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Dernière modification par Rick (15 octobre 2019 à 00:38)
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Zazou2A a écrit
Les patients peuvent donc aller chercher leur diaphine en pharmacie pour consommer chez eux
Dans le cas auquel l'article se rapporte les usagers peuvent se rendre jusqu'à deux fois par jour 7j/7 au centre médical où il peuvent s'injecter de l'héroïne de qualité pharmaceutique. Ils disent aussi que c'est la première expérience de ce type au UK... mais plus loin l'article te donne raison^^ dans le cas où les autres TSO ont échoué.
In the first such scheme in the UK, 15 of Middlesbrough’s most at-risk individuals – for whom all other treatments have failed – will be able to visit a clinical facility twice daily, seven days a week, to inject pharmaceutical-grade heroin provided by the authorities under medical supervision.
C'est quand même une grosse contrainte de devoir se rendre dans une sorte de salle de shoot pour bénéficier du programme, non? En tout cas ça exclut tous ceux qui ont d'autres obligations... On est vraiment sur un programme limité aux cas les plus problématiques pour la société, pas vraiment centré sur l'UD.
Autre point, sémantique, pour Plotchi, ce ne sont pas 351 crimes au sens français qui ont été commis, mais des infractions pénales, probablement essentiellement des actes de délinquance...
Néanmoins côté ministère de l'intérieur local, la logique du défenseur de la mesure est un peu boiteuse:
Barry Coppinger, the Cleveland police and crime commissioner who is helping to fund the scheme, said it was time to follow evidence-based policies to unlock cycles of heroin addiction and that he was looking to roll out the scheme to other areas in the region, some of the most deprived parts of the county.
“The policies of the past have failed,” he said. “If we are serious about tackling and preventing addiction, we need to listen to the experts, take notice of the evidence and act decisively.
Je ne sais pas trop ce que ça veut dire déverrouiller les cycles de l'addiction à l'héroïne - enfin je devine - et plus loin il ne parle pas de RdR mais de s'attaquer à l'addiction et de la prévenir...
C'est un peu comme si les autorités de santé avaient vendu à la police l'idée que cette mesure allait permettre de mettre fin à l'addiction des UD consommateurs d'héroïne et à ses conséquences en terme d'ordre public, et ainsi d'économiser £560k.
En creux je comprends qu'ils distinguent clairement dépendance d'un côté, et addiction de l'autre (la dépendance est mentionnée un peu plus loin), avec une connotation très négative pour l'addiction, qui engloberait tous les comportements liés à la recherche et la consommation du produit, mais neutre pour la dépendance. Il me semble que chez nous le terme addiction est plus centré sur la personne et ne comprend pas ses conséquences sur la société toute entière.
Until the late 1960s, about 1,000 people dependent on heroin were prescribed diamorphine under the auspices of what was known as the British system until it was largely dismantled as authorities moved away from a public health approach to dealing with addiction.
However, diamorphine can still be offered if methadone, buprenorphine and other treatments have been unsuccessful. Almost 300 people in the UK received a prescription in 2017-18, according to Public Health England figures.
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Hilde a écrit
Zazou2A a écrit
Les patients peuvent donc aller chercher leur diaphine en pharmacie pour consommer chez eux
Dans le cas auquel l'article se rapporte les usagers peuvent se rendre jusqu'à deux fois par jour 7j/7 au centre médical où il peuvent s'injecter de l'héroïne de qualité pharmaceutique. Ils disent aussi que c'est la première expérience de ce type au UK... mais plus loin l'article te donne raison^^ dans le cas où les autres TSO ont échoué.
