help me methilphenidate

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tusti
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Excuser moi ici ce n'est pas les pompiers, moi et le dialogue ça me tuera putain

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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9618 messages
Salut tusti,

Bienvenue (avec retard, désolé) sur le forum...

J'ai lu et relu ce topic ; c'est clair qu'ici c'est pas les pompiers et qu'à  l'impossible nul n'est tenu. Sorti de là , je ne connais pas le methylphenidate. Sauf en théorie et le sujet à  controverses est évoqué largement sur le net.

Cela peut être sans doute une béquille thérapeutique. C'est possible. Mais seul un médecin vu en consultation sera à  même de gérer ton cas.

En revanche, je pense que si tu écartes le problème de la cocaïne (c'est déjà  pas rien), et que tu t'en tiens à  l'alcool, parler de ce besoin de picoler qui revient régulièrement me semblerait une bonne chose. L'alcoolisme, quel que soit son degré et sa fréquence, est souvent redoutable. Je pense qu'une aide psychologique, venant d'un(e) psychologue et-ou d'un psychiatre te ferait sans doute du bien. Il y a sûrement des choses dont tu devrais parler ; et il n'y a pas de honte à  se faire aider de temps en temps quand on a besoin d'un coup de pouce.

Te mets à  l'envers pour "vivre" ou pour "mieux vivre" ? Peut-être que ce que tu considères comme un "mieux" n'en n'est pas forcément un ou inversement ?... Pour être "confronté de loin" à  l'heure actuelle à  quelqu'un qui tombe "lentement" dans l'alcoolisme, je sais que le dialogue sur la question n'est pas toujours facile. Et les démarches encore moins. Mais si tu as des périodes où tu penses que l'envie de parler est là  et que tu peux le faire, alors n'hésites pas et fonces voir un interlocuteur...

Quant au prix, demandes à  ton généraliste de te faire une prise en charge (une consultation chez un psy peut arranger et accélérer les choses éventuellement). L'alcool est une drogue au sens où la communauté l'entend, comme la coke, le lsd ou l'héro.

M'est d'avis qu'avant de te lancer dans une substitution (improbable ? inefficace ? j'espère que non pour toi) il vaudrait mieux mettre à  plat certaines choses dont toi seul tu peux démêler les bouts... avec un coup de main attentif de la part d'une tierce personne.

Bon courage...

ps : @ MickeyMouse : http://www.psychoactif.org/forum/misc.php?action=rules wink

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
ps bis : j'oubliais ; la coke en quantité maîtrisée et de bonne qualité n'est peut-être pas plus mauvaise (pour la santé et le budget) que le Concerta® ?

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
16690 messages
Il est interdit de demander des plans sur le forum car la vente de ritaline par internet est illégale en France ! Merci de respecter les regles du forum, MickeyMouse. tu les as d'ailleurs signé en t'inscrivant !

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tusti
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Inscrit le 11 Jun 2009
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mercci

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Gilac
RIP
Inscrit le 07 Mar 2008
585 messages
D'après ce que je sais, (En principe) la première prescription de ritaline doit être faite par un pedopsy ou un par médecin d'un service spécialisé genre clinique du sommeil. Ensuite un médecin généraliste peut renouveler l'ordonnace pendant 6 mois. Puis il faut revoir le prescripteur initial. Ca c'est la loi. Mais il existe des cas où des psychiatres audacieux (mais ils semblent rares) prescrivent et qu'une pharmacie complaisante délivre sans réclamer la sacro sainte 1ere ordo d'initialisation... Mais il existe des coins où les inspecteurs des pharmacies sont très stricts et les pharmaciens ne délivrent pas. Trop peur de se faire épingler. C'est quand même classé comme stupéfiant. J'ai connu un cas où un mec avait une ordo d'un psychiatre ( kador de l'addicto) assez connu d'un hopital psy mais il a du faire de très nombreuses pharmacies avant d'avoir une délivrance.
Sinon, un gastro peut délivrer du "ténuate dospan" , un succédané des amphetes prescrit aux obèses.  mais c'est moins agréable que la ritaline  ( mais en attendant.... peut être un substitut de dépannage)
En tout cas c'est souvent un long parcours pour avoir de la ritaline.
Le problème c'est que tu en réclames pour gérer un abus, une perte de contrôle de ta conso de coke et d'alcool et vu le statut de la ritaline et le potentiel d'abus lié à  ce produit, cela contribue sans doute au fait que les prescripteurs potentiels sont très frileux....
Car la doc sur les abus de ritaline est très importante.
Et les rares gens qui bénéficient d'un traitement pour ton genre de problèmes ont souvent déja une relation assez longue avec leur prescripteur pour leur problème de conso de prods et si cette relation se passe bien, le toubib a confiance....
En tout cas je te souhaite bon courage et de la persévération....

"Tu peux t'abstenir des souffrances du monde, Tu es libre de le faire et cela répond à  ta nature: mais cette abstention est peut-être précisément la seule souffrance que tu puisses éviter"  Franz Kafka

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prescripteur homme
Modérateur
Inscrit le 22 Feb 2008
11142 messages
Je joins la notice du Concerta qui montre les contraintes de prescription initiale (tout à  la fin) ainsi que les effets positifs et negatifs.
Personnellement, comme medecin de CSST, je ne prescrirais du Concerta (ou de la Ritaline) que dans le cadre d'un protocole de prise en charge national (à  faire car n'existe pas) qui inclurait bien d'autres mesures non pharamacologiques  avec le Concerta. En effet un dérapage d'utilisation me parait tout à  fait probable à  court terme si on ne met pas d'emblée des garde fous. Comme le dit l'un des forumers si ce doit etre de la toxicomanie la coke est peut etre moins dangereuse.

Par contre en effet la prise en charge des usagers de coke est tres loin derriere celle des usagers d'opiacés et il serait en effet utile que se mettent en place des protocoles nationaux de prise en charge, à  partir de l'experience des quelques centres qui la pratiquent. Toutefois la demande des usagers est actuellement quasi nulle, donc il faudrait voir si la mise en place de protocoles est reellement demandée par un nombre significatif d'usagers ou non (y aurait  t il une clienteles pour ces protocoles ??).
Sur ce point, entre autres,  j'attends des idees et temoignages.
Amicalement

CONCERTA LP 54mg cp LP  -  laboratoire titulaire: Janssen-Cilag  -  PIH       

VIDAL 2009
Médicaments
*CONCERTA® LP
méthylphénidate
Formes et présentations|Composition|Indications|Posologie et mode d'administration|Contre-indications|Mises en garde et précautions d'emploi|Interactions|Grossesse et allaitement|Conduite et utilisation de machines|Effets indésirables|Surdosage|Pharmacodynamie|Pharmacocinétique|Sécurité préclinique|Conditions de conservation|Prescription/délivrance/prise en charge

FORMES et PRÉSENTATIONS (début page)
Comprimé à  libération prolongée à  18 mg (jaune, en forme de gélule, portant sur une face l'inscription « alza 18 » à  l'encre noire) :  Flacon de 28, contenant 1 ou 2 dessicants, avec bouchon sécurité enfant.
Comprimé à  libération prolongée à  36 mg (blanc, en forme de gélule, portant sur une face l'inscription « alza 36 » à  l'encre noire) :  Flacon de 28, contenant 1 ou 2 dessicants, avec bouchon sécurité enfant.
Comprimé à  libération prolongée à  54 mg (brun-rouge, en forme de gélule, portant sur une face l'inscription « alza 54 » à  l'encre noire) :  Flacon de 28, contenant 1 ou 2 dessicants, avec bouchon sécurité enfant.


