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Tandis que les bonnes mœurs blâment les comportements marginaux, les insurgés se retrouvent souvent classés parmi les fous. Pour autant, qui des deux est le plus sain mentalement ? Celui; l'esprit hypoactif, qui se lève chaque matin afin d'accomplir des tâches toutes aussi inintéressantes les unes que les autres, puis retrouvera sa dose de motivation le soir en rentrant s'étendant au fond du fauteuil une bière titrée à 5% d'alcool avant de retrouver sa femme au lit pour recommencer de plus belle cette journée dépérissante le lendemain ?
Le même qui, face à l'actualité des médias, s'en ira pointer du doigts ceux qui ont refusé une telle vie passive et ouvrira la discussion au bureau: "vz'avez vu ils veulent légaliser le cannabis, quelle honte!!!"
Bien sûr ces bonnes personnes seront toujours valorisées dans la société parce que c'est cool d'être un automate qui fait et qui ferme sa gueule. C'est cool d'être face à une masse d'automates qui aspirent à la même chose, vaine d'accomplissements personnels et de logique. Ils bossent pour avoir de l'argent puis faire la fierté des leurs et parallèlement la leur, pour assouvir un système construit sans leur consentement puisque trop ancien, pour nourrir ce même système désormais corrompu et dépourvu d'origine politique. L'on dira pourtant que ce sont eux, les gens heureux.
Prenons maintenant celui qui s'est refusé de naître pour contribuer au narcissisme des géants de l'industrie et autres détenteurs d'un pouvoir souverain.
- Vous ne voulez pas travailler ? Vous êtes dépressif
"Je n'ai pas besoin de travailler pour subvenir à mes besoins, j'ai déjà ce qu'il me faut"
- Vous vous droguez ? Vous êtes dépressif
"Je veux voir la réalité sous un autre angle, l'adapter à ma perception, me sentir chez moi quelques instants..."
- Vous êtes marginal... ? C'est à cause de vos addictions
"A cause de la bestialité dont chacune des personnes que vous trouvez saine d'esprit fait part, et m'angoisse fortement"
Voici comment, jeune adulte à haut potentiel l'on peut passer de "modèle" à "parasite à fuir". Parce que l'on aime pas la société dans laquelle on vit et que l'on essaie pourtant de trouver un échappatoire... Même ça c'est interdit. A croire que tous les consommateurs devraient se cacher et vivre à l'ombre, que les accros à la TV et à la thune sont moins tox' que celui qui va se chercher un meuj en rentrant chez lui.
Voici donc, petite présentation dissoute dans une petite revendication.
(C'est toujours plus cool dans une présentation d'y insérer son optique de vie en plus de détails purement formels :))Plein de choses à dire ici plus tard, comme les effets des prods sur les atypiques, le tabou malsain des drogues, et autres! Je classerai tout cela
(PS: désolée si je fais/dis quelque chose de travers, j'ai une certaine maladresse sociale depuis toujours!)
- FunkyHunk
Psycho sénior - 09 mars 2018 à 03:35
Quel texte.
Tu mets des mots sur ce que je n'ai jamais réussi à exprimer.
Petit bémol: Ne condamne pas trop vite le "mouton" qui a décidé de choisir un style de vie tout ce qu'il y a de plus banal.
Certaines personnes sont moins aidées que d'autres, et sont bien contraintes d'opter pour un mode de vie qui les déprime, à des fins de survie.
:)
- IsadoraD
Borderline et brodeuse de lignes - 09 mars 2018 à 14:41
Je ne sais pas trop pourquoi mais ça me fait penser à cette citation d’einstein
« Si un bureau en fouillis est le signe d’un esprit en désordre , que faut il penser d un bureau vide ? »
- Hdeew
Nouveau membre - 09 mars 2018 à 15:11
Et c'est vrai que maintenant les consommateurs des drogues sont mis a l'écart de la société alors qu'on fait rien de mal, on est vue comme des délinquants alors que ce sujet nous unis, regardez ce forum qui parle des drogues nous unis, on peut en parler en toute liberté, sans être juger et puis on est entouré de personne qui sont dans le même cas que nous.
- Niko44EMOM
Nouveau membre - 11 mars 2018 à 10:23
néanmoins, j'ai quelques réticences :
Souvent nous tentons de rationaliser un comportement qualifié par la masse de "déviant".
En effet, il est plus facile pour un "haut potentiel" de se donner les moyens de s'exprimer autrement que par un travail ingrat et répétitif .
Toutefois, se défoncer est,certes, très agréable voire nécéssaire pour certains mais ce ne sera jamais une fin en soi .
Si l'on refuse le "bureau" ou "l'usine", il convient tout de même de "faire". "être" ne suffit pas .
Alors, il nous reste l'expression artistique et/ou sportive pour nous réaliser pleinementet ,ce faisant, nous valoriser d'une façon qui échappe aux stéréotypes que tu dénonces .
J'ai choisi la course à pied qui, par surcroît, me comble d'endorphines et l'écriture qui stimule mon imagination .
Que feras tu de tes capacités ? Etant acquis que ces dernières sautent aux yeux (je ne ris pas). Quels seront tes choix ? Voyageras tu ? etc...
