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Villa de la dèche 



Ciao P.A

Le week-end arrive, j’dois aller chercher mes deux doses de sub 12mg demain en pharma et du lysanxia. Comme j’ai préféré stopper le seresta que je mangeais comme des bonbons (montée agréable etc) du grand n’importe quoi, je repartais en vrille et me tapais des descentes assez pénibles (reste que le sevrage aux opioïdes m’a appris à encaisser des douleurs que l’arrêt du seresta pendant une semaine après consos à balle ne produisent pas, cela étant dit, c’était le broyage de noir total…)
Au csapa : « pas sûr que ce soit une bonne idée de passer au lysanxia : avec le seresta y’a pas d’effet flash » (en théorie : bha pas pour moi, le lysanxia m'assome et hélas semble amplifier les coups de blues, mais il parvient seulement à m’aider à trouver le sommeil)

Bref, ce soir c’est de nouveau pour moi une remise en question totale de ce que je fais de mon existence, je tourne en rond j’fais les cents pas, l’écriture m’écœure les mots viennent pas j’écris 10 lignes en 2 jours que j’efface coup sur coup, les personnes qui m’entourent sont rancunières et inaccessibles : je me sens comme dans un frigo, ouai ce monde est gelé, froid, d’une cruauté telle que dire « cruauté » ne signifie rien d'autre qu'une abstraction de + :
Ouai beaucoup parle du monde quand d’autres parlent depuis le monde.
Et j’ai vaqué de l’un à l’autre constamment sans jamais en 20 ans me poser une seule putain de fois dans ma vie : en moi y’a l’utopiste qui se marave avec le réaliste. Autant dire que le réaliste renvoie par KO l’utopiste la plupart du temps.

Quand je regarde non pas derrière moi (cette sale habitude que j’apprends à éviter) mais devant moi, ouai je me dis que je suis allé-trop-loin, alors autant le dire clairement : les deux années dernières m’ont abimées à un point tel que je sais, je suis convaincu de foncer dans le mur.
Là c’est juste une impasse en cet instant, après l’avoir escaladé, après avoir atterri sur le champ que cette impasse barre, y’a juste un ravin.

J’ai la sensation d’avoir tellement abusé sur les shoots de C (une dizaine de fix par jours durant plus de 6 mois etc…) que ma volonté, mon envie de faire ce que j’ai envie de faire – s’est juste désintégrée, chaque jour chaque chose me blesse comme si… wow comme si j’étais sans peau, sans armure, misérable bout de cristal
Je dis chercher le Sud, mais je n’ai jamais vécu dans le Sud, perso j’ai vécu dans les régions pluvieuses et froides, souvent blindées de cumulus menaçants, dans des bleds encerclés par des montagnes. Les saisons chaudes ne m’ont jamais été agréables. Je dis fuir à l’Ouest, mais il ne me reste plus rien à l’Ouest. Je dis être destiné au Nord car je pense qu’à un moment nous le serons tous et toutes, l’exil viendra de lui-même, ce n’est qu’une question de temps, de décennies peut-être. Mais oui je suis né dans l’Est, en Lorraine, et pour rien au monde je ne voudrais m’y reperdre : trop de souvenirs douloureux, je serais comme le gardien d’un cimetière.

