Pourquoi j'ai consommé ? Bilan provisoire

Catégorie : Témoignages
06 janvier 2018 à  11:34

Pourquoi j'ai consommé? Question difficile s'il en est, mais question que chaque UD devrait se poser. En y réfléchissant bien, cela permet d'en apprendre un peu plus sur soi. Je me suis retrouvé dans pas mal de vos histoires et j'ai beaucoup aimé lire le topic qui traite de la question. J'ai vu que certains ont à juste titre déballé leur sac, alors je me permets de faire de même, en espérant rester le plus clair et circonscrit possible.

Depuis gamin je suis attiré par les modifications de la perception et les phénomènes hallucinatoires. Les pokémons psys et leurs capacités de télékinésie m'ont très tôt fasciné. J'ai toujours été un grand fan des histoires farfelues qui traitent de l'absurde et de l'onirisme. Encore aujourd'hui j'éprouve de la nostalgie lorsque je repense à ces moments naïfs de mon enfance où je passais des journées devant la télé à regarder Alice aux pays des merveilles, les aventures de Gulliver, le voyage de Chihiro, Kirikou et j'en passe. Pas besoin de produit pour proder, pas besoin de voyage pour voyager. Ah, la bonne époque !

Une fugue puis deux, et j'ai vite appris à contenir mes besoins d'évasion dans l'audiovisuel. Ma première "addiction" fut celle des jeux video. D'abord avec la GameCube, où je m'amusais à partager les aventures de Mario, qu'il s'agisse des mondes de papier ou des îles de soleils. De même pour les Zelda ; je rêvais d'être ce Link qui parcourt les mers ou celui qui s'enfonce dans les bois perdus en quête de quelque princesse. Plus tard, à l'adolescence, j'ai pris la décision d'envoyer valdinguer mes  consoles Nintendo afin de me convertir à la foi ultime : celle du  Dieu-ordinateur, notamment à travers une pratique pour le moins assidue à des MMO en tout genre. C'est ainsi que WoW & LoL furent mes meilleurs amis, au collège puis au lycée.

En parallèle j'ai développé une puissante envie de m'ouvrir aux autres, ce qui peut sembler paradoxal. En dépit de mes problèmes psychologiques , j'ai tenté de nouer des liens avec les gens, de sortir la tête des livres et des écrans. Mais je n'y arrivais pas. Trop timide, trop peu assuré de qui j'étais. J'en souffrais terriblement. La solution?  L' alcool, évidemment. Profiter des moments festifs du lycée pour se murger la gueule, et utiliser  cet effet illusoire pour se désinhiber afin de faire rire la galerie. Ça n'a pas manqué, si bien que je me suis payé une réputation de pochtron-avant-l'heure jusqu'à la fin du secondaire.

Suite à cela j'étais encore moins fier de qui j'étais, et je me suis mis à haïr davantage les autres et la société. Je me suis encore plus enfoncé dans l'alcool, les jeux vidéo et les livres. J'ai aussi commencé la bédave grâce aux quelques teufeurs que j'avais rencontrés en soirée et qui m'avait initié à ce rituel de la jeunesse. À cette époque, je n'hésitais pas a me coller une mine seul devant mon ordinateur pendant un raid de Wotlk ou à fumer des spliffs en lisant les paradis artificiels de Baudelaire.

Arrivèrent les études et avec elles l'impossibilité de glandouiller. Pourtant, à mes heures perdues il m'arrivait de faire des recherches sur les délirogenes. Un soir d'automne j'ai même tenté la fameuse amanite. Mais ce ne fut pas un franc succès : après m'être endormi comme une merde, je me réveillai seul, pommé dans la forêt, au  beau milieu de plusieurs flaques de vomis.
Du reste, quelques joints les soirs d'hiver, à potasser des bouquins de méthode qui ne m'ont finalement jamais bien servi. Quelques verres de blancs au bord de la Seine, pour me donner cet air de lettreux que la campagne ne m'avait jamais suggéré. Quelques clopes à la sortie des cours, histoire de passer le temps et de faire comme tout le monde.

Mais toujours m'habitaient cette phobie sociale, cette anxiété générale, cette incapacité a bien dormir, cette hypersensibilité. Si fortes d'ailleurs qu'il fallait agir au plus vite
. Moult psychologues et médecins inutiles, médicaments et antipsychotiques futiles : je devais trouver un autre moyen de lutte. Pas très loin de chez moi se trouvait une immense pharmacie. Un jour je me suis dit : "tiens, pourquoi pas y faire un tour?" Après m'être fait allègrement envoyé chier, j'ai compris que ce ne serait pas aussi simple. Mais une fois la technique maîtrisée, je me suis retrouvé avec un bon stock de codéine.

