La réduction des risques fait partie du discours prohibitionniste.

Catégorie : Réduction des risques
29 juin 2017 à  09:10

Dr. Raquel Peyraube* (Uruguay) : "Je ne travaille pas dans la réduction des risques mais dans la réduction des dommages. La réduction des risques fait partie du discours prohibitionniste. Les risques sont là , on doit apprendre à  les gérer, pas à  les réduire. Si tu réduis les risques, tu interdis certaines conduites. Alors je ne pense pas à  la réduction des risques mais à  la réduction des dommages." [Newsweed, Juin 2017]

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*Dr. Raquel Peyraube est à  l'origine de la légalisation du cannabis en Uruguay.




Commentaires
#1
sud 2 france
problème traitement
29 juin 2017 à  10:04
Je suis assez d'accord. Je m'aperçois que beaucoup de gens qui font de la RDR (pas à  notre niveau mais plutôt les décideurs) ne sont pas forcémént pour une légalisation ou dépénalisation.....


#2
sud 2 france
problème traitement
29 juin 2017 à  10:05
Un débat qui a le mérite....d'êtere débattu


#3
Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
29 juin 2017 à  19:08
Je crois que c'est une évidence et que le terme de "réduction des risques" correspond à  un compromis qui a volontairement été choisi pour permettre un dialogue, une approche nouvelle. Pour nous c'est un outil d'évolution des mentalités, pas un idéal en soit.
Donc sa remarque est pertinente, mais prenons garde à  ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain : même si la notion de "réduction des risques" n'est pas parfaite, c'est aujourd'hui un très bon outil. On est face à  une société tellement hypnotisée par une longue propagande que si on leur demande d'ouvrir leur compréhension aux vrais mécanismes en jeu de façon trop directe, on ne sera pas suivis.

C'est comme cette tendance aux EU de remplacer la notion de délinquance par celle de pathologie : les drogués sont des malades.  Je suis choqué dans l'absolu par cette approche qui nie l'humain, et la rationalité qui se cache dans la consommation que tout le monde s'entête à  nier, je trouve révoltant de résumer le toxicomane à  un malade qu'il faut soigner. Mais je suis obligé d'admettre que c'est un progrès par rapport à  l'étiquette de criminel qui consommerait par simple méchanceté. Donc il faut parfois savoir faire des compromis au moins provisoirement. Pour éduquer peu à  peu. Nous les militants, on doit garder une vue d'ensemble réaliste et pragmatique et comprendre que notre idéal nécessite des étapes et des progrès successifs. Si on a les yeux plus gros que le ventre, on risque de faire échouer toute l'entreprise. Il suffit pas de beaux discours, il faut viser des résultats : dépénalisation réelle, politique de réduction des dommages ambitieuse, les résultats sont quand même plus importants que les étiquettes. On est là  pour sauver des vies, et pour le faire le plus vite possible. Pas pour chipoter sur les mots. (Même si intellectuellement elle a raison.)
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J'approuve a 100% yoshi


Réduction des risques, réductions des dommages....
En fait on réduit les "risques" de "dommages" .

C'est bonnet blanc et blanc bonnet...

Elle joue juste sur les termes. (pour moi)


#5
Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF
29 juin 2017 à  23:41
Salut,

Elle a un discours totalement cohérent cette dame.

Que la France ait appelé ce concept " la Réduction Des Risques " alors que c'est un pays prohibitionniste par excellence montre que les termes employés prennent tous leur sens.

Lors du choix de la distribution libre de seringue, qui fut sans pouvoir le contester une grande avancée pour enrayer l'épidémie de VIH dans le milieu des injecteurs en 1987, le choix de Réduction Des Risques ( RDR ) a été choisi.

Je pensais jusqu'alors que la différence entre " risques " et " méfaits " était principalement une différence de langage entre la France et la Canada ( le Quebec en l'occurrence ? ).

J'ai tendance à  penser à  l'heure actuelle que la stigmatisation des usagers allaient de mise.

D'ailleurs, aujourd'hui, même certains usagers de produits pensent que les pratiques des autres usagers n'est pas bonnes, voir devraient être interdites.

