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Crack ou Base, H ou Rabla, c’est quoi ce Charabia? 



Crack ou Base, H ou Rabla, c’est quoi ce charabia?
La mode et les modes de consommation, nouvelles générations et retour de produits jamais vraiment partis.
Des mots pour cacher les maux, des épouvantails sociaux aux représentations faussées, drogues acceptées  ou usagers stigmatisés.  Héroïne et rabla, free-base et crack.


Confusion volontaire et clivage fabriqué.


  L’héroïne, avec son image glauque, qui fait de son utilisateur l’archétype du looser, est un repoussoir. On en connaît les dangers, les stigmates. C’est comme le clochard devant le super marché, celui que tu seras si tu ne travailles pas.
Je suis de la génération d’après le tsunami, celle qui a vu les plus âgés sombrer, ce qui ne m’a pas empêché d’essayer. C’était tellement pas ce que j’imaginais, douce la dure, et moins perturbatrice qu’un joint. J’étais bien, pour la première fois de ma vie, je crois bien. Mais une peur saine, due à la déchéance extrême que la poudre brune symbolisait, et mon jeune âge me protégeait. Même si je savais que j’y reviendrai, le plus tard possible.
  Puis je suis devenu adulte et à l’époque on prenait de la brown (souvent jaune) et faisait des «alus» (chasser le dragon) à effet quasi-immédiat.
Pas de mot en «ïne» ni de de seringue dans le jean.
En teuf et ailleurs, on aurait dit du marketing, la dure était devenue de la douce «rabla», poudre, en arabe, je crois. Et puis finalement c’est presque de la rachacha (acceptée!), de l’opium, j’ai même vu, pris, des cailloux blancs à fumer, vendus comme «opium synthétique». L’opium a toujours cette image orientaliste et romantique, exotique et élitiste.
Mais l’héro est mal vue  dans le milieu électro. Les gars en descente, au teknival, attendent le passage furtif du «rablateux rabatteur». Un vendeur-consommateur, avec un chien, et souvent sa femme, passe entre tentes et camtars en gueulant «rabla, rabla». Je suis sûr que certains en ont pris sans savoir, c’est de la rabla, ça va...
Pour ne pas effrayer les nouveaux et passer de la conso quotidienne, à la festive, occasionnelle. On change de mot. Mais attention.
Certains font la chasse aux dealers d’héro, et ne rigolent pas. Voilà pourquoi les dealers passent entre 5 et 6h du matin, l’heure du besoin, où certains sont tolérants car ils serrent les dents.
Le mot fait peur, changeons leur! On prend de la rabla, et on est accro à l’héro.
Plus tard c’est devenu plus free dans le sens où tout le monde venait pour la défonce et plus seulement la musique. Là j’ai fait de la vente et failli me retrouver dans une cave, parce que le cave qui m’a supplié de lui faire un g est revenu à dix me traiter de vendeur de mort. C’est vrai que ce qui partait c’était plutôt les stimulants. Sauf le matin, je rencontrais entre deux clients connus, un gamin de quatorze ans. Sur un terrain vague à Ivry, il vendait seul de l’héro à des gars deux fois plus gros...que moi. J’espère qu’il n’a pas fini dans une cave, à mon avis il règne sur tout Ivry aujourd’hui.
Je lui dis «T’as pas peur qu’on te dépouille? -Et alors, c’est la vie»,  c’est lui qui m’a donné une leçon, il y a toujours plus fort que soi, et il faut être au bon endroit. Big up mon gars si t’es toujours là, par rapport à toi les plus durs n’en ont pas! De jugeote, vous pensiez quoi?

Je parle du passé au présent, de l’époque d’avant technoplus, mais ça reste pertinent.

Quand le crack est arrivé, toutes les télés en ont parlé, la fameuse drogue qui rend accroc dès la première fois...Insurgé contre ce genre de préjugés, je dois admettre que l’addiction est très rapide.
Mais ce dont je veux parler, c’est, comme pour la rabla fumée (les enfants chassent le dragon à Manali) qui remplace l’héro en IV, autre nom pour nouveau mode de consommation. La mode du fix tuait les bons et les cons sans sommation. Quand la «rabla», en traître, Soma, prend les petits pois pour des pigeons.
Je raconterai ailleurs les deux expériences, C & H, de la place Stal’, foire au caillou, au citron silica dans le caleçon avec la pompe au garde à vous.