S'en est suivie une consommation plus ou moins raisonnable, avec la traditionnelle CWE puis différentes méthodes de potentialisation  : DXM, benzodiazépines, antihistaminiques ainsi que le tres célèbre jus de pamplemousse blanc qu'on ne présente plus. Quelques excès par-ci par-là : héroïne de rue ou traitements opiacés obtenus par le biais de méthodes plus ou moins honnêtes. Le tout servant à masquer un mal-être constant. Mais tout fonctionnait relativement bien... Jusqu'à l'inévitable dérapage. Une consommation quotidienne, puis je suis devenu véritablement accro. Pire, j'étais accro à un prod qui ne me faisait presque plus d'effet, et ce même à des doses faramineuses - trois à quatre boîtes d'un coup. J'ai donc tenté pas mal de méthodes pour arrêter : cold turkey, DXM, méthode chinoise... Échecs sur échecs, situation psychologique de plus en plus instable. En plus, je perpétrais mes expériences divinatoires avec les graines de LSA et la kétamine, et ayant rencontré par chance un illustre cultivateur de weed et de cubensis, il m'arrivait de faire quelques soirées dégustations d'herbes. Du cannabis à la salvia en passant par l'iboga et d'autres joyeusetés exotiques, elles m'ont toutes beaucoup appris.

Puis vint 2017 et l'envie de me reprendre en main. Une fois de plus, je tentai la méthode chinoise, mais cette fois-ci de manière très progressive. Un cachet de moins par jour, tout en mangeant sainement et en pratiquant des activités sportives. Arrêt total des autres produits - sauf le cannabis et les benzodiazépines. J'ai ainsi repris près de 10kg en quelques mois et j'ai réussi à arrêter totalement la codéine peu après l'arrêté ministériel, qui ne m'a donc pas trop affecté. La sécrétion d'endomorphines m'était plus profitable que les effets pitoyables de la codéine, ou les effets trop forts des autres opiacés que de toute façon je ne pouvais plus me procurer. Mais l'anxiété et la peur des autres étaient encore là.

Premier craving. J'ai pris la décision d'acheter un ticket de train. Puis un second. Je me suis éloigné de toute tentation. J'ai beaucoup voyagé. Ce fut d'ailleurs l'ultime remède. J'ai repris foi en l'humanité en rencontrant des gens fabuleux dont la pauvreté n'avait d'égale que la générosité. J'ai repris confiance en moi en m'apercevant que j'étais capable de sociabilité. Admirer notre monde tel qu'il est vraiment et non pas tel qu'il devrait être selon mon idéal illusoire m'a remis les pieds sur terre. Constater la précarité physique et psychique dans laquelle certains individus se trouvent m'a permis de relativiser et de comprendre que ma situation n'avait rien d'insurmontable.

J'ai donc pu démarer cette nouvelle année scolaire avec confiance, assurance et sérénité. J'étais plein de bonne volonté pour l'avenir, mais je fus bien vite rattrapé par la réalité. La sphère étudiante m'est apparue tout aussi nauséabonde qu'auparavant. Heureusement, j'ai rapidement trouvé des gens qui partageaient ma vision des choses. Mais ça n'a pas été facile tous les jours. Et ça ne l'est toujours pas.

Dans les quelques aventures que j'ai pu vivre, j'ai découvert la cocaïne, qui m'a apporté un soutien formidable dans l'affrontement des devoirs du quotidien : les soirées débiles, entre autres. Puis un jour j'ai eu la bonne idée de baser la poudre, ce qui ne m'a pas aidé, sans surprise. S'en suivirent plusieurs nuits blanches consacrées à rechercher l'effet de la première pipe, puis une anxiété générale, des crises d'angoisse et une énorme fatigue. Sans compter les multiples dommages physiques : sensations de poumons brûlés, douleurs abdominales, paranoïa vis-à-vis de mon corps etc. Étant donné que j'avais conservé une pratique sportive régulière, je ne pouvais pas me permettre d'infliger ça a mon corps et à mon esprit. J'ai donc décidé de tout arrêter avant qu'il ne soit trop tard. J'ai fait un bilan auprès de mon généraliste, à mon grand étonnement tout allait pour le mieux.

Aujourd'hui, je suis déprimé. La seule et unique fille qui avait voulu de moi m'a finalement largué. En ces temps de fêtes, je culpabilise beaucoup de mes consos, cachées de tout mon entourage... Je creuse les derniers minerais de mon gisement d'étizolam pour masquer les angoisses passagères et éviter de trop lourdes insomnies.

Cela fait plus d'un an que je n'ai pas touché à l'alcool, sept mois que j'ai délaissé la codéine, deux mois que je n'ai plus fumé de beuh, un mois que je n'ai pas pris de cocaine... Les autres remontent à plus loin. Seuls restent les benzodiazépines. Je n'en suis pas dépendant, mais il faut dire que ce sont de bons jokers. Pour l'instant, je n'ai pas envie de m'en débarrasser. Je redoute simplement l'usage compulsif que je pourrais en faire, comme c'était le cas avant, avec tout le reste.

Je ne vous cache pas que le  craving me prend parfois les tripes. Et dans ces moments-là, ce n'est pas sans peine que je lutte contre l'envie de consommer, surtout la cocaïne qui ne sort pas de ma tête. Je ne rêve que d'une seule chose, partir loin. Très loin. Mais ce n'est pas aussi simple, malheureusement.
En tout cas, merci à ceux qui auront pris le temps de me lire. J'espère que de votre côté, tout va pour le mieux.

Y.



Commentaires
Très touchante ton histoire, t'as eu la force d'arrêter et ça c'est beau.

Les anxios, je pense, t'inciteront néanmoins à consommer encore. Enfin, pour moi, c'est comme ca, comme un apéro pas chargé. A chaque fois ils me rappellent combien le tramadol était génial.

