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Tentative de meurtre pour un 30e de teuchi. 



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« des jeunes qui, pour un vingt mille de shit, se déchirent » AKH, IAM

19ème : deux adolescents règlent une dette à coup d’opinel.

Février 1995,

Le Parisien.
Faits divers.

Quartiers, 19ème.

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« Ismaël et Loïc, se retrouvent, après le retour du premier dans sa cité.
Ils se sont perdus de vue, et le premier (breton juif nda) dit au second, (juif) breton, qu’il veut aller pécho rue Gaston Pinault. Métro Danube. »

J’abrège cet extrait d’un article du Parisien  (dommage, perdu) qui, citant mon vrai nom, a mis au courant tous les lecteurs (à Paris tout le monde lit les faits divers, du quotidien qui va avec le petit café calva au comptoir). Les parents apprenant la nouvelle à leurs adolescents, en les interdisant de me fréquenter (en réalité mon aura en a gagné, mais je suis tricard).

Moi je ne l'ai pas lu de suite, emprisonné, on me l’a découpé, article qui a été collectionné, dans les quartiers. Grillé, j’étais. Le papier est assez long et précis, en fait, c’est la vérité. Ou quasi.

Mais je vais vous la narrer moi-même, voyageant dans un temps, que les moins de quarante ans, ne peuvent pas connaître, tant mieux, pour eux.

Un coup de shlass pour une barrette de shit?
Non, c’est un prétexte.
Loïc Coat, fils Jepski, certainement mort en souffrance depuis. Rebondissements ultérieurs…

Je l’espère. Je sais ce que vous pensez, mais vous ne me connaissez pas pour me juger. Et j’ai été jugé.

Ce mec était mon alter égo, mon double diabolique, mon meilleur ami.
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C’étaient nos seize ans, on se lookait skin-head, crane rasé (deux ans avant la mode), boots coquées, 501, Arlington doublé écossais. Bretelles.
Moi j’étais plus «racaille», j’avais simplifié. Baskets Cortez (Nike), 501 moulant, et blouson en vachette retournée. Cheveux ras, tête d’ange.
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Les vacances de février, je n’ai jamais aimé, longues et sans argent, à la rentrée, les bourges revenaient bronzés du ski, ou en béquille. Nous on essayait de passer entre les bandes de  la guerre des cités. Je n’ai jamais été un voyou.
Réduits à l’oisiveté, nous connaissions les pires bastons, ou les histoires sordides, des plus morbides.

Loïc et moi, on s’est rencontré au Lycée Bergson (le rire..comprenne qui peut) rue Pailleron. Le seul établissement général pour 240 000 habitants (à Rennes, même taille, il y en a 12).
Cela a changé, mais à l’époque, au passage du collège on perd 80 % des mecs. Quartier ouvrier, à l’époque, une autre époque. Nous étions deux gars, un noir et moi, dans ma classe, 28 filles amoureuses de lui, ou de moi…Et un proviseur, Lacroix (menacé de mort, alerte à la bombe toutes les semaines) qui me virera de là, comme de partout où j’irai dans la vie.

On fumait, buvait, prenait des dinnintels (amphétamine, légale à l’époque). Sur le parvis, et dans l'établissement "type Pailleron"(incendies, amiante..).
Et ce grand échalas (une tête de plus que moi), cheveux longs et peace and love au cou, pour une racaille violente, parlant en verlan, tout le temps...m'aborde.
Tiens je fais tourner mon oinj aux keupons, il s'amène avec sa dégaine dénotant tellement avec son attitude de voyou, on ne s'est plus lâché.

Il devient mon acolyte jusqu’à me suivre, malgré mes mises en garde, en internat. Le verlan nous permit de parler haut sans que nul n’y comprenne mot.

Passons.
Au retour de Bretagne, après une altercation, une baffe dans la gueule pour moi, et un camping dévasté, il se met à appeler chez ma mère.

Un soir je suis là. A ce moment, on a des répondeurs, on entend obligatoirement la mini cassette.
Il insulte ma famille, moi et ma mère. Ma copine est là. Elle a peur. Oui, c’est aussi un vrai psychopathe. Attendrissant car fou, mais dangereux.

Plus tard encore, ce sont des semaines d’appels. Il parle d’une soi-disant relation homosexuelle entre nous. Il fantasme. Ma mère, homophobe et crédule y croit !

Jusqu’ici tout va bien.

Mais il s’en prend directement à elle, la menaçant, l’insultant. Il se shoote à l’Orténal. Vole, dépouille, pousse des filles au suicide.

J’étais punk, et je l’ai introduit dans le milieu, l’élève a dépassé le maître, cheveux coupés, 1,90 il fait peur.

J’attends que ça se tasse. Pour moi c’est une humiliation, tu peux me dire « fils de putain » ou « enculé de ta mère » autant que tu veux.

Mais, dire à ma reumé « mère d’enculé », non.

J’ai un honneur à défendre. Au moins une fois, je ne serai pas la victime.

Je me dis qu’avec toutes les arnaques et humiliations subies dans ma courte vie, si je laisse faire celle-ci, j’aurai honte à vie.


Ce que je vais vous dire ici, est dérangeant, certainement, mais j’en suis fier et je referais dix fois.

La rumeur court, qu’à la rue de la solidarité et à la cité d’Oxmo, Loïc est mieux vissère (servi, je suis gentil j’aurai pu tout écrire en argot).

