Cannabis : effets très intenses, qui déforme la réalité

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Mitcheur homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut,

J’ai découvert le cannabis il y a quelques mois et j’en fume de temps en temps. Mon premier joint a été une claque monumentale, et les suivants également: je vis des effets que je trouve presque anormaux, même si je les trouve incroyables. Trips très intenses, avec des perte totale de notions du temps, comme si il n'y avait ni futur ni passé, hallucinations physiques comme l’impression de m’étirer à l’infini, de changer de forme, de ressentir de l’énergie dans mes membres ou encore de percevoir des textures inédites…

Une fois, après avoir fumé avant d’aller au musée, j’ai même vu les tableaux se déformer (c’était très léger mais bien perceptible) : ils s’étiraient, tournaient comme sur un tapis roulant ou semblaient « respirer ». Ça ressemblait beaucoup à ce qu’on décrit des psychédéliques — que je n’ai pourtant jamais testés.

Étant psychonaute sobre à la base, j’y vois un vrai potentiel et j’aimerais explorer ça avant de me lancer dans les psychédéliques, peut-être avec des doses plus fortes ou par ingestion.

Est-ce que ce genre de réactions est « normal » avec le cannabis ? Si vous avez aussi des conseils pour m’orienter dans cette direction et le faire en mode RDR (éviter l’addiction, les gros bad ou me cramer le mental), je suis preneur !

Merci d’avance pour vos retours ! fume_une_joint

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filousky homme
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Bonjour et bienvenue sur ce forum unique, avec une équipe de modération et un président qui sont tous des puds (personnes utilisatrices de drogues).

En te lisant, j'ai pensé de suite : quelle chance d'avoir de effets pareils. Chez moi, les premier six mois de consommation à 18 ans, fumer un joint m'envoyait super loin. Au fil des ans, l'accoutumance au produit a grignoté une bonne partie des effets psychédéliques pour rester une drogue qui me rend euphorique, me donne envie d'agir, apaise mon anxiété, m'ouvre l'appétit et m'aide à dormir sans passer par les somnifères. 

Profites de ces effets limite LSD (tout bouge, gondole, se transforme, etc.....).

Alors les conseils RDR que tu demandes vont varier d'un individu à l'autre mais après 50 ans de consommation, j'ai pu expérimenter pas mal de choses. Les bads décrits par certains, je n'en ai jamais fait, quelque soit la qualité et la quantité consommée.

Ce qui arrive à tous les usagers de cannabis, c'est d'augmenter les doses et le nombre de doses quotidiennes, ce qui me rend légume et fait passer le temps à grande vitesse en plus d'augmenter la tolérance. C'est là que je pense être en mesure de te donner quelques conseils. 

Le premier est d'arrêter de fumer le cannabis pour le vaporiser, rendant les pathologies pulmonaires étrangères. Ensuite, pour éviter l'accoutumance, je me suis imposé quelques règles que je respecte maintenant, leur absence m'ayant jamais été favorable

Quantité et qualité : comme j'en ai un usage thérapeutique, il est quotidien. Je limite donc  mes session à trois par jour maximum (attention, je ne suis pas adepte du de la frustration, bien au contraire). Un le matin, un autre en début d'après midi et le dernier le soir. Dans cette forme d'usage, j'arrête d'aspirer la vapeur (comme tirer sur un joint) dès que les effets escompté sont là.

Qualité : je ne fume plus jamais des produits achetés quelque soit le réseau pour ne consommer que des herbes bio auto produites (je sais c'est interdit, mais c'est pour le bien de ma santé et l'absence de contact avec le monde des dealers ou des fours) en ayant bien choisi les variétés cultivées pour bien correspondre à mes attentes.

Une technique qui fonctionne bien est de faire des pauses de consommation, la dépendance physique étant minime chez moi (3 nuits un peu difficiles et c'est fini). De nombreux usagers venant sur le forum témoignent d'une dépendance forte et de bads puissants. Ces pauses permettent de redémarrer avec un dosage bien plus bas, tout en retrouvant le meilleur des effets, amis si tu consommes en régulier, cela ne dure pas bien longtemps.

Ce qui est comique est que nos gouvernants prohibitionnistes présentent le cannabis comme une drogue diabolique alors que le cannabis est une aide précieuse dans les cas des sevrages opiacés, de stimulants, de l'alcool et du tabac. Même le travail fait sur la légalisation du cannabis thérapeutique veut caler le cannabis thérapeutique dans des cases préfabriquées alors que ce dernier donne des résultats variables, selon la personne qui le consomme.

Je suis maintenant à sec de conseils utiles Pour moi, le cannabis devrait être dans toutes les maisons comme remède initial de pas mal de pathologies annexe avant de passer à des molécules pharmaceutiques puissantes mais plus toxiques que le cannabis vaporisé.