Ne noies pas ton chagrin dans les prods, et d'autres filles voudront de toi t'inquiètes, le temps efface les montagnes.

Prends soin de toi mon petit,


''Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai.''
Reputation de ce commentaire
 
beau comme usuellement. Bootsy


« Le corps a une mémoire »
Tu n’oubliras Jamais le petit goût de la pipe, ni du reste .
Il faut vivre avec, c’est la « punition » savoir ce que sa fait, mais faire semblant d’oublier..
À toi, moi, nous de se battre pour vivre MIEUX sans ..
Courage


Magnifique texte. Merci.
Tu as l'air génial. Je me demande pourquoi t'es seul.
Et largué par une fille... Une fois seulement... Moi ça a été des dizaines... Ne t inquiète pas pour ça.
Et en plus tu as des divinations a raconter ...


Salut et merci à vous trois pour vos commentaires réconfortants.

Depuis l'écriture de ce blog, je suis revenu à la capitale pour poursuivre mes études. J'ai réussi à m'imposer un rythme de vie soutenu et strictement réglé, ce qui me permet de résister aux tentations du soir. Je me lève très tôt, je pratique pas mal de sport, et ce faisant, je m'endors plus facilement le soir. La mélatonine m'aide bien aussi, je pense.

J'ai fait deux excès.

Le premier? Du crack. Ça doit faire plus ou moins trois semaines. J'ai acheté un 1 g de c, un soir où je n'arrivais pas à m'endormir. Je l'ai consommé le lendemain, après le sport et avant un partiel. En raison d'un erreur de manip', je n'ai ressenti que les effets puissants de la première pipe. Puis, plus grand chose. Pire, après avoir basé le second demi, j'avais beau tiré sur les cailloux, c'était impossible de retrouver un effet, aussi infime fût-il. J'avais l'impression - pas qu'une impression, je pense - d'être en descente pendant que je tapais désespérément ce deuxième demi foiré. Goût hyper chimique, salé, impression de fumer du bica, base ratée... J'ai dû faire mon partiel en mode zombie, étant sous l'effet de la descente et des 2 mg d'étizolam avalés pour calmer le bordel. Grosse connerie, pour sûr.

Le second excès? De la codéine. C'était il y a un peu plus de deux semaines. Dans une de mes vieilles trousses où je planquais des prods, j'ai miraculeusement retrouvé une plaquette de p*déryl. Là encore, j'ai consommé après le sport, histoire de potentialiser les effets. Je me suis dit "Boaf, avec ce que je m'enfilais avant, je vais rien sentir". Grosse erreur, s'il en est. J'ai bel et bien ressenti des effets, et ce pendant plusieurs heures, ce dont je n'avais plus l'habitude avec la C et le crack. Pas de rush, mais une euphorie caractéristique : une envie de rire pour par grand-chose, une contemplation des pensées, une chaleur dans les muscles ; bref, les effets adorés et adorables de ce léger opiacé. Et le tout sans grattement. En ce qui concerne les effets secondaires, j'ai juste eu des difficultés à m'endormir et un sommeil hyper agité.

Aujourd'hui, j'ai pas vraiment envie de consommer. J'ai un demi de coc planqué dans une trousse, mais je ne sais pas si je devrais l'utiliser ou non.  Le crack, c'est chiant. 10 secondes d'effets intenses, puis plus rien, mise à part la descente infernale qui est imparable sans benzos.
La coc, c'est chiant aussi. 1h d'effets supers, puis ensuite c'est pareil, il faut se farcir le revers de la médaille : une déprime interminable qui bouffe le reste de la journée.
La codéine, ou la came si j'en trouve, c'est en revanche, du moins pour moi, le saint Graal. Une journée embellie : 3 à 4 heures d'effets puis une vague de ressentis cotonnesques qui perdure jusqu'au lendemain. Un véritable antidépresseur. Mais bon, je sais très bien comment ça pourrait se terminer. Le jeu n'en vaut pas la chandelle. Alors je ne cherche pas à m'en procurer, et je préfère considérer cette découverte de p*déryl comme une dernière mise au défi, une sorte d'Adieu en bonne et due forme.

Pourtant les soirs où je ne suis pas très fatigué, je ressens souvent l'envie de taper. Et je ne sais pas pourquoi. A priori, je n'en ai pas besoin le reste du temps. Je résiste à cette envie, mais elle me fait stresser. Elle me fait stresser car je n'arrive pas à l'expliquer. J'aime bien pouvoir expliquer rationnellement les maux qui m'habitent, alors quand je n'y arrive pas je suis angoissé.


#5
IsadoraD
Borderline et brodeuse de lignes
28 janvier 2018 à  11:03
Merci pour ce partage, c’est une belle analyse du pourquoi tu consommes .

Pour l’envie inexplicable de coke , il y a pourtant une explication rationnelle mais qui trouve ça source dans les limbes de ton cerveau . Ca s appelle le craving , et ça revient de temps en temps pour les personnes qui ont déjà consommé. C est vraiment  chimique quoi .
À partir du moment où tu sentiras le craving arriver et que tu sauras le reconnaître , en sachant aussi que ça va passer, tu te sentiras moins angoissé
Enfin en tout cas personnellement c est ce que ca m a fait . Surtout ne pas lutter contre mais l accepter .