Yop! Oui l’article se contredit lui même c’est un peu spé
Je t’invite à lire celui que j’ai linker dans mon premier post, ou le « système britannique » est décrit à travers un exemple
Pour le cas de l’article du guardian, ce qui est nouveau c’est justement la mise en place de ce système de passage 2 fois par jour, en fait exactement sur le principe de ce qui peut se faire en suisse; et qui est évidemment particulièrement contraignant et donc limite cette possibilité a des usagers souvent totalement marginalisés
Alors que justement la différence méconnue de la prescription a l’anglaise; était d’avoir un accès à l héroïne pharmaceutique tout en pouvant être totalement insceré dans la société, en continuant son boulot, de conduire toussa toussa
Mais à cause de tout les préjugés inhérents à la conso d’hero, et la mauvaise image qui va avec; le nombre de’ patients recevant ce traitement; comme de médecins qui le prescrivent, n’a fait que baisser depuis les années 70; comme je disais sous la pression des USA notamment
Alors on avance, mais doucement, parce que la mise à disposition de l héroïne pharmaceutique est forcément une bonne chose; mais si elle s’accompagne de restrictions sociales aussi lourde, elle Reste forcément un traitement très en marge des autres tso, et ne s’adressant qu’a Une très petite partie des Usagers
Malgré tout de plus en plus d'études sont menés, et l’efficacité de la substitution par hero médicale, à défaut de faire l’unanimité, devrait bientôt ne plus être à prouvés
Une étude canadienne montrait même la supériorité de l héroïne par rapport à la méthadone, et ça a plusieurs niveaux! Le lien, en anglais celui la
http://www.cmaj.ca/content/184/6/E317
La je vais essayer d’aller au dodo ! Bonne nuit les zamis
Zaz
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Zazou2A a écrit
en Angleterre la diacétylmorphine n’as jamais été interdite dans la pharmacopée
Oui, détail important! C'est même un des trés rares pays où elle est utilisée en cas d'infarctus par exemple! Nous, on utilise la morphine pour les douleurs coronariennes quand eux, n'hésitent pas à coller de la diaphine :)
Comme quoi,c'est facile de faire passer un produit pour le diable absolu et sans aucun interet thérapeutique, qu'il n'est pas en réalité (Peu de gens savent que l'héro est utilisée parfois, dans la pharmacopée...)
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Zazou2A a écrit
Yop!
Perso je n’ai jamais entendu parler d’un effet vaso + de la diaphine
Zaz
Idem! La diaphine a les mêmes propriétés que la morphine, faut pas confondre avec la cocaine qui est pour ainsi dire son parfait opposé...
The pain of myocardial infarction is usually severe and requires potent opiate analgesia. Intravenous diamorphine 2.5–5 mg (repeated as necessary) is the drug of choice and is not only a powerful analgesic but also has a useful anxiolytic effect.
Sources:https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2014343/
Dernière modification par Mascarpone (15 octobre 2019 à 15:57)
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Comme quoi,c'est facile de faire passer un produit pour le diable absolu et sans aucun interet thérapeutique, qu'il n'est pas en réalité
Déjà utilisé pour le traitement de l'addiction à la morphine, il me semble que cela fonctionnait très bien , mais sans blaguer, ce fut là un bon en avant, un peu trop en avance, pour les TSO.
La dépendance pour guérir l'addiction, c'est ce qu'il faudra accepter à mon avis dans le futur.
Elle est synthétisée pour la première fois à partir de la morphine en 1874 par C.R. Alder Wright5 travaillant au St Mary's Hospital de Londres, mais son potentiel n'est pas reconnu. Elle est de nouveau synthétisée en 1898 par Heinrich Dreser (en) (ou par Felix Hoffmann6 qui travaille pour Dreser), un chimiste allemand de l'entreprise pharmaceutique Bayer qui l’exploitera comme médicament pour différentes affections respiratoires dont la tuberculose5. Bayer dépose le nom « Heroin », du terme allemand heroisch (« héroïque ») parce qu’on pensait qu’elle permettrait de soigner l’addiction à la morphine sans induire d’accoutumance5, très répandue à l’époque notamment depuis que l'usage s'en était produit chez les soldats de la guerre de Sécession ou lors de la guerre de 1870. Ironie du sort, car la morphine elle-même avait été préconisée comme substitut à l'opium : l’héroïne allait devenir l’un des fléaux du XXe siècle. En effet, elle était, avant 1914, vendue librement en pharmacie, entre autres sous la fome de pilule antitussive, contre l’asthme, la diarrhée et même comme somnifère pour enfants. À cette époque, la plupart des substances connues aujourd'hui comme addictives (opiacés, cocaïne, etc.) étaient alors en vente libre en pharmacie7.
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