C'est généralement les consommateurs d'opiacés qui sont la cible finale, avec en point de mire les injecteurs.

A ce stade, l'association prend tout son sens car elle va dans le sens des phrases de ce médecin.

Aucune pratique n'est mise au ban et le jugement n'a pas sa place sur le forum.

C'est dans cette ambiance que nous réussirons à  réduire les méfaits/risques pour les usagers de drogues, quels qu'ils soient !!!


Reck.


#6
Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
30 juin 2017 à  04:59
@Yoshi

Pas mieux, je comprends vraiment pas l'intérêt de cette déclaration...
C'est une mauvaise traduction? Le link de l'interview d'où vient cette citation déconne sad
https://www.newsweed.fr/entretien-raque … s-uruguay/
donc on n'a hélas pas le contexte...

à  moins que le lien marche chez quelqu'un d'autre?

@Reck'

Je pensais jusqu'alors que la différence entre " risques " et " méfaits " était principalement une différence de langage entre la France et la Canada ( le Quebec en l'occurrence ? ).

En anglais RDR = "Harm Reduction", donc traduit littéralement, "réduction des dégâts/dommages".
Mais "réduction des risques" sur le papier c'est mieux, car on part du principe qu'il n'y aura pas forcément de dégâts. cool

Donc elle ne fait pas de "RDR", elle fait de la "Harm Reduction"?
Mais on a toujours utilisé ces termes de façon interchangeable nous, on fait comment maintenant? yikes

J'aimerais vraiment lire l'interview en entier, car sortit de son contexte ça ne veut pas dire grand chose...
"Les risques sont là , on droit apprendre à  les gérer, pas les réduire."

Sans donner d'examples -sans doute présents dans l'interview complète-, la subtilité entre les deux (s'il y en a une, pour l'instant le consensus c'est que RDR=traduction de HR) risque d'échapper à  beaucoup de monde...

Pour l'expérience, je suis allé sur la page wikipedia (je sais, y'a mieux comme source ^^) pour la "Harm reduction" en anglais, puis j'ai cliqué sur le "français" pour tomber sur la page "Réduction des risques sanitaire"
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9du … sanitaires

Mais il y a aussi, en français, la page "réduction des méfaits"
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9du … C3%A9faits
(en anglais: Harm Reduction International)
https://en.wikipedia.org/wiki/Harm_Redu … ernational

Avec des principes similaires à  la RDR, pour citer un passage:

Les mots d'ordre de la réduction des méfaits est d'informer, de sensibiliser, de responsabiliser plutôt que de sanctionner, punir ou exclure. L'idée de base préconise la réflexion. Une réflexion sur la réalité des méfaits et les conséquences sur sa personne ainsi que sur son entourage et la communauté.

etc etc...

Jusque là  je ne vois pas trop la différence avec la RDR, à  part que la "réduction des méfaits" est une OGN qui distribue des prix Rolleston internationaux (la RDR est plutôt une philosophie de vie, et surtout elle n'appartient à  personne).

Si j'ai bien compris, c'est comme si en France on avait la RDR d'un côté, et Psychoactif de l'autre, qu'on donne des prix Psycho aux personnes se battant en faveur de la RDR, mais on peut aussi dire

"Je ne travaille pas dans la réduction des risques mais dans Psychoactif. La réduction des risques fait partie du discours prohibitionniste. Les risques sont là , on doit apprendre à  les gérer, pas à  les réduire. Si tu réduis les risques, tu interdis certaines conduites. Alors je ne pense pas à  la réduction des risques mais à  Psychoactif."
#jesuisPsychoactif
Ni Charlie ni Coulibali
Je suis Didier Super!