Aux USA la différenciation sociale, légale et répressive, sépare la cocaïne du crack, pourtant la même substance, la dernière étant consommée en majorité par des pauvres, noirs.
Et cette confusion, et distinction entre base et crack de perdurer. C’est strictement la même chose.  Mais ceux qui achètent en poudre, si elle est bonne peuvent payer moins cher, la préparer. Puis fumer, en perdant autant que ce qu’ils ont sauvé, faute d’équipement adapté (il y en a maintenant, dommage que j’ai arrêté)!
Ces consommateurs, qui se font livrer deux g. pour 120e, ne se comparent pas une seconde aux crackheads en bas de leur immeuble.
Chasser le dragon avec de la base? Mieux vaut un doseur. Avant les picemards (épicier en parisien) de la rue d’Aubervilliers vendaient, exprès des doseurs de pastis. Maintenant c’est le bus Gaïa à la gare qui distribue ça, et le nom est toujours doseur. C’est gratuit, mais ça casse, en avoir deux c’est mieux, et surtout les grilles se bouchent vite. Une par jour facile, plus un briquet.
J’ai été des deux côtés, de la HCL (poudre) à diluer ou sniffer sur canapé, à la galette fumée vite fait bien fait, sur le quai du métro, station Laumière.

La base serait donc le crack des bourges?

Pourquoi continuer à entretenir la confusion, au point que certains croient fumer autre chose?
Comme cette histoire de synthé, et végé. Ceux qui en parlent ne connaissent même pas le produit. Ni moi.
Et la coke est faite à partir de coca. Que serait de la synthétique? De la métha de coke? Si quelqu’un connaît l’histoire de cette histoire qui m’a toujours énervé, qu’il veuille bien m’éclairer.
Végétaline. La phrase que j’attends c’est «fais gaffe c’est de la frappe» pas «c’est bio». Sinon il y a l’écaille de poisson, on entend les sirènes, ton compte est bon Omar!

La coke est moins coupée que l’héro, pour mille raisons dont la courbe non exponentielle et non linéaire de l’effet induit suivant l’augmentation de pureté (atchoum). Une H a 20% n’est pas deux fois plus forte qu’une à 10%. La coke, faut voir, ou plutôt sentir, avant, l’odeur de marqueur et le goût sur la langue (sous la langue c’est comme dans le nez), légèrement anesthésiant (mais gare à la lidocaïne) en général la coupe est inoffensive, du manitol.
Quand à l’héroïne elle est vendue, à Rotterdam, avec la coupe (à part). Pour voir si elle est très coupée, faîtes une goutte en la chauffant sur de l’alu, l’héro ne laisse pas de résidu noirâtre ou solide. Corrigez-moi si je me trompe, mais pas trop fort, si j’ai tort.

Pour l’IV de C, on le voit direct, la poudre se dissout instantanément (avec de petites vaguelettes) et s’il n’y a qu’un liquide translucide et pas de dépôt, un goût amer et un chouïa anesthésiant, attention envoyez peu, et en deux fois c’est mieux. Vous serez patients, et gourmands, au lieu d’un morfale décédé en convulsant dans les wc.

Le mode de prise va être la réelle différence, outre le fait que d’un côté on ait un solide et de l’autre un poudre très soluble, c’est la voie choisie qui, pour le coup, changera tout. Description des effets, sur le blog très bientôt.
D’abord la coke ne se fume pas, le crack ne se sniffe pas, se shoote mais avec de l’acide et n’est pas fait pour ça. La cocaïne en poudre (HCl) est faite pour se dissoudre et s’injecter, aussi elle agit par n’importe quelle muqueuse. Plus ou moins bien. L’intraveineuse (plus que sous-cutanée) est le meilleur moyen car on en perd peu. Mais on est dans un autre niveau, «direct au cerveau» (sic), et on risque de prendre bien plus cher qu’un peu de poudre d’escampette.

