Récupérer sa libido à l'aide du bupropion

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mack-donald homme
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Bonjour

Après avoir été accro aux opiacés et AD et bien que cela soit derrière moi ma libido est totalement bousillé

J'ai lu ici que

wiki


Des études psychiatriques semblent indiquer que le bupropion est le premier choix visant à restaurer une sexualité « normale » bien que cette stratégie ne fasse pas partie des usages pour lesquels ce médicament est destiné.


Voilà tout simplement
Je me demande si ça vaut le coup d'essayer, si je pourrais récupérer une libido décente avec ça

Qu'en pensez vous ? Svp
Merci d'avance

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Marco 68 homme
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Même problème, je pense que si tu arrête et tu laisse passer un peu de temps, les choses vont rentrer dans l'ordre... je l'espère

La Fiorentina é una fede

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Morning Glory femme
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Bientôt un an que je paye cent euros par mois pour tenter. Je note une très légère amélioration des sensations. Qui vient lentement. Je poursuis au cas où, l'espoir fait vivre....

Μόρνηνγγ Γλωρύ
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prescripteur homme
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Bonjour, oui mais plus bas. Amicalement

Des études psychiatriques semblent indiquer que le bupropion est le premier choix visant à restaurer une sexualité « normale » bien que cette stratégie ne fasse pas partie des usages pour lesquels ce médicament est destiné. À titre d'exemple, lorsque les patients sont toujours traités par ISRS, 36 % des psychiatres préfèrent switcher leur patients avec des troubles dus à ces ISRS vers le bupropion, tandis que 43 % préfèrent une stratégie d'augmentation avec leur prescription initiale13. De fortes doses de bupropion peuvent être nécessaires avant de voir une quelconque amélioration (minimum 300 mg): une étude avec 31 patients utilisant une dose de 150 mg n'a montré aucune différence d'avec un placebo ou d'avec une sexothérapie, ou d'avec un traitement combiné14 tandis qu'une étude avec 234 patients prenant deux fois 150 mg quotidiennement (soit 300mg) on constatés une amélioration significative15. Ces améliorations ne concernent malheureusement que des patients sous ISRS ; dans le cadre de PSSD (Post-SSRI Sexual Dysfunction), aucune information n'est disponible quant à une quelconque efficacité du bupropion.

Mais dans ce cas la prudence est de mise

https://base-donnees-publique.medicamen … ;typedoc=R

Syndrome sérotoninergique

Des cas de syndrome sérotoninergique, pouvant menacer le pronostic vital, ont été rapportés après la mise sur le marché lorsque ZYBAN L.P. est co-administré avec un médicament sérotoninergique, comme des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSNa) (voir rubrique 4.5). Si un traitement concomitant avec d'autres médicaments sérotoninergiques est cliniquement justifié, une surveillance attentive du patient est conseillée, en particulier au début du traitement et lors des augmentations de dose.

Le syndrome sérotoninergique peut inclure des modifications de l'état mental (par exemple, agitation, hallucinations, coma), une instabilité du système nerveux autonome (par exemple, tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (par exemple, hyperréflexie, incoordination, rigidité) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par exemple, nausées, vomissements, diarrhées). En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une diminution de la dose ou l'arrêt du traitement doit être envisagé en fonction de la sévérité des symptômes.

Dernière modification par prescripteur (14 juin 2021 à  08:09)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Ces améliorations ne concernent malheureusement que des patients sous ISRS ; dans le cadre de PSSD (Post-SSRI Sexual Dysfunction), aucune information n'est disponible quant à une quelconque efficacité du bupropion.

Je veux mourir....


