Suis Bipolaire (Depression du au poppers)

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Bipolairenvacances homme
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Salut

Voilà je vous raconte mon histoire
Depuis 30 ans je consomme du poppers.
Entre 2000 et 2007, j’ai fait 3 depressions que les medecins n’auraient pas du traiter avec des antidepresseurs car il s avere qu’en 2007 on s’apercoit que je suis bipolaire
Les antidepresseurs finissaient par me faire flamber l’humeur. Ca me mettait en hypomanie et ca avait le pouvoir de m’amener à un virage maniaque.
A chaque fois je les ai arrêtés
A partir du moment où j ai été diagnostiqué bipolaire mon psy a essayé de m’equilibrer de sorte que je ne fasse plus l’experience de troubles de l’humeur.
Entre 2012 et 2020 donc je n’avais jamais pensé à lui parler de cette petite fiole que je sniffais occasionnellement pendant mes plans cul.
La défonce pendant mes plans cul j’ai adoré et en fait j’adore toujours.
Quand mon psy a appris que je consommais du poppers autant dire qu’il a du finir par comprendre pourquoi les medicaments qu’on essayait depuis longtemps n’arrivaient pas à m’équilibrer.

Pourquoi je dis ca ? Eh bien sachez que je suis toujours etonné de n’avoir jamais lu nulle part sur tous les forums que j’ai lu que le poppers pouvait amener à la depression.
Ca a été mon cas. Ce qui se passait, c’est que chaque fois que je faisais une partie de jambes en l’air j’en prenais jusqu’à 10 sniffs par narine.
En dehors de ca, il m’arrivait de mater des porns et de reprendre du poppers.

Si j’ai bien compris, à chaque prise, les réserves de dopamine et de serotonines se vident et il faut à chaque fois du temps pour que les réservent se refassent.

Du coup, vous me direz si mon raisonnement est bon mais à chaque fois que je sniffais jour apres jour et sur du long terme la depression se creusait et je n’arrivait pas à remonter la pente.
Apres la phase d’excitation et de montée d’apres les sniffs, je ressentais de la detresse morale.

A partir du moment où mon médecin a appris que je prenais du poppers, il m’a prescrit des antidepresseurs 40mg de prozac avec 50 mg de quetiapine car sinon je ne fais pas mes nuits.

Voilà, aujourd’hui mes plans bz ne sont plus pareil. J’ai appris à faire sans mais j’aimerai savoir ce qui pourrait remplacer le poppers sans trop alterer mes réserves de serotonines et de dopamine. Quelque chose de momentané qui me permettrait de m’envoyer en l’air comme avant sans me créer des problèmes de depression.
J’aimerai demander au psy mais je doute qu’il voudra me répondre
Des réponses les gars ? Svp :)

Merci pour vos réponses

Xxxx Merci à tous Xxxx

Dernière modification par meumeuh (23 février 2023 à  22:24)

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Locutus homme
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Bipolairenvacances a écrit

Salut

Voilà je vous raconte mon histoire
Depuis 30 ans je consomme du poppers.
Entre 2000 et 2007, j’ai fait 3 depressions que les medecins n’auraient pas du traiter avec des antidepresseurs car il s avere qu’en 2007 on s’apercoit que je suis bipolaire
Les antidepresseurs finissaient par me faire flamber l’humeur. Ca me mettait en hypomanie et ca avait le pouvoir de m’amener à un virage maniaque.
A chaque fois je les ai arrêtés
A partir du moment où j ai été diagnostiqué bipolaire mon psy a essayé de m’equilibrer de sorte que je ne fasse plus l’experience de troubles de l’humeur.
Entre 2012 et 2020 donc je n’avais jamais pensé à lui parler de cette petite fiole que je sniffais occasionnellement pendant mes plans cul.
La défonce pendant mes plans cul j’ai adoré et en fait j’adore toujours.
Quand mon psy a appris que je consommais du poppers autant dire qu’il a du finir par comprendre pourquoi les medicaments qu’on essayait depuis longtemps n’arrivaient pas à m’équilibrer.