Pour ce qui est de ces produits, j’ai prévu de parler justement de la focalisation de la police de NY sur le crack et son milieu, la rue. Et de Paname, qui connaît peut-être une période qu’on racontera plus tard comme celle de la ready-base épidémie, du grand moulin de la Galette sur Paris, (y en a qui l’ont compris...).


A venir, dans le désordre (et le KO)  :

-L’insuline et le doseur, la farine et la galette, au bon beurre!
Beaucoup de chosesv sur la coke fumée et injectée.

-La CIA et la guerre à la drogue, Reagan pompier pyromane. Just say no!

-Paris sur galette, la plus grande scène ouverte?  Trente ans de terrain et de sous-terrains

-Les modes de prises, détails, des mondes et effets différents pour un même alcaloïde. La cocaïne.

-Speed-ball les seigneurs de la défonce, 60e le fix, montagnes et roulette russes.

-Vendre des stupéfiants, un vrai travail, qui a évolué, bientôt l’appli Uber-Felix (under pleasure)?

Et les road trips, tranches de vie, et pourquoi pas parler d’amour? Parce que je n’en vois pas, autour.
Mais je m’en souviens, ça devait durer toujours.

Pour l’instant mon addiction c’est l’écriture, la narration, et aussi bête que sur tous les réseaux, surtout pour ce genre de cerveaux, on est vite accroc aux vues et commentaires!
Mais ce n’est que de la bonne stimulation et pas de la compétition! Merci de votre attention, et participation.

Adios amigos!

Catégorie : Tranche de vie - 08 avril 2019 à  20:04



Commentaires
#1 Posté par : Anonyme 218797 08 avril 2019 à  20:41
Tu as accès aux MP désormais?
J'vais te demander tes lumières... respect-2

C.Est ta faute, t'as qu'à pas être si productif et avoir un bonne plume!!!

Je lis ce nouveau texte dès que mon tel aura plus de batterie...

Hasta luego, cabroncito !!! salut plus-un

 
#2 Posté par : Mister No 08 avril 2019 à  21:27
Belle la vue depuis le moulin de la galette. D'Argenteuil à Paris.
Merci pour ce partage.

 
#3 Posté par : ismael77 08 avril 2019 à  21:33
merci, je pense pas pour les mp, parfois je pars en digression mais j'espère retomber sur les pieds. Quant au rythme je sais pas.
Salut

 
#4 Posté par : Anonyme 218797 08 avril 2019 à  23:48
Très bon billet, avec du détail, des infos et de l'analyse perso.

Ça résonne particulièrement en moi :
- Le premier prod que j'ai tapé c'était une trace de «rabla». Je demande ce que c'est les effet... on me répond un laconique «ça te mets bien» (ok merci ça aide bcp gne )
Comme je voulais tester les prods avec ma meilleure pote (qui avait tapé du speed, mais yen avait plus... bref) je tape la trace...
Et en effet, «ca met bien» lol
Le lendemain un pote viens me pourrir (J'étais mineure donc les potes étaient assez «protecteurs» en teuf aussi).
Il vient m'engueuler parce que j'ai tapé de l'héro.
Et là surpris «ah ouais, merde... hmm »
Mais j'ai vite pris goût à cette douce esclavagiste... C'est plus tard, vers 17ans que je suis vraiment tombé dedans à fond. J'ai kiffé tellement...
Par contre c'est une fois ma tolérance explosée que j'ai déchanté, fini la grosse défonce des débuts, je courrais après les effets du debut, mais mon amour si passionné à brûlé trop vite ce qui m'attirait tant.



- Même arnaque avec la coke en base, rituel que je pratiquait assidûment, avec une application de passionnée...
J'ai basé plusieurs années, avant de tomber sur le c#l en apprenant que c'était du crack.
Ça m'a pas degoutê du délire.