COMPOSITION (début page)
  p cp
Méthylphénidate (DCI) chlorhydrate
18 mg
ou 36 mg
ou 54 mg
Excipients (communs) : butylhydroxytoluène E 321, acétate de cellulose 398-10, hypromellose 3 cP, acide phosphorique concentré, poloxamère 188, oxydes de polyéthylène 200 K et 7000 K, povidone K 29-32, chlorure de sodium, acide stéarique, acide succinique, oxyde de fer noir E 172, oxyde de fer jaune E 172 ; oxyde de fer rouge E 172 (cp à  54 mg). Film transparent : cire de carnauba, hypromellose 6 cP et macrogol 400. Encre d'impression : oxyde de fer noir E 172, hypromellose 6 cP, alcool isopropylique, propylèneglycol, eau purifiée. Pelliculage : Concerta LP 18 mg : oxyde de fer jaune E 172, hypromellose 15 cP, lactose monohydraté, acide stéarique, dioxyde de titane E 171 et triacétate de glycérol ; Concerta LP 36 mg : hypromellose 15 cP, lactose monohydraté, dioxyde de titane E 171 et triacétate de glycérol ; Concerta LP 54 mg : oxydes de fer rouge et jaune E 172, hypromellose 15 cP, lactose monohydraté, dioxyde de titane E 171 et triacétate de glycérol.
Teneur en lactose : 6,49 mg/cp à  18 mg ; 14,44 mg/cp à  36 mg ; 7,6 mg/cp à  54 mg.

DC INDICATIONS (début page)
Concerta LP est indiqué dans le cadre d'une prise en charge globale du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH) chez l'enfant (de plus de 6 ans) et chez l'adolescent lorsque les mesures correctrices seules s'avèrent insuffisantes.
Le diagnostic doit être établi selon les critères du DSM-IV ou les recommandations de l'ICD-10 et doit se fonder sur l'anamnèse et sur une évaluation complète du patient. L'étiologie spécifique de ce syndrome est inconnue et il n'existe pas de test diagnostic unique. Pour un diagnostic approprié, il est nécessaire d'utiliser des informations d'ordre médical, psychologique, éducatif et social. Les capacités d'apprentissage peuvent être altérées. Un traitement médicamenteux peut ne pas être utile chez tous les enfants atteints de ce syndrome. Par conséquent, Concerta LP n'est pas indiqué chez tous les enfants présentant un syndrome de TDAH ; la décision d'utiliser ce médicament doit se fonder sur une évaluation approfondie de la sévérité et de la chronicité des symptômes de l'enfant, en tenant compte de son âge.
L'utilisation de Concerta LP doit être limitée aux patients nécessitant un médicament efficace toute la journée jusqu'au soir, lorsqu'il est administré le matin. Une prise en charge globale du TDAH doit inclure d'autres mesures (psychologiques, éducatives et sociales) chez les patients présentant ce syndrome.
Les psychostimulants ne sont pas destinés aux patients présentant des symptômes dus à  des facteurs environnementaux et/ou atteints d'autres pathologies psychiatriques primaires, incluant les psychoses. Une structure éducative appropriée est indispensable et une intervention psychosociale est souvent utile.

DC POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION (début page)

Adulte et sujet âgé :
Sans objet.
Enfant de moins de 6 ans :
La sécurité d'emploi et l'efficacité de Concerta LP n'ont pas été établies chez l'enfant de moins de 6 ans. En conséquence, Concerta LP ne doit pas être utilisé chez l'enfant de moins de 6 ans.
Enfant (de plus de 6 ans) et adolescent :
Concerta LP doit être administré par voie orale, une fois par jour, le matin.
Concerta LP doit être avalé en entier avec une boisson, et ne doit être ni mâché, ni divisé, ni écrasé (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).
Concerta LP peut être administré pendant ou en dehors des repas (cf Pharmacocinétique).
Le traitement devra être initié sous contrôle d'un spécialiste des troubles comportementaux de l'enfant et/ou de l'adolescent.
La posologie doit être individualisée en fonction des besoins et des réponses du patient.
La posologie doit être adaptée par paliers de 18 mg jusqu'à  une posologie maximum de 54 mg/j en une prise unique, le matin. En général, l'ajustement posologique se fait par paliers d'environ une semaine.
Patients naïfs au méthylphénidate :
L'expérience clinique avec Concerta LP est limitée chez ces patients (cf Pharmacodynamie). Le traitement par Concerta LP n'est pas indiqué chez tous les enfants présentant un syndrome de TDAH. L'administration de doses plus faibles de méthylphénidate à  libération immédiate peut être suffisante pour traiter les patients naïfs au méthylphénidate. L'augmentation posologique sera réalisée avec prudence par le médecin traitant afin d'éviter l'administration inutile de doses élevées de méthylphénidate. Chez les patients non encore traités par le méthylphénidate ou chez les patients traités par d'autres psychostimulants, la dose initiale recommandée de Concerta LP est de 18 mg en une prise unique par jour.
Coût du traitement journalier : 1,53 euro(s)/jour.


Patients déjà  traités par méthylphénidate :
Les doses de Concerta LP recommandées chez les patients en cours de traitement par le méthylphénidate à  des doses comprises entre 15 et 45 mg/j en 3 prises sont indiquées dans le tableau 1. Les recommandations posologiques sont basées sur le schéma posologique en cours et le jugement clinique.
Tableau 1 : Recommandations de transposition de doses d'autres formulations de méthylphénidate en Concerta LP
Dose journalière antérieure de méthylphénidate Dose recommandée de Concerta LP Coût du traitement journalier
5 mg, 3 fois/jour 18 mg, 1 fois/jour 1,53 euro(s)/jour
10 mg, 3 fois/jour 36 mg, 1 fois/jour 2,01 euro(s)/jour
15 mg, 3 fois/jour 54 mg, 1 fois/jour 2,33 euro(s)/jour

Des doses journalières supérieures à  54 mg ne sont pas recommandées.
Lorsqu'une amélioration n'est pas observée après une adaptation posologique adéquate sur une période d'un mois, le traitement doit être arrêté.
Traitement d'entretien ; traitement à  long terme :
L'utilisation à  long terme de méthylphénidate n'a pas été évaluée de façon systématique au cours des essais cliniques contrôlés. Le médecin qui décide d'utiliser Concerta LP pendant des périodes prolongées chez des patients atteints de TDAH doit réévaluer périodiquement l'utilité du traitement à  long terme pour le patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient sans traitement médicamenteux. Une amélioration peut se maintenir à  l'arrêt du traitement, que cet arrêt soit temporaire ou définitif.
Diminution des doses et arrêt du traitement :
En cas d'aggravation paradoxale des symptômes ou d'apparition d'autres effets indésirables, la posologie sera réduite, ou, si nécessaire, le traitement sera arrêté. Le traitement médicamenteux est généralement interrompu pendant ou après la puberté.
Patient insuffisant rénal ou hépatique :
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de Concerta LP chez le patient insuffisant rénal ou hépatique (cf Pharmacocinétique).

DC CONTRE-INDICATIONS (début page)

Hypersensibilité connue au principe actif (chlorhydrate de méthylphénidate) ou à  l'un des excipients.

Anxiété et tension marquées, le traitement pouvant aggraver ces symptômes.

Glaucome.

Antécédents familiaux ou diagnostic de syndrome de Gilles de la Tourette.

Inhibiteurs irréversibles, non sélectifs de la monoamine oxydase (MAO), et également pendant au minimum 14 jours après l'arrêt du traitement par les IMAO non sélectifs, irréversibles (risque de survenue de crises hypertensives) : cf Interactions.

Hyperthyroïdie.

Angor sévère.

Arythmie cardiaque.

Hypertension sévère.

Dépression sévère, anorexie mentale, symptômes psychotiques ou tendances suicidaires, car le produit peut aggraver ces pathologies.

Dépendance médicamenteuse ou alcoolique.

Grossesse (cf Grossesse/Allaitement, Sécurité préclinique).