Bon courage à toi et don t worry une de perdue dix de retrouvées comme on dit wink tu retrouveras quelqu un d autre même s il faut un peu de temps


Salut Emma, merci du message. Je suis d'accord avec toi, c'est chimique. Impossible de le renier, ce craving.

Aujourd'hui j'ai encore craqué. C'est complètement inconscient. Je sais que ça me nuit mais je le fais quand même... Putain c'est dingue!
Une matinée de merde, alors j'ai décidé de taper dans mon demi soigneusement planqué. Là j'ai passé l'aprem à taper des traces, des fines traces tout en jouant aux jeux video. 50mg par trace, je pense, et je les sentais bien, même si c'était bien trop court. Là, il  m'en reste plus qu'une. Je sais même pas pourquoi je fais ça, ça dure même pas une heure, et ensuite le contrepoids me tombe directement dessus : je me sens mal, déprimé, j'ai juste envie de retaper pour éviter la descente...
Moi, mes descentes c'est des psychoses hypocondriaques. Je sais pas si ça existe, mais je vois pas d'autre qualificatif. Je crois que mon cœur va lâcher, que je vais me déshydrater, que je vais mourir... Alors que pourtant, je suis allé chez le médecin récemment, il m'a dit que j'avais un cœur de sportif après le bilan, il m'a dit que tous mes taux étaient OK après la prise de sang... Mais la descente me laisse penser que je peux imploser à tout moment. J'écris, ça me permet de rationaliser et donc de pas trop stresser.

Devrais-je consulter? Jamais eu confiance jusqu'alors...

Au moins j'arrive à me faire des limites, je craque qu'une fois toutes les deux-quatre semaines. J'arrive à garder un rythme, une organisation, même dans les excès ou dans les passions incontrôlables.

A+


#7
IsadoraD
Borderline et brodeuse de lignes
28 janvier 2018 à  22:14
Oui , je pense que tu devrai consulter !
C'est pas une étape facile à franchir mais a partir du moment où tu en parles à quelqu'un et que tu demandes de l'aide eh bien ... ça aide !
Personnellement je pense que c'est la psychothérapie qui aide le mieux mais après a chaque de voir ce qui lui est le plus adapté !
est ce que tu sais déjà si tu es plus attiré par un addictologue, un psy ... ?

En plus tu peux aussi voir un psychiatre qui peut te donner un traitement qui peut t'aider à t'en sortir.
Enfin il y a plein de possibilités.

Mais déjà si tu y songes c'est que tu réalises surement que tu ne peux pas t'en sortir tout seul. Il y a un moment je pense qu'il faut reconnaitre qu'on a besoin d'aide. Quoi qu'il en soit c'est toi qui fera le travail, mais avec un petit coup de pouce.


J'ai consommé pour fuir,

J'ai consommé pour me perdre, pour m'abîmer.

C'est parfois pour vivre un instant de bonheur fictif, mais souvent pour obtenir une camisole chimique.

Et puis avec le temps, et en modérant les quantités, j'y ai trouvé quelque chose de moins destructeur, d'utilisable à bon escient.

Dans mon cas, c'est surtout pour quitter un malheur constant/permanent.
J'ai découvert lors des premières consommations, la notion de bonheur, que je n'avais jamais compris.

Avec parfois la sensation d'avoir enfin compris.
Compris pourquoi les gens riaient, souriaient.

Sous produit, l'homme sombre qui me suit est largué,


Salut et quel parcours !

J'ai également des montées de stress assez ouf.

Alors ce sujet m'intéresse pourquoi ?

Je n'arrive pas à savoir pourquoi ces états de stress intenses et de mal-êtres nous jouent des tours. Sont ils des phénomènes de décompensation dû aux abus sur des années d'errance aux psychotropes en tout genre ?

Ou bien une forme de maladie mentale ? une forme de psychose hypocondriaque comme tu dis si bien.
Ou bien tout simplement, un état de panique / fatigue que l'on a oublié de savoir gérer a cause des drogues ? ou plein d 'autres choses ?

On m'a diagnostiqué une anxiété généralisée et le médecin m'a dit en souriant " pour vous c est l'HP."

Bref moi je l'ai pas  écouté , mais cela m'a fait flippé.Je me suis dit "merde le médecin peut  il m'interner par sa simple volonté". Bref j ai tout arrêté avec les anxios, pas le choix ( niveau angoisse et niveau foie bien attaqué), j étais à deux doigts d aller voir mes  amis pour la vie et me connaissant cela ne m'aurait pas arrangé du tout.

Du coup, le psy "tiens vous êtes bipolaire" sans tact,  le truc a pas me dire, et par la suite me dire , "non je me suis trompé, vous êtes angoissé". bref, vive le tact.
Mais à une époque de ma vie , c est clair j ai eu des délires et des obsessions, avec une tendance psychoaffective, paranoïaque et psycho .je crois que cela s'appelle paumé en fait, j'étais en mode petit chat.