J’ai emprunté à un vrai ami, qui lui aussi est mort, un opinel effilé 17cm, une arme impitoyable.
Le meilleur des shlass. Qui m’enverra encore en garde à vue plus tard. Le problème avec les armes, c’est qu’on s’en sert.
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Rendez-vous est pris. Il vient avec un autre géant (je ne fais qu’un mètre 67), mon, plus si pote, Cactus. 15 ans en 5ème. Chie sur le bureau du Principal...Un gamin normal...

Je file 200 francs à mon « ami ».
C’est un test, il entre dans la cité, il n’y a qu’une sortie. Il n’y a personne.
En remontant la rue d’Alsace Lorraine, avec sa démarche typique des voyous des quartiers hauts. La patte qui traîne.
Et me dit, en un moment de sincérité : « j’oublie qui sont mes amis ».
Je rétorque « tu veux dire que tu as pensé à partir avec mes 20 keus ? »
Dans ma tête, je me dis, avec résolution et un calme froid, que je ne me connaissais pas, s’il tente de carotte, je le tue.
Oui tuer, pas frapper.

Ce garçon m’a trahi, et c’est la goutte d’eau, qui déjà, à seize ans, fait déborder l’hémoglobine.

Bien sûr, et là est le piège. Ils sont deux, en force, qu’à cela ne tienne. Il joue sa vie et l’ignore encore.

Nous arrivons ru Petit, devant la résidence où j’habitais. Et là, il fait l’erreur de sa vie.
« Viens Cactus on y va »
t'oublie-pas chose-quel ?
-Quoi? Non, allez salut Ismaël.
Ils s'apprêttent à me aisser en plan, après ce faux plan, je ne sais si Cacatus va se mouiller où va rester passif. Pour moi, c'est évident, ils sont deux grands gars contre moi, sans arme j'étais cuit.

Là pour lui donner une toute petite chance et effrayer son complice, j’attrape sa tête de skin, aux yeux bleus de fou furieux, et l’entaille avec la lame. Une mini balafre, bénigne qui disparaît en deux jours.
Le couteau, je l’avais déjà ouvert, dans mon dos.

Il touche son front et voit le sang sur la main...Ca fait pas mal les coups, préférez les clefs de bras, les flics sont formés et préfèrent taper, on apprend ce geste en deux minutes..et même le coups de couteau, n’est pas souvent douloureux, mais ça tue, parfois.

D’habitude le violent, c’est lui. Il a fait de moi le calme du « duo » alors que je suis une pile.

Il dit : « ah tu veux me planter ? »
Et là, il fait la deuxième erreur de sa vie. Il soulève ses vêtements, dépouillés sur des jeunes dans le métro. Montrant son ventre nu. T’as pas les couilles !
Pas le temps d’arriver à t’as pas lec.
Ni une, ni deux, j’enfonce 17cm dans son abdomen. Le sang gicle sur moi.
Je jouit de ma surpuissance.
Lui, très courageux, tombe devant la pharmacie (destin?), essaie de me savater ! Si bien d’ailleurs, que je suis content de mon esquive, malgré mon arme. Respect. Je ne frappe pas à terre.

Garde le fric, Loïc.

Je kiffe,
en fait je comprends tout, la violence, la guerre, tout.
Parce que tuer ou essayer de tuer, c’est mortel !

Enfin c’est mieux que dix shoot de speed-ball. J’ai tout prémédité, et j’ai été impressionné, par la joie qui m’a emplie, quand le couteau est entré dans sa chair, comme dans du beurre. Demi-sel.

De mon point de vue, je n’avais pas le choix, eux oui, je leur ai donné une chance d’être droits.
Les voir partir avec mon gent-ar, n’était pas possible. Trop tard.

Mais je quitte les lieux, grisé,  mon couteau ensanglanté à la main, les passants flippent leur race.
Tandis que je cours, je pense et je me dis « j’l’ai niqué, putain, l’enculé ».
Je me sens si bien !

Puis, alors que je ne m’essouffle pas, adrénaline, endorphine et dopamine, je me rends compte que si je règle mes problèmes comme ça, je ne pourrais jamais m’arrêter.

Je me rends au premier commissariat. Il n’y en a aucun dans mon quartier. Il faudra aller à Louis Blanc.

Bonjour, je suis super calme, diront tous les flics (pour moi, ce sera le commissaire en personne), j’ai planté un mec, il est devant la pharmacie. Ils prennent le couteau. Et je suis accueilli avec hallucination. Un gamin qui se rend et dit avoir attenté à la vie d’un copain !
Celui-là il va passer dans le journal, je m’en serait bien passé.

Les kisdés me disent qu’il est déjà à l’hôpital (en 10min), mais qu’il est entre la vie et la mort.
N’importe qui aurait espéré qu’il s’en sorte, ne serait-ce que pour ne pas béton pour homicide.
Moi non, je prie pour qu’il perde la vie. Son existence m’est insupportable. Il doit mourir. Et moi, je dois payer. C’est tout.