DC MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI (début page)

Anomalies cardiaques structurelles préexistantes :
Des cas de mort subite ont été rapportés en association avec l'utilisation de psychostimulants à  doses usuelles chez des enfants présentant des anomalies cardiaques structurelles. Bien que certaines anomalies cardiaques structurelles puissent à  elles seules entraîner un risque accru de mort subite, les psychostimulants ne sont pas recommandés chez les enfants ou les adolescents présentant des anomalies cardiaques structurelles connues.
Hypertension et autres maladies cardiovasculaires :
Utiliser avec précaution en cas d'hypertension. Chez les patients traités par Concerta LP, la pression artérielle doit être surveillée à  intervalles réguliers, en particulier chez les patients hypertendus. Au cours des essais cliniques réalisés en laboratoire, Concerta LP et le méthylphénidate administré 3 fois par jour ont augmenté, par comparaison au placebo, le pouls au repos de 2 à  6 battements par minute en moyenne et la pression artérielle systolique et diastolique d'environ 1 à  4 mmHg en moyenne, au cours de la journée. En conséquence, il convient de prendre des précautions lors du traitement des patients chez lesquels une augmentation de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque est susceptible d'entraîner une décompensation des pathologies sous-jacentes.
Enfants de moins de 6 ans :
Concerta LP ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 6 ans. La sécurité d'emploi et l'efficacité de Concerta LP n'ont pas été établies dans cette classe d'âge.
Risque d'obstruction gastro-intestinale :
Les comprimés de Concerta LP ne se déforment pas et ne changent pas significativement de forme au niveau du tractus gastro-intestinal (GI). En conséquence, les comprimés ne doivent généralement pas être administrés chez les patients présentant un rétrécissement gastro-intestinal (pathologique ou iatrogène) sévère ou chez les patients présentant une dysphagie ou ayant d'importantes difficultés à  avaler des comprimés. De rares cas de symptômes obstructifs ont été rapportés chez des patients ayant des sténoses connues lors de l'ingestion de médicaments présentés sous une formulation à  libération prolongée ne se déformant pas.
Du fait de sa formulation à  libération prolongée, Concerta LP ne doit être administré que chez des patients pouvant avaler le comprimé en entier. Les patients doivent être informés que le comprimé doit être avalé entier avec une boisson. Les comprimés ne doivent être ni mâchés, ni divisés, ni broyés. Le médicament est contenu dans une enveloppe non absorbable destinée à  libérer le principe actif de façon contrôlée. L'enveloppe du comprimé est éliminée de l'organisme ; les patients ne doivent pas s'inquiéter de la présence, de temps à  autre, de cette enveloppe dans les selles.
Choix de la formulation de méthylphénidate :
Le choix d'un traitement par Concerta LP ou par méthylphénidate à  libération immédiate doit être pris par le médecin spécialiste au cas par cas ; ce choix dépend de la durée souhaitée de l'effet.
Tics :
Les psychostimulants, dont le méthylphénidate, ont été associés à  l'apparition ou à  l'exacerbation de tics moteurs et verbaux. Par conséquent, une évaluation clinique de ces tics, doit être faite chez l'enfant avant d'utiliser un psychostimulant. Les antécédents familiaux doivent être évalués.
Fatigue :
Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé en traitement préventif ou curatif des états de fatigue normaux.
Psychoses/manie :
L'expérience clinique suggère que chez les patients psychotiques, l'administration de méthylphénidate peut exacerber les symptômes de troubles comportementaux et de troubles de la pensée.
Des symptômes psychotiques (par exemple hallucinations) ou maniaques ont été rapportés chez des patients sans antécédents de maladie psychotique ou de manie au cours d'un traitement par Concerta LP à  doses usuelles. Si de tels symptômes apparaissent, l'éventualité que Concerta LP en soit la cause devra être discutée et l'arrêt du traitement devra être envisagé.
Dépendance aux médicaments :
Concerta LP doit être administré avec précaution chez les patients ayant des antécédents de dépendance aux médicaments ou à  l'alcool. Une utilisation chronique abusive peut entraîner l'apparition d'une accoutumance et d'une dépendance psychique marquées associées à  des troubles comportementaux d'intensité variable. Des épisodes psychotiques caractérisés peuvent survenir, notamment lors d'une utilisation abusive par voie parentérale. Une surveillance est nécessaire à  l'arrêt du traitement dans le cadre d'une utilisation abusive, une dépression grave pouvant survenir. L'arrêt d'un traitement chronique peut révéler des symptômes d'une maladie sous-jacente pouvant nécessiter un suivi.
Convulsions :
Certaines données cliniques suggèrent que le méthylphénidate peut abaisser le seuil épileptogène chez les patients ayant des antécédents de convulsions, chez les patients ayant présenté précédemment des anomalies de l'EEG en l'absence de convulsions, et, très rarement, en l'absence d'antécédents de convulsions et d'antécédents de signes électro-encéphalographiques de convulsions. En cas de convulsions, le traitement doit être arrêté.
Agressivité :
Les patients débutant un traitement par Concerta LP doivent être surveillés quant au risque de survenue ou d'aggravation du comportement agressif. L'agressivité est fréquemment associée au TDAH ; toutefois, l'apparition ou l'aggravation de l'agressivité a été rapportée lors du traitement par Concerta LP (cf Effets indésirables).
Suivi hématologique :
En cas de traitement prolongé, il est recommandé de contrôler périodiquement la numération formule sanguine et le nombre de plaquettes.
Troubles visuels :
Des troubles visuels ont été rapportés dans de rares cas. Des difficultés d'accommodation et des cas de vision trouble ont été rapportés.
Utilisation à  long terme et arrêt de croissance :
Il n'existe pas actuellement de données suffisantes sur la sécurité d'utilisation à  long terme du méthylphénidate chez l'enfant. Bien qu'aucun lien de causalité n'ait été établi, des arrêts de croissance (c'est-à -dire de prise de poids et/ou de taille) ont été rapportés au cours de l'utilisation à  long terme de psychostimulants chez l'enfant. En conséquence, les patients nécessitant un traitement prolongé doivent être surveillés attentivement. Le traitement sera interrompu transitoirement chez les patients n'ayant pas l'évolution staturale ou pondérale souhaitée.
Chez les sportifs :
Sport : ce produit contient du méthylphénidate qui peut donner des résultats positifs aux tests antidopage.
Utilisation d'un moyen de contraception :
Les femmes en âge de procréer (femmes pubères) doivent utiliser une contraception efficace (cf Grossesse/Allaitement).
Intolérance au galactose :
Ce médicament contient du lactose : il ne doit pas être utilisé en cas d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp, ou de malabsorption du glucose-galactose (maladies héréditaires rares).

DC INTERACTIONS (début page)

Concerta LP ne doit pas être administré chez les patients traités (traitement en cours ou au cours des 2 semaines précédentes) par des inhibiteurs non sélectifs et irréversibles de la MAO (cf Contre-indications).

Concerta LP peut augmenter la pression artérielle et doit donc être administré avec précaution en association avec des agents vasopresseurs (cf Mises en garde/Précautions d'emploi).

Des études cliniques d'interactions n'ont pas été réalisées avec Concerta LP. Le risque potentiel d'interaction n'est donc pas connu. L'effet du méthylphénidate sur les concentrations plasmatiques de médicaments administrés de façon concomitante n'est pas documenté. La prudence est recommandée lors de l'association du méthylphénidate avec d'autres médicaments, notamment avec les médicaments à  faible marge thérapeutique.

Des cas d'inhibition possible du métabolisme des anticoagulants coumariniques, des anticonvulsivants (par exemple, phénobarbital, phénytoïne, primidone), et de certains antidépresseurs (tricycliques et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) ont été rapportés. Une diminution de la posologie de ces médicaments peut s'avérer nécessaire lorsqu'ils sont administrés concomitamment avec le méthylphénidate. A l'initiation ou à  l'arrêt d'un traitement par le méthylphénidate, il peut être nécessaire d'adapter la posologie et de mesurer les concentrations plasmatiques (ou, dans le cas des dérivés coumariniques, le temps de coagulation) des médicaments associés.

Anesthésiques halogénés : il existe un risque de poussée hypertensive peropératoire. En cas d'intervention programmée, le méthylphénidate ne doit pas être administré le jour de l'intervention.

L'alcool peut exacerber les effets indésirables centraux des médicaments psychotropes, y compris de Concerta LP. Il est donc recommandé de s'abstenir de consommer de l'alcool au cours du traitement.


DC GROSSESSE et ALLAITEMENT (début page)
Femmes en âge de procréer/Contraception : les femmes en âge de procréer (femmes pubères) doivent utiliser une contraception efficace.
Grossesse :
Concerta LP est contre-indiqué au cours de la grossesse (cf Contre-indications).
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'utilisation du méthylphénidate chez la femme enceinte.
Les études chez l'animal ont montré une toxicité du méthylphénidate sur la reproduction (effet tératogène) : cf Sécurité préclinique. Le risque potentiel dans l'espèce humaine n'est pas connu.
Des observations cliniques suggèrent que les amphétamines peuvent avoir un effet délétère sur le foetus.

Allaitement :
Le passage dans le lait maternel du méthylphénidate ou de ses métabolites n'est pas documenté ; toutefois, par prudence, les mères allaitantes ne doivent pas utiliser Concerta LP.

