mon parcour du 1er stilnox à 19 ans, à 15 Xanax 0.50 à 34 ans

Catégorie : Témoignages
04 octobre 2018 à  22:00

J'vais commencer part l'etat actuelle de mes consommation je prend:
3 effexore 75
100mg de solian,
300mg de loxapac 1h avant le couché,
2 imovane
Et j'ai du xanax en 0.50 que je ne consomme pas tous les jours, ainsi que 40mg de ritaline,
Pour les consomation de prod un peu de crack et un peu de keta mais occasionelmment, j'me suis bien calmé la dessus.
je dépasse l'orodonance sur le loxapac et l'imovane, et comme ce soir avec 15 xanax 0.50 dans le buffet, mais vu ma tolérance aux benzo, je sais pertinament que je ne ressentirais rien vu ma haaute tolérance a la pharmacopée.

Dans ce blog, j'voulais vous racoter 15ans de pharmacodépendance est d'abus en tout genre, de plus j'ai facilement acces aux médicament de par mon métier.

Tout a commencé a 19 ans, le pire soir de ma vie, a la mort d'un parent, ma mère me donne 1/2 stilnox pour pouvoir trouver le sommeil, je le prends, m’installe devant un film, et la 20 min après un etat de bien etre m'envahi, le pire jour de ma vie je me sens bien, de la un déclic s'est fait dans ma tete, accroché psychologiquement  en une prise.
Jme suis donc fourni dans l'amoire de ma mere apres, et été chez le medecin pour m'en faire prescrire, sur la meme période j'ai connu le xanax qui ôtais chez moi toute angoisse, et donnais un sentiment de sérénité, je consommais toujours le soir dedans un film a cet époque, mais tres vite l'addiction s'est installé, a mes 24 ans toutes  ces consommation raisonnable ont déparée , je faisais du nomadisme médicale, j'en prenais au boulot, j'ai commencer a surconsommer le stilnox et les benzo et cela s'est accentué avec le temps, j'ai carburer 5 années avec 3 ou 4 seresta 50 ou valium d'un coup, et trois imovane, de temps en temps avec un noctamine, havlane,mogadon bref ce que je peux trouver.
A ma plus hautre periode j'etais a une boite de lysanxia par jour, tout ca pour dire que j'ai une tolérance aux benzo meme si je n'en prend plus tous les jours.
j'ai arreter le stilnox car plusieurs fois ou j'avais bu de l'alcool j'ai eu des black houte depuis j'y ai pas retoucher.
Il y a aussi la période lyrica, bref mais intense.
mais j'en ai pris des années a haute dose, du coup maintenant comme c e soir meme avec une plaquette je ne sentirais rien, mais je n'arrive pas a faire le deuil de ces premières fois si bonne ce son vite estompée par de la dépendance, est quest- ce que c'est dur comme sevrage.

Voila c'estait mon histoire de vie avec les benzo et hypnotique.



Commentaires
#1
janis
Adhérent PsychoACTIF
04 octobre 2018 à  22:25
Bonsoir polo187,

Et maintenant que recherches-tu avec les benzo? T apportent-ils toujours un peu de bien être ? Ou voudrais-tu t en débarrasser ?

La haute tolérance que tu décris me fait me demander si le plaisir psy est toujours au rdv.  Et entamer une regression  progressive
des doses  que tu prends  semblerait  pas trop  difficile  a mettre  en place.

En as-tu déjà discuté avec un addictologue ?

Bonne soirée
Janis


#2
Polo187
Adhérent PsychoACTIF
05 octobre 2018 à  08:00
Salut, merci de ta réponse, ce que je cherche désespérément ce sont les effets des premieres fois, la détente, le bien être, l'anxiolyse , mais je sais pertinemment que c'est une peine perdue, mais je tente toujours.

Je n'y suis plus  dépendant comparé a ces nombreuses années de consommation démesurée quotidienne,  maintenant c'est peut etre une fois par semaine, que j'en prends  mais massivement, la plaquette de 15 xanax à.50mg, y passe en une fois,  mais je reste  éternellement sur ma faim.