Μόρνηνγγ Γλωρύ
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mack-donald homme
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Je vois, je pensais que ça fonctionnait aussi pour le Tramadol comme ça ressemble un peu aux isrs

Tant pis

J'ai plus qu'à espérer une bonne réincarnation

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Morning Glory femme
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Dernière phrase parfaitement bien formulée... Je pleure.
Je vais tester d'autres trucs en mode tube a essais cela dit comme dit sur un autre topic, stay in thune

Μόρνηνγγ Γλωρύ
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Terson homme
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Le Bupropion je sais pas mais le MPH ça a significativement augmenté ma libido , elle était ultra bousillé avec les neuroleptiques LP que j'ai eu mais elle revenue parfaitement normal bon pas de bol c'est au moment ou je suis célib.

Mais je parle de MPH a posologie thérapeutique en dessous de 60 mg/j, il me semble que ça a l'effet inverse a plus haute dose.

Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
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Morning Glory femme
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Moi 5mg d'ipph me stresse alors... T_T faut que je trouve autre chose

Μόρνηνγγ Γλωρύ
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mack-donald homme
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Bonjour, merci

le MPH c'est quoi svp, une drogue ?

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prescripteur homme
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le MPH c'est quoi svp, une drogue ?

https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thylph%C3%A9nidate


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Stylez homme
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Effectivement ayant eu une absence de libido prolongée sous traitement psychotrope je ne peux que compatir avec la situation et la recherche du remède miracle.
L'absence de libido quand on est déjà déprimé et/ou anxieux, JE l'ai vécu comme un handicap supplémentaire, et avoir une estime de soi absolument déplorable c'est pas le moment propice pour ressentir à nouveau du désir.

Il est vraiment hyper important d'en parler avec le médecin qui vous suit, et pour ceux qui ne sont plus de suivi (le cas de l'arrêt depuis plusieurs mois des traitements par exemple), d'aller voir un professionnel de santé en qui on a confiance pour faire un check-up.
Si vous sentez que le professionnel n'est pas à l'écoute et que le feeling ne passe pas, demandez à un autre (c'est du vécu, il est pas si fréquent de se sentir à l'aise pour aborder certains sujets avec n'importe quelle personne aussi diplômée soit-elle).

Il faut déjà savoir si une cause physique (=organique en médecine) est en cause. Donc on a les bilan standard avec bilan hormonaux et endocrinien selon le sexe, un bilan cardiologique après un certain âge ou si on a des antécédents...
Ensuite si ça fait un moment que vous avez pas vu votre gynécologue pour une femme ou si vous avez jamais vu d'urologue pour un homme, s'assurer que sous la ceinture (et ailleurs) il y a pas un problème qui trainerait depuis quelques temps hmm ...

Une fois que ça s'est fait, il faut s'assurer que les symptômes pour lesquels vous aviez un traitement psychotrope ne sont pas revenus. Quand on est déprimé, qu'on dort mal la nuit, qu'on est anxieux, qu'on arrive plus à faire de sport ou autre activité qui nous font du bien d'habitude : c'est un signe que quelque chose ne va pas. Et on va pas se mentir au vu de l’actualité (avec ces confinements successifs et autre joyeusetés), c'est okay de pas aller forcément bien. Il y a aucune honte à chercher de l'aide.

Au niveau des traitements psychotropes, certains sont beaucoup moins pourvoyeurs d'effets indésirables sexuels.

Quand j'étais sous des doses outrageusement élevées de Tercian, j'avais testé plein de trucs pour essayer de récupérer un semblant de libido. Aucun médicament ou substance n'avait particulièrement aidé à l'époque, au contraire : tout à avait tendance à plutôt augmenter l'anxiété ou me rendre plus sédaté.
C'est plus l’hygiène de vie (en gros les conseils de mémé et tout ce qui peut réduire le stress de la vie quotidienne ^-^) et avoir une relation de couple saine qui m'avait aidé le plus. Et même si mon chibre faisait la grêve, j'ai découvert d'autres moyens de faire plaisir à ma partenaire (et le fait de se savoir encore capable de donner encore du plaisir à l'autre c'est déjà une bouée de sauvetage pour l'estime de soi).
Donc si vous avez le chance d'être en couple et que vous êtes un mec "soyez égoïstes et faite du bien à votre demoiselle autrement (dans les limites du consentement et de ses envies siouplait tongue ) ".

