#1
- filousky
Modérateur
- 01 avril 2019 à 09:04
Plusieurs pays optent pour la légalisation du cannabis. Cette forme de régulation tient-elle ses promesses ? Une enquête ambitieuse sur les expérimentations menées à travers le monde et les enjeux d'un marché en plein essor.
Reportage 90 minutes :
Après plus de cinquante ans de politique répressive dictée par les traités internationaux, sans guère d’effets sur la production et la consommation, nombre de pays sont de plus en plus nombreux à dépénaliser la marijuana. Si une quarantaine d’États autorisent l’usage du cannabidiol (CBD), la molécule à usage thérapeutique de la plante, d’autres vont plus loin en légalisant la consommation récréative du cannabis. En intervenant directement sur le marché de la drogue, ils espèrent priver les cartels de l'une de leurs sources de revenus. Pour endiguer une criminalité galopante liée au trafic, l’Uruguay a été le premier pays en 2013 à autoriser la production et la consommation du cannabis. Après une longue bataille entre partisans et pourfendeurs de la légalisation, dix États américains, puis le Canada, ont suivi cet exemple. En Amérique du Nord, le cannabis est devenu un business comme les autres, avec ses cultivateurs, ses gestionnaires, ses cabinets d’avocats et ses lobbyistes. Mais face à la reprise en main du secteur, les mafias ne restent pas inactives. Si la marijuana légale rapporte chaque année près de 250 millions de dollars de taxes au Colorado, la filière illicite n’a pas disparu pour autant. Dans le Michigan, des dealers se réorganisent pour vendre de l’héroïne ou de la cocaïne. En Uruguay, le marché noir reste attractif en raison d’une offre légale insuffisante.
Juteux business
Au terme d’une investigation mondiale, les réalisateurs dressent un vaste panorama des différents modèles d’expérimentation de la légalisation du cannabis. Chiffres, témoignages des acteurs du secteur ou avis d'experts à l’appui, ce film révèle aussi comment la légalisation de la marijuana a fait émerger un juteux business aux mains de quelques grands groupes. De la ferme clandestine d’un cartel au Mexique, aux serres ultramodernes d’une exploitation géante au Canada, en passant par l'une des rares plantations légales de cannabis médical en Suisse, un éclairage rigoureux sur les enjeux politiques et économiques colossaux des deux filières de la drogue qui coexistent aujourd’hui.
Source : artetv
Reportage 90 minutes :
Après plus de cinquante ans de politique répressive dictée par les traités internationaux, sans guère d’effets sur la production et la consommation, nombre de pays sont de plus en plus nombreux à dépénaliser la marijuana. Si une quarantaine d’États autorisent l’usage du cannabidiol (CBD), la molécule à usage thérapeutique de la plante, d’autres vont plus loin en légalisant la consommation récréative du cannabis. En intervenant directement sur le marché de la drogue, ils espèrent priver les cartels de l'une de leurs sources de revenus. Pour endiguer une criminalité galopante liée au trafic, l’Uruguay a été le premier pays en 2013 à autoriser la production et la consommation du cannabis. Après une longue bataille entre partisans et pourfendeurs de la légalisation, dix États américains, puis le Canada, ont suivi cet exemple. En Amérique du Nord, le cannabis est devenu un business comme les autres, avec ses cultivateurs, ses gestionnaires, ses cabinets d’avocats et ses lobbyistes. Mais face à la reprise en main du secteur, les mafias ne restent pas inactives. Si la marijuana légale rapporte chaque année près de 250 millions de dollars de taxes au Colorado, la filière illicite n’a pas disparu pour autant. Dans le Michigan, des dealers se réorganisent pour vendre de l’héroïne ou de la cocaïne. En Uruguay, le marché noir reste attractif en raison d’une offre légale insuffisante.
Juteux business
Au terme d’une investigation mondiale, les réalisateurs dressent un vaste panorama des différents modèles d’expérimentation de la légalisation du cannabis. Chiffres, témoignages des acteurs du secteur ou avis d'experts à l’appui, ce film révèle aussi comment la légalisation de la marijuana a fait émerger un juteux business aux mains de quelques grands groupes. De la ferme clandestine d’un cartel au Mexique, aux serres ultramodernes d’une exploitation géante au Canada, en passant par l'une des rares plantations légales de cannabis médical en Suisse, un éclairage rigoureux sur les enjeux politiques et économiques colossaux des deux filières de la drogue qui coexistent aujourd’hui.
Source : artetv
Dernière modification par filousky (01 avril 2019 à 09:05)
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#2
- Rick
Adhérent Psychoactif - 03 avril 2019 à 00:55
Rappel : N'oubliez pas de télécharger la vidéo youtube (pc = avec un plugin depuis navigateur ; smartphone? probablement une Appli 
En effet Arte ne garde ses vidéos gratuitement une semaine
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#3
- Bootspoppers
Adhérent - 03 avril 2019 à 04:53
Rick a écrit
Rappel : N'oubliez pas de télécharger la vidéo youtube (pc = avec un plugin depuis navigateur ; smartphone? probablement une Appli
En effet Arte ne garde ses vidéos gratuitement une semaine
Merci du conseil... je ne savais pas que ça disparaissait au bout d une semaine ...