Oui je suis suivi en csappa par un unddicto et ue infirmiere, et par mon psychiatre.
Je ne pense plus avoir de soucis, de dépendance, juste ue frustration nostalgique des premieres fois qui ne reviendrons jamais.


salut Polo187

je tenais juste à te dire cela, que ton texte m'a touché et que je te remercie de l'avoir partagé
dans ce genre de témoignage mes mots là tt de suite ne peuvent être que maladroits et d'une banalité presque affligeante et je pense que tu n'as absolument pas besoin de ça
je n'affirmerais pas que tu ne pourras jamais revivre les sensations idylliques des débuts avec le benzo, mais il est vrai que le revivre en étant seulement consommateur modéré n'est pas fastoche alors au vu de ton accrochage à toi...
Je suppose que ce sera ton combat, le tient.


On a le même age
à la lecture de ton texte il parait clair que tu a cerné ta problématique
et c'est déjà le premier pas, non ?
donc je m'abstiens de tous conseils vains
excepté ceci:
Laisse tes pensées s'affranchir de ta culpabilité..?
oui... cette satané culpabilité... smile



à bientôt j'espère merci-1

P.S : et là en parcourant ton blog je me suis dit : "j'espère qu'il va pas imaginer que je le perçois comme "celui qui débarque" hein, parce que c'est toi l'ancien et moi le 'tit nouveau... je vais m'atteler à lire tes textes, il me faudra un peu de tps ^^


#4
Polo187
Adhérent PsychoACTIF
05 octobre 2018 à  10:49

Nils1984 a écrit

salut Polo187

je tenais juste à te dire cela, que ton texte m'a touché et que je te remercie de l'avoir partagé
dans ce genre de témoignage mes mots là tt de suite ne peuvent être que maladroits et d'une banalité presque affligeante et je pense que tu n'as absolument pas besoin de ça
je n'affirmerais pas que tu ne pourras jamais revivre les sensations idylliques des débuts avec le benzo, mais il est vrai que le revivre en étant seulement consommateur modéré n'est pas fastoche alors au vu de ton accrochage à toi...
Je suppose que ce sera ton combat, le tient.


On a le même age
à la lecture de ton texte il parait clair que tu a cerné ta problématique
et c'est déjà le premier pas, non ?
donc je m'abstiens de tous conseils vains
excepté ceci:
Laisse tes pensées s'affranchir de ta culpabilité..?
oui... cette satané culpabilité... smile



à bientôt j'espère merci-1

Merci de m'avoir lu, je pense qu'il faut que je fasse le deuil des benzo, surtout que je n'y suis plus accro, l'année derniere j'ai eu une période de plus d'un an d'abstinance, je pensais que ma tolérance aurait diminuée, mais rien du tout je pense que mon organisme est marqué au fer rouge, si une plaquette de xanax 0.50 ne me procure rien, je pense que c'est inutile d'aller chercher a en prendre plus, mais j'ai le vice du cacheton, j'peux pas m'empecher d'en bouffer en plus de mon traitement de fond pour ma psychose.
D'autant plus que je peux me servir sur mon lieu de travaille en benzo et somnifère, d'ailleurs je n'arive pas a me retenir de piocher dans le stock, ca me brule les doight, a une époque je prenais une boite de lysanxia par jours, j'ai été en clinique trois mois pour me sevrer et suis ressorti avec deux seresta10mg non sans peine, le manque de benzo est dur a géré.

Je ne me sens pas du tout coupable de mes consomation j'suis au clair avec ca, j'ai juste tendance a vouloir charger la mule le soir pour trouver le sommeil, je depasse les 200mg de loxapac maximun recommandé en une prise et en prend entre 300 et 400mg avec peu d'effet, et prends plusieurs hypnotique de l'imovane souvent deux, plus ce que je peux trouver au taf, noctamide, mogadon, havlane, avec tout ca j'suis réveillé au bout de trois heures, et je me leve frais comme un gardon, pas de sédation résiduelle, je pense avoir fait presque le tour de la pharmacopée tant en benzo, qu'en somnifère qu'en neuroleptique et antidépresseur, la seule classe médicamenteuse psy qui m'est inconnu c'est les thymoregulateur, mais je n'en ai pas besoin, j'suis psychotique pas bipolaire.
Meme la ritaline ou je m'envois parfois 8 comprimés de 10mg ne me fait pas effet.