Ce qui est sur, c'est que la société est peut être dur pour des gens dits "sensibles" ou "lucides" voir "extralucides", des gens qui ressentent les choses profondément et être en accord avec soi meme, c est compliqué quand on fait des concessions, travail, argent, confort, santé.
Le miroir vers lequel on regarde est souvent inaccessible. ( genre on veut beaucoup de choses mais les atteint on vraiment ? ).

CE que je me dis aussi, a moment donné on est parti voyagé avec les substances  et on est revenu changé. En gros, on a  rejeté la société et on a  crée des connexions mentales ( des rêves d ailleurs ) qui finalement ne nous ont pas servis.  La drogue nous montre un chemin qui n'est pas dans le réel, j'irai plus loin pour mon cas, la drogue m'a menti et m'a montré un faux rapport au temps.

De plus , moi qui rêvait d 'absolu, la drogue est un faux-semblant.

Je peux affirmer haut et fort que l'alcool est un démon, les drogues également , mais dans mon cas c est l alcool dont j'étais vraiment la chose.
J'étais sous son emprise, de A à Z. J'espère ne plus jamais connaitre cela.

La psychogénéalogie aussi est importante. Genre dans mon cas venu d'une lignée d'alcoolique , je suis peut être le premier qui vais ressuir à refaire ma vie, ce qui n'est pas une petite chose, on en conviendra.

En conclusion, la confiance et la volonté sont deux muscles qui méritent notre plus grand  intérêt.
Quand aux troubles dus aux abus, il y'a toujours une solution médicamenteuse ou pas ( ce qui finalement est de la drogue ) , mais en attendant d'aller mieux il faut s'y intéresser de façon courtoise. LOL.

Tout ça pour dire, le cerveau a surement crée des mauvaises connexions neuronales ajoutée à nos mauvaises habitudes psychiques ( l importance du choix des mots pour raisonner ) qui nous font être malo à certaines occasions.

Un an sans boire, je peux taper des bad mais je les gère mieux.

Aussi moi qui rêves de choses dites métaphysiques, il faut garder à l'esprit que  memes les plus grands n'ont pas compris Dieu. Shakespeare, Niesztche et bien d'autres.

Il est avéré également que le simple fait de ne pas manger de protéines par exemple peut jouer sur le chimique du cerveau etc.

Alors mangez bien , buvez beaucoup d'eau et malheureusement limitez vous dans vos lectures et videos tant que vous êtes fragiles.

A ce sujet je m'interdis de lire certaines choses et de regarder certaine videos pour éviter les mauvaises pensées qui à mon sens sont dûes  en grande partie à la vie anxiogène héritage du 20eme siècle et des putains de manipulateurs narcissiques que compte l'humanité.

Vive la vie, bougez quand vous êtes malos, c est efficace.
Un grand bol d'air frais, fini le bedo.
bises et bon courage.


Salut et quel parcours !

J'ai également des montées de stress assez ouf.

Alors ce sujet m'intéresse pourquoi ?

Je n'arrive pas à savoir pourquoi ces états de stress intenses et de mal-êtres nous jouent des tours. Sont ils des phénomènes de décompensation dû aux abus sur des années d'errance aux psychotropes en tout genre ?

Ou bien une forme de maladie mentale ? une forme de psychose hypocondriaque comme tu dis si bien.
Ou bien tout simplement, un état de panique / fatigue que l'on a oublié de savoir gérer a cause des drogues ? ou plein d 'autres choses ?

On m'a diagnostiqué une anxiété généralisée et le médecin m'a dit en souriant " pour vous c est l'HP."

Bref moi je l'ai pas  écouté , mais cela m'a fait flippé.Je me suis dit "merde le médecin peut  il m'interner par sa simple volonté". Bref j ai tout arrêté avec les anxios, pas le choix ( niveau angoisse et niveau foie bien attaqué), j étais à deux doigts d aller voir mes  amis pour la vie et me connaissant cela ne m'aurait pas arrangé du tout.

Du coup, le psy "tiens vous êtes bipolaire" sans tact,  le truc a pas me dire, et par la suite me dire , "non je me suis trompé, vous êtes angoissé". bref, vive le tact.
Mais à une époque de ma vie , c est clair j ai eu des délires et des obsessions, avec une tendance psychoaffective, paranoïaque et psycho .je crois que cela s'appelle paumé en fait, j'étais en mode petit chat.

Ce qui est sur, c'est que la société est peut être dur pour des gens dits "sensibles" ou "lucides" voir "extralucides", des gens qui ressentent les choses profondément et être en accord avec soi meme, c est compliqué quand on fait des concessions, travail, argent, confort, santé.
Le miroir vers lequel on regarde est souvent inaccessible. ( genre on veut beaucoup de choses mais les atteint on vraiment ? ).

CE que je me dis aussi, a moment donné on est parti voyagé avec les substances  et on est revenu changé. En gros, on a  rejeté la société et on a  crée des connexions mentales ( des rêves d ailleurs ) qui finalement ne nous ont pas servis.  La drogue nous montre un chemin qui n'est pas dans le réel, j'irai plus loin pour mon cas, la drogue m'a menti et m'a montré un faux rapport au temps.

De plus , moi qui rêvait d 'absolu, la drogue est un faux-semblant.