DC CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES (début page)
Aucune étude n'a été réalisée pour évaluer les effets de Concerta LP sur la capacité à  conduire des véhicules ou à  utiliser des machines. Cependant, Concerta LP peut entraîner des sensations de vertige. La prudence est donc recommandée en cas de conduite de véhicule, d'utilisation de machines, ou d'autres activités potentiellement dangereuses.

DC EFFETS INDÉSIRABLES (début page)
L'effet indésirable le plus fréquemment rapporté est la céphalée, apparaissant chez environ 13 % des patients.
Évaluation de la fréquence : très fréquent (>= 1/10) ; fréquent (>= 1/100 à  < 1/10) ; peu fréquent (>= 1/1000 à  < 1/100) ; rare (>= 1/10 000 à  < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Effets indésirables rapportés avec Concerta LP par système-organe :
Infections et infestations :
Fréquent : rhinopharyngite.

Affections hématologiques et du système lymphatique :
Fréquence inconnue : leucopénie, pancytopénie, thrombocytopénie, purpura thrombocytopénique.

Troubles du métabolisme et de la nutrition :
Peu fréquent : anorexie, diminution de l'appétit.

Affections psychiatriques :
Fréquent : insomnie, tics, agressivité, anxiété, labilité émotionnelle.

Peu fréquent : dépression, trouble du sommeil, altération de l'humeur, saute d'humeur, colère, agitation, hypervigilance, pleurs, psychose médicamenteuse (ex : hallucinations), impatience, nervosité, idée suicidaire*

Rare : désorientation, manie.

Fréquence inconnue : état confusionnel, tentative de suicide*.

Affections du système nerveux :
Très fréquent : céphalées.

Fréquent : sensations de vertiges.

Peu fréquent : somnolence, hyperactivité psychomotrice, tremblements, sédation.

Fréquence inconnue : convulsions, grand mal épileptique.

Affections oculaires :
Peu fréquent : vision trouble, diplopie.

Rare : mydriase, troubles visuels.

Affections cardiaques :
Peu fréquent : tachycardie, palpitations.

Fréquence inconnue : angor, bradycardie, extrasystoles, tachycardie supraventriculaire, extrasystoles ventriculaires.

Affections vasculaires :
Peu fréquent : hypertension.

Fréquence inconnue : syndrome de Raynaud.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Fréquent : toux, douleur pharyngolaryngée.

Peu fréquent : dyspnée.

Affections gastro-intestinales :
Fréquent : douleur abdominale, vomissements, nausées, diarrhée, gène gastrique.

Peu fréquent : constipation.

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés :
Peu fréquent : alopécie, rash.

Rare : érythème, hyperhidrose, rash maculaire.

Affections musculosquelettiques et systémiques :
Peu fréquent : myalgie, arthralgie, spasmes musculaires.

Affections du système immunitaire :
Peu fréquent : réactions d'hypersensibilité telles qu'oedème angioneurotique, réactions anaphylactiques, oedème auriculaire, réactions bulleuses, réactions exfoliatrices, urticaire, prurit, rash et éruptions.

Fréquence inconnue : prurit génital.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Fréquent : irritabilité, fièvre.

Peu fréquent : fatigue, douleur thoracique.

Fréquence inconnue : gène thoracique, hyperpyrexie.

Investigations :
Fréquent : perte de poids.

Peu fréquent : augmentation de la pression artérielle, souffle cardiaque, élévation des enzymes hépatiques.

Fréquence inconnue : augmentation du taux des phosphatases alcalines, augmentation du taux de bilirubine, diminution de la numération plaquettaire, numération anormale des globules blancs.

*  Des rapports d'idée suicidaire et/ou de tentative de suicide ont été reçus chez des patients traités par Concerta LP. Le rôle de Concerta LP dans ces cas est incertain.

Effets indésirables rapportés avec d'autres formulations de méthylphénidate :
En supplément des effets indésirables observés avec Concerta LP, les effets indésirables suivants ont été rapportés avec l'utilisation d'autres médicaments contenant du méthylphénidate :
Troubles du système nerveux : mouvements choréo athétosiques, syndrome de Gilles de la Tourette, syndrome malin des neuroleptiques (SMN) peu documenté.

Troubles du système hépatobiliaire : coma hépatique.

Troubles du système vasculaire : artérite et/ou occlusion artérielle cérébrale.

Divers : retard de croissance lors de l'utilisation prolongée chez l'enfant.


DC SURDOSAGE (début page)
La libération prolongée du méthylphénidate de Concerta LP doit être prise en compte lors du traitement d'un surdosage avec Concerta LP.

Signes et symptômes :
Les signes et symptômes d'un surdosage aigu de méthylphénidate résultent principalement d'une hyperstimulation du système nerveux central et du système sympathique ; ils peuvent inclure : vomissements, agitation, tremblements, hyperréflexie, secousses musculaires, convulsions (éventuellement suivies de coma), euphorie, confusion, hallucinations, délire, transpiration, réactions vasomotrices, céphalées, hyperthermie, tachycardie, palpitations, arythmies cardiaques, hypertension, mydriase, et sécheresse des muqueuses.
Traitement recommandé :
Le traitement consiste à  prendre des mesures symptomatiques appropriées. Il est nécessaire de prendre des précautions pour éviter que le patient se blesse et il faut éviter les stimuli externes qui pourraient aggraver l'hyperstimulation déjà  existante. Si nécessaire, le contenu de l'estomac sera évacué par lavage gastrique. Avant de réaliser un lavage gastrique, il est nécessaire de contrôler l'agitation et les convulsions et de protéger les voies respiratoires. Les autres moyens de détoxication gastrique consistent à  administrer du charbon activé et un purgatif. Des soins intensifs doivent être mis en oeuvre pour maintenir une circulation sanguine et des échanges respiratoires satisfaisants ; des moyens externes de refroidissement peuvent être nécessaires en cas d'hyperthermie.
L'efficacité de la dialyse péritonéale ou de l'hémodialyse extracorporelle n'a pas été établie lors d'un surdosage avec Concerta LP.

PP PHARMACODYNAMIE (début page)
Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, psychostimulants et nootropes, sympathomimétiques à  action centrale (code ATC : N06BA04).
Le chlorhydrate de méthylphénidate est un stimulant modéré du système nerveux central (SNC). La relation entre le mode d'action et l'effet thérapeutique dans les troubles du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) n'est pas connue. Le méthylphénidate bloquerait la recapture de la noradrénaline et de la dopamine au niveau des neurones présynaptiques et augmenterait la libération de ces monoamines dans l'espace extraneuronal. Le méthylphénidate est un mélange racémique des isomères -d et -l. L'isomère-d est pharmacologiquement plus actif que l'isomère-l.
Dans les études cliniques pivots, Concerta LP a été évalué chez 321 patients déjà  stabilisés par des formes à  libération immédiate de méthylphénidate et chez 95 patients non précédemment traités par des formes à  libération immédiate de méthylphénidate.
Les études cliniques ont montré que les effets de Concerta LP étaient maintenus 12 heures après la prise lorsqu'il était administré une fois par jour le matin.

PP PHARMACOCINÉTIQUE (début page)