Enfin là  j’effleure juste la surface, c'est surement plus compliqué que ça mais à  l'instant j'ai pas le temps de partir à  la chasse aux informations... sad

MT


Disons que la rdr aboutissant à  une position prohibitionniste, ce serait une réduction des risques qui viserait à  supprimer ces dits risques, c'est à  dire en effet à  tout interdire. Evidemment quelqu'un qui ne prend pas de drogue ne court aucun risque lié à  la drogue (du moins directement).
Mais dans la pratique, je pense que tous ceux qui ont une expérience en rdr savent que c'est impossible que d'avoir une société "clean", et que c'est même pas franchement souhaitable puisque ce serait sans aucun doute une dictature.
Donc, au fond, dans la pratique, réduire les risques et réduire les dommages, ça revient un peu au même. On travaille pour que la prise de drogue, quelle qu'elle soit, entraîne le moins de risques -et de dommages- possible.
"Réduction des risques", je crois quand même que je préfère ce terme, s'il faut choisir. On voit plus la partie prévention. "Réduction des dommages", on a l'impression que l'intervention se fait sur des personnes déjà  gravement touchées.
Bon c'est un peu subjectif mais je le vois comme ça.
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Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)


#8
pierre
Web-Administrateur
30 juin 2017 à  18:10
Cette dame a à  la fois tort et raison :
Dans la littérature scientifique il existe deux types de Rdr : la rdr dite "weak right" ou faible droit pour les usagers de drogues. C'est une rdr utilitariste qui ne s'intéresse qu'aux risques sanitaires, et dont le seul objectif est de lutter contre le sida. C'est l'échange de seringue et les TSO. Cette rdr s'intègre parfaitement dans la prohibition et renforce même le discours de la prohibition en mettant l'accent sur les usagers "victimes" du sida.  C'est celle que nous avons en France et que cette dame critique avec raison.

L'autre Rdr appelé "strong rights" (pour droits forts pour les usagers) pense qu'on ne peut pas faire de rdr sans donner des droits aux usagers de drogues, et meme plus, que ces droits sont le début de la rdr. Elle s'intéresse à  tous les risques : sanitaire, sociaux, culturels, judiciaire.... pour elle on ne peut pas faire de rdr en pénalisant l'usage, et la politique des drogues doit partir essentiellement de la parole des usagers et doit se diriger vers la Regulation des drogues (un système de légalisation adapté à  chaque drogue). C'est celle que nous défendons ici et que Mme appelle le reduction des domages. C'est plutôt la rdr style hollandais. Nous en sommes loin en France.
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Merci pour les precisions. /Syam


Salut,
Bon le sujet est collossal alors j vais essayer la concision.

La connaissance du produit reduit drastiquement les risque liés a sa consomation.

La qualité et la concentration du produit egalement.

La prévention de même... par prevention j entends les facteurs de risques au travail ou en vehicule...

De fait, et la je risque les foudres de tooutes et de tous, il me semblerait logique que les prods soient distribué légalement et en quantité reglementé... en pharmacie, et ce sur presentation de carte vitale afin de "participer a l effort de guerre, de la sécu.
Par ailleurs si la production était contrôlée par disons... hheu... l'état. La qualité des prods seraient constante et les produits de coupe reduits en toxicité.

Les revenus de cette éconnomie auraient une destination moins obscure... et qui sait? D ici un temps certain les addicts de tout poiil ne seraient plus marginalisé puisque participants de façon "citoyenne" a ce qu on a de plus cher: La Sécurité Sociale.

Après tout en france personne ne s etonne de voir un mec bourré sortir d un bar en crachant ses bronches goudronnées pour ziguezaguer jusqu a chez lui.

Voila. J espere susciter des réactions, de préférence refléchies afin qu on en dis ute. On peut / doit faire avanccer les choses.

Merci d m avoir lu


Salut,

Merci à  Mamon et à  Pierre pour les explications historiques.

@trotro : T'es trop rigolo ( pour reprendre la célèbre chanson du dessin animé ).

Si je comprends bien, tu es pharmacien ou tu as de la famille qui tient une pharmacie !
Tu penses que cette profession ne fait pas suffisamment de bénéfices ?

Les produits seraient donc réglementés en quantité ??
Pour que des personnes qui n'en ont pas besoin puissent faire du bénéfice en les revendant avec bénéfice à  des personnes qui n'en ont pas assez ( comme avec le Skenan à  l'heure actuelle ) ?