Pourquoi je dis ca ? Eh bien sachez que je suis toujours etonné de n’avoir jamais lu nulle part sur tous les forums que j’ai lu que le poppers pouvait amener à la depression.
Ca a été mon cas. Ce qui se passait, c’est que chaque fois que je faisais une partie de jambes en l’air j’en prenais jusqu’à 10 sniffs par narine.
En dehors de ca, il m’arrivait de mater des porns et de reprendre du poppers.

Si j’ai bien compris, à chaque prise, les réserves de dopamine et de serotonines se vident et il faut à chaque fois du temps pour que les réservent se refassent.

Du coup, vous me direz si mon raisonnement est bon mais à chaque fois que je sniffais jour apres jour et sur du long terme la depression se creusait et je n’arrivait pas à remonter la pente.
Apres la phase d’excitation et de montée d’apres les sniffs, je ressentais de la detresse morale.

A partir du moment où mon médecin a appris que je prenais du poppers, il m’a prescrit des antidepresseurs 40mg de prozac avec 50 mg de quetiapine car sinon je ne fais pas mes nuits.

Voilà, aujourd’hui mes plans bz ne sont plus pareil. J’ai appris à faire sans mais j’aimerai savoir ce qui pourrait remplacer le poppers sans trop alterer mes réserves de serotonines et de dopamine. Quelque chose de momentané qui me permettrait de m’envoyer en l’air comme avant sans me créer des problèmes de depression.
J’aimerai demander au psy mais je doute qu’il voudra me répondre
Des réponses les gars ? Svp :)

Merci pour vos réponses

Xxxx Merci à tous Xxxx

Malheureusement ça n'existe pas, et de toute les drogue utiliser pour le sexe, le poppers ça doit être le truc le moins nocif au final... Généralement les chemsexeurs prennent des psychostimulants comme la cocaïne ou la 3mmc, effet court et intense, je te conseille clairement pas par contre, car si le poppers te donne des symptômes dépressifs, ça c'est un autre niveau, de plus avec le temps c'est très difficile de dissocier ça du sexe, donc sa devient difficile d'apprécier quelques choses de "normal" ça a tendance a totalement déréglée la perception et le plaisir lié au sexe


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Nous ne sommes pas là pour te proposer de prendre tel ou tels prods... sans que tu te renseignes un minimum sur quelques molecules sorry

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Cub3000 homme
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C'est la première fois que j'entends parler d'une action du poppers sur la sérotonine et la dopamine. Pour moi son action est due à la vasodilatation et l'accélération du rythme cardiaque, qui font arriver le sang plus vite jusqu'au cerveau et provoquent notamment une sur-oxygénation.
J'aimerais bien voir des sources concernant l'impact du poppers sur dopa et séroto...Autres que les dires de ton psychiatre parce que bon, ce ne sont pas toujours les couteaux les plus affûtés du tiroir au sujet des drogues.

En tout cas, comme ça a été dit plus haut, les autres substances couramment utilisées en contexte sexuel sont nettement plus toxiques, la plupart cognent pour le coup clairement sur les neurotransmetteurs, et les risques d'interactions néfastes avec ton traitement et tout simplement avec ta pathologie sont élevés, donc on ne te les conseillera pas (de toute façon on ne peut pas conseiller une substance ici).

Take care.

Dernière modification par Cub3000 (06 mars 2023 à  12:26)


...and we got to get ourselves back to the garden.

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Je rejoins Cub3000,

bipolairenvacances a écrit

Si j’ai bien compris, à chaque prise, les réserves de dopamine et de serotonines se vident et il faut à chaque fois du temps pour que les réservent se refassent.

Noooon? tongue C'est pas de la MDMA hein. D'autant que même avec des amphétamines substituées, les réserves se reforment avec le temps! Ou alors on parle de neurotoxicité spécifique aux neurones à sérotonine et dopamine en cas d'abus par exemple. Mais je ne suis pas sûre que le poppers fasse ça. Les principaux risques connus du poppers suivant le nitrite d'alkyle qu'il contient c'est plutôt une dégénérescence de la fovéa (élément de la rétine), immunodépression temporaire (suppression de lymphocytes T), méthémoglobinémie (quand une réaction dans les ematies les empêche de transporter correctement de le dioxygène. Pas trop dangereux si on utilise pas de trop haut dosages ni une session trop longue, ou alors en faisant des pauses où on s'oxygène beaucoup), neurotoxicité dont je ne connais pas la spécificité et cette dernière je n'en suis même pas sûre. Irritation des voies respiratoires addiction etc. Mais dépression jamais vu... Après c'est pas impossible, mais c'est pas démontré quoi. Ce que tu observes c'est une corrélation.