Dès la mise en cellule, je dors. Il n’y a que les coupables qui dorment en IPM (il n’y avait plus que la cellule de dégrisement, mais l’histoire policière est loin d’être finie, je suis menotté pour la première (ou quatrième…) fois de ma vie, et je vais vivre une expérience infinie. Une de celles qu’on ne raconte que le visage brouillé. Une de celle qui fait comprendre la société, la vie, la mort, la loi.
Je vous laisse là, car ce qui vient après, viendra après. Et vaut son pesant de cacahuètes.

J’ai seize ans, et pour une fausse histoire de shit, je suis inculpé (on dit encore ça, pas de présomption d’innocence), inculpé pour tentative d’homicide avec préméditation. Meurtre ?


Là encore j’espère sa mort. Je suis bon pour les assises. Enfin vous verrez au prochain épisode. Ne le manquez pas il y a toujours une moale et un karma, quand on dit le récit de sa vie.

A dans trois jours, pour le retour sur la Police de Bertillon, le 36, et les fesses de Mesrine ou Girier. Vous avez vu flagrants délits (Depardon, excellent doc)?  C'est pire et, là,  on parle de gosses. Allez flippez pas sur moi, c'est du passé, et ça m'a "sauvé",vous verrez.

Catégorie : Tranche de vie - 24 août 2019 à  08:13

#justice #paris #police #quartiers #cannabis #violence



Commentaires
#1 Posté par : Anonyme 218797 24 août 2019 à  09:18
Wesh, il menace tes proches, goût la mer de exprès... Et c'est pour moins de 200fr que l'as schagué?!!!

Moi aussi jusqu'à mes 19ans, gt un peu trop ben rageuse, je me melais volontiers aux bastons ou jouait la «videuse» dès qu'un con me donnait une raison pour lui mettre un coup dans les valseuses et ou un bon tacle à la gorge...
Mais je prevenais avant de faire la dingo, malheureusement un sac de viande saoule, c'est pas hyper réceptif....

Bref, ça me defoulais, me dechargeais de mon stress, mon fond de colère et ça me rassurait de voir à quel ptet j'étais capable de me défendre....

Par contre, tuer qqun à main nues (j'suis pas branché «armés», vu ce que je faisais sans rien, valais mieux pas que j'ai de quoi trucider un con.)
Et puis (dans mon mode de pensée...) Je considère que les armés c'est un aveu de faiblesse plutôt qu'un outil de pouvoir.
J'me limite au taser ou gel lacrymogènes.
Celui qui viendra planter une meuf désarmée pour carotte ou autre, c'est une merde pr moi. Donc mm si ca devais arriver préfère mille fois m'a place que celle d'un lâché ciblant des «faibles»....

Bref....

Bon ce qui à aussi bcp changé la donne et fait mûrir, c'est le cambriolage / intrusion en pleine nuit chez moi et mon mec (je devais avoir 19piges).
C'est parti en baston assez vite, yen a un qui m'a arraché m'a nuisette, et la j ai vu flou, je lui ai mis cher...
Il  ont du flipper en voyant une folle les defoncer à moitié à poil...
Pour les virer, surtt le plus con, g topé un pot en Pierre bien lourde et lui ai dit «tu me connais pas (j'me maîtrisait moyen à cet époque) si tu dégage pas direct de chez moi je tenfonce ton crane vide. Même si je dois faire du placard tu vas sortir illico.»
Le gars à essayé de continuer la provoqué, mais ses potes l'on fait partir pendant que mon mec était en larme «tu aurai pu le tuer».
,et c vrai qu'avec un ou 2 coup y avait moyen d'avoir des dégâts voir pire.

  Et les jours suivants, gt bien contente d'avoir été stoppée. J'suis nerveuse donc avec la surprise, l'instinct de défense, d'adrénaline et la colère, c un mix qui peut me pousser loin....

Tuer ou blesser sévèrement qqun à vie ça me hanterai... Même le dernier connard à une famille, des proches...
En tuant c'est tt un t'as de personne qui subissent la perte.
Ça blesse trop de monde.


Hâte de lire la suite, à priori il devrait se remettre (je pense).
Mais buter un boug pour 2 biffetons, c fou (mais à 16ans on est pas finis c vrai...) Même si c du billet de 500e, passe mon tour....

Des bises!

 
#2 Posté par : ismael77 24 août 2019 à  14:44

Anonyme813 a écrit

Mais buter un boug pour 2 biffetons

L'argent n'était en fait qu'un appât, j'espérais qu'il ne déconne pas. Ou l'inverse.

C'est la force du faible, ou quelque chose relatif au sentiment d'abandon et d'injustice, me voir sur le trottoir les regarder partir en se frottant les mains.

Mais je ne me bats pas, spécialement ni rien, je n'ai rien volé de ma vie...Je pense être entre un gars bien et un baltringue! Courageux mais peureux sinon c'est pas du courage. Mais de la témérité, adolescent peut-être, pour les mecs surtout, qui, on le voit dans mon récit, on un problème avec leur homosexualité (complètement taboue et excluante à ce moment dans ce milieu là).
Je suis surtout, on me le dit depuis le CM1 un Pierre Richard (mais le personnage pas l'acteur!).

Surtout un chat noir.

Même l'arme est connotée, elle pénètre, corps à corps, même la victime a son kif. Surtout, si on sait se battre, ou parler, on n'en a pas besoin, sauf si on veut des ennuis, pour soi.

LOIC
C'est comment dire un prix d'ami, il m'a trahi, c'était mon ami. Si je n'avais pas fait ça, je serais, encore plus, la victime que je suis.

