue (c'est pas une garantie d'amitié sincère mais ça diminue les "copains de conso" ; les emmerdes, les grosses emmerdes et tous ces gens qui vous tirent VERS LE BAS... Au-delà de notre propre volonté, ça ne sert pas à grand chose si l'on ne se désabonne pas de certaines relations toxiques voir cancérigènes ! L'amour peut tout, j'suis pas un hippie, mais quand je dis cela je pense à la passion, à un ou plusieurs hobbies qui nous font vibrer.
Autant de facteurs déterminants pour y arriver...
La métha me convient bcp ++ ; ça retire mon appétence à TOUTES les drogues, pas que les opiates. J'ai " la chance" de n'avoir que 4 ans de toxicomanie (bien chenmé qd même) et puis j'ai jamais été vraiment fan de l'
héro. J'ai un
TSO parce que sans ordo y'avait que la
codéine qui venait à bout de mon anxiété. En tout as je sens que 2016 sera l'année qui entamera une séparation toujours plus longue entre la prise occasionnelle de produits (prorris j'ai envie d'dire !). Bref, il n'est jamais trop tard pour qui que ce soit, si vous utilisez la métha depuis peu ou depuis longtemps, les + ou les - qu'elle vs a apporté, n'hésitez pas à témoigner. Cela m'a bcp aidé.
J'ai juste 1-2 questions. AGAIN...
Là chui en bas seuil donc on est monté à 40mg/j mais bon sang qu'est-ce qu'ils sont "radins" après je comprends sans comprendre, vu que je vois des gens sur les fofos à 65-80 (ça va jusqu'à cb max ?). J'ai peur qu'ils pensent que j'en veux + par recherche quelconque d'effet psychogène. Or si je prends la métha c'est VRAIMENT et VENERABLEMENT par souci de santé, d'une mise à l'écart de mon siège de l'hédonisme (mon cerveau, acumbens,
dopamine, voyez...) et de la reprise de mes passions, de mon petit Webstore, etc. Bref, vraiment déter' à recouvrir une stabilité déjà , sans griller les étapes (mon défaut !!). Seulement le matin j'ai un peu mal aux reins et des frissons, je sais très bien que c'est la couille mais ça reste vraiment lège ! Néanmoins chaque matin ça devient usant. Aussi, le soir, les effets chutent brusquement 2-3h avant l'heure de mon couché. Je fais de l'insomnie régulièrement, alors que j'en avais fais que 2-3 fois dans ma vie. Un rapport avec la demi-vie de la
méthadone ?
Encore merci pour votre soutient, vos conseils et vos témoignages. Ça compte énormément à mon sens, plus qu'il n'y paraît.