Absorption :
Le méthylphénidate est rapidement absorbé. Chez l'adulte, après administration orale de Concerta LP, l'enveloppe externe du médicament se dissout, et la concentration initiale maximale est atteinte en environ 1 à  2 heures. Le méthylphénidate contenu dans les 2 couches internes du médicament est progressivement libéré au cours des heures suivantes. Le pic des concentrations plasmatiques est atteint en 6 à  8 heures, les concentrations plasmatiques de méthylphénidate diminuent ensuite progressivement.
L'administration de Concerta LP une fois par jour minimise les fluctuations entre les concentrations au pic et à  la vallée associées à  l'administration 3 fois par jour de méthylphénidate à  libération immédiate. L'importance de l'absorption de Concerta LP administré en une prise par jour est généralement comparable à  celle des formulations conventionnelles à  libération immédiate.
Après administration de Concerta LP 18 mg une fois par jour chez 36 adultes, les paramètres pharmacocinétiques moyens ont été : Cmax 3,7 ng/ml ± 1,0, Tmax 6,8 h ± 1,8, ASCinf 41,8 ng × h/ml ± 13,9 et tœ 3,5 h ± 0,4.
Aucune différence n'a été observée dans la pharmacocinétique de Concerta LP après administration unique ou après administration réitérée une fois par jour ; ceci montre qu'il n'y a pas d'accumulation significative du produit. Après administrations réitérées une fois par jour, l'ASC et la tœ sont similaires à  celles observées après la première dose de Concerta LP 18 mg.
Après administration d'une dose unique de Concerta LP (18 mg/jour, 36 mg/jour, 54 mg/jour) chez l'adulte, la Cmax et l'ASC(0-inf) du méthylphénidate sont proportionnelles à  la dose.
Distribution :
Chez l'adulte, les taux plasmatiques de méthylphénidate diminuent de façon bi-exponentielle après administration orale. Chez l'adulte, après administration orale de Concerta LP, la demi-vie du méthylphénidate est d'environ 3,5 h. Le taux de liaison du méthylphénidate et de ses métabolites aux protéines plasmatiques est d'environ 15 %. Le volume de distribution apparent du méthylphénidate est d'environ 13 litres/kg.
Métabolisme :
Chez l'homme, le méthylphénidate est métabolisé principalement par désestérification en acide alphaphényl-pipéridine acétique (APP dont les taux plasmatiques sont environ 50 fois plus élevés que ceux du produit inchangé), qui possède peu ou pas d'activité pharmacologique. Chez l'adulte, le métabolisme de Concerta LP administré une fois par jour, évalué par la formation du métabolite APP est similaire à  celui du méthylphénidate administré 3 fois par jour. Le métabolisme de Concerta LP est similaire après administrations unique et réitérées.
Excrétion :
Chez l'adulte, la demi-vie d'élimination du méthylphénidate après administration de Concerta LP est d'environ 3,5 heures. Après administration orale, environ 90 % de la dose est excrétée dans les urines et 1 à  3 % dans les fèces sous forme de métabolites, et ce, en 48 à  96 heures. On ne retrouve que de faibles quantités de méthylphénidate inchangé dans les urines (moins de 1 %). Le principal métabolite urinaire est l'acide alphaphényl-pipéridine acétique (60 à  90 %).
Chez l'homme, après administration orale de méthylphénidate radiomarqué, environ 90 % de la radioactivité sont retrouvés dans l'urine. Le principal métabolite urinaire est l'APP, représentant environ 80 % de la dose administrée.
Effets de la nourriture :
Chez les patients, aucune différence n'a été observée sur le plan pharmacocinétique ou pharmacodynamique après administration de Concerta LP avec un petit déjeuner riche en graisses ou à  jeun.
Populations particulières :
Sexe :
Chez l'adulte sain, les valeurs de l'ASC(0-inf) moyenne ajustée à  la dose de Concerta LP sont de 36,7 ng×h/ml chez l'homme et de 37,1 ng×h/ml chez la femme. Aucune différence n'a été observée entre les 2 groupes.

Race :
Chez l'adulte sain traité par Concerta LP, l'ASC(0-inf) ajustée à  la dose est similaire dans tous les groupes ethniques ; cependant, la taille de l'échantillon peut avoir été insuffisante pour mettre en évidence des variations pharmacocinétiques.

à‚ge :
La pharmacocinétique de Concerta LP n'a pas été étudiée chez l'enfant de moins de 6 ans. Chez les enfants de 7 à  12 ans, la pharmacocinétique de Concerta LP après administration de 18 mg, 36 mg et 54 mg est (moyenne ± ET) : Cmax 6,0 ng/ml ± 1,3, 11,3 ng/ml ± 2,6 et 15,0 ng/ml ± 3,8, respectivement ; Tmax 9,4 h ± 0,02, 8,1 h ± 1,1 et 9,1 h ± 2,5, respectivement et ASC(0-11,5) 50,4 ng×h/ml ± 7,8, 87,7 ng×h/ml ± 18,2 et 121,5 ng×h/ml ± 37,3, respectivement.

Insuffisance rénale :
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de Concerta LP chez l'insuffisant rénal. Chez l'homme, après administration orale de méthylphénidate radiomarqué, le méthylphénidate est métabolisé de façon extensive et environ 80 % de la radioactivité sont excrétés dans les urines sous forme d'APP. La voie rénale n'étant pas une voie importante pour l'excrétion du méthylphénidate, une insuffisance rénale aura peu de conséquences sur la pharmacocinétique de Concerta LP.

Insuffisance hépatique :
Il n'existe pas de données sur l'utilisation de Concerta LP chez des patients présentant une insuffisance hépatique.


PP SÉCURITE PRÉCLINIQUE (début page)
Il existe des données montrant que le méthylphénidate peut être tératogène dans 2 espèces animales. Des spina bifida ainsi que des malformations des membres ont été rapportés chez le lapin. Chez le rat des anomalies des vertèbres ont été rapportées et leur relation avec le méthylphénidate est discutable.
Le méthylphénidate n'a pas modifié les fonctions de reproduction ni la fertilité à  des doses correspondant à  de faibles multiples (2 à  5 fois) de la dose thérapeutique humaine.
Chez le rat, il n'a pas été mis en évidence d'effet cancérogène. Chez la souris, le méthylphénidate provoque une augmentation des adénomes hépatocellulaires chez les animaux des 2 sexes et des hépatoblastomes uniquement chez les mâles. En l'absence de données sur les niveaux d'exposition, l'extrapolation de ces observations à  l'homme n'est pas connue.
Les résultats des études de génotoxicité n'ont pas révélé de risque spécifique pour l'homme.

DP CONDITIONS DE CONSERVATION (début page)
A conserver à  une température ne dépassant pas + 30 °C.
Conserver le flacon soigneusement fermé.

PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE (début page)
STUPÉFIANTS  ; prescription limitée à  28 jours.

Prescription sur ordonnance répondant aux spécifications fixées par l'arrêté du 31 mars 1999.
Prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes et/ou aux services spécialisés en neurologie, psychiatrie, pédopsychiatrie et pédiatrie.
AMM 3400936155411 (2003 rév 09.10.2007) 18 mg.
3400936155589 (2003 rév 09.10.2007) 36 mg.
3400936155640 (2003 rév 09.10.2007) 54 mg.
   
Prix : 42.82 euros (28 comprimés LP à  18 mg).
56.39 euros (28 comprimés LP à  36 mg).
65.10 euros (28 comprimés LP à  54 mg).
Remb Séc soc à  65 %. Collect.



JANSSEN-CILAG
1, rue Camille-Desmoulins. TSA 91003
92787 Issy-les-Moulineaux cdx 9
Info médic et Pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 25 50 75

E-mail : medisource@jnjfr.jnj.com

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
16690 messages
Il y a actuellement l'HAS (Haute Autorité de Santé) qui a constitué un groupê qui rédige des recommandations pour le traitement de la dépendance à  la coke...a suivre

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bighorsse femme
Banni
Inscrit le 19 Mar 2007
8506 messages
peut etre que comme le note prescripteur il n'y a pas de demande de sevrage de cc de la part des usagers tout simplement parce que le message martelé par les medecins est qu'il n'existe pas de médoc pour sortir de cette dépendance!

l angoisse est le vertige de la liberté

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Gilac
RIP
Inscrit le 07 Mar 2008
585 messages
Je ne suis pas sûr, comme semble le sous entendre un forumer, qu'il soit mieux de prendre de la coke. A moins peut-être d'être capable de la prendre comme "un médicament", par la voie buccale.
Si j'en connais qui n'ont aucun problème" avec la ritaline (mais ce ne sont pas des cocaïnomanes)  mais des gens qui en prennent pour des troubles de type déficit de l'attention grave ou des formes de narcolepsie... dues probablement en partie à  d'anciens abus de drogues diverses je n'en connais pas capbles de maîtriser la coke en sniff ou en shoot  s'ils ont l'habitude d'en abuser et peuvent en avoir en quantité...
A mon avis y aura jamais de substitution pour la coke dans le sens où l'on en attend la même chose que pour les opiacés...
A moins d'accepter que les mecs viennent chercher leur canigou 2 ou 3 fois par jour...  et qu'on la maîtrise pour eux ...car combien pourraient résister s'ils ont quelques boites de ritaline dans la poche. (mais y en a bien en suisse qui acceptent ça pour d' l'héro)
J'ai vu  ( mais en survolant très vite le sujet )que les expériences de substitution de la coke tentées   avec des  stimulants impliquaient la délivrance quotidienne de formules à  libération prolongée... et aucune ne s'avérait vraiment convaincante...
Faut pas oublier que (souvent) les gens qui abusent vraiment de la coke en quantité sur le long terme sont frequemment des dealers ou des gens qui ont les moyens (je ne parle pas des crakers du 18e ou de St Denis)   et je vois mal ceux que j'ai connu se plier à  de telles contraintes (aller chercher le canigou tous les jours à  la clinique et dans certains cas faire pipi dans le flacon comme un brave toutou)....
Mais bon, ce type de recherche sur les stimulants fait avancer la recherche fondamentale ...  wink
Bon, c'est mon avis et je le partage.... mais tout le monde n'est pas obligé de le partager ... tongue
Bon allez!
Heil, Heil rock N Roll
PS.
Je connais des gens qui se sont sortis efficacement de la coke grâce à  NA mais cela ne convient pas à  tout le monde