Et c'est du passé, ça m'a apporté beaucoup. Vous verrez c'est à la fois pire et rassurant en ce qui concerne son sort. Pas d’happy End non plus...

Aucune culpabilité. Il n'a pas porté plainte, il savait qu'il le méritait, en fait il le cherchait, sans savoir trop comment.
On ne peut pas avoir peur de moi, il suffit de me regarder!

Trop gentil j'invite une fille, lundi matin je vais au pain, je reviens très vite, elle a tout mon flouze (caché pourtant) dans les mains.

Si cela avait été un homme je lui aurais dit barre-toi et n'oublie pas tes sous, tu penseras à moi en maison d'arrêt, mais jamais  je ne balancerais! Je ne tue pas pour cent francs, pour un ami, je tue gratuit! (La haine)

Du coup j'ai rien pour me défendre, ni les poings ni la loi, mais je suis droit, il faut éviter les autres "comme moi" je n'en connais pas des mecs qui t'offrent des quatre g de C du shit, etc par WE avec bouffe taxi et tout.
Tu comprends l'humiliation (un mot que tous les psys m'ont demandé de définir, mais c'est clair), qui me rendait fou,
déjà à cet âge là venait de loin.
La violence, depuis ma majorité, rien ou en victime! Quelques dents en moins et nez fracturé trois fois, mais ça va, je suis toujours beau gars. Honnête et droit, qui fait aux autres ce qu'il aimerait qu'on lui fasse.

Ca n'a jamais marché, même en amour, pas sûr. Mais que faire d'autre. Devenir un connard égoïste, ça n'a rien à voir avec la dope, le queman ou l'argent.
Celui qui pense comme un voleur est un voleur. Par contre la vengeance non, c'est trop bon, j'ai eu les conséquences et elles m'ont fait devenir un presque homme, en tout cas  je croyais être un mec sympa Un père merveilleux, non pas ça, dangereux pour eux (juste pour le micro d'argent!)

MERCI  de BIARRITZ assiégé (qui doit gêner le courrier) pour ta lecture et ton post. Le mien est trop long, je suis envahi par 11000 gardes mobiles (Trump est là), G7, rafales, pumas, etc. Nous habitants, sommes confinés zone B, dans notre ghetto. Y a pire!

Mais pour te dire comment j'encaisse et pourquoi je pète parfois les plombs, un ex ou 2.
Je n'ai reçu que 10 des trente commandes, deep web, ma moto, mon ordi et mon tel m'ont lâché. Plus personne ne veut me vendre, on ne me croit pas il y a plus de chance de gagner au loto que tout ça en quelques jours. J'ai perdu au loto, on ne dit jamais ça, c'est idiot!
Dans la vie j'ai eu des hauts des billets gagnants à un million et je les ai perdus, comme tout ce que j'ai eu. L'espoir c'est pire que tout.
C'est ça ma vie, aussi, et depuis toujours. Et je suis si seul que j'ai pas baisé depuis 1664.
S'il y avait un moment dans ma vie pour me la coller (ici à Hendaye ils disent ça pour fixer), cela aurait été celui-ci, seul, de l'argent, vue sur la mer.

Mais bon c'est l'âge d'aller, avec sa fillette et son garçonnet à la plage, pas de prendre des lapins par de vagues amis, et des potes de 30 ans, dont la vie n'a plus de connexion avec la mienne. Bon j'arrête je vais pleurer! Ou tuer quelqu'un! Je plaisante.

Mais c'est très intéressant de comprendre qu'il y a un plaisir, humain et même typiquement humain, à tuer.
On comprend mieux l'incompréhensible. Comme ces snipers qui blessent des fillettes, à Sarajevo, avant d'attendre le père pour l'allumer, et son pote avec, pour les admirer morfler pendant qu'il boit sa bière. Oui, il y a des tueurs dans le monde, et ils méritent une balle dans la tête, je suis malade et je pourrais même pas me défendre contre la France nationale qui nous attend au tournant, nous serons les premières victimes.
Comme la victime que je suis, je vais trouver une fuite en Suisse avec un Csapa. Alors que je suis au pays des Etaras (ETA nord ). Il y a des armes partout. On ne se laisse pas faire ici...m'enfin la pommade les pénètre comme les Bretons, à part chez les Corses, Paris règne partout du Gabon à la Guyane.

D'ailleurs je prépare un gros road trip, truc sur la guerre, en Bosnie, mais grand format, hors blog ou en dix épisodes! Le dire m'obligera à l'écrire plus vite!


 
#3 Posté par : marvin rouge 24 août 2019 à  14:45
c'est pas dans le Légué que ce serait arrivé..

(bordel, ca aurait été arreté par les péchoux, et tous le monde jeté dans le port ilico presto ..
y'en a eu des coups de surin ds le legué!.)

bzh dédicace. biz ismael

(le lycée bergson..mouhaha..
et les dinnitel, souvenir souvenir.. ca marchait)

 
#4 Posté par : ismael77 24 août 2019 à  14:55
Je voulais dire que la vengeance est à bannir,
c'est le contraire de la Justice.
La loi du talion signifie réparation et non vendetta sur douze générations. L'oeil du fils ne remplace pas celui du cousin.
Mais le sang chaud de certains jeunes les poussent à commettre des actes uniquement pour leur potes. Et taper à terre, c'est cool, gangster!
Non, c'est pas cool. Et demandez à Perez s'il veut faire du tchin tchin d'Alf le loup, avec les brigades de CRS, je crois pas.