j'ai meme retester cette année le lyrica a 700 800mg sans aucun effet apres trois ans sans en avoir prit parreil j'en ai fait mon deuil, pourtant je n'en ai jamais abusé, mais je pense que le corp se souvient de beaucoup de chose idem pour les drogue que j'ai prise en grande quantité quotidiennement pendants plusieurs année, le speed, la coke, le lsd ne me font plus d'effet, la ketamine marche encore, la mdma j'oublie avec mon antidépresseur aucune chance de ressentir quelque chose,  le cannabis fonctionne encore mais je ne fume presque plus cela me rend anxieux et reste trop longtemps dans le sang.
J'ai arreter l'alcool il y a trois ans et cela ne me manque absolument pas apres 15 ans d'ivresse aigue plusieurs fois par semaine.
Je vis bien ma polytoxicomanie et ma pharmacodépendance et ne compte pas arreter, le seul produit que je me suis toujours interdit ce sont les opiacé, avec la personnalité addictive que j'ai, je sais que je me ferai baisé en aimant ca.

En tout cas merci de ta réponse.


Ce que tu décris, moi je l'ai vécu avec la codéine et sans doute par extension tous les opiacés je suppose. Une réceptivité exacerbée et la recherche nostalgique non pas de l'effet plaisir intense car il n'est possible qu'au tout début mais de l'effet anxiolytique, sommeil cotonneux, corps engourdi et disparition temporaire des angoisses qui lui se reproduit chaque fois qu'on en prend, même après des années de conso et sans être obligé de monter la dose de façon infinie.

Un jour je me suis réveillée et j'ai fait le deuil de ces faux semblant (la codéine n'a jamais soigné mon anxiété, c'était une sorte de passoire à petit trous mais une passoire quand même) en commençant un sevrage dégressif de la codéine que j'ai terminé en décembre. Ce que tu écris est très révélateur sur notre foutu cerveau car je prends 10mg de valium depuis que j'ai terminé mon sevrage et moi il ne me procure aucune sensation.

Mon addicto me le prescrit exclusivement parce qu'il a un effet myorelaxant (il supprime les manifestations physique du sevrage et maintenant du PAWS qui est fort chez moi, même 9 mois après). Perso, le valium, un benzo, je ne ressens strictement rien en le prenant d'un coup le soir. Je me rends compte de son effet en creux, c'est à dire que si le le prends, je n'ai plus de tension physique et nerveuse intense et elle revient en 2 jours si je ne le prends pas. En dehors de ça rien de rien.

Je prends 150mg d'effexor comme toi, c'est ce qui a totalement mis sous cloche mon trouble anxieux généralisé (découvert par l'addicto), là ou la codéine était une passoire. Je suis zen, trop car certaines émotions se sont émoussées mais j'ai vécu tant d'années malade de mes émotions que je vais un peu me reposer avant de tenter une baisse. J'ai commencé une TCC avec l'espoir qu'elle m'aidera à gérer mes angoisses pour baisser un jour l'effexor mais ça va être long, je le sais déjà.

Pour le lyrica, j'en ai pris aussi, 300mg d'un coup, pour les impatiences nocturnes du sevrage opiacés et tu vois, lui non plus n'a rien fait d'autre que soigner mes impatiences et me faire prendre 10kg en 7 mois en me donnant un appétit d'ogresse. En prenant ces 300 mg, je n'ai jamais rien ressenti.

C'est fou de voir que nous avons des appétences et réceptivités différentes mais pour un résultat qui au final est identique.

En tout cas, tu tiens le bon bout, comme moi j'espère et je croise les doigts pour que cela continue.


Bonjour polo187,

Je consomme également des benzo depuis des années, c est un engrenage... est t’il possible de parlé en privé.? Merci

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