Pour participer à  l'effort de guerre pour la SS ( Sécurité Sociale )... Ces produits ne seraient donc pas remboursés ?
Dans ce cas, pourquoi donc les vendre en pharmacie en leur promettant un monopole ?
Ces professionnels auraient donc un prix imposé mais ferait-il du bénéfice ou l'altruisme serait privilégié ?

Avec présentation de la carte vitale...
Donc les drogués seraient fichés par rapport à  la consommation de produits ?
Afin de les stigmatiser un peu plus ?

Certains travails leur seraient donc interdits ?

J'ai déjà  tendance à  trouver que l'orientation actuelle est plutôt vers la suppression de la liberté individuelle mais avec ces mesures préconisées, c'est une belle avancée pour une dictature anti drogués.
Comme si nous n'étions pas suffisamment malmenés à  l'heure actuelle...

J'imagine que la mesure suivante sera donc de ne plus soigner ces drogués, qui mettent leur santé en danger en consommant des produits psychotropes ?
Dans un but de sauvegarder notre chère SS.

Je passe sur le cliché avilissant des personnes consommant de l'alcool...

Que de bonnes idées effectivement !!!


Reck.

Que de bonnes idées


Houla... heu c etait pas mon intention. Bon, personne chez moi n est pharmacien... mais je sais qu ils ont une responsabilité penale sur leur preparation (la encore on est dans le rdr) quant aux benefs et bien j ai apris recement que dans certaines region le concours pour etre pharma avait ete purement et simplement annulé... pas assez de candidat et besoin d officines.

Ssur presentation de carte vitale? Tout simplement pour eviter une "vente"a des mineurs ou pour limiter le narco tourisme puisque ce n est pas le but..

Quant a etre fiché sois rassuré, dans ce pays tu as le droit de te crasher zn voiture sous l effet de neuroleptiques puissants et prescrits... ce n est pas une circonstance agravante! Trouve tu ça normal dans une discution sur la rdr?

Moi j lançais ça juste parce que les produits psycho actifs, qu ils soient employé de façon recréative ou curative pourrraient etre traité sur un pied d egalité. De plus, dans ce cadre reglementé... pourquoi un fichage?  Est ce qu on fiche les buveurs ou les depressifs? Laux dernieres nouvelles mais j suis pas statisticien) en france ca ferait un paquet d lascars :).

Maintenant le prix car je vois dans ton poste que ça compte. Et bien on cultive dans le pays concerné et qu a la revente au détail les prix sont ceux des "génériques" car apres tout c est la nature qui fait une grosse part du boulot alors on ne risque pas de voir des barons pharmaciens (au pire un ptit controle fiscal et c est marre! ( oui c est pas gentil mais c est la vie)).

Et les emplois de ce marché alors?
Je peux encore ne donner que mon avis mais j prefererais cultiver dla beuh dans le cantal que bicraver dans un hall.

Tu sais, pour l alvool il ne s agit pas d un cliché, ça a été mon quotidien pendant quelques années...

Je ne suis pas pour une reduction des liberté loin de la, juste pour une liberté plus eclairée. Le sujet de la rdr par la legalisation est vaste et (la c est encoremon avis) doit s accompagner d une plus grande connaissance... ainsi que d une responsabilisation.

Je te rassure je hais cordialement tous les labos pharma qui traitent plus qu ils ne soignent et ont TOUS des budgets markettings superieurs a leur budget recherche et developpement.

A voir le reportage: les medicamenteurs si le sujet t interesse wink
Peace


#12
Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
02 juillet 2017 à  03:05

Trotrotrocestro a écrit

Tu sais, pour l alvool il ne s agit pas d un cliché, ça a été mon quotidien pendant quelques années...

Ah si,
"Après tout en france personne ne s etonne de voir un mec bourré sortir d un bar en crachant ses bronches goudronnées pour ziguezaguer jusqu a chez lui."
C'est un gros cliché discriminant envers les UD consommant de l'alcool et du tabac.
Sur ce forum, ça ne passe pas.

Définition du Larousse:

Lieu commun, banalité qu'on redit souvent et dans les mêmes termes

Une autre définition:

Un cliché est une idée préconçue ou un lieu commun banal et stéréotypé. C'est une représentation déformée, une idée simpliste et rigide qui peut stigmatiser des personnes.