Je laisse la place aux autres puds qui pourront t'apporter leurs idées issues de leur expérience et non de théories figées par la rationalité des études scientifiques auxquelles il manque les constats expérientiels vécus.

Amicalement

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mMax homme
Nouveau Psycho
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champi vert13champijaune0cxhampi rouge0
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178 messages
Salut.

Oui, l'ingestion augmente l'intensité et la durée. C'est une bonne façon de consommer si on ne cherche principalement les grosses claques. En prises espacées, c'est très gérable sur le moyen ou long terme.

Je considère néanmoins mariejeanne comme un facilitant intellectuel, voire un super booster avec le produit et la dose ad-hoc, mais pas comme un psychédélique qui nous fait sortir de la "réalité" ou la déforme sans retenue. Je pense qu'utilisée comme psychédélique, à fortes doses, elle devient "hors prescription" (sans jugement aucun).
L'effet étant principalement intellectuel, les gros dosages favorisent les trips trop puissants mentalement, parfois ingérables.
=> Si le contexte ne s'y prête pas, le risque de mauvais voyage est patent : Le contexte est primordial.

Si tu souhaites ingérer, tu devras t'inquieter de la qualité. Les consommables du commerce sont rarement riches en diversité. THC et rien d'autre... Pas de CBD ou autres actifs pour amortir, rien. Pour consommer du bon, il faut partir d'herbe ou de résine et cuisiner.


Le cannabis offre une particularité = Less is more. Une bonne gestion de cette conso est, à mon avis, tributaire du très petit dosage et des fréquences réduites. On arrive comme ça à maintenir des effets toujours puissants, toujours plaisants, sans s'exposer aux bad trips, à l'addiction encombrante ou au crâmage de neurones. Ma routine (comme celle de Filou !) : 3 micro doses de bonne herbe pour la journée, et la micro boulette d'excellent haschish vaporisée le soir. Avec les extras qui disent merde à la frustration. Un mot qu'on s'efforce de rayer de notre vocabulaire en prenant de la bouteille.

Dernière modification par mMax (Hier à  10:55)

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Methizam homme
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7 messages
Le cannabis est amon sens un psychédélique très puissant,en Europe nous sommes habitués à fumer le cannabis , ailleurs aussi. Mais l usage premier était de le consommer sous formes alimentaire,d ailleurs quand on lit Moreaux de tours et la dawamesk ! Il confondait les aliments ou avaient des hallu affreuses...J ai consommé beaucoup de psyché mais les pires défoncés c été du cannabis,on s y attend pas, c est sensi être doux et un stepper pour d autre produit.

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Methizam homme
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Inscrit le 02 Sep 2025
7 messages
Je disais sensé être un stepper ,que nenni ,moi onm a offert une ligne de cheval (le mec m a laisser la pitite pointe) pendant que je roulais mon premier joint a 15ans.Mega gerbe par la fenêtre, direction l ecurie, après le pet c était du afghan red seal + weed local .déso si HS moi nouveau

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Mitcheur homme
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Merci pour l’accueil !


filousky a écrit

Le premier est d'arrêter de fumer le cannabis pour le vaporiser, rendant les pathologies pulmonaires étrangères.

Étant fumeur de tabac et m’étant tourné vers l’alternative vape, je trouve que vaporiser est une très bonne option. Mais dans mon cas, ce n’est pas aussi contrôlable que pour toi : les effets mettent bien 15 minutes à monter chez moi.


filousky a écrit

Qualité : je ne fume plus jamais des produits achetés quelque soit le réseau pour ne consommer que des herbes bio auto produites.

Concernant la culture, il me faudra attendre plusieurs années avant de me lancer. Je suis futur étudiant et je vis encore chez mes parents, assez matrixés par la propagande négative sur cette plante pourtant presque patfaite).

En tout cas, merci beaucoup pour tes conseils ! D’après ce que tu dis, les bad trips ne semblent pas être un grand risque pour moi, et ça me rassure.

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Mitcheur homme
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3 messages

mMax a écrit

L'effet étant principalement intellectuel, les gros dosages favorisent les trips trop puissants mentalement, parfois ingérables.

Je vis un peu le contraire de ce que tu décris. Et j'aurais tendance a être partisant du potentiel en quelques sorte psyquedeliques de la plante bien que probablement différente(je le verrais bien quand j'en aurais tester. Les effets mentaux se font surtout ressentir à petite dose : esprit plus créatif, associations émotionnelles ou conceptuelles plus profondes avec une immersion très forte dans ce que je visualise dans ma tête.
À forte dose, ça ne se manifeste plus vraiment et ça laisse plutôt place à cette nouvelle perception mindfuck de les senses que j’ai déjà un peu décrite.

mMax a écrit

Si tu souhaites ingérer, tu devras t'inquieter de la qualité. Les consommables du commerce sont rarement riches en diversité. THC et rien d'autre... Pas de CBD ou autres actifs pour amortir, rien. Pour consommer du bon, il faut partir d'herbe ou de résine et cuisiner.