"Tu peux t'abstenir des souffrances du monde, Tu es libre de le faire et cela répond à  ta nature: mais cette abstention est peut-être précisément la seule souffrance que tu puisses éviter"  Franz Kafka

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Le forumer qui a posé la question de savoir si ce n'est pas mieux de rester sur de la cocaïne, je pense que c'est moi wink

Perso, je n'ai jamais pris de méthylphénidate. J'ai consommé de la cocaïne. En sniff. J'ai fumé du crack. J'ai connu le craving après avoir eu un doseur trop longtemps en main. J'ai eu la chance d'être dans des circonstances et-ou de mettre des barrières telles que je n'ai pas souffert longtemps de ce craving. Mais le "peu" que j'ai pu ressentir et vivre me fait penser qu'il est très facile de "plonger". Ceci dit, même si je mettais des barrières (et surtout si j'avais des garde-fous), cela ne m'empêchait pas d'apprécier pleinement wink je n'ai jamais été un usger "frustré" sur ce plan.

Quant au sniff de coke, perso, cela ne m'a jamais posé de gros problèmes. Je consommais "beaucoup" parfois, mais sur quelques jours et en espacant ces périodes festives dans le temps. Ceci n'est que mon vécu et n'est pas un modèle de référence lol donc la conso "maîtrisée" de coke reste sans doute quelque chose de très relatif.

Ayant toujours appréhendé la coke comme un produit festif et récréatif, je ne peux pas savoir ce que ressent un usager à  forte dépendance. Et surtout, je conçois aisément que le récréatif ne suive pas particulièrement en ayant un cacheton à  prendre à  la place d'un "rail"... Mais je pense aussi que lorsqu'il n'y a plus rien de festif ou de récréatif avec une conso incontrôlée (j'en connais aussi dans cette situation),  et s'il y a un désir personnel de se sortir de là , la Ritaline est peut-être une possibilité. Sans doute tout aussi frustrante sur certains points que peut l'être la méthadone vis-à -vis de l'héro au début d'un TSO, mais pour d'autres raisons (?).

J'ai parlé d'une consommation maîtrisée de coke et je répondais à  tusti dans son contexte. J'avais en tête au moment de l'écrire tous les risques qui pourraient survenir lors d'un dérapage éventuel (genre auto-médication) avec du méthylphénidate. Ce n'était qu'ouvrir le débat et je suis heureux des réponses qui l'alimentent depuis.

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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Gilac
RIP
Inscrit le 07 Mar 2008
585 messages
Après une survol rapide de pas mal de post  sur le forum, je constate qu'il n'y en a quasiment pas de personnes ayant une réelle expérience de la substitution opiacée et d'un traitement à  la ritaline... en même temps.  Voilà  sans doute une des raisons pour de cet intérêt, voire enthousiasme pour la ritaline en tant que substitution coke.
Comme dit pans un précédent mail je trouve cela illusoire.
Je pense qu'il n'y réellement pas besoin de "sevrage" de la coke. Peut être des traitements pour atténuer des effets dus aux abus sur le long terme de stimulants... comme les THADA mais ce ne serait pas une substitution telle qu'on l'entend (gestion de la dépendance) et pour certains d'un efficace accompagnement psychologique.
Il n'y a pas de manque "physique" mais des symptômes mesurables tels que déprime, troubles cognitifs... et dès le moindre stimuli associé à  la coke une irrépressible envie de consommer qui peut être plus tyrannique que le "besoin d'opiacé" chez quelqu'un de pharmacodépendant de ces produits.
Je conçois mal de substituer un usage compulsif et abusif par des gens qui ont généralement perdu un contrôle total sur le produit et qui sont donc fortement sujet à  l'abus compulsif de stimulants être capables de maitriser la ritaline dont l'effet "plaisir" à  des doses thérapeutiques est quasi nul....  Le potentiel d'abus de la ritaline est bien documenté et y a qu'a lire les témoignages sur les forums US d'usagers pour voir comment certains semblent s'être flingué les neurones pire qu'avec la coke....
En Bolivie et au Pérou on a essayé de remplacer la cocaïne par la mastication de coca mais ce ne fut pas du tout concluant sauf pour quelques indiens pour qui la consommation de coca représentait une réintégration dans leur culture d'origine. J'avais fait un article sur le sujet dans le courrier des addictions ( si ça intéresse quelqu'un m'envoyer un mail et je lui envoie car il fait près de 16 000 signes).
A Cuba dans les années 80 et début 90 de nombreux cocainomanes riches de Colombie étaient "soignés" dans une clinique spécialisé (thérapie comportementales, approches holistiques... et un peu de phyto.... et une liberté totale ( l'activité sexuelle vivement encouragée était  en outre considéré comme un excellent " substitut" ). J'en avait rencontré quelques uns, très contents,  qui affirmaient qu'ils n'auraient jamais pu arrêter s'ils n'avaient pas quitté la Colombie où la coke était dispo quasi partout dans leur environnement. Mais au fur et à  mesure que Cuba fut inondé de coke par la suite ces dispositifs eurent de moins en moins de succès....

Passé une certaine limite avec la coke, il n'y a sans doute qu'une seule alternative: l'arrêt et de s'arranger pour ne pas avoir de coke dans son entourage... Je sais c'est pas toujours évident à  moins de faire rupture totale avec un certain style de vie....
Sinon j'en ai connu aussi (véridique de chez véridique) qui n'en pouvaient tellement plus qu'ils se sont arrangé pour aller faire un  petit séjour derrière les barreaux...roll ( mais trop long quand même) Ils ont recommencé en sortant ....

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clodb168
Banni
Inscrit le 26 Jun 2009
1800 messages
On retrouve presque le shema des opiacés. Heroine pour arreter la Morhine et Methadonne pour arreter l'heroine.
Ritaline pour arreter la Methedrine et CC pour arreter les metamphetamines. Non ce n'est pas excatement le meme shema mais c'est la meme utopie. ah ah. ce drole de monde me fait de moins en moins rire. (quand j'y reflechis vraiment). La package de lois sur les stupefiants devrait tout simplement etre jeté à  la poubelle. IL a prouvé toute son inneficacité. que dire d'autre...

Last exit to Bondy (93) - Speed:  Even lost memories have spectalular summers

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clodb168
Banni
Inscrit le 26 Jun 2009
1800 messages
Glaucome ? c'est pas une maladie de l'oeil qui peut rendre aveugle?

Comme le dit l'un des forumers si ce doit etre de la toxicomanie la coke est peut etre moins dangereuse... vraiment? .

Dernière modification par clodb168 (21 octobre 2009 à  12:03)


Last exit to Bondy (93) - Speed:  Even lost memories have spectalular summers

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filipe
Psycho sénior
Inscrit le 20 Apr 2009
945 messages
sakut gilac;, moi je suis substitué au skenan et au concerta et je m'en porte très bien depuis plusieurs années deja ... alors pour ce qui est des gens substitués crois moi il y en as bien plus que tu peut l'imaginer ... mais ils restent souvent discret car ce genre de prescription n'est pas accépté par tous le monde (et encore moins par certain medecin conseil de la secu ..) Ceci expliquant le peu de temoignage sur les forum mais pour en avoir fais l'expérience , a chaques fois que je parles de mon traitement dans les jours qui suive des mails arrivent de partout en françe pour me dire que machin ou truc a un traitement a la ritaline mais que son doc lui a demandé de resté discret soit mais ce n'est pas les plus nombreux pour avoir un "plan" de medecin prés a prescrire ce genre de prod ... ce a quoi je repond systématiquement qu'il faut commencer par en parler a son doc puis si il ni as pas de possiblitée,  faire des recherches dans certain csst ou ceid ... car je sais d'expérience que des centres de soins font des initialisations de prescription de concerta /ritaline ... donc commencez par le debut : allez en consultation dans des centres de soins hospitalier car seul les medecins hospitalier peuvent faire de primo-prescription  et encore il faut que ce soit un psy hospitalier (bien que certain medecin le prescrive sans étre psychiatre ....)

