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Le "Bad trip"
Le "Bad trip"


{{Citation|clemz||Avec le lsd en général, si tu hésite a en prendre, que tu n'es pas super motivé, voire '''pas en forme, fatigué, ou en descente d'un stimulant (CC, amphet etc) ba il y a de plus grande chance de faire un mauvais trip'''. on en meurt pas mais sa peut être assez traumatisant. Dans le pire pire des cas c'est direction HP..}}


===Tolérance, accoutumance===
===Tolérance, accoutumance===

Version du 7 mars 2012 à 19:34

Le LSD, ou acide lysergique diéthylamide, est classé comme stupéfiant.

Histoire brève

En 1938, Albert Hofmann isole l’acide lysergique de l’ergot de seigle, qu’il combine à différentes réactions chimiques pour tester son effet stimulant sur la circulation. Parmi eux, le LSD-25 (le 25e de cette série) ou acide lysergique diéthylamide. Mais face à ses effets peu probants, les pharmacologues de Sandoz laissent tomber l’expérience. Cinq ans plus tard, suivant un « étrange pressentiment », Albert Hofmann s’intéresse à nouveau au LSD-25.Le 16 avril 1943, alors qu’il le synthétise, il ressent « une agitation combinée à un léger vertige » qui le conduit à arrêter ses expériences. Une fois rentré chez lui, il a des visions intenses kaléidoscopiques et colorées, qui s’estompent après deux heures. Il pense avoir absorbé une petite quantité de substance en se frottant les yeux. Trois jours plus tard, le 19 avril 1949, il décide de tester sur lui-même le LSD-25 et réalise le premier trip volontaire de l’histoire. Il prend ce qu’il considère comme la dose minimum pour produire un effet, 250 microg – en fait une forte dose – et part dans une hallucination intense.

Sa découverte, que certains désignent comme « la bombe atomique de l’esprit », va influencer la deuxième moitié du XXe siècle occidental, notamment le mouvement hippy dans les années 60 et le mouvement techno dans les années 90.Pour Hofmann, le LSD doit être légalisé pour la recherche scientifique et être inclus dans de nouvelles approches pour le traitement de diverses maladies chroniques. Il va même plus loin en affirmant que si le LSD n’est pas une drogue récréative, il peut bénéficier à tout le monde, dans un cadre sécurisé et dans une optique d’élévation de soi. Dans les années 60, il critique ainsi fortement Timothy Leary qui encourage la consommation généralisée de LSD, et dénonce le Projet Mkultra de la CIA qui administre, à des fins de recherches, du LSD à des sujets non informés.

La consommation de LSD a resurgit avec l'avènement du mouvement techno dans les années 90, et ne s'est plus démenti depuis.

Après avoir été classé comme stupéfiant dans les années 70, dans la catégories des drogues "sans effet thérapeutiques", un certain nombre d’essais sont en cours aux Etats-Unis et en Suisse pour voir si le LSD et la psilocybine (la substance psychotrope contenue dans les champignons hallucinogènes) pourraient servir à traiter l’anxiété et la dépression chez les personnes atteintes d’un cancer en phase terminale.

Qu'est ce que c'est ?

Aspect, à quoi ça ressemble ?

Le LSD peut se trouver sous la forme de carré de buvard, avec des illustrations dessus. Ce sont les illustrations qui donnent le nom à ces buvard. On parle d'Hoffman, de Simson, de Millenium, de double face (dans lequel le LSD serait imprégné sur les deux faces du buvard).

Le LSD peut aussi se trouver sous forme d'un liquide transparent, qui va d'incolore à brun. On l'avale alors sous la forme de goutte, le plus souvent mises sur un sucre, dans un verre, ou autre support.

Enfin, le LSD existe aussi sous la forme de micro-pointe, de la taille d'une mine de crayon, qui peuvent prendre des formes et couleurs différentes (étoile, cone cylindrique....)

Les autres noms et surnoms du LSD

trip, buvard, goutte, acide,

Les modes de consommation

Dans l'immense majorité des cas, le LSD est ingéré. Certains laissent le buvard se diffuser sur ou sous la langue, ou entre la joue et la gencive. Mais c'est une pratique risquée car le LSD abîme les dents et les gencives. Très rarement, il peut être mis en contact avec la peau, les LSD traversant les pores de la peau.

Les effets recherchés

« Je trouve que tu as l'impression de renaître et de tout redécouvrir.. tout ce qui t'entoure est nouveau, les choses les plus banales deviennent unique, extraordinaires.. un simple élastique peut paraître incroyable sous lsd ou champignons. »
-(Source, clemz, Psychoactif)
« C'est un truc auquel j'ai déjà pas mal réfléchi ça, se servir du lsd pour diminuer/arrêter la métha (ou l'héro dans mon cas^^)... Les premières fois où j'ai pris du lsd en étant accro à la came j'ai direct remarqué que pendant la durée du trip j'étais pas en manque, j'avais beau y penser, me dire "oulalah, ça commence à faire longtemps depuis mon dernier fix, bizarre, suis pas encore malade" bah je ressentais pas le manque évidemment, après, en descente, c'est plus la même chose »
-(Source, Akhéane, Psychoactif)

Les risques de la consommation de LSD

Danger du produit

Echelle de classment des dommages créés par différentes drogues.2007 [1]


Les effets secondaires

Le "Bad trip"

« Avec le lsd en général, si tu hésite a en prendre, que tu n'es pas super motivé, voire pas en forme, fatigué, ou en descente d'un stimulant (CC, amphet etc) ba il y a de plus grande chance de faire un mauvais trip. on en meurt pas mais sa peut être assez traumatisant. Dans le pire pire des cas c'est direction HP.. »
-(Source, clemz[ , Psychoactif])

Tolérance, accoutumance

Dépendance

Comment réduire les risques

  • Ne pas laisser infuser le LSD dans la bouche, mais l'avaler directement
  • Le LSD est une drogue hallicinogène puissante, qui amplifie l'état de conscience. POur prendre du LSD, il faut être bien dans sa tête, choisir un endroit ou l'on se sent bien. Surtout lors des première consommation, il est préférable de se faire accompagner par des personnes d'expériences, qui pourront vous rassurer si le trip part mal.


Références

  1. Source:Article de Nutt, David, Leslie A King, William Saulsbury, Colin Blakemore du 24 mrs 2007 "Development of a rational scale to assess the harm of drugs of potential misuse" The Lancet 2007; 369:1047-1053. (PMID 17382831; doi:10.1016/S0140-6736(07)60464-4)