Je peux affirmer haut et fort que l'alcool est un démon, les drogues également , mais dans mon cas c est l alcool dont j'étais vraiment la chose.
J'étais sous son emprise, de A à Z. J'espère ne plus jamais connaitre cela.

La psychogénéalogie aussi est importante. Genre dans mon cas venu d'une lignée d'alcoolique , je suis peut être le premier qui vais ressuir à refaire ma vie, ce qui n'est pas une petite chose, on en conviendra.

En conclusion, la confiance et la volonté sont deux muscles qui méritent notre plus grand  intérêt.
Quand aux troubles dus aux abus, il y'a toujours une solution médicamenteuse ou pas ( ce qui finalement est de la drogue ) , mais en attendant d'aller mieux il faut s'y intéresser de façon courtoise. LOL.

Tout ça pour dire, le cerveau a surement crée des mauvaises connexions neuronales ajoutée à nos mauvaises habitudes psychiques ( l importance du choix des mots pour raisonner ) qui nous font être malo à certaines occasions.

Un an sans boire, je peux taper des bad mais je les gère mieux.

Aussi moi qui rêves de choses dites métaphysiques, il faut garder à l'esprit que  memes les plus grands n'ont pas compris Dieu. Shakespeare, Niesztche et bien d'autres.

Il est avéré également que le simple fait de ne pas manger de protéines par exemple peut jouer sur le chimique du cerveau etc.

Alors mangez bien , buvez beaucoup d'eau et malheureusement limitez vous dans vos lectures et videos tant que vous êtes fragiles.

A ce sujet je m'interdis de lire certaines choses et de regarder certaine videos pour éviter les mauvaises pensées qui à mon sens sont dûes  en grande partie à la vie anxiogène héritage du 20eme siècle et des putains de manipulateurs narcissiques que compte l'humanité.

Vive la vie, bougez quand vous êtes malos, c est efficace.
Un grand bol d'air frais, fini le bedo.
bises et bon courage.


Salut et quel parcours !

J'ai également des montées de stress assez ouf.

Alors ce sujet m'intéresse pourquoi ?

Je n'arrive pas à savoir pourquoi ces états de stress intenses et de mal-êtres nous jouent des tours. Sont ils des phénomènes de décompensation dû aux abus sur des années d'errance aux psychotropes en tout genre ?

Ou bien une forme de maladie mentale ? une forme de psychose hypocondriaque comme tu dis si bien.
Ou bien tout simplement, un état de panique / fatigue que l'on a oublié de savoir gérer a cause des drogues ? ou plein d 'autres choses ?

On m'a diagnostiqué une anxiété généralisée et le médecin m'a dit en souriant " pour vous c est l'HP."

Bref moi je l'ai pas  écouté , mais cela m'a fait flippé.Je me suis dit "merde le médecin peut  il m'interner par sa simple volonté". Bref j ai tout arrêté avec les anxios, pas le choix ( niveau angoisse et niveau foie bien attaqué), j étais à deux doigts d aller voir mes  amis pour la vie et me connaissant cela ne m'aurait pas arrangé du tout.

Du coup, le psy "tiens vous êtes bipolaire" sans tact,  le truc a pas me dire, et par la suite me dire , "non je me suis trompé, vous êtes angoissé". bref, vive le tact.
Mais à une époque de ma vie , c est clair j ai eu des délires et des obsessions, avec une tendance psychoaffective, paranoïaque et psycho .je crois que cela s'appelle paumé en fait, j'étais en mode petit chat.

Ce qui est sur, c'est que la société est peut être dur pour des gens dits "sensibles" ou "lucides" voir "extralucides", des gens qui ressentent les choses profondément et être en accord avec soi meme, c est compliqué quand on fait des concessions, travail, argent, confort, santé.
Le miroir vers lequel on regarde est souvent inaccessible. ( genre on veut beaucoup de choses mais les atteint on vraiment ? ).

CE que je me dis aussi, a moment donné on est parti voyagé avec les substances  et on est revenu changé. En gros, on a  rejeté la société et on a  crée des connexions mentales ( des rêves d ailleurs ) qui finalement ne nous ont pas servis.  La drogue nous montre un chemin qui n'est pas dans le réel, j'irai plus loin pour mon cas, la drogue m'a menti et m'a montré un faux rapport au temps.

De plus , moi qui rêvait d 'absolu, la drogue est un faux-semblant.

Je peux affirmer haut et fort que l'alcool est un démon, les drogues également , mais dans mon cas c est l alcool dont j'étais vraiment la chose.
J'étais sous son emprise, de A à Z. J'espère ne plus jamais connaitre cela.

La psychogénéalogie aussi est importante. Genre dans mon cas venu d'une lignée d'alcoolique , je suis peut être le premier qui vais ressuir à refaire ma vie, ce qui n'est pas une petite chose, on en conviendra.

En conclusion, la confiance et la volonté sont deux muscles qui méritent notre plus grand  intérêt.
Quand aux troubles dus aux abus, il y'a toujours une solution médicamenteuse ou pas ( ce qui finalement est de la drogue ) , mais en attendant d'aller mieux il faut s'y intéresser de façon courtoise. LOL.

Tout ça pour dire, le cerveau a surement crée des mauvaises connexions neuronales ajoutée à nos mauvaises habitudes psychiques ( l importance du choix des mots pour raisonner ) qui nous font être malo à certaines occasions.