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Gilac
RIP
Inscrit le 07 Mar 2008
585 messages
Bravo filipe, j'en connais aussi un ( 30mg de metha + 40 mg de ritaline - cette dernière depuis 4 ans) mais il veut rester discret. Il est OBLIGE de prendre de la ritaline car à  force décaper ses neurones avec la poussière d'étoiles et la poudre de perlinpinpin il a choppé la maladie du sommeil, (troubles itératifs du cycle circadien) et autres baisses de vigilance et blèmes de concentration...s'endort partout et se retrouve gravement handicapé question boulot sans parler des blèmes de sécurité car il s'endort facilement au volant.
Mais très franchement il préfèrerait vraiment s'en passer. A 50 piges il trouve qu'il a largement fait le tour de la question des drogues .. La ritaline améliore ponctuellement son fonctionnement mais il sent bien que le prix à  payer sera une altération encore plus grave de certaines fonctions à  la longue..  altérations qu'il devra sans doute compenser par encore plus de ritaline..., une cavalerie chimique...histoire d'assurer son boulot et autres obligation et de finir de payer son appart et d'arriver au bout de ses 42 années de labeur pour toucher la retraite....  On ne joue pas impunément durant des années avec son cerveau en alternant sans arrêt stimulants et sédatifs... Il y a toujours un  prix à  payer... plus où moins élevé, c'est selon....
Comme la ritaline n'est vraiment pas chère (6,92 euros la boite de 30 cp de 10 mg) il ne se fait pas rembourser intégralement la ritaline (bien que pris en charge à  100%pour sa séroposivité VIH et VHC) ... mais paye sa quote part (env 40%) donc ça ne remonte pas jusqu'au médecin conseil . Ca lui revient à  10 euros par mois environ.
Pour l'avoir il a du galérer quelques mois et passer une petite batterie de tests dans un centre du sommeil.
il ne souhaite faire aucune pub à  la ritaline qui pour lui est un médicament très dur à  avoir qui soigne (dans son cas) une maladie avec des symptômes vraiment handicapants. Jamais il n'aurait l'idée de la considérer comme une drogue...  donc il n'en parle pas pour ne pas susciter des tentations ou de faux espoirs et ne pas attirer l'attention sur ce médicament qui est le seul stimulant qui en France reste en dehors du tenuate dospan (beaucoup moins intéressant)...

La hantise des  grands labos comme Novartis est que leur médicaments soient détournés consommés comme des drogues. Très mauvais pour leur image de marque même si on ça leur rapporte des thunes.
Faut aussi comprendre que mon (bon) pote n'est pas un militant mais quelqu'un qui s'est beaucoup défoncé et est accro aux opiacés depuis près de 25 ans et qui a toujours du le cacher et assurer face à  son entourage et son boulot.... de même que ses autres problèmes de santé...et n'a pas envie de parler de sa ritaline ou de sa metha.

Dernière modification par Gilac (21 octobre 2009 à  21:29)


"Tu peux t'abstenir des souffrances du monde, Tu es libre de le faire et cela répond à  ta nature: mais cette abstention est peut-être précisément la seule souffrance que tu puisses éviter"  Franz Kafka

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Hǫðr
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8 messages
et bien moi , je demande chaque mois que l' on me remplace la totalité de la ritaline par l' ATU dexedrine, (jai les 2 en meme temps la) étant donné que le MPH a un putain de paquet d' effets secondaires non listés, ou amoindris par la litterature ... genre perte reelle de la vue , 'fin des trucs sympas quoi ...
novartis a du pognon .

mais moi javais un autre probleme mais je ne trouve pas de topic approprié , et en tant que bon modo (!!)(non ne riez pasvous 2 là ) que je suis , jaime bien aller poster là  ou il se doit de l' être :p

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tusti
Nouveau membre
Inscrit le 11 Jun 2009
34 messages
Et bien voila 7 mois que j'ai lancé le TOPIC et après de multiples péripéties, je me suis décidé à  me présenter à  un CAARUD .

J'ai exposé mon histoire et mon souhait d'être substitué au méthylphénidate et d'être médicalement et psychologiquement (examens sanguins ....).

Je suis au début de ma démarche et je doit dire que contrairement au autres démarches effectuées;, c'est la première fois que je me sens "compris".

Je voudrais rajouter par rapport au débat "coke mieu que ritaline" il n'y a pas photo :
Avec le méthylphénidate
1) On sait ce qu'on prend (qualité)
2) On peut être suivi médicalement
3) Côté social et financier il semblerait qu'il faille mieu aller dans une pharmacie plutot que de galérer avec un dealer qui tefait galérer et te pouss bien souvent à  la surconsommation (si tu prend 3G je te fait 10€ de moin le G....).
4) La prise en charge général serait enfin généralisé enfin avec la Coke (reconaissance et suivis  par les médecins, psy, assistantes sociales, éducateurs....

Et oui il semblerait que dans cette asssociation je soit le seul cocaïnomane en détresse et on dirait que la détresse n'est l'apanage que des héroïnomane...?

Dite moi si je me trompe mais la cocaïne, même si elle n'est pas une drogue qui donne une dépendance physique est autant destructrice socialement et psychologiquement que l'héro.

Si un produit de subsitution peut nous aider, faite un protocole et aider nous mesieurs de la haute autorité merci

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages

tusti a écrit

Et oui il semblerait que dans cette asssociation je soit le seul cocaïnomane en détresse et on dirait que la détresse n'est l'apanage que des héroïnomane...?

Dite moi si je me trompe mais la cocaïne, même si elle n'est pas une drogue qui donne une dépendance physique est autant destructrice socialement et psychologiquement que l'héro.

Merci pour ton témoignage tusti... Content pour toi que ça ait l'air de fonctionner. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur le parcours que tu as suivi et où tu en es exactement ? Tu as un traitement au méthylphénidate ?

Sinon la détresse n'est pas l'apanage des héroïnomanes. La "coke" peut être très destructrice (socialement et psychologiquement) comme tu le dis. C'est pas difficile de s'en rendre compte quand on a été consommateur (incontrôlé) de crack ou quand on en côtoie... Itou pour les injecteurs... Quant à  sniffer la coke, même si elle est moins chère qu'à  une époque, il est facile de basculer quand le produit est facilement accessible. La dépendance psychique n'est pas moindre que la dépendance physique. Avis perso. C'est toujours le même "problème", les excès entraînent souvent les problèmes... toujours avis perso...

Comme l'avait souligné Gilac précédemment, je connais plusieurs usagers ayant sérieusement dérapé qui n'ont pas eu d'autre solution que de s'écarter géographiquement de tout moyen d'approvisionnement et de tout contact. Encore faut-il en avoir les moyens et la volonté. Maintenant sur le long terme, je ne les connais pas depuis suffisamment longtemps et ça n'est pas si vieux pour savoir si ça va marcher ; une "substitution" à  la Ritaline serait donc la bienvenue si ça fonctionne... Le craving étant redoutable et il peut survenir des mois voir des années après... Faut pas se leurrer. Et je pense que c'est pas seulement valable pour la coke même s'il n'a pas forcément la "même forme" avec les opiacés. L'organisme (le cerveau) a une mémoire phénoménale...


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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filipe
Psycho sénior
Inscrit le 20 Apr 2009
945 messages
moi quant je me rapproche du perif si je n'ai pas pris mon concerta je suis en sueur ... près a chercher le  doseur le plus proche !!!Le craving je connais bien mon cerveau aussi apparemment mais il ni a pas foto depuis que je prend du concerta ben je peut retourner a paris sans devenir ouf ....et sa c'est super confortable !!!et rassurant

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tusti
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Inscrit le 11 Jun 2009
34 messages
[quote
Merci pour ton témoignage tusti... Content pour toi que ça ait l'air de fonctionner. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur le parcours que tu as suivi et où tu en es exactement ? Tu as un traitement au méthylphénidate ?quote]

Eh bien, lorsque ma source d'approvisionnement en ritaline s'est tarie, je me suis retrouvé à  retaper et ...A me désocialiser : Boulot, Famille et surtout Finance!