Soit on a la mentalité soit on ne l'a pas. Le choix est de faire confiance une première fois, ou pas. Qui ne risque rien ne va pas loin, mais revient...

 
#5 Posté par : Hilde 24 août 2019 à  20:01
Ismaël, encore un beau petit billet. Continue comme ça, pour ma part j'attends la suite...

Anonyme813 a écrit

Mais c'est très intéressant de comprendre qu'il y a un plaisir, humain et même typiquement humain, à tuer.
On comprend mieux l'incompréhensible.

On peut faire l'effort d'essayer de le comprendre, à condition d'également s'atteler à comprendre qu'il peut y avoir un déplaisir, j'espère typiquement humain, à tuer ou à s'imaginer le faire.

Je crois que certaines personnes sont davantage protégées par ma répugnance à tuer, que seules des circonstances exceptionnelles pourraient surmonter, que par ma bienveillance à leur égard.


 
#6 Posté par : RandallFlag 24 août 2019 à  21:30
Nan mais sérieux Ismaël on veut la suite.
Et de suite !!!!

Tu fais chier la..
Je reste sur ma faim.

Après.....
Pour participer au truc.
En tant qu'ex porteur de flingue payé par l'état, je t'affirme une chose.
Planter un gars c'est loin d'être facile.
Surtout si tu le connais et en le regardant dans les yeux.

Tirer sur un mec a 300m c'est facile, comme de jouer a counter strike.

Je sais pas si tu as eu raison de faire ça. Et je suis pas apte a en juger.
Mais t'as des corones amigo.

Bon alors.... La suite !!!!!!

 
#7 Posté par : Agartha 24 août 2019 à  22:57
Mouais, perso je suis pas fan, je trouve ce récit dégueulasse, il déborde de fierté démesurée, de sociopathie normalisée, il suinte tout ce que je déteste chez l'humain, notamment certains passages dans le récit.

Mais, en même temps, c'est ce que tu cherchais à transmettre comme émotions, je pense (suis meme sûr) que c'est fait en toute conscience. Donc j'attends la suite impatiemment.


J’attends que ça se tasse. Pour moi c’est une humiliation, tu peux me dire « fils de putain » ou « enculé de ta mère » autant que tu veux.

Mais, dire à ma reumé « mère d’enculé », non.

J’ai un honneur à défendre.

Je juge pas mais quelle horreur!



Mais c'est très intéressant de comprendre qu'il y a un plaisir, humain et même typiquement humain, à tuer.
On comprend mieux l'incompréhensible.

Loupé mdr, y'a pleiiiiinnnnnnn d'animaux qui n'hésitent pas à assassiner leurs congénaires ou d'autres animaux. Et ils peuvent aussi prendre du plaisir à le faire.
les suricates (20% des suricates meurent en se faisant assassiner par leur congénaires, pour le territoire ou "juste" pour le fun), les orques qui butent des phoquent pour le fun bref y'en a une chiée qui tuent juste pour s'amuser ou pour assouvir leurs besoins de prédateurs, que ça soit leurs congénaires (+cannibalisme des fois) ou pas.
Donc non, c'est pas typiquement humain d'aimer tuer^-^
Par contre, ce qui est typiquement humain c'est d'essayer d'isoler des traits de caractère/traits sociaux de l'humain en disant qu'ils sont "typiquement humains", comme si on était l'exception ptdr (i.e. homosexualité, cannibalisme, pédophilie, necrophilie etc... peuvent êtres aussi cités)


Bonus, toi qui parle anglais^-^:

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+

https://www.google.com/amp/s/www.livesc … other.html


Bref. Quoi qu'il en soit j'attends la suite impatiemment.

 
#8 Posté par : RandallFlag 24 août 2019 à  23:36
Agartha on est pas là pour juger.

Ismaël nous raconte une tranche de sa vie.
Sans se glorifier de ses actes, loin de la. AMHA

Alors laissons le raconter cette tranche de vie sans le juger.

Perso je suis un ex anti fa et j'ai pas fait que des trucs jolis dans mes maraudes.

Un instant, un acte.
Ça peut se raconter.
Sans juger svp.
AMHA

 
#9 Posté par : Hilde 25 août 2019 à  08:27

Agartha a écrit

Loupé mdr, y'a pleiiiiinnnnnnn d'animaux qui n'hésitent pas à assassiner leurs congénaires ou d'autres animaux. Et ils peuvent aussi prendre du plaisir à le faire.

Eh...

"Il y a un plaisir typiquement humain à tuer" n'implique pas qu'il n'y a pas de plaisir animal à tuer, ou autant de plaisirs qu'il existe d'espèces animales, voire sous-espèces, populations, cultures, etc., etc.

Autre façon de le dire, ça n'implique pas non plus qu'il n'existe qu'un unique plaisir à tuer, que seuls les humains connaissent, etc., etc.

AMA c'est un mauvais procès fait à Ismaël et qui repose sur un sophisme.

Agartha a écrit

Mouais, perso je suis pas fan, je trouve ce récit dégueulasse, il déborde de fierté démesurée, de sociopathie normalisée, il suinte tout ce que je déteste chez l'humain, notamment certains passages dans le récit.

