HELP : Kratom, estomac décalqué (et sevrage précipité)

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Zénon
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Besoin d’aide. Aux fins connaisseurs de kratom, petite question.

Je consomme du kratom en TSO depuis un peu moins de trois mois dans le but de me sevrer des opiacés — longue histoire. J’ai déjà diminué ma conso de moitié, posologie actuelle : 10 grammes par jour en deux prises, matin et soir en « toss & wash » sur un ventre vide.

Mardi dernier, gros mal au bide de l’espace au lever. Et rebelote quatre heures après ma seconde prise de la journée.

Comme un con, j’ai insisté durant les jours suivants, et ce avec différentes variétés. Depuis, tout a empiré, j’ai l’estomac en vrac complet. Pas de diarrhée, mais je chie vert. Tellement, j’ai dû repasser au Subutex, c’est dire.

Pleins de facteurs à prendre en compte : la durée de ma conso quotidienne, nouvelle provenance, mes deux dernières soûleries, ma tolérance, les gastros qui traînent dans le coin, etc. Mais après avoir défriché le Net, le symptôme est apparemment commun chez pas mal d’usagers.   

Cette plante est décidément difficile à apprivoiser. Ses effets changent d’un jour à l’autre, d’une heure à l’autre...

D’ailleurs, petite précision :

Vu que la littérature sur le sujet reste indécise, si quelqu’un se pose encore la question, je confirme que dans mon cas et dans mon cas seulement, pas de syndrome de sevrage précipité en prise concomitante avec du Subutex

Je m’en doutais, mais je flippais, je connais le délire :

Le siècle dernier, par une splendide matinée de printemps, après une épique engueulade avec ma copine d’antan, je rentre chez moi énervé comme jamais. Cherchant à me calmer, je trouve une vieille boîte de Subutex périmée : « Bah ! faut pas trop écouter les docteurs ni les légendes urbaines. Tiens, je vais essayer. »

8 mg de buprénorphine sur un traitement de fond de 80 mg de méthadone.

Et bim ! une demi-heure plus tard, je me vidais de partout pendant que des javelots glacés me transperçaient le corps entier. Et ça, durant six longues heures. Aller simple et direct vers l’enfer, pire crise de manque de ma vie. Ce fut une grandiose idée. Par une triste soirée d’hiver, si vous vous ennuyez, je recommande chaudement l’expérience — tout est bon à essayer. (Je plaisante, évidemment.) 

Mais toxico que je suis, incapable d’apprendre de mes erreurs passées, j’ai quand même pris le risque de taper mon Sub trois heures à peine après ma dernière prise de kratom.

Je confirme ce qui se dit : Rien, aucun souci, pas de sevrage précipité, j’ai bien senti le Subu.

Et putain, j’avais oublié, ça fait un bien !

Mais je divague...

Bref, je suis fatigué, j’ai toujours mal au bide et peur de revenir au kratom. Mais mon intention est de ne surtout pas rester trop longtemps sous Subutex.

Vous est-il déjà arrivé d’avoir le bide décalqué avec le kratom sur plusieurs jours ?

Si oui, que faire ? Le boire en thé, baisser ma posologie, le prendre sur un estomac plein, faire une pause Subutex pendant trois, quatre jours... ?

Si quelqu’un a un avis, des remèdes de grand-mère, je suis preneur.

J’attends vos réponses avec impatience, merci d’avance. 

Sur ce, je vais chier...

Dernière modification par Zénon (21 février 2020 à  11:55)


« I don’t believe in psychology. I believe in good moves. » — Bobby Fischer

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JC homme
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Zénon a écrit

8 mg de buprénorphine sur un traitement de fond de 80 mg de méthadone.

Si oui, que faire ? Le boire en thé, baisser ma posologie, le prendre sur un estomac plein

Pareil, j’ai fais presque la même .., 80 mg de fond et 4mg iv ... moment inoubliable !!

Moi je te conseillerais de le prendre en infusion, ça pousse pas autant niveau effets mais c’est moins invasif c’est certain.

Et au pire tu te permet un écart de temps en temps en l’avalant, je trouve que c’est la meilleure façon de faire avec cette plante.


" Il est difficile de vivre sans l’opium après l’avoir connu parce qu' il est difficile, après avoir connu l’opium, de prendre la terre au sérieux "    JC ..