Il y a des trucs qui me rongent tous les jours depuis 2014, 4 mois après la sortie de ma première postcure : la mort brutale de mon père (« voilà une corde mon ami » Sauf que là c’est pas le Voleur qui propose la corde, c’est mon Daron qui se la passe lui-même autour du cou.)
Ensuite s’est installé des liens virtuels, les premiers de ma vie : depuis que je vis à Lyon, je me dis : yep 100 ans de solitude (le roman) Comme l’image de la glace, du froid avant le coup de feu. 100 ans… au moins ça ouai. Au moins.
Y’a jamais rien eu ici pour moi. Et ces liens n’étaient pas fait pour durer, même virtuellement. Une nuit : un clash qui me reste en travers de la gorge.
Alors c’est ça ? Il me faut vivre une descente chez Hadès pour que je puisse enfin trouver la force de bouger, prendre le train pour me barrer « n’importe où sauf ici » ? Ouai Besançon alors : d’une pierre deux coups, la même nuit une fois à l’hôtel Ibis devant la gare, retour imprévu dans l’héro (pas de la râbla) à deux heures du matin. Vieille connaissance. Lui ne m’avait pas reconnu. Moi si.
De sales embrouilles depuis, qui m’a fait redouter qu’un petit groupe vienne frapper à ma porte, ici à Lyon. Et ouai suffit de taper mon nom-prénom sur Google et y’a tout. Et ces deux lascars dans la chambre d’hôtel pour que je goute la came évidemment ont jeté un œil sur ma C.I.
Écrit comme ça, raconté comme ça : « oh il fait le malin ? Il se la raconte ? »
Oui ça a toujours été mon délire de me faire passer pour ce que je suis pas : non la vérité c’est qu’excepté désirer la paix qui reste inatteignable, j’ai passé… allez 26 ans de ma vie à chercher ma place.
Pas me « chercher moi » mais MA PLACE. Il est où mon « chez-moi » ? Il parait qu’on peut passer toute une vie à « rentrer chez soi ».
Depuis en tout cas j'ai appris à protéger mes données et pour le coup : j'ai appris à fermer ma google.

J’ai eu durant plus d’un an et je m’en excuse d’entrée aux personnes qui ont pris le temps de lire mes trucs, une détestation pour ce que j’écrivais quand je relisais certains billets. Alors ce n’était pas une question de « supprimer » mais surtout un geste purement égoïste de ma part : « je m’autocensurais ». Toujours autant incapable d’accepter tel ou tel reflet. Le passé je veux plus le regarder, ni le voir, ni même y penser. Y'a que les blessures qui ressortent et bazardent le meilleur du vécu dans une zone cérébrale quasi dotée de vigiles et de matons : "non ça c'est la cerise. Tu vas te manger le pain noir même avant le gâteau."
Je le referais plus, je laisserais tel quel les trucs lancés comme ça, souvent appliqués c’est vrai, pas pour faire joli, juste une habitude, un respect pour la personne qui lira sans doute : assez contradictoire en fait.

J’ai bousillé ma volonté : mais qu’est ce que je fous encore là, ici, à trainer en longueur avec une vieille Tour hp un récit dont je ne parviens plus à reprendre le cours (correction…) ? Qu’est ce qui m’empêche là maintenant de faire comme j’ai toujours fait : aller là où je veux aller, errer là où je veux errer, me sentir même le droit infini d’errer, pourquoi je me ronge les sangs à éprouver autant d’amertume face à ce que je parviendrais JAMAIS à accepter ? Pourquoi d’ailleurs – je m’en souviens parfaitement – ça devait être vers mes 13-14 ans j’avais déjà idée d’écrire un livre qui se nommerait : ACCEPT ?

Alors voilà je sais que le premier billet que j’ai écrit traitait des shoots de C.
Nous sommes début 2020 : la boucle est bouclée ?
Non je sens venir la tempête. Qu’est-ce que nous les insurgés zadistes avons clamé à tous bouts de champs avant toutes choses ? Ça : nous ne voulons plus de ce nihilisme. Et ce n’était qu’un début. Car ce nihilisme est maintenant devenu destruction pure et simple. Aurait-on pu créer alors… j’sais pas moi… de nouvelles valeurs ? Quelque chose de nouveau ? Construire ce genre de truc, est-ce qu'en soi c'était pas déjà un vrai travail ? Et il parait ensuite qu'on coute un pognon de dingue, qu'il suffit de "traverser la rue" ? Qui est encore assez naïf pour croire UNE seconde que ce qui se passe en bas ne va faire que s’améliorer, entrer dans le cadre, rentrer dans l’Ordre ? Qui ?
Alors c’est ça, les black blocs passaient pour des bouffons ? Ok place au BlackRock maintenant : la roulette russe, c’est toujours plus fun. Et qui se prendra la balle les premiers ?