Mais, en même temps, c'est ce que tu cherchais à transmettre comme émotions, je pense (suis meme sûr) que c'est fait en toute conscience. Donc j'attends la suite impatiemment.

J'aime bien la façon dont tu as exprimé ce que j'ai souligné, cela me semble juste.

Dans le récit, il manque d'infos contextuelles sur la relation entre les deux adolescents, surtout pour comprendre ce qui s'est passé entre eux avant les insultes ("l'altercation") pour en arriver à cette volonté d'assassinat.

M'enfin qu'une amitié (amour?) trahie dans l'humiliation /négation de l'autre puisse conduire au pire, ça arrive, et sinon ça pose la question du plus psychopathe des deux en effet (m'enfin on connaît un peu l'auteur wink ).

A supposer que ce soit raconté avec sincérité, c'est un témoignage courageux et intéressant je trouve. Et pourtant je désapprouve les faits tout autant que tu le fais.

Reputation de ce commentaire
 
Tu as bien résumé les choses selon moi. Marla

 
#10 Posté par : ismael77 25 août 2019 à  09:15

Hilde a écrit

Ismaël, encore un beau petit billet. Continue comme ça, pour ma part j'attends la suite...

Anonyme813 a écrit

Mais c'est très intéressant de comprendre qu'il y a un plaisir, humain et même typiquement humain, à tuer.
On comprend mieux l'incompréhensible.

On peut faire l'effort d'essayer de le comprendre, à condition d'également s'atteler à comprendre qu'il peut y avoir un déplaisir, j'espère typiquement humain, à tuer ou à s'imaginer le faire.

Je crois que certaines personnes sont davantage protégées par ma répugnance à tuer, que seules des circonstances exceptionnelles pourraient surmonter, que par ma bienveillance à leur égard.

Je crois oui, tu as raison, il y a une pathologie, mais surtout, il y a un lien avec ce "plaisir" et la guerre.
Pourquoi nous battons nous?
Pas pour l'argent, comme on croit souvent, on en dépense tant pour tuer un présumé inocent. 10 op homo par jour signées par Hollande (100 pour Obama, les plus grands tueurs de précisions!)
Bref, tuer en masse, c'est être capable de dissocier l'autre du prochain, cet enfant, qui pourtant ressemble au mien, je le flingue, car il m'empêche d'être. Juifs, Rwandais, Bosniaques. Des identités, des gens qui ne supportent pas l'idée de l'alterité et de la fraternité. Ce qu'on entends de violent, raciste, aujourd'hui nous prépare à du mauvais. On ne se gène plus pour dire sale arabe/juif/pédé.
Ca commence là. M


 
#11 Posté par : ismael77 25 août 2019 à  09:52

Anonyme813 a écrit

il déborde de fierté démesurée, de sociopathie normalisée, il suinte tout ce que je déteste chez l'humain, notamment certains passages dans le récit.

C'est ce que je voulais transmettre, car peu ont vécu cela, surtout sans être un gangster du tout.
Oui, c'est ma vie, et c'est la façon que j'ai trouvée pour être un homme, c'est fou, mais je me sens encore victime!
Et non le coupable qu'il m'arrange bien d'être et de vanter...
En fait je suis devenu un homme en évitant la violence. Ma méthode? Parler à chacun, même minus, voleur,  comme s'il était un rugbyman de 2 mètres. Y a pas de raison!
La violence n'a pas de limite. J'ai réussi à m'en sortir, au prix de beaucoup d'autres violences, subies. Je serais peut-être devenu un tueur, j'ai voulu venger mon frère, aussi. Et non.
J'ai même entendu la psy judiciaire dire, bah vous êtes sorti de ça, j'en suis sûre. On a plus rien à faire ensemble! Je lui expliquais aussi que c'est la peur qui fait sur-réagir. Etre un garçon (ou une fille) c'est aussi, à seize ans défendre son blouson, et le mien était trop grand pour moi.

Si je disais, oui, bah self défense c'était une banale rixe, autant lire l'article dans le journal.
Ta réaction est normale, mais il y a une morale quand même.

Tout est vrai, mais c'est un récit, et il est dur,
j'ai hésité, à raconter, mais si je peux écrire ça 25 ans après, seulement! Les pires je n'arrive pas encore à les écrire, les plus durs ne sont pas les coups de surin, mais les coeurs soufflés.
Il cherchait la mort, et le vecteur c'était moi, suicide interposé.

Enfin c'est à nuancer, mais c'est une réalité, tuer, à quoi sert de balayer à la kalach en ville, alors qu'un revolver suffit? Le sang sur les murs? Lesang a bon goût, c'est terrible animal, l'organisation d'une mise à mort, c'est humain, culturel, la pire facette de notre espèce qui meurt plus de ses propres frères que de toutes les autres misères.
Et il y a les héroïnes kurdes, qui tuent des hommes qui les supplient "je n'irai pas au paradis, dis à un homme de le faire" " y a pas d'homme ici". Celles-ci, oui. Oui.
La sincérité de ma fierté est ce qui fait de ce post quelque chose de différent.
Bon, c'est facile à dire, je suis vivant. Et lui?