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JC homme
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1461 messages
Sinon, quand je bouffe une boîte d’épinards je chie tout vert aussi .. ?
Ça veut pas forcément dire que c’est mauvais, juste que t’as bouffé du vert quoi ..

Mais à mon avis, c’est sur, gober du kratom sur un estomac vide plusieurs fois par jour pendant des mois ça doit pas être terrible.

" Il est difficile de vivre sans l’opium après l’avoir connu parce qu' il est difficile, après avoir connu l’opium, de prendre la terre au sérieux "    JC ..

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Pierremgl homme
Nouveau Psycho
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J’ai n’ai aucune expérience avec le subutex mais je prenais mon kratom en Tosh and Wash au début de ma consommation et ensuite je suis passée en capsule de taille 000, là j’ai perdu le contrôle de mes consommation et c’est comme ça que je suis devenu « addict »... mais oui le Kratom peut te retourner le bide...j’en et vomis pas mal lol

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Zénon
Banni
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JC a écrit

Pareil, j’ai fais presque la même .., 80 mg de fond et 4mg iv ... moment inoubliable !!

I-nou-bli-a-ble, en effet.

Durant ma carrière, c’est fou les moments d’auto-destruction par lesquels je suis passé. À se taper des sevrages précipités, des gueules de bois d’anthologie, des journées entières la tête dans la cuvette des chiottes, des semaines alité en manque de came, des sales redescentes suite à d’interminables sessions de crack... à se maudire de se détruire au lieu de prendre soin de soi, à se dire : « Plus jamais ! »

Eh ben non ! je me lève encore aujourd’hui avec une vieille gueule de bois — un bon petit 8,2/10 bien mérité.

Pardonnez-moi le cliché éculé du samedi matin, mais s’aimer soi-même n’est vraiment pas facile.

J’ai décidé de faire une petite pause, m’octroyer des congés payés sous Subutex pendant quatre jours. Pas plus, car je commence déjà à y reprendre goût. Depuis, mes maux d’estomac ont pratiquement disparu. Je chiais vert, mais pas clair. Les symptômes étaient définitivement liés au kratom.

Ces derniers temps, j’ai aussi beaucoup picolé. Depuis mon retour en France, j’ai renoué avec Jack Daniel’s (Jacques Danielle, pour les intimes). En mélange avec cette plante, Jacques ou pas, l’alcool n’est pas recommandé et franchement dégueulasse. Va falloir que je diminue...

JC, je vais suivre tes conseils et consommer mon kratom en infusion dès demain matin, voir ce que ça fait. Et puis, comme tu le dis, me réserver un « écart » auto-destruction et décalquage d’estomac de temps en temps.

En tout cas, merci pour vos réponses, les gars.

Bonne journée, la mienne s’annonce longue, très longue... in-ter-mi-na-ble...

Dernière modification par Zénon (22 février 2020 à  09:22)


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Kratomman homme
Psycho sénior
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Je confirme, le Kratom peut te retourner l'estomac. J'ai gerbé une fois pourtant j'étais habitué , j'ai pris le même dosage que d'habitude c'est à dire trois grosses cuillères à café en infusion et en rajoutant du citron pour libérer les alcaloïdes et ça m'a fait gerber après 20min.

Comme quoi...

Curieux avant tout ;-)

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Zénon
Banni
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Il m’est aussi arrivé de dégobiller plusieurs fois du kratom.

Pourtant grand spécialiste du dégobillage en règle sous maints produits divers et variés, vomir de la paillasse verte n’est pas joyeux.

Sous rabla, en revanche, j’ai fait du vomi un véritable art lyrique. Dans n’importe quelle situation, n’importe où, n’importe quand et avec n’importe qui, je peux me retenir ou lâcher la purée sur commande. J’y prends même un certain plaisir.

Mais assez de vantardises, j’ai les chevilles qui enflent.

Pour info, je ne parlais pas ici de nausée ni de gerbe. Mais d’un vif mal de bide persistant sur plusieurs jours qui disparaissait après chaque prise pour revenir systématiquement trois ou quatre heures plus tard, quand les effets du kratom commençaient à s’estomper.

Quant à mes selles verdâtres, mes douloureux et bruyants passages aux chiottes, mieux vaut garder ça pour moi.

Si vous avez des témoignages de démontage d’estomac et autres dégueulis sous kratom, je suis preneur.

Merci de vos retours. Enfin, façon de parler.

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