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Addiction. C’est dur à dire. 



A dicere, l’addict est celui qui est désigné, par son altérité, l'expression ramène à celui, qui nomme l’innommé, qui le désigne. On ne s'appartient pas, en cette condition antique, et tac...
Le tabou, le vide, l’addiction c’est la démocratisation de la toxicomanie. On est tous addicts jamais tous toxs!

Celui qui ne s’appartient pas, il est à un autre Nom. A dicere.

L’aliénation est le lot de notre humanité sociale en ce monde d’efficacité au service de rien.

Les ‘a dicere’, addicts, étaient les esclaves, ceux qui sont à un autre nom, qui n’en n’ont pas en propre, dans leur aliénation. On les désigne par leur dépendance à l’autre.

Mais la liberté n’ a de sens sans libération, donc sans enfermement, le savoir c’est, ce que l’on sait de l’être, en sortir, une délicieuse tentative de désignation, à dire, a dicere, c’est à dire de la connaissance.
L’enfant désigne l’objet et en prend connaissance et le prouve, maintenant, moi (je) et ce mur, nous connaissons, existons ensemble, dans mon univers mental, le mur est. Distingué et nommé.
Avant la parole il y a l’état de dépendance totale, j’y reviendrais, comme Freud parlant d’Hilglosigkeit, addiction primordiale. Essentielle, du petit d’homme.

Il faut du LSD pour détricoter cela, et pouvoir à nouveau regarder le mur en dehors du concept de mur. Qui picore du pain dur…
Le pain levé, est interdit, le levain mais pas le vin, ivresse de la libération (ça se fête et pas qu’en prière), en ce moment, durant le Seder, dîner cérémoniel de la fête de Pessah (pacques juive)...J’en reparlerai dans les développements ultérieurs, ceci n’est qu’un abstract-teaser.

En primeur, de la poule ou de l’oeuf, c’est ce qu’on a vu en premier, désigné, qui est l’origine.
Mais qu’est-ce que l’origine, ça vient de...ex-nihilo?
Et alors, on a au commencement un état, même si on l’appelait rien ou néant, ou chaos, un point minus, qui contient tout, le big bang, et l’action bang, fait jaillir comme une projection la cosmologie et cosmogonie (pareilles, à ce moment là).

Comme par hasard, on retrouve là la lecture juive métaphysique, le point, l’action le ‘bara’ il a créé, en hébreu berechit bara elohim (au commencement elohim créa), hashamaiam vehaaretz (les cieux et la terre).
De ce début, sans vous parler du youd, du hé et du beit avec son daguesh léger... et de la maison du père, qu’on quitte, comme Jésus de Betlehem (maison du pain) alors qu’il n’y est ‘que’ né par analogie à David. premier vrai roi des Juifs, sous la bannière, on peut tirer des milliards de commentaires, et j’en ai, des caisses, en lien avec tout sujet.
Roi des Juifs, Jésus, fils de l’homme, mourut.
Ou plutôt offrit sa mort en spectacle. Obscène. Sans péjoration.
Au sens de la reproduction de la scène primitive la horde, ce que Freud écrit, le meurtre du père Moïse caché par les Hébreux!
C’est sa vision du problème de la violence et du sacré que dit le livre de Girard.
Crucifix, comme symbole, Pierre demande a être crucifié à l’envers…
Croix, crois, croâa
Affiché partout. Signifie la mort, le signe est tardif, le cercle du baptême, ou le monogramme étaient de vigueur pendant les siècles premiers de l’ère.

Le premier signe de ralliement des Chrétiens était le poisson, c’était mieux, aujourd’hui comme dit Gainsbourg, on aurait une chaise électrique en pendentif!

Savoir, c’est d’abord voir. Lire, pour les Hébreux, est déjà faire de l’exégèse, donc traduire étant trahir, comment voulez-vous comprendre, sans apprendre.

Y compris tout ce que je vais essayer, de vous dire, sans trop d’ effort, pour vous, avec des heures d’étude pour moi, est compréhensible mais obscur si vous n’avez pas les références (il m’aurait fallu douze pages de plus et 40 notes, de bas de page!) au moins avez-vous des questions...

Ce qui nous rend conscients de nos prisons, en nous nourrissant à l’infini de questions qui emplissent, d’une jouissance intellectuelle, qui, seule, sauve de la mort, puisque la pensée est la survie sur la matière. S’il y a une métaphysique humaine, qui ne soit vaine...

A venir, pour ceux que cela intéresse, le développement en trois parties sur ce sujet, en lien avec d’autres, évidents pour moi, de par ma réflexion et expérience, mais, certainement, inédit pour d’autres.

L’addiction, qu’et-ce à dire?
La diction.
Première partie.
1 Le dire
2 Le mal
3 Le nom
Dans le désordre…

La partie 1, puis les autres également, sur des axes désaxés (si), fait appel à l’Histoire, qui a vu la Psychanalyse et la Toxicomanie, se combiner au Judaïsme et se conjuguer en allemand, avec bien sur la tragédie, qui força Freud à l’exil, et à partir de laquelle (le génocide) plus rien, ne fut n’est et ne sera pareil, pour nous, humains, européens. Victimes coupables, coupables victimes.


A reléguer, à relire ou à relier. La religion. Prisme ancien, et actuel, de notre approche…

A venir, donc...de la lecture, un peu plus prise de tête, que mes histoires de toxs, habituels récits de vie. Mais la réflexion a sa place, surtout en ces périodes d’inaction. Et passe par le verbe.

Entre temps je proposerai une petite histoire du crime organisé...Murder Inc!

Catégorie : Opinion - 10 avril 2020 à  11:20

#aliénation #Psychanalyse #religion



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