Pour les 2 définitions, il suffit de trainer avec des fumeurs "anti-alcool et autres drogues dures" qui sont malheureusement légion, un simple tour sur les forum cannabiques francophones dans le thread quotidien sur
"c'est pas juste que l'alcool soit légal et pas le cannabis, ouin ouin sad "
pour voir ce genre de discours discriminants tous les 2 posts.
T'as vite fait de cocher tous les exemples de ces définitions...


Perso mon quotidien pendant quelques années ça a été ça:
"Après tout en France chez les jeunes, personne ne s'étonne de voir un mec complètement explosé au shit prendre le volant en s'endormant à  moitié et en se bavant dessus pour slalomer, pétard à  la bouche, entre les gamins qui sortent de l'école  pour arriver le plus vite possible chez le dealer de beuh"

Mais formulé de la sorte, c'est quand même un cliché.

En France chez les jeunes accros au cannabis, conduire alcoolisé est souvent mal vu, mais conduire sous l'emprise du cannabis ça fait rire les copains, et "c'est pas grave, c'est pas comme s'il avait bu haha"
Et puis si on peut plus conduire après avoir bédave, on va pas conduire souvent ^^ attend mets-toi du clear eyes t'as les yeux tellement rouges qu'on dirait que tu viens d'éveiller ton sharingan trolololol dank maymay bro "

MT


Decidement...

Jcrois pourrtant que l alcool et le tabac sont des drogues dures bien que la conso de tabac ne modifie pas le comportement.

Sur les clichés... avec les races que je me mettais... ben le trajet retour etait toujours le meme. Banal oui. Quotidien oui. Cliché si ca t fais plaisir.

Ah la conduite automobile. Ou t es lucide ou tu l es pas. Apres tout conduire c est aller plus vite qu en marchant dans une tonne de ferraille. La encore j vais m faire pourir mais ici le permis de conduire c est un permis de tuer. Faites un tour a l hopital de garches (spé polytrauma en longue reeducation) pour voir des gens tres amers sur les consequences d un ecart de conduite. On est bien dans la reduction wes dangers la.
Pour exemple, en Angleterre les degats occasionnés en voiture quand le conducteur n'est pas clean sont concidérés comme volontaire. La c est la responsabilité de chaqun qui est dans la balance.

Ca commence a s organiser niveau prevention avec le systeme de capitaine de soirée.

Mon but n est pas de stigmatiser, ca y a un paquet de bien pensants pour le faire.

Je suis pour une legalisation de tout produit psychoactif car il s agit de liberté individuelle mais leur consommation ne devrait (dans l idéal) pas impacter les autres.


#14
Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
02 juillet 2017 à  12:21
Tro : "la conso de tabac ne modifie pas le comportement"

Comme tous les psychotropes, la nicotine avec d'autres produits du tabac, modifie l'humeur et le comportement.


Syam, moi je l ai pas constaté sur moi... par contre quand j ai pluus d clope ben heu... la c est l manque qui m rend mechant. J ai lu des trucs sur les effets de la nicogine mais j ai pas pu les observer suur moii meme.

C est vrai aussi que je fume pluus que pour assouvir le manque. A un paquet de cancerettes par jour j voois pas les effets... ca craint.


Trotro,
Je pense que les effets de la clope existent bel et bien, constatables si l'on scanne le cerveau. Mais bon, c'est vrai que quand on est addict à  la nicotine, on les voit plutôt par défaut.
Encore que, si tu penses à  une bonne clope après un bon repas, tu l'associeras assez facilement à  un moment de bien-être, de détente...

Pour les clichés, je suis assez d'accord pour dire qu'ils reflètent souvent la réalité, avec quand même un poil d'exagération.
Mais le problème, c'est qu'ils provoquent des amalgames douteux. On en vient à  voir tous les toxs comme des mecs qui tueraient leur mère pour un shoot, les alcooliques comme des décérébrés qui passent leur temps en bagnole alors qu'ils sont dangereux etc.
Là  on est loin de la réalité...

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