Pour en revenir ce qui est qui du syndrome perte de libido post traitement psy ==> une fois que vous avez éliminé toutes les causes physiques et/ou psychologiques. Dites vous qu'il faut vous laisser du temps. La chimie du cerveau c'est complexe, je me rappelle du témoignage d'une demoiselle sur un forum anglophone qui avait plus aucun désir suite à la prise d'un neuroleptiques pris sur quelques années. Elle avait ensuite avait changé de traitement pour une molécule moins pourvoyeuse d'effets indésirables de ce type. Le désir était revenu progressivement deux ans après l'arrêt de la molécule en cause. Elle était elle même surprise de ressentir à nouveau du plaisir vu qu'elle avait justement perdu espoir de ce côté là.

Bref, courage à toutes à tous super

Dernière modification par Stylez (07 août 2021 à  20:37)

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Marco 68 homme
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Moi c'est le doses fortes d'opiacés qui ont endormi tout niveau sexe.
J'espère seulement que une fois arrêté, ou baissé...., mes hormones sexy  se reveillent

La Fiorentina é una fede

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Stylez homme
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Pour les gens sous TSO, effectivement une diminution de la libido est fréquente et parfois sévère, surtout en période d'introduction et dans les mois qui suivent.

Si ça fait plusieurs années qu'on est stabilisé et que le risque de diminuer sa substiution l'emporte sur l'hypothétique amélioration de la libido (ce qui est souvent malheureusement le cas) ça vaut le coup de vérifier où on est au niveau hormonologique et autre.
Les opiacés pris au long cours entrainer ce qu'on appelle un "hypogonadisme central", donc diminuer le niveau des hormones sexuels et augmenter le taux de prolactine.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31886562/
- Dans cet article ils parlent d'une supplémentation en testostérone qui serait en cours d'essais clinique mais avec des résultats qui ne sont pas encore incroyable pour l'instant.

- Il y a quelques essais cliniques du BUPROPION chez les patients sous methadone mais en Malaisie et en Iran... Donc à prendre avec des pincettes. Et à mon avis difficile à envisager en France où l'AMM est uniquement pour le sevrage tabagique.
En petite aparté les résultats du BUPROPION dans cette indication est vraiment "bof" et ce médicament a des contre indication à foison (à peu près celles des stimulants amphétaminiques quoi : antécédents cardio, troubles de l'humeur notamment bipolaire...).


-Pour les problèmes de tuyauterie chez les hommes il y a les traditionnels pilules bleues qui peuvent être une aide en complément (et les spécialités sont quasiment toutes génériqués). Mais ça ne donne pas d'augmentation du désir sexuel et c'est souvent ce qui pose problème.


- En gros le consensus actuel est d'essayer de jouer sur tous les tableaux à sa disposition : hygiène de  vie, aide psychologique pour s'assurer de ne pas se mettre encore plus de noeuds dans la tête, et traiter les soucis de santé qu'on peut avoir à coté (hormonal et physiques), pour les soucis de tuyauterie les béquilles "bleues", et communiquer avec son/sa partenaire +++ dédramatiser ++
Je me rappelle la malveillance que j'avais à m'en encontre quand j'avais ce soucis, alors qu'on est courageux d'avoir des soucis de santé et de faire au mieux déjà pour vivre normalement. Si je pouvais parler à mon "moi du passé", je lui dirais vraiment d'être plus sympa avec lui même, et qu'il se met une misère pas possible alors qu'il fait de son mieux.

Alors les gens : vous êtes de belles personnes, et vous faites au mieux pour gérer les problèmes que vous avez, ne vous mettez pas en danger inutilement, ne vous isolez pas.