Loic et moi.
C'est que j'y ai pensé chaque minute de ma vie, pendant 10 ans, je l'aimais, aussi, après. On dirait un crime passionnel, mais prémédité et sacrément vicieux. Quand on me connait on ne peut y croire.
Comme le reste!

On ne peut pas cautionner, mais on peut comprendre, il y a le contexte, ma personnalité, la sienne, l'intensité de ces années déchirées.
Pour moi, si je ne plantais pas, c'est moi qui mourrais cent fois. Le karma m'a bien latté, lui. Pourtant je pourrais être mort, ils étaient deux en skins, habitués à se battre.
Bon là j'avoue j'abuse, mais je ne vais pas mentir, et puis je me suis rendu tout de suite. Et pas pour éviter à ma mère la Police qui me menotte sur le plancher. Et puis j'ai été exclu et j'ai payé, lui aussi.

J'ai compris l'ambivalence et l'escalade de violence qui pouvait en découler.
Quant à lui, vous verrez...


 
#12 Posté par : ismael77 25 août 2019 à  10:47

Anonyme813 a écrit

Loupé mdr, y'a pleiiiiinnnnnnn d'animaux qui n'hésitent pas à assassiner leurs congénaires ou d'autres animaux. Et ils peuvent aussi prendre du plaisir à le faire.

Bien sur, nous sommes des animaux, avec une bonne sophistication pour la tentative d'extermination. Les chambres à gaz n'ont pas été construites pour tuer plus de gens, mais pour ne pas traumatiser les ss, et diluer la responsabilité.
Les Juifs devaient tuer des Juifs, en fait des hommes tuer des hommes, mais bon..Point Godwin à la deuxième ligne...

Les animaux et tuer, c'est vaste, et les dauphins ne sont pas les derniers, pourtant on les adore. Oui le sang est un appel car il est la vie, et la mort, le sacré, c'est pour ça qu'on prend des boucs émissaires pour dériver, substituer l'autre au nous, cette histoire de horde primitive. Toute la Bible parle de ça. La loi.
Une fois un gorille s'est jeté sur moi, je sais pas pourquoi!
Je le sais très bien pour les morts inter espèces, je l'ai un peu étudié.

Il n'y a pas de propre de l'homme (mais peut-être du linge sale..).
Mais l'animalité (humaine comprise) ne caractérise en rien la violence. Par contre l'inverse nous concerne en ce moment sur toute la terre, et pourtant nous croissons sans cesse..
Et les cas de meurtre chez les grands singes existent, les lions tuent les enfants des autres. Mais, il se trouve qu'on est censé être des sages, sapiens...Je parle de la violence des homos sapiens, mais je n'ignore en rien ce que tu dis. Par contre je parle de moi. Je peux pas savoir si le chat aime vraiment faire souffrir sa souris sans la manger, qui sait? En tout cas c'est une utilité de survie, nous, on tue gratuit. Pas que nous, mais j'ai pas vraiment mieux comme illustration.

Par contre les espèces ne se déciment pas entre même fratrie élargie, à une telle échelle. Les Bonobos s'enculent, domination, recomposition de la place dans le groupe comme en zonzon, mais ne se tuent pas. Ils sont tous aussi culturels que nous,  tous différents. Au sein d'une même espèce.

Nous nous illustrons dans l'assassinat de masse, sans aucune autre raison que la haine, la passion. Je ne sais même pas si la haine existe chez les poissons ou les écureuils.
L'homme est un loup pour l'homme? Les loups restent à leur place, protègent un ordre efficace, les tueurs d'hommes et de tout animal, ce sont surtout nous.
Tuer c'est aussi un langage, radical.


 
#13 Posté par : CoachMigui 25 août 2019 à  14:30
Quel billet merci beaucoup Ismael ! Le côté sombre est rarement mis en avant car on nous apprend à le cacher, mais ce genre de pensées traverse bien des esprits.

Souvent la personne qui ne donne pas réponse à ses pulsions ne le fait pas par "morale" mais bien par peur des répercussions. C'est donc à ton honneur de venir en parler, et je pense que le jugement est un peu présomptueux dans cette situation en effet. Tu mets en avant des mécanismes puissants qui peuvent êtres extrêmement renforcés par les hormones (l'âge que tu avais) et l'absence (dis moi si je me trompe) de foi dû à une situation dure qui nous fait penser que rien ne vaut la peine d'être préservé dans le monde et que certains concepts comme "l'honneur" peuvent venir prendre une place si grande dans notre vie qu'on serait capable d'échanger une vie en prison pour la garder. J'ai souvent eu ce genre de pensées/fantasmes dans mon adolescence en foyer aussi, même si personnellement j'ai toujours eu justement cette peur des répercussions qui m'a gardée de sortir se trop-plein de violence. Heureusement dans mon cas la boxe thaïlandaise à été un bon catalyseur pour y mettre cette énergie.

Je me réjouis de lire la suite aussi, merci pour ce témoignage très authentique (et dur à lire évidemment), je ne lis une telle honnêteté que dans les blogs de ce site c'est fou !
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Lo pienso también! Marla

 
#14 Posté par : sud 2 france 26 août 2019 à  15:21
Un chouette billet !!! Je trouve ça vachement courageux de dévoiler à des inconnus (même si c'est derrière un écran) ton côté sombre.
Et puis merci d'avoir décrit ce que l'on ressent lorsque l'on tue/attente à la vie d'une personne volontairement.
Je trouve ça vraiment hyper courageux. Et peut être que pour toi il y a quelque chose de libérateur d'avoir écrit tout ça, en tout cas je te le souhaite.