Un an sans boire, je peux taper des bad mais je les gère mieux.

Aussi moi qui rêves de choses dites métaphysiques, il faut garder à l'esprit que  memes les plus grands n'ont pas compris Dieu. Shakespeare, Niesztche et bien d'autres.

Il est avéré également que le simple fait de ne pas manger de protéines par exemple peut jouer sur le chimique du cerveau etc.

Alors mangez bien , buvez beaucoup d'eau et malheureusement limitez vous dans vos lectures et videos tant que vous êtes fragiles.

A ce sujet je m'interdis de lire certaines choses et de regarder certaine videos pour éviter les mauvaises pensées qui à mon sens sont dûes  en grande partie à la vie anxiogène héritage du 20eme siècle et des putains de manipulateurs narcissiques que compte l'humanité.

Vive la vie, bougez quand vous êtes malos, c est efficace.
Un grand bol d'air frais, fini le bedo.
bises et bon courage.


Merci à vous pour vos partages d'expérience. Ça fait plaisir. On se soutient. Je vous souhaite bon courage.

"Mais déjà si tu y songes c'est que tu réalises surement que tu ne peux pas t'en sortir tout seul. Il y a un moment je pense qu'il faut reconnaître qu'on a besoin d'aide. Quoi qu'il en soit c'est toi qui fera le travail, mais avec un petit coup de pouce."

Oui je suis d'accord avec toi. Il me faut absolument un médecin. Je ne peux plus lutter. Je me laisse aller et ne respecte pas les temps de pause nécessaire pour éviter l'addiction.

Depuis une semaine, des choses se sont passées. J'ai revu mon meilleur pote jeudi, nous avons fait une before chez des gens de sa classe. Au début, je ne voulais pas y aller. Mais je l'aime tellement, le courant passé si bien, à nouveau, que j'y suis allé. Cette sensation quand t'es sur la même longueur d'onde qu'une personne, elle est tellement rare que t'as envie d'en profiter jusqu'au bout. Alors j'ai bu un peu, des shots de vodka. Et vue que je n'ai plus l'habitude, ça m'a éclaté rapidement. Ensuite, nous sommes allés en soirée techno.

J'étais tellement euphorique que je voulais l'être encore plus, lui aussi, alors sur le chemin on a acheté 1g de cc et 2 taz. Ça faisait une éternité que j'en avais pas pris, des taz. On a tapé 500mg rapidement, car la cc était pourrie. Plus de descentes que de montées, un véritable enfer. Alors on s'est enfilé le taz vers 3h30, en descente de C. Boum, au bout d'une heure, une explosion d'euphorie, géniallissime. Au début, je me disais : "putain, cette daube, ça monte pas, je ressens rien". Mais au bout de trois-quarts d'heure, wooooow, cette folie!

On aimait les gens, on dansait, on parlait, on était vraiment déchiré. On courrait, on dansait, on checkait, on vivait. La soirée a fini vers les 6h, on était encore perché : impossible de pioncer. On a donc continué a danser chez moi, tout en bouffant des pâtes et en buvant beaucoup d'eau. C'était une soirée fabuleuse. J'ai eu absolument aucune descente le lendemain, juste et une énorme fatigue et une prise de conscience : je suis moins empathique que sous MD (normal)

Avec à peine de recul, je me dis : rien ne va plus. Je suis dans une période où je me remets à consommer pour oublier la solitude certainement liée au  manque de ma copine. Mes parents sont distants car mes résultats sont bons et non pas excellents...

J'ai besoin d'un soutien humain, c'est certain. Samedi, nous nous sommes réveillés le lendemain à 7h avec mon collègue. ll restait 500mg de c, alors nous nous sommes dits : "autant consommer maintenant, comme ça on sera pas tenté de la taper dans un autre moment ; autant finir la grosse soirée avec une grosse session du lendemain". Alors, on a fait ça, mais c'est horrible. Le demi est partie en 2h ; on a rien senti, juste 2 fois 10 min de montée, puis une descente automatique, hyper longue. Tout mon vendredi a été une descente. Un enfer cette coc dégueu. Chère et traumatisante. Tandis que la md, pas chère, long, intense, descente facile. Un vrai piège cette MD. Ça me manque déjà.

Là je me dis, "allez, plus rien!" mais je n'ai plus la volonté de maintenir cette règle. Je me laisse aller facilement dans certaines situations. Je ne comprends pas, pourtant je sais que ça me nuit plus que cela ne me profite. Ça nuit à mon programme sportif, à mon temps de travail, à ma concentration, à ma méditation, à mon équilibre psychique. Mais pourtant, je le fais. Je sais que j'en ai besoin tout en sachant que je n'en ai pas besoin. Un putain de paradoxe qui me prend les tripes tous les soirs, et qui n'est pas toujours résolue du bon côté. Seuls les benzos me permettent de lutter contre mes pulsions, mais je n'en ai plus beaucoup, alors je les économise. Grosse erreur, j'imagine.