La picole est revenue à  la charge +cc = TS!!!>>>Pompier>>Urgences>>Service Psy bourré de médoc...!

Cure de désinto pour l'alcool et remise en question (on a le temps de réfléchir en cure....); mon alcoologue connaissant mes problêmes d'addiction  à  la C m'a donné toute les info sur les réseaux d'entraide existants dans la région.

Sur un premier temps, j'ai laissé le temps passé mais l'envie de prendre de la C était bien plus puissante que la reprise de l'alcool , mon dealer étant partis sur Paris, je me suis retrouvé avec une came de merde, et je pense même coupé à  l'héro car vomisssement, tremblement et tout le toutim...

Bref je monte jusqu'en banlieue revoir mon bon vieu fournisseur , qui me fait glérer, tourner de coin en coin pour finalement trouvé mes 3G deux heures après l'heure de RDV (mais je suis tellement addict que je le remercie presque...

Bref tout cela continu et m'éloigne de tout; ma femme veut se barrer avec ma gosse et la j'ai un déclic : Je vais tout mettre en oeuvre pour me procurer légalement le seul produit qui m'avait permis de me stabiliser et d'avoir une vie "normal" : le méthylphénidate.

Je me rapproche donc d'un psychiatre avec des consult tout les 15 jours parralellement je cherche a savoir pour qu'elle genre de trouble certains adulte se voient prescrire la molécule.

Bien entendus , je ne suis pas narcoleptique, mais pour le rete je me reconnais à  100% dans la prescription, la question est donc suis je un hyper actif non détecté pouvant bénéficier du traitement comme plus de 500 adultes dans le pays, et ce, en toute légalité?

Chaque fois que je ressort de chez mon psy je suis déprimé+++ et soit je retape illico soit j'ai envie de me prendre une cuite de ouf heureusement il y'a le sport et je me défoule autrement...

mon psy est catégorique : Si vous me demander ou si on me demande un avis pour une éventuelle substitution à  la ritaline , ce sera un NON ferme et catégorique!!!!
Je sens bien que dans le corps médical, la prescription médicale (abusive ou pas?) sur les enfants hyper actif à  créeé des pro et des anti méthylphénidate...

Je tape donc à  une autre porte ou j'espère avoir une écoute plus compréhensive , quitte à  aller chercher mon cachou chaque jour dans une assoce...

L'attente est longue mais je patiente et je finis par voir le médecin de l'assoce qui à  une tout autre écoute (je déballe tout) dans la foulée il me donne des RDV avec tout le staff et me dit qu'une décision "collégiale serait prise dans les 15 jours : Voila actuellement je rencontre Psy/AS et infirmier de l'assoce .

Je répète que le but est de ne pas sombrer, j'ai bénéficier illégalement de ritaline pendant 7mois et pas une seul fois je n'ai eu envie de taper (voir même de boire!!!).

Je demande à  avoir un diagnostic et un suivi car peut être que le bénéfice/risque peut s'avérer catastrophique pour ma personne : Mais au moins je serais suivis, pas illégal , pas en train de galérer dans les cités et peut être de pouvoir ne pas faire exploser ma famille en mille morceaux.

Pourquoi pas un protocole comme pour la métha mais avec du concerta??
Quitte a faire pipi de temps en temps et avoir quelques prises de sansg : No problemo pour moi car j'ai envie de m'en sortir.

n'hésiter pas à  alimenter le débat, je conçois que ma requête puisse porté à  controverse;
A+

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
11530 messages
Et bien j'alimente. jusque là  j'ai sans rien écrire car je ne connais pas ce produit. Par contre la fin de tes propos est très cohérante. Je me rappelle un psy qui me disait que dans son domaine le diagnostic n'était souvent confirmé que par les résultats du traitement. L'opinion personnelle que j'ai sur la dangerosité de ce produit entre toutes les mains ne peut être que mienne et ce que tu décris en général peut avoir un lien, que tu cites, avec le "trouble de l'attention hyper activité" pour lequel ce médicament peut être indiqué avec succès. Ce n'est qu'une piste, mais un bon diagnostic te sera vraiment utile. J'ai entendu le témoignage d'une personne souffrant de ce trouble détecté bien tardivement après qu'il soit passé par diverses toxicomanies et l'alcoolisme avant de soigne ce trouble et de pouvoir reprendre une vie un peu plus "normale" (dans le sens de vivable). Et ça, t'as la chance avec des décisions collégiales d'obtenir un meilleur diagnostic que par une seule personne.
Bonne chance
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tusti
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Inscrit le 11 Jun 2009
34 messages
Merci pour ton intervention filousky,j'ai bien expliqué mon cas au psy du CAARUD lorsqu'il m'a demandé ce que je venait cherché dans l'assoce.

Bien entendu une substance psychoactive classé dans la catégorie des stupéfiant ne doit pas être délivré n'importe comment et a n'importe qui, je le conçois et je ne vient pas cherché une came, mais une substitution qui serait légalisé (comme la méthadone et le subu pour l'héro) c'est tout.


Je peux comprendre la frilosité des praticiens car l'AMM ne donne pas d'indication de substitut à  la cocaïne (pour la moment) en ce qui concerne le méthylphénidate.

Je peux également comprendre qu'il puisse y'avoir des dérives avec la ritaline (capsule ouverte puis sniffé); mais pas avec le concerta qui gélule enrobé sans granule et à  Libération Prolongée.

Je finirais par le fait que dans mon cas la TDAH est également une piste à  suivre ...

Alors peut être avancerons nous sur certains cas touché par certaines addictions....

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages
Salut tutsi,

Merci pour ton témoignage et les infos... J'espère que la décision collégiale sera favorable ; je pense qu'on est encore loin d'avoir un protocole de substitution au méthylphénidate. Mais en attendant, c'est une bonne chose que certains prescripteurs soient partants pour tenter un suivi avec bon sens surtout si l'usager y met du sien et montre une bonne foi évidente.

J'espère que tu nous tiendra au courant car les témoignages sur la Ritaline sont rares ; et donc précieux...

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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tusti
Nouveau membre
Inscrit le 11 Jun 2009
34 messages
wait and see...;Je tiens la communauté au courant. A+

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johndoeuf
Nouveau Psycho
Inscrit le 10 Dec 2009
59 messages
je crois me rappeller que tu voulais des temoignages quand aux risques liés à  la prise de c.

Pour ma part au niveau physique, mes gencives se retractent avec un risque de déchaussement des dents ( charmant ), ulcére cardia avec petit séjour à  l'hosto (  doublé d'une bradycardie ). j'en oubli certainement.

Socialment, t'es au courant.

Intellectuellement, je regresse à  vue de neurones.

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tusti
Nouveau membre
Inscrit le 11 Jun 2009
34 messages
C'est vrai que lorsque l'on tape régulièrement, on oubli un peu de manger et de boire , qui sont des besoins primaires par excellence.

Lorsque l'on voit (on le sent...) l'agressivité sur les cloisons nasales, on imagine les dégats sur la cavité buccale et sur les gencives: Mais on y revient et on retape de plus belle!!!

Tiens moi au courant de tes avancées sur ton suivis et si tu a pu obtenir une écoute positive voir une prescription pour t'aider à  décrocher.

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johndoeuf
Nouveau Psycho
Inscrit le 10 Dec 2009
59 messages
of course.

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tusti
Nouveau membre
Inscrit le 11 Jun 2009
34 messages
au niveau du baclofene, tu es à  quel dosage??
Ressens tu une action positif?
quel est ton ressenti par rapport au produits (effet), as tu des effets indésirables?

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johndoeuf
Nouveau Psycho
Inscrit le 10 Dec 2009
59 messages
j'ai completement stoppé le traitement du fait des effets indésirables.
j'etais à  6 comp par jours et ca m'a completement cassé avec des troubles avérés pour la conduite et je roule beaucoup pour le taf. D'autant plus que le coté cassant me donnait encore p^lus envie de consommer.

Depuis on m'a proposé un expectorant ( acetylcisteine? ) mais je n'ai pas encore de retour.

voilà  et toi? du neuf?

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