La boucle est bouclée dans l’amertume : y’a des erreurs qui ne pardonnent pas.
Les conséquences seront aussi nombreuses que l’infini des nombres. Reste qu’il n’y a souvent que quelques causes. Qui s'enracinent dans la plus mauvaise des mauvaises fois. Leitmotiv de l'époque : "c'est pire ailleurs, te plaint pas."
C'est l'ego qui parle. Jamais le bon sens.
Moi je parle d’un monde où j’ai vu les Justes se faire matraquer et les corruptibles-corrompus se faire cajoler. Perso je me sens + du tout en sécu dans ce monde, là tout de suite : un incorruptible qui en + a le « souci de l’autre » ? C’est comme un mort-né. Aucune chance de survie.
J’ai vu tout à l ‘heure une vidéo postée par le créateur de Marsiglia sur son mur FB  J’ai cru que j’allais en vomir de dégout, et ce créateur-là dans son com à fait mouche : putain mais qu’est ce qui se passe là ??
Sa réponse au com que j'ai laissé ma donné de l’énergie et de la force : il montre l'envers du décors, il ne le fait pas pour frimer mais dénoncer le processus infernal qu'entraine l'inégalité sociale. Notre échange s'est stoppé sur les mêmes convictions que les miennes (la Justice n'est pas de ce monde.) et notre Foi commune.

Ce monde n’est pas plus barge qu’avant. Pas plus trash ni violent qu’avant. La seule différence : c’est que ce monde aujourd’hui, violent et trash comme avant, comme à beaucoup d’autres époques aux paradigmes différents, est simplement devenu suffocant, et le pire c’est que cette suffocation est érigée en grand spectacle. Pour tout publique. A guichets fermés.
Oooh là-haut vous nous entendez ? Ah non vous c’est l’Opéra tout ça tout ça, Carmen et j’en passe… L’amooour est enfant…

Les shoots en rallonge de C n’ont pas été très utiles pour me permettre de me poser. Ce soir je déraille sans jeu de mots.
Sérieux, vous êtes sérieux ? Rester dans ce train fou, bientôt train fantôme, déjà Foire du Trône ? Pour qui ? Pourquoi ? Z'êtes sûr qu'il n'y a pas moyen de franchir les cloisons ? Au moins de tenter..?

Craving à max depuis quelques jours, très brefs, très très brefs, mais intenses, à tel point qu’une larme nerveuse coule parfois.
La question est bien claire pour moi : ce n’est pas la C le problème, ni le shoot.
Le problème c’est : pourquoi autant ? Pourquoi à ce rythme effréné à tel point que j’en étais à chercher à me fixer une veine du cou ?

J’ai bien compris 4 choses depuis mon retour d'une ZAD de l'Ouest: que de 1 je ne suis pas du bon côté des rails, de 2 que je n’ai pas l’âme d’un truand, de 3 je hais la mélancolie et de 4 que finale-ment écrire est la seule chose que je sais faire à peu-près bien.
Je n’aime ni conduire, ni la vitesse, ni les jeux vidéo, je ne joue ni aux cartes, ni à aucun jeu de stratégie. Je quitte rarement les frontières de ce pays – le temps passe trop vite, les dettes s’accumulent, les aiguilles tournent frère.

Passe derrière, saute, évade toi de cette impasse -

Reste que le ravin est là.

Villa de la Dèche.
Est-ce que je pars est ce que je reste ? Et alors ?

Le ravin est là.