Personnellement, je prends du local. Étant paumé au milieu de nulle part, mes seuls fournisseurs sont soit le rasta du coin, soit un dealer coupé du réseau habituel (qui n’existe pas vraiment là où je vis). Du coup, je suis plutôt sûr de ce que je consomme. Par ailleurs, je fume souvent mon hash avec du CBD quand je n’ai plus de quoi faire un pur, pour éviter le tabac.

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mMax homme
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178 messages

Mitcheur a écrit

À forte dose, ça ne se manifeste plus vraiment et ça laisse plutôt place à cette nouvelle perception mindfuck des sens que j’ai déjà un peu décrite.

Ce qui amène le bad trip au cannabis, ce ne sont pas les changements de perception de nos sens mais un débordement de pensées parasites. C'est de ce risque de débordement que j'essaye de te prévenir. A fortes doses, ce débordement se transforme facilement en tsunami.

Ta question porte sur la RdR. Alors je me permets d'insister.
Considérer le cannabis sous son aspect potentiellement psychédélique, hallucinogène, c'est s'exposer à un moment ou à un autre à des voyages pas sympa. Un hallucinogène est incontrôlable, on est parti et on subit. Le cannabis lui te maintient (normalement) toujours un pied dans la "réalité" tout en agissant en profondeur sur ton psychisme. Un duel pas toujours cool. Pour quelques images déformées et des sensations physiques rigolotes, tu t'exposes à des effets non souhaités, "hors prescription", mindfuck hard, pour te citer. Forcer les doses de cannabis, surtout en ingestion, c'est sortir d'un usage habituel et généralement safe pour entrer en territoire risqué (On ne parle toujours que de bad trips). 

Je crois savoir que les psychédéliques agissent principalement sur la sérotonine, quand le THC agit sur le système endocannabinoïde. Chercher les effets de l'un avec les molécules de l'autre est un chemin tortueux. Une toile qui flotte et se déforme, ce n'est pas une hallu, seulement une petite distorsion. Pour s'offrir des voyages psychédéliques attendus, on opte plutôt pour les psilocybes, l'acide... Compter sur le cannabis pour un usage similaire, c'est à mon avis une idée pas géniale, question RdR. ça ne veut pas dire que les psylo ou l'acide soient anodins mais c'est hors sujet.

En résumé, tu peux parfaitement préférer l'aspect "psychédélique" du cannabis, en forçant les doses, mais tu dois savoir que c'est un effet "détourné" et potentiellement risqué. Un bad trip profond au cannabis peut te fâcher pour un temps long avec toutes sortes d'autres molécules, c'est un risque également bien connu. Mariejeanne est bonne fille mais faut pas trop la tripoter quand même, elle est bien plus forte qu'elle en a l'air. Sois prudent.

Dernière modification par mMax (Hier à  21:56)

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mMax homme
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champi vert13champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 09 Jun 2024
178 messages
Methizam évoquait Baudelaire. Son avis de mangeur d'huile à la louche est éclairé :

<< Une nuance très importante distingue l'hallucination pure de l'hallucination ou plutôt la méprise des sens dans l'état mental occasionné par le haschich. Dans le premier cas, l'hallucination est soudaine, parfaite et fatale; de plus elle ne trouve pas de prétexte ni d'excuse dans le moule des objets extérieurs. Le malade voit une forme, entend des sons où il n'y en a pas. Dans le second cas, l'hallu est progressive, presque volontaire, et elle ne devient parfaite, elle ne se mûrit que par l'action de l'imagination. >>

Les bad trips cannabiques ne viennent pas des sens exacerbés ou distordus mais de la pensée envahissante, parfois vertigineuse, du foisonnement exponentiel, de l'éparpillement... Bref, c'est la tempête de neurones qui peut nous amener loin, même où on ne voudrait pas. L'expérience devient conflictuelle, alors on lutte et on perd... Penser que les fortes doses "surpassent" les effets mentaux au bénéfice de sensations "psychédéliques" est je crois bien une erreur en terme de RdR.

La science nous dit que le THC est facilement et naturellement anxiogène. Il faut quelques bons paramètres pour un usage "sûr". Et quelques mauvais pour le rendre risqué. Le surdosage en ingestion en est un beau. Sois prudent...

Dernière modification par mMax (Hier à  21:56)

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