Dépendance psychique / obsession de la prochaine prise

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DREAMGU homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 12 Dec 2022
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Bonjour à tous,

Je poste ce message pour vous faire part de mon expérience avec l'ecstasy et voir si quelqu'un a traversé des sentiments similaires.

J'ai découvert cette drogue il y'a un peu plus de 3 ans (à 31 ans) en soirée techno à Berlin. C'était absolument extraordinaire ! Ce sentiment de plénitude absolue, l'alchimie fantastique entre la défonce et la musique, la fluidité et la sincérité (du moins apparente) des rapports avec mes potes et avec le reste des gens dans la boite. L'extase tout simplement. Pendant les semaines suivantes, je n'avais qu'une seule obsession, revivre ça. Mais le COVID est arrivé et les clubs ont fermé pendant presque 2 ans. Comme je n'imaginais pas consommer ce produit dans un autre contexte qu'une soirée électro/techno, j'ai passé plus d'un an et demi sans y retoucher, au point de presque oublier à quel point c'était génial. Et puis l'été dernier, les clubs ont réouvert et j'en ai repris en soirée. A nouveau, énorme perche, énorme kiff. Et les jours d'après, pas de franche descente mais encore l'obsession d'en reprendre. Au final, sur un an et demi, j'en ai pris une dizaine de fois. Presque toujours d'excellentes expériences et peu/pas de symptômes de descente les jours suivants, surement parce-que j'ai respecté des intervalles raisonnables entre les prises et que je n'ai jamais exagéré sur les doses (max 1 taz et demi sur une soirée). Je crois donc pouvoir dire que j'ai une consommation relativement "saine" et "raisonnable" avec à la clef des soirées inoubliables presque à tous les coups.

Vous me direz donc mais de quoi se plaint-il ? Et bien justement du fait que ces moments me semblent tellement extraordinaires que j'ai beaucoup de mal à ne pas trouver la vie quotidienne terne, chiante et sans intérêt par comparaison. Je pense plusieurs fois par jour à la prochaine soirée et à la prochaine occasion de me défoncer. J'ai l'impression d'avoir en permanence un compte à rebours dans la tête qui décompte les semaines et les jours restants avant la date prévue de la prochaine perche. Je précise que ce n'est pas que la drogue qui me manque mais aussi la musique, l'atmosphère nocturne des clubs, les potes, la foule... C'est l'expérience des soirées house/techno dans son ensemble que je recherche avec autant d'avidité, même si la drogue y joue bien sûr un rôle central je ne me voile pas non plus la face.

La "chance" que j'ai, c'est que j'ai un taf prenant avec beaucoup de responsabilités et que je peux pas me permettre d'être trop HS trop souvent. Mine de rien, mes potes vieillissent, ont leur vie/leur taff et sont de moins en moins chauds/dispos les WE pour faire la teuf. Du coup, les occasions de prendre des tazs se raréfient. Ca m'empêche de rentrer dans une spirale infernale liée aux prises trop fréquentes qui t'incitent à augmenter les doses, à subir plus d'effets secondaires etc... Mais d'un autre côté, le fait de ne pas pouvoir faire la teuf et consommer aussi souvent que je voudrais me frustre énormément.

Voilà, c'est peut-être un peu atypique comme problématique. Je sais si quelqu'un a déjà vécu quelque-chose de similaire. Des fois je me dis que je ferais mieux d'arrêter définitivement mais je suis pas sûr de pouvoir m'y résoudre. Il faudrait juste que je réussisse à kiffer ces moments sans en faire une obsession mais j'ai beaucoup de mal à y parvenir.

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OMind1985 homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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32 messages
Hello

Je pense qu'on a tous déjà vécu ça avec la MD
C'est une sensation tellement incroyable qu'on ne pense qu'à recommencer

Moi j'ai découvert la D en 2009 et puis grosse pause jusqu'à 2020. Depuis 2020 j'en ai gobé un peu plus que prévu et notamment parceque je me suis mis à en prendre tout seul. La trentaine... Les potes sont occupés, ne veulent plus être perchés, ou préfèrent les soirées alcool et coke..ma femme m'a souvent suivi mais à un moment elle ne voulait plus trop et m'a fait des remarques sur mes prises excessives et mon obsession, j'ai donc décidé de la laisser tranquille et j'ai fait de ça mon truc a moi.

Mais à force d'en prendre tout seul, j'ai un peu perdu la magie des prises solo, ça m'a rendu un peu à l'évidence que je devenais un peu solitaire et que le kiff du partage n'étais plus là. Les perches devenaient un peu bof et je n'avais plus ce afterglow d'avant et les descentes ont commencé à être un peu lourdes.

J'essaie donc de limiter les prises solo à quand l'occasion parfaite se présente et idéalement les espacer de 1 mois ou 2... Mais j'avoue le vis un peu mal tout de même.