Je me sens faible psychologiquement parlant. Je n'arrive même pas à m'imposer une simple règle, celle de ne plus consommer. Pourtant, j'ai énormément de raisons de le faire. Mais je ne le fais pas. Ou bien peut-être que je ne suis pas faible, mais j'ai juste envie de m'éclater. A priori, c'est ce que je ressens. J'adore les sensations fortes, le plus fort, le plus intense, le plus génial. Que ce soit en matière de sport ou de drogue, de lecture que de jeux video. J'adore ça. Et peut-être que j'en ai encore plus besoin ces temps-ci. Peut-être ne suis-je qu'un jeune parmi tant d'autres qui expérimentent les drogues pour découvrir de nouvelles sensations. " Better to have a short life that is full of what you like doing than a long life spent in a miserable way" - Alan Watts. C'est ma devise, mais parfois, j'ai peur. Peur de vivre une vie courte ET misérable tant il me manque des choses à vivre. Mes descentes me font angoisser à ce sujet.


Plus d'une semaine, et je n'ai rien consommé.

J'apprécie relire la description du craving car cela me permet de prendre conscience de mon état. Tout le week-end, je me suis profondément ennuyé, et j'ai failli aller racheter de la cocaïne. Mais je ne l'ai pas fait. Allez, bientôt je serai de retour à la campagne ce qui m'évitera d'être tenté.

Je vais essayer de longuement arrêter, au moins pendant un an. Après, on verra. Mais là, je sens l'addiction psychologique s'installer. Je viens de me rendre compte qu'à chaque écart, elle devient de plus en plus forte!

Je n'ai pas vraiment eu de descente, mais de gros problèmes pour m'endormir. J'ai fait deux insomnies dans la semaine. J'ai eu une étrange sensation, celle de pointes au thorax. Je sais que c'est psychologique, mais rien n'y fait. Alors je stresse comme un con dans mon lit, je me désespère, je stresse. Et voilà, c'est tout. Mais depuis vendredi, c'est passé. Là, je n'ai plus grand-chose. Encore cette vilaine sensation, mais je m'endors quand même, rapidement... Encore des effets secondaires que je pense pourtant à en reprendre...

Mais je n'ai pas envie de passer mes aprems à envier le produit, pas envie de me taper des descentes interminables, pas envie de culpabiliser de mes consommations. Pourtant, j'ai toujours envie de taper. Pour ce plaisir momentané. C'est vraiment débile et incohérent. J'ai hâte de passer à autre chose. Pour ce faire, respecter une seule règle : ne pas aller pécho.


Au cours de ces deux mois qui me séparent du dernier message, je n'ai fait que deux écarts. J'en ai honte, mais je retiens quand même que ma consommation a drastiquement baissé, ce qui finalement est un bon début.

J'ai repris une fois du crack, il y a 1 mois et demi. Je n'en ai pas un souvenir mémorable. Puis de la c en sniff, il y a 3 semaines. Là, souvenirs atroces d'une descente qui n'en finit plus, et d'effets euphoriques intenses mais ridiculement courts. Étrange, ça aurait du être l'inverse. Mais j'ai probablement foiré ma base. Et puis je l'ai fumée en deux heures, tandis que la C sniffee c'était sur plus de douze heures... Bref.

Depuis peu je suis loin des lieux où je sais me fournir , ce qui est un très bon point puisque cela m'empêche de consommer et de trop y penser. Et j'ai remarqué que je consomme uniquement lorsque je m'ennuie. Dans ces cas, je repense à la C et je me dis `tiens, et si on se faisait une petite trace...' Parfois j'arrive à me raisonner, parfois je n'y arrive pas. Cela dépend de l'intensité de l'envie, et de ma situation psychique.

Pourtant je sais pertinemment  que le rapport coût-bénéfice ne vaut pas le coup. Je sais que la descente est horrible et longue tandis que la montée est courte. Je sais que le jeu n'en vaut pas la chandelle,  je sais qu'après le ou les grammes je culpabilise trop, j'ai peur de foutre en l'air mon corps, de réduire mon espérance de vie, j'ai peur que mes poumons explosent ou que mon cœur cède. Alors je gâche le reste de ma journée (voire le reste de mes journées)
à culpabiliser, à me morfondre et à me maudire. En plus, ayant initialement des problèmes de sommeil, la C n'arrange strictement rien. Au contraire, je stresse dans mon lit, je sens mon cœur qui bat anormalement vite, je stresse, je m'imagine tout un tas de problèmes de santé, je transpire, et donc je ne m'endors pas avant longtemps. Bref, mieux vaut ne pas en prendre : une évidence dont j'ai pleinement conscience mais qui parfois m'échappe (craving)...

Aujourd'hui je sens que j'arrive davantage à résister à l'envie brutale de C. Il faut juste que j'évite d'y penser lorsque je m'ennuie ET que je suis en ville (puisque je sais où aller).
Pour ce faire, voilà ma stratégie : toujours s'occuper, faire beaucoup de sport,  bien manger, avoir un minimum de vie sociale, éviter les soirées et autres cadres de tentation, et surtout, toujours garder à l'esprit  les énormes points négatifs de la C. Si vous avez d'autres conseils,  je suis 100% preneur

J'espère tenir longtemps, sinon à jamais (ahah...)


#15
Rick
Adhérent Psychoactif
25 novembre 2018 à  20:33
teemo vs teemo 1V1 mid


Hey Rick! Ca me va, envoie ton pseudo par mp

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