Dernière modification par Stylez (08 août 2021 à  22:51)

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Terson homme
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Il me semble qu'il y a un consensus pour dire que quand on a la tête plongé dans les opis le sexe n'est plus "nécessaire" non ? C'est ce que je ressentais quand j'en prenais et j'ai toujours eu des avis similaire d'autre usagers.

Par contre le désir sexuelle revient fort après un sevrage opiacé.

Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
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Stylez homme
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Oui l'image populaire est assez vraie, quand les gens sont en période de "binge opiacé" il y a très souvent une hyposexualité (c'est en fonction des gens, et surtout en fonction des doses prises) !

J'abordais ici surtout le cas des gens qui ont des soucis de libido sous traitement TSO et pour lequel il faut éviter de diminuer le traitement sans une étroite surveillance soignante.

Et j'abordais aussi le cas des gens qui ont une perte de libido prolongé malgré l'arrêt d'un traitement psychotrope (c'est un phénomène heureusement rare).

En règle général dès qu'on arrête une substance avec laquelle on a ressenti une baisse franche de libido pendant l'usage, plus pendant le sevrage ont a tendance à avoir une augmentation de la libido (c'est documenté pour les ISRS et les opiacés notamment).

Prenez bien soin de vous les gens salut

Dernière modification par Stylez (10 août 2021 à  20:23)

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tsarazaza homme
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la citation de Théophile Gautier prend ici tout son sens (et il englobe les opiomanes dans les hachichins)

"Je dois convenir que la plus belle fille de Vérone, pour un hachichin, ne vaut pas la peine de se déranger »

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Morning Glory femme
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Et j'abordais aussi le cas des gens qui ont une perte de libido prolongé malgré l'arrêt d'un traitement psychotrope (c'est un phénomène heureusement rare).

Une connaissance au cours de recherches a trouvé un taux de 40% des usagers chroniques de ssris qui developperaient un pssd. Si ça vient à se confirmer c'est pas du tout ce que j'appelle un phénomène "rare"


Μόρνηνγγ Γλωρύ
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Stylez homme
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Eh ben 40% !

Ça pique ma curiosité ça MG ! Elle fait de la recherche clinique ta connaissance ? Ce serait 40% en éliminant les facteurs de confusion ? Et par PSSD, elle voulait dire des symptômes en rapport où alors la dysfonction sexuelle totale ?

Parce que sinon ça veut dire que même moi je suis un miraculé (ISRS pendant 2 ans + doses invraisemblables de TERCIAN) et pourtant j'ai récupéré (et avec une hypersexualité transitoire) pendant la période de sevrage.

Je viens de me taper tout un tas d'articles sur pubmed du coup.

Post-SSRI sexual dysfunction (2020)
https://www.bmj.com/content/368/bmj.m754.full
--> Ils disent effectivement que le phénomène est probablement sous-reporté. Mais que la prévalence et l'incidence sont inconnues.
--> Il n'existe pas encore de critères diagnostic reproductibles en recherche mais qu'ils y travaillent.
--> au niveau thérapeutique : beaucoup d'essais thérapeutiques (avec des agonistes dopaminergiques, etc.) peu de résultats probants.
--> au niveau du pronostic ils disent globalement ce que je disais :

" Some patients report a degree of spontaneous recovery with time (sometimes several years), while others experience brief remissions (for days). This suggests that these
effects do not stem from permanent damage.7 8"

Trad : Certains patients rapportent au moins une part de rétablissement spontanée, avec le temps (parfois après quelques années). D'autres ont des moments de brèves rémissions. Il semblerait donc que le PSSD ne soit pas dû à des dommages (organiques) permanents.


Post-SSRI Sexual Dysfunction: A Literature Review (2018)
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28778697/
Ils rappellent dans l'introduction qu'il faut également prendre un compte la persistance/réapparition de symptômes dépressifs qui ont tendance à brouiller les pistes.
Les autres facteurs de confusion repérés:
age (plus on est vieux...),
smoking (tabac),
alcohol (l'alcool),
substance abuse (abus de substances en général),
Similarly, the physicians must consider other diseases that can affect sexual functions, such as diabetes, hypertension, and depression. (le diabète et hypertension)
--> Cela ne veut pas dire que ces facteurs expliquent le PSSD des patients mais probablement qu'ils l'aggravent +++).