C'est trash et je relis pas.

good night... :)


Catégorie : Carnet de bord - 03 janvier 2020 à  22:44



Commentaires
#1 Posté par : Rick 04 janvier 2020 à  00:56
Bonne nuit nils et soutien inconditionnel

J'espère que cette nouvelle année va t'amener un peu plus de gens chaleureux, qui pourront t'entourer. Pour moi, un entourage bienveillant a été une béquille sur laquelle j'ai mis beaucoup de poids et cela m'a énormement aidé pour traverser les phases difficiles de ma vie. J'espère que toi aussi, tu auras la chance d'avoir des humains aimants et qui te tirent vers le haut, la solitude est parfois nécessaire voir vitale mais nous avons des besoins importants dans ce domaine surtout lorsque l'on est fragile, lorsque l'on traverse des passes difficiles. J'ai aussi pris conscience de la chance, des privilèges que j'avais d'être si bien entouré.

Amicalement
rick

 
#2 Posté par : Cusco 04 janvier 2020 à  01:22
Salut Nils l'ami de mes lectures wink
Si tu passes par l Ouest ce serait un grand plaisir de t accueillir et se connaître enfin IRL.
Nous avons beaucoup de démons en commun.
Prend soin de toi

 
#3 Posté par : Nils1984 05 janvier 2020 à  03:01

Cusco a écrit

Salut Nils l'ami de mes lectures wink
Si tu passes par l Ouest ce serait un grand plaisir de t accueillir et se connaître enfin IRL.
Nous avons beaucoup de démons en commun.
Prend soin de toi

Yo vieux frère, voici un lien qui correspond parfaitement à l'esprit de mon billet... ça te parlera je pense... smile


 
#4 Posté par : Cusco 05 janvier 2020 à  13:32

Nils1984 a écrit

Cusco a écrit

Salut Nils l'ami de mes lectures wink
Si tu passes par l Ouest ce serait un grand plaisir de t accueillir et se connaître enfin IRL.
Nous avons beaucoup de démons en commun.
Prend soin de toi

Yo vieux frère, voici un lien qui correspond parfaitement à l'esprit de mon billet... ça te parlera je pense... smile

super


 
#5 Posté par : Nils1984 06 janvier 2020 à  09:45

Rick a écrit

Bonne nuit nils et soutien inconditionnel

J'espère que cette nouvelle année va t'amener un peu plus de gens chaleureux, qui pourront t'entourer. Pour moi, un entourage bienveillant a été une béquille sur laquelle j'ai mis beaucoup de poids et cela m'a énormement aidé pour traverser les phases difficiles de ma vie. J'espère que toi aussi, tu auras la chance d'avoir des humains aimants et qui te tirent vers le haut, la solitude est parfois nécessaire voir vitale mais nous avons des besoins importants dans ce domaine surtout lorsque l'on est fragile, lorsque l'on traverse des passes difficiles. J'ai aussi pris conscience de la chance, des privilèges que j'avais d'être si bien entouré.

Amicalement
rick

c'est sympa... merci smile

bonne chance à toi aussi...

@ +


 
#6 Posté par : SPUD 06 janvier 2020 à  22:35
il faut continuer de se perdre , la vie est un miracle comme un piston dans un cylindre .
Se perdre dans la vie c'est adhérer aussi  au miracle .

En route mauvaises troupes ...

 
#7 Posté par : Nils1984 08 janvier 2020 à  18:59

SPUD a écrit

il faut continuer de se perdre , la vie est un miracle comme un piston dans un cylindre .
Se perdre dans la vie c'est adhérer aussi  au miracle .

En route mauvaises troupes ...

wink


 
#8 Posté par : Nils1984 17 janvier 2020 à  20:09

Rick a écrit

Bonne nuit nils et soutien inconditionnel

Amicalement
rick

Yo Rick... ma réponse à ton com a été assez heu... trop succincte. Je prends + le temps là tout de suite car je suis un peu + posé (lors de ce billet la colère était si forte qu'elle est tjrs très mauvaise conseillère) et quand je parle de colère j'espère que vous aurez compris qu'il s'agit d'une colère contre moi-même (après tout je pense que les coups de déprime, voir la dépression, sont une colère dirigée contre soi...)