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#4
- filousky
Modérateur - 04 avril 2019 à 14:13
Sur le site d'Arte : Disponible du 29/03/2019 au 31/05/2019
Dernière modification par filousky (04 avril 2019 à 14:14)
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#5
- mikykeupon
Modérateur à la retraite - 05 avril 2019 à 16:36
Je n'ai pas encore vue ce reportage mais je compte bien y remédier.
En tout cas, de ce que j'ai compris, le problème de la légalisation au Canada est que les tarifs sont si cher que la plupart des personnes préfère acheter au black (je ne parle pas de tout un tas de règles plus aberrantes les unes que les autres). Pour l'Uruguay le problème a l'air d'être dans les quantités disponible.
Quand aux USA, ils en ont fait un tel commerce capitaliste que le produit en a perdu son aura.
J'espère que toutes ces erreurs vont nous permettre de mettre en place une véritable légalisation humaniste j'ai envie de dire (désolé pour le gros mot )
En tout cas, de ce que j'ai compris, le problème de la légalisation au Canada est que les tarifs sont si cher que la plupart des personnes préfère acheter au black (je ne parle pas de tout un tas de règles plus aberrantes les unes que les autres). Pour l'Uruguay le problème a l'air d'être dans les quantités disponible.
Quand aux USA, ils en ont fait un tel commerce capitaliste que le produit en a perdu son aura.
J'espère que toutes ces erreurs vont nous permettre de mettre en place une véritable légalisation humaniste j'ai envie de dire (désolé pour le gros mot
)
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#6
- filousky
Modérateur - 06 avril 2019 à 12:09
J'ai passé pas mal de temps ces dernière semaines à courir après les prix de vente officiels au Colorado, Californie et Canada en ce qui concerne le cannabis médical.
C'est vrai que les prix sont plus élevés au Canada qu'au Colorado ou en Californie où les prix public TTC ont fortement baissé de par la concurrence des autoproducteurs locaux qui pouvaient (au Colorado avant 2017) cultiver jsuqu'à 99 plants. Du coup les prix du marché officiel ont dégringolé et sont maintenant plus bas que dans bien des CSC espagnols ou pire Français souterrains.
Regarder ce reportage instruit un peu ....
L'uruguay a trouvé une forme de monopole d'état acceptable mais pas transposable à la France ou alors Notre président de la République serait un fils caché de Pepe.
Faut pas rêver, à part une révolution en France, on va tout droit vers un système économiquement libéral via la pharmacie pour le thérapeutique pour lequel je milite pour que soit accepté (comme aux USA et au Canada hors Québec) une autoproduction raisonnée individuelle ou en clubs compassionnels (des vrais clubs sociaux sans prix, on partage les coûts de production en se regroupant par 10 ou 20 malades et on partage le résultat obtenu). Façon de ne laisser personne sur le bord de la route pour raison économiques.
En plus de l'accès ainsi facilité aux malades les plus démunis, il y a une dimension de sortie de la solitude pour ces malades utilisateurs de cannabis thérapeutique qui se sentent doubles victimes (victimes de la maladie et potentiellement de par la répression policière*.
* (certains policiers en fonction ne veulent plus réprimer l'usage de cannabis. Ils risquent des sanctions administratives lourdes en s'exprimant - voir Police Contre la Prohibition et le syndicat CGT police qui s'est positionné contre l'amende forfaitaire).
Bises à toi Miky
Fil
C'est vrai que les prix sont plus élevés au Canada qu'au Colorado ou en Californie où les prix public TTC ont fortement baissé de par la concurrence des autoproducteurs locaux qui pouvaient (au Colorado avant 2017) cultiver jsuqu'à 99 plants. Du coup les prix du marché officiel ont dégringolé et sont maintenant plus bas que dans bien des CSC espagnols ou pire Français souterrains.
Regarder ce reportage instruit un peu ....
L'uruguay a trouvé une forme de monopole d'état acceptable mais pas transposable à la France ou alors Notre président de la République serait un fils caché de Pepe.
Faut pas rêver, à part une révolution en France, on va tout droit vers un système économiquement libéral via la pharmacie pour le thérapeutique pour lequel je milite pour que soit accepté (comme aux USA et au Canada hors Québec) une autoproduction raisonnée individuelle ou en clubs compassionnels (des vrais clubs sociaux sans prix, on partage les coûts de production en se regroupant par 10 ou 20 malades et on partage le résultat obtenu). Façon de ne laisser personne sur le bord de la route pour raison économiques.
En plus de l'accès ainsi facilité aux malades les plus démunis, il y a une dimension de sortie de la solitude pour ces malades utilisateurs de cannabis thérapeutique qui se sentent doubles victimes (victimes de la maladie et potentiellement de par la répression policière*.
* (certains policiers en fonction ne veulent plus réprimer l'usage de cannabis. Ils risquent des sanctions administratives lourdes en s'exprimant - voir Police Contre la Prohibition et le syndicat CGT police qui s'est positionné contre l'amende forfaitaire).
Bises à toi Miky
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Dernière modification par filousky (06 avril 2019 à 12:12)
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