Ca me fait penser à ces "victimes" du vaccin covid qui sont passées sur arte (ARTE!) pour des effets soit-disant secondaires alors que statistiquement c'est normal d'avoir des gens sur des milliards de personnes vaccinées, qui vont tomber malades au même moment que la vaccination. Ca s'appelle une corrélation mais en aucun cas on a d'indicateur de cause à effet à l'heure actuelle. Ba du coup, c'est pareil pour ta dépression c'est pas parce que tu consommes tel ou tel truc que toutes les maladies du monde qui t'arrivent sont dues aux drogues. Ca c'est une croyance vraiment difficile à déraciner^^ Quelqu'un qui a un problème c'est quelqu'un qui a un problème. Un "drogué" qui a le même problème c'est normal c'est un drogué. Ba c'est pas comme ça que ça marche^^ Si tu es bipolaire ba... tu es bipolaire. T'as peu de probabilités d'avoir de dépression liée au poppers.
Alors oui si tu avais abusé de MDMA meth ou x-MMC, j'aurais dit oui y a un lien clairement démontré. Mais là non enfin pas à ma connaissance.

Donc si tu penses que c'est le poppers... Arrête le poppers, mais même s'il s'agissait d'un mmonoamine releaser tes stocks de dopamine seront sur pied d'ici quelques semaines max et sérotonine après plusieurs mois oui vu ta consommation.

Bon courage en tout cas, je sais ce que c'est... Dans le doute arrête le poppers oui si ça te rassure ou que tu es sur de toi ou même que tu en as envie, mais je ne suis pas convaincue par ton cheminement poppers = dépression, après chacun est différent, si toi tu penses que ça te fait ça arrête le. Mais c'est pas répandu et pas un releaser de monoamines pour moi, ou alors qui n'a rien à voir avec les stimulants.

Dernière modification par Morning Glory (06 mars 2023 à  12:38)

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Exact :ça vide pas les réserves, ou quasi, et même si c'est 40 sniff/jour /L'Apo

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Locutus homme
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C'est vrai que je n'avais jamais entendu parler d'une action directe du poppers sur les neurotransmetteurs. Peut être que le psy parler surtout de l'addiction (sous toute ses formes) et pas forcément d'un truc lié au poppers de manière spécifique. L'auteur a peut être extrapoler !^^

En tout cas si quelqu'un a des infos la dessus ça serait intéressant de partager.

Dernière modification par Locutus (06 mars 2023 à  12:12)


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Morning Glory femme
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En fait après très rapide recherche il toucherait l'oxyde nitrique (N2O) dans le cerveau et ce serait responsable de ses effets psychotropes mais sûrement d'une façon différente quand même au N2O lui-même (d'après mon expérience en tout cas), en plus de la vasodilatation.

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Locutus homme
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Morning Glory a écrit

En fait après très rapide recherche il toucherait l'oxyde nitrique (N2O) dans le cerveau et ce serait responsable de ses effets psychotropes mais sûrement d'une façon différente quand même au N2O lui-même (d'après mon expérience en tout cas), en plus de la vasodilatation.

Intéressant, du coup ça doit modifier une bonne palette de transmetteurs, comme le proto. D'ailleurs en y pensant les effets sont relativement proche (fugacité, chaleur, vertige ect...)

Jamais était fan perso, le poppers me fait apparaître dès les premières prises des tâches jaune au milieu de la vision parfois pendant plusieurs jours/semaine, j'évite du coup.

Dernière modification par Locutus (06 mars 2023 à  13:15)


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Haaaa oui évite du coup ! Fovea powa. Moi je viens d'acheter du nitrite de pentyle pour éviter celui de butyle (cancérigène) ou propyle / isopropyle (effectivement destructeur de fovea, souvent plutôt en usage chronique et intense mais parfois en effet de façon bien plus rapide chez certaines personnes même si plus rare).

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