Je souhaite que mon intervention soit comprise comme un complément à ton texte et non une critique.
Je terminerai en disant que certaines personnes n'ont tout simplement pas le choix dans la vie . Un gosse à 15 ans ou bien un handicap imposent souvent de rentrer dans le moule ne serait ce que pour ne pas culpabiliser ...Nous sommes beaucoup plus conditionnés que nous le l'imaginons !
De toutes les façons, même en quittant la norme pour notre survie, nous finissons toujours par être récupérés ou morts .
Bonne chance à toi .
- Marco06
Nouveau membre - 26 octobre 2022 à 18:11
- g-rusalem
Psycho junior - 26 octobre 2022 à 18:29
Voici comment, jeune adulte à haut potentiel
Ça m'a toujours fait rire ces étiquettes à haut potentiel. Pourquoi on t'a posé cette étiquette de plus ? Quel psy à la con s'est dit que c'était une bonne idée pour ton équilibre ? Je ne comprends pas quel bien ça peut faire aux gens. Mis à part fidéliser sa clientèle en brossant la personne ou pire, les parents, dans le sens du poil. Je te rejoins, la drogue illégale alors que l'alcool, le tabac, la télé et les psys à la cons pullulent, ça n'as aucun sens. Et du coup, tu ressens de la frustration, parce que ton haut potentiel ne voit pas plus haut que sa prochaine dose. Moi, personnellement, je me targue d'être scientifique, la belle affaire. Du coup, je ne crois pas aux psys, j'ai fait un test ADN et je suis à haut potentiel aussi, pour l'addiction à la coke et aux opiacés. Donc peut-être dois-je te serrer la pince ?
- AnonLect
Psycho sénior - 27 octobre 2022 à 02:21
VickNarobi a écrit
(edit) : +1 pour le G.
C'est vraiment de la merde en barre ce concept de HPI... franchement... C'est un bon moyen de te vendre un putain de test hors de prix.
A chaque fois que quelqu'un vient me dire "euh au fait, je suis HPI" je me dis "mmmh y'a un confrère qu'a ramasser des thunes... 'foiré".
Le pire étant le bizz autour des gamins, zèbre-loutre-ornythorinque ascendant dromadaire à 5 pattes/3 bosses...
Bref...
Joli message en effet !
Mais justement sur cette dernière partie, ce serait pas justement les psychol...pseudos-coachs en "développement personnel" qui aurait sur-développé ce terme pour faire leur merde habituelle ? 
Pour moi ça veut juste dire avoir un QI supérieur à un certain pallier, et dans ce cas, c'est une mesure relativement objective. Haut potentiel intellectuel ça définit bien ce genre de cas : un QI supérieur à 130 ou 150 ou que sais-je c'est bien le signe d'un "Haut" car + de X, c'est haut ; "Potentiel", car si on peut raisonner parfaitement mais qu'on a aucune matière pour le faire ça marche pas.
...
Et "Intellectuel" car ça mesure des capacités relevant de l'intellect, c'est à dire selon CNRTL : .
Intellect : "[Dans la philos. mod., dans un sens venant de Leibniz; p. oppos. à sensation et intuition] Faculté supérieure de la connaissance abstraite et logique, faculté d'engendrer et d'utiliser des idées générales, de penser par concepts. Synon. entendement (plus usité en philos.), intelligence (au sens strict I A 1 d)"
Ce qui me semble bien correspondre à la définition de quelqu'un qui a un haut QI 
Après oui, tout ce qui est fait autour est souvent du bon bullshit 
- Zénon
Psycho junior - 27 octobre 2022 à 10:21
VickNarobi a écrit
Mais dis toi bien un truc, c'est que dans les rapport de domination, soit tu te soumets, soit t'y opposes mais dans tout les cas tu te fais dominer (Je te fais du Laborit simplifié parce que bon je suis pas sur d'avoir tout tout pigé).
La dernière possibilité c'est la fuite. Ni pour, ni contre, ailleurs.
Merci, Narobi !
Je kiffe ton style : saine lecture matinale avant une énième journée de turbin.
Mais dominé ? Non, on ne me dominera plus jamais sans mon assentiment.
Moi, j’ai fait mon choix : la fuite !
Oui, la fuite dans des contrées bien plus arriérées, loin de notre civilisation, sans smartphone ni télévision. Où là, racisme, misogynie et fanatisme religieux restent encore des valeurs sûres. Où à table, lors des repas quotidiens après la récolte des olives, t’avales des couleuvres du style :
« C’est pas nous qu’on est raciste, c’est eux qui sont Pakistanais... Maria ! il est où le vin, bordel ?! Bouge-toi, on a faim ! »
En attendant, ces « barbares » hébergent ma gueule de métèque athée depuis des années, me donne du travail, du pain, de la chaleur et du raki. En temps de guerre, tu peux compter sur eux pour cacher les « opprimés » dans leurs caves, mais pas sur certains citadins qui manifestent, signent des pétitions et rouspètent.
Ton Robert, je l’aime bien. Mais il est pas assez arriéré ; il reste bien trop civilisé pour ne pas devenir dangereux, bête et méchant.
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