Par contre, suis allé en festoche techno puis psytrance cet été, au milieu des gens, avec le son qui faisait vibrer le corps. Et là je me suis repris des énormes claques, j'étais complètement euphorique et j'ai retrouvé l'afterglow et je n'ai pas du tout culpabilisé les jours suivants.

Conclusion, c'est une molécule magnifique qui peut beaucoup apporter a la joie de vivre oui. Il faut par contre espacer ces prises au maximum et les prises solo, s'il y en a, doivent être un évènement a part entière pour pas les banaliser au risque de perdre la magie.

Et enfin c'est normal d'être pressé de revivre ça. Essaie de garder ça comme ça vivant sans trop en abuser et tu pourras encore longtemps vivre ça.
Abuse trop et tu vas devoir vivre une espèce de divorce avec la D qui est très difficile à avaler

Amicalement

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glob44 homme
Nouveau Psycho
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 16 Oct 2021
75 messages
je te conseill

DREAMGU a écrit

Bonjour à tous,

Je poste ce message pour vous faire part de mon expérience avec l'ecstasy et voir si quelqu'un a traversé des sentiments similaires.

J'ai découvert cette drogue il y'a un peu plus de 3 ans (à 31 ans) en soirée techno à Berlin. C'était absolument extraordinaire ! Ce sentiment de plénitude absolue, l'alchimie fantastique entre la défonce et la musique, la fluidité et la sincérité (du moins apparente) des rapports avec mes potes et avec le reste des gens dans la boite. L'extase tout simplement. Pendant les semaines suivantes, je n'avais qu'une seule obsession, revivre ça. Mais le COVID est arrivé et les clubs ont fermé pendant presque 2 ans. Comme je n'imaginais pas consommer ce produit dans un autre contexte qu'une soirée électro/techno, j'ai passé plus d'un an et demi sans y retoucher, au point de presque oublier à quel point c'était génial. Et puis l'été dernier, les clubs ont réouvert et j'en ai repris en soirée. A nouveau, énorme perche, énorme kiff. Et les jours d'après, pas de franche descente mais encore l'obsession d'en reprendre. Au final, sur un an et demi, j'en ai pris une dizaine de fois. Presque toujours d'excellentes expériences et peu/pas de symptômes de descente les jours suivants, surement parce-que j'ai respecté des intervalles raisonnables entre les prises et que je n'ai jamais exagéré sur les doses (max 1 taz et demi sur une soirée). Je crois donc pouvoir dire que j'ai une consommation relativement "saine" et "raisonnable" avec à la clef des soirées inoubliables presque à tous les coups.

Vous me direz donc mais de quoi se plaint-il ? Et bien justement du fait que ces moments me semblent tellement extraordinaires que j'ai beaucoup de mal à ne pas trouver la vie quotidienne terne, chiante et sans intérêt par comparaison. Je pense plusieurs fois par jour à la prochaine soirée et à la prochaine occasion de me défoncer. J'ai l'impression d'avoir en permanence un compte à rebours dans la tête qui décompte les semaines et les jours restants avant la date prévue de la prochaine perche. Je précise que ce n'est pas que la drogue qui me manque mais aussi la musique, l'atmosphère nocturne des clubs, les potes, la foule... C'est l'expérience des soirées house/techno dans son ensemble que je recherche avec autant d'avidité, même si la drogue y joue bien sûr un rôle central je ne me voile pas non plus la face.

La "chance" que j'ai, c'est que j'ai un taf prenant avec beaucoup de responsabilités et que je peux pas me permettre d'être trop HS trop souvent. Mine de rien, mes potes vieillissent, ont leur vie/leur taff et sont de moins en moins chauds/dispos les WE pour faire la teuf. Du coup, les occasions de prendre des tazs se raréfient. Ca m'empêche de rentrer dans une spirale infernale liée aux prises trop fréquentes qui t'incitent à augmenter les doses, à subir plus d'effets secondaires etc... Mais d'un autre côté, le fait de ne pas pouvoir faire la teuf et consommer aussi souvent que je voudrais me frustre énormément.

Voilà, c'est peut-être un peu atypique comme problématique. Je sais si quelqu'un a déjà vécu quelque-chose de similaire. Des fois je me dis que je ferais mieux d'arrêter définitivement mais je suis pas sûr de pouvoir m'y résoudre. Il faudrait juste que je réussisse à kiffer ces moments sans en faire une obsession mais j'ai beaucoup de mal à y parvenir.

je te conseille d'arrêter les taz pendant un période de genre 6mois-9mois puis de te permettre d'en reprendre à petite quantité si tu le désire et d'à partit de ce moment là d'espacer tes futurs prises de 3-4 mois, comme ça tu pourras en prendre 4-5 fois par an et à chaque fois de kiffer tes prises car sinon tu n'apprécieras plus ces moments sous md et tu abimeras fortement ton cerveau jusqu'à avoir des problèmes neurotoxiques grave, peace

ps : vraiment essaie d'arrêter ou diminuer énormément ta santé te remercieras

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