"One post-market research study reported that 5% to 15% of patients developed impairment of sexual function after the use of SSRIs and serotonin-norepinephrine reuptake inhibitors.3 The prevalence of persistent sexual side effects after discontinuing SSRIs is not well known.1"  D

Trad rapide : "une étude de pharmacovigilance avancent que 5% à 15 % des patients ont une dégradation de la fonction sexuel après l'usage d'ISRS et d'ISRNA.
La prévalence du PSSD n'est pas bien connue."
Et bien sûr on ne sait pas ce qui est entendu par "dégradation de la fonction sexuelle", est ce que c'est des symptômes sévères et/ou invalidants ? ou c'est juste qu'on a moins envie qu'avant ?

Antidepressant-induced sexual dysfunction (2020)
https://doi.org/10.5694/mja2.50522
Ils rappellent que  la majorité des patients sous SSRI ont bien des troubles de la libido.
"Post-SSRI sexual dysfunction has been recently identified as a potential, although rare, adverse effect of SSRIs and SNRIs"
--> mais que le PSSD est plutôt rare, et qu'il y a de la recherche en cours dessus.


Si t'as les résultats de l'étude de ton ami(e), je suis hyper intéressé.

Stay safe ! super

Dernière modification par Stylez (11 août 2021 à  20:15)

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Morning Glory femme
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Non je n'ai pas l'étude en question, je me demande même s'il ne l'aurait pas entendu à la fac car il est vrai qu'il n'a pas posté le lien de la source, ce qui ne lui ressemble pas (et mentir non plus d'ailleurs, mais bon, je ne suis plus très sûre de le connaitre comme je pensais et j'ai assez brutalement perdu le contact avec lui).

En tout cas toi ce que tu avances est sourcé contrairement à moi, donc je me rabats volontiers sur tes trouvailles. 10-15%, avec une forte marge d'erreur. Rien à voir avec le 40% qu'il (et que je, du coup --') disait oui.

J'ai la flemme de faire mes propres recherches et de vérifier les sources en ce moment, que cette erreur de ma part me serve de coup de pied au derch^^"

Encore merci pour le recadrage et désolée pour mon approximation de bleue.


EDIT:

Après quelques recherches j'ai trouvé une étude parlant de 40%, non pas de PSSD mais de syndrôme de sevrage aux SSRIs au sens large.

recent studies confirm antidepressant withdrawal syndrome incidence upwards of 40%

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7970174/

Et celle-ci qui parle de 40% d'incidence de PSSD dans un groupe expérimental, donc pas sur la population générale et encore moins avec élimination des variables parasites; et ce PENDANT le traitement SSRIs, pas après.

Before starting medication with buspirone or placebo, 40% (47 of 117) reported at least one kind of sexual dysfunction (decreased libido, ejaculatory dysfunction, orgasmic dysfunction).

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10350034/

Du coup ça reste nul (lol). Mais l''erreur provient peut-être de là thinking

Dernière modification par Morning Glory (11 août 2021 à  21:06)


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Stylez homme
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Y a aucun soucis !

Ça m'a fait approfondir mes connaissances en pharmaco donc c'est utile pour tout le monde super

Et effectivement sur une prise au long cours d'ISRS il faut vraiment éviter un arrêt brusque sauf circonstance médicale particulière qui justifie l'arrêt impératif (virage maniaque, syndrome sérotoninergique, etc.).
Avec une diminution des doses sur quelques semaines/mois, avec un suivi pour s'assurer qu'on ait pas des signes précurseurs de rechute, c'est le plus souvent bien toléré.

Dernière modification par Stylez (11 août 2021 à  22:14)

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