Je suis assez furtif en général en ce qui concerne les échanges en commentaires, pi comme dit à une connaissance je tente chaque jour de mettre un peu d'eau dans mon vin. Tout ce qui m'a inquiété durant ces deux dernières décennies ne résulte qu'en cela : l'uniformisation. Et je n'ai de haine que pour les tyrans et les manipulateurs/manipulatrices.
Là tu l'auras compris c'est ma facette utopiste (utopeaaace) qui jacte ^^
Préserver, sauvegarder nos différences : c'est l'objectif qui culmine par-delà tous les autres.

Bref heu... je vais pas m'éparpiller mais ton com je l'ai relu avec + d'attention et - d'affects. Oui je pense que la clé est là : être entouré non pas seulement de bienveillance mais aussi ressentir de la chaleur humaine. La solitude est différente de l'isolement. J'aime la solitude, je l'ai toujours aimé, je n'ai malgré l'amour que je portais aux miens et autres jamais ressenti ce besoin d'être sans arrêt entouré de personnes.

J'ai jusqu'en 2009 au moins toujours su "profiter" (un peu égoïstement) de mon esprit, de mon imaginaire. Je n'étais pas dans ma bulle, cet imaginaire m'a servi par la suite précisément pour présenter à autrui un travail de longue haleine (petit livre etc)... le blem c'est que la solitude forcenée peut à la longue tournée à l'isolement, au replis sur soi (surtout quand on constate avec effroi que les wagons qu'on a loupé ne se rattraperont plus et qu'il faudra ramer un max pour trouver au moins un siège dans un compartiment suffisamment open pour s'y sentir en sécu). C'est cet isolement qui à la longue m'a conduit à me défier de tout le monde, parce que je me défiais de moi même. Arrive ensuite la parano et les carottes sont cuites : je pense que la parano part toujours d'un ou de plusieurs "faits réels", de choses réelles, vues, entendues etc... mais ce qui la caractérise c'est son amplification, sa démesure, son outrance : un petit écho devient alors l'irruption du Krakatoa... (ça serait un bon nom pr une guedro ça... bref)

Tout cela pour dire que ton soutien m'a touché et après plusieurs jours de remise en question, me redonne de l’énergie (sans suspicion du style "compassion paternaliste ?" Non !) l'isolement est un mal de notre temps, qui s'accroit dans les villes champignons : il existe encore suffisamment de structures permettant d'y voir plus clair et de se reconnecter à autrui. Si mes billets ont souvent un gout très engagé (gauche de la gauche) c'est que précisément, j'espère que jamais ces structures là ne seront démantelées et anéanties comme la planification du Capital semble prêtre à entreprendre...
Peut-on parier que dans 10 ans ce type de structure d'accueil, d'écoute, de préventions etc ne seront pas soumises à de rudes épreuves ? Existeront-elles encore ?
Qui vivra verra...
En attendant merci @ toi d'avoir pris le temps de lire ce petit carnet de bord...

Amitié Rick...
Et longue vie aux Divergences/Différences !


 
#9 Posté par : Cusco 18 janvier 2020 à  02:34
Bizarre je viens juste de poster sur ton blog.
Gauche de chez gauche hein ?
KDO
/forum/uploads/images/1579/etoile-rouge1.png


Celle je ne sais pas, ça fait plus le capitaliste qui promène son chien. Peut-être un fantasme ?

/forum/uploads/images/1579/fb_img_15695355107931.jpg


Je ferai un effort pour t envoyer un mail. Prend soin de toi.

 
#10 Posté par : Nils1984 19 janvier 2020 à  23:26

Anonyme813 a écrit

Prend soin de toi.

Idem...

Pr moi c ça ce soir, un son vieux comme Mathusalem
Hé oui l'un des pères du gangsta-rap est aussi l'un des métalleux les plus puissants qui soit...

Un titre sur la CC en mémoire de potes perdus l'année dernière...


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