 
#15 Posté par : ismael77 26 août 2019 à  15:47

Anonyme813 a écrit

il y a quelque chose de libérateur d'avoir écrit tout ça, en tout cas je te le souhaite.

oui il en a fallu du temps
Merci je fais la suite bientôt.


 
#16 Posté par : ismael77 26 août 2019 à  16:31

ismael77 a écrit

Loupé mdr, y'a pleiiiiinnnnnnn d'animaux qui n'hésitent pas à assassiner leurs congénères ou d'autres animaux. Et ils peuvent aussi prendre du plaisir à le faire.

VRAI!
Je précise que ce post est très pertinent, et je voulais simplement et maladroitement dire mon agacement quand on dit, devant une scène de massacre ou autre "c'est inhumain", non, malheureusement, nous ne sommes pas au-dessus, et que savons-nous des lois des cultures animales, ils n'y a aucun critère qui place l'Homme au-dessus, ou même à part des autres espèces, de l'éponge à la Baleine pour la faune et de la moitié de masse composée de fongique, et que dire de ces oiseaux préhistoriques (tiens ils se sont posé où pendant le déluge?). Même les arbres, et les gouttes d'eau des ondes des déferlantes de surf ont une "existence". Intrinsèque. C'est ce que je voulais dire par typiquement humain, c'est bien ça a permis cet échange.

Passionnant, merci de l'avoir souligné.

Même Jared Diamond et son très important "Le troisième chimpanzé" ne veut pas démordre de la spécificité de l'humain, par le langage. C'est l'âge, (il faut une génération de chercheur pour une approche!)
Juste un exemple, les goélands du sud ne comprennent pas les messages vocaux de ceux de Bretagne. Nature et culture. C'est un de mes sujets favoris j'en parle beaucoup sur mon blog magazine intello (soi-disant) juif (soi-disant) en fait un blog de réflexions...sur le thème du bouc émissaire.
Ici je raconte ma vie, essayant de vous faire entrer dans ma tête plus de 5 minutes et c'est déjà énorme!

Merci à tous, et bien sur à PA d'exister.

Mon CSAPA met un mois ou deux à lire le 3, ils ont dit apprécier, ils sont contre, mais pas là, ni pour, enfin, ils pensent que l'info peut provoquer le craving, la revue auto support, mais Dr Delahouède le directeur est, parait-il, un homme très ouvert et au courant des avancées.
Notamment sur le CBD, le vapo de Kéta dépression, etc...
Pour ce texte...
Là,
C'est une époque et un parcours. Beaucoup vivent des trucs de fous, mais ne les racontent pas, c'est tout. Quelque soit l'effet, pourvu qu'il y en ait. Même avec ça, je ne suis pas un voyou, et c'est déjà beaucoup, un bon boulot sur moi.

Après je ne veux pas me la raconter, j'ai peur comme tout le monde; plus que tout le monde peut-être. S'il n'y a pas de courage sans peur, pas de lâcheté sans danger...si en fait!

Anonyme813 a écrit

Heureusement dans mon cas la boxe thaïlandaise à été un bon catalyseur pour y mettre cette énergie.

Ca m'a manqué c'est sur!
J'étais trop faible pour ne pas aller trop loin. La violence est aussi l'arme des faibles. Jamais je ne ferais cela aujourd'hui, pour aucune raison. Même si on tue ton gosse, quel intérêt que, en plus, tu ailles en prison pour les restants, femme et enfant.
La vengeance, ça fait du bien. Égoïste et narcissique. Inacceptable.  A 16 ans quand tu es sans cadre, et border line. Si tu sais t'arrêter, tout de suite, avant de devenir un vrai tueur. C'est ta chance. Car tu es mineur.
C'est un moyen d'expression, directe...
Merci là-haut je me regarde dans la glace, pas facilement, mais oui. J'ai un très mauvais karma, on m'appelais "Pierre Richard, l'homme qu'a pas de cul" mais pour les choses graves je m'en sors toujours.
Millesker, (merci basque) Trump est à 200m de ma cité! Enfin, cité...barre HLM vue mer, Biarritz... Confiné trois jours hors ville. On ne se plaint pas, mais ils cassent de l'écolo pacifiste...les faisant passer pour de violents autonomes. Ce matin en mode iranien, 12 motos à deux, le frappeur derrière, voltigeurs à la Malik Oussekine RIP
Bon je ferme ma gueule, je me saoule tout seul!


 
#17 Posté par : ismael77 27 août 2019 à  05:20

Anonyme813 a écrit

Mais buter un boug pour 2 biffetons, c fou

J'ai voulu tuer l'alter égo, l'autre moi, je vivais une amitié fusionnelle. Et la victime en moi, devait mourir. Ca n'a pas marché en vrai...après la violence s'est retournée contre moi, se trouant la peau jusqu'aux urgences de toute l'île de France...


 
#18 Posté par : ismael77 03 octobre 2019 à  22:29

Anonyme813 a écrit

M'enfin qu'une amitié (amour?) trahie dans l'humiliation /négation de l'autre puisse conduire au pire, ça arrive,

Tu mets le doigt là où ça se passe. Ici ou là.


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