Mais c'est clair que les représentations / clichés qu'on a sont faussées.
Le problème des UD visibles dans la rue, c'est l'hébergement (dehors ou en foyer, que tu dois quitter la journêe...).
Bcp tapent dans leur canap, ont de quoi manger, se soigner.... ça les empêche pas d'être polytox hyper dépendant.
La drogue abîme, oui. Mais bcp d'effets «secondaires,» sont liés à l'hygiène de vie (manger, bien dormir, plus d'hygiène : douches, fringues propres, brossage de dents...).
Ayant pris en charge ce type de population (UD très précaires), ça me hérisse cette double peine : tu subis un quotidien hyper dur (ya plein de petits détails auquel on pense pas, mais qui peuvent pourrir la vie ...) + tu es un merde qui se drogue donc qui a provoqué lui même se déchéance.

Spoiler
Reputation de ce commentaire
 
J'ai aimé ce billet, merci. En tant que T.S. ça me cause bien. Ocram

 
#5 Posté par : ismael77 12 avril 2019 à  15:13
Merci, c'est intéressant je suis d'accord, et j'aurai à dire, mais je peux pas parler de tout ça dans ce contexte, ailleurs peut-être.
A bientôt Marla, trop classe comme nom!

 
#6 Posté par : ismael77 24 mai 2019 à  07:44

Anonyme813 a écrit

ça te mets bien»

Dix ans après...
Je voulais dire qu'on m'a dit la même chose, et que....c'est vrai!
En fait c'est ça, ça apporte un contentement, on se sent empli de quelque chose qui nous comble. Oui, on a besoin de rien d'autre.

Pour moi c'était certes une lune de miel, au début, mais surtout un médicament, cela était déjà un bon argument!

Je cherche un mot qui exprime la plénitude, peut-être shalom, plénitude et contentement (et non paix comme on le dit également vulgairement).

Enfin, moi ils m'ont dit tu veux une mini trace? C'est de l'héroïne. Je ne savais pas on aurait dit du sable fin.
Et d'un coup, à part me gratter (j'ai pas des boutons sur le visages?), je me suis senti super bien.
Pour l'instant...


 
#7 Posté par : ismael77 24 mai 2019 à  07:47
je suis d'accord avec le spoil et tout, j'avais pas vu. Je suis souvent d'accord avec toi.

 
#8 Posté par : marvin rouge 24 mai 2019 à  11:11
Halala..
Le plaisir des premières traces, qui te mettent dans une plénitude terrible !!
La H arrivait direct de rotter-came,  la meilleures  du plan, pas retravaillée. Elle était bonne....

 
#9 Posté par : Aliga 01 juin 2019 à  15:20
J'arrive un peu tard pour le blog mais j'ai trouvé une autres théorie quand à l'origine du "rabla" :

Autrefois à Naples et dans toute la région de Campagnia se vendait une "variété" d'héroïne appelée COBRET (j'ignore si ça se vends encore de toute façon en Italie ta énormément de sorte d'héro comparé à ici, personnellement j'ai toujours acheté à Bari (puglia)) bref cobret était une came over coupé qui vous faisait l'effet d'une morsure de cobras, ça pureté était apparemment comprise entre 2 et 6 % pour un prix de 15 000 lire (moin de 10 €) le gramme.
Mais Cobret n'était pas une sugar brown coupé à l'extrême non c'était encore autres chose :

La sugar brown aka H3 alias héroïne base si elle est faite correctement dois avoir une pureté de 71 % (le rendement en diamorphine par rapport à la morphine base étant de 0,71).
Mais il existe une sous catégorie à la sugar brown une héroïne base qui est obtenu sans anhydre acetique (au début des années 2000 ce produit était quasiment inexistant en Afghanistan déjà que de nos jours c'est un peu dure pour eux mais avant c'était 10 fois pire) cette came ne peux pas dépasser les 50 % de pureté (donc théoriquement ce n'est pas de la vrai héroïne vu que la diacetilmorphine n'occupe pas la majorité absolue du produits) c'était donc cette came qui était surcouper puis vendu sous le nom de cobret.

Sur un site j'ai lu que l'équivalent en français de Cobret est Rabla peut-être que la vrai signification c'est perdue comme c'est souvent le cas dans le monde de la drogues (si bien sûr cette théorie est juste)

Bref tous ça juste pour dire ça lol

 
#10 Posté par : Mascarpone 16 décembre 2019 à  10:02
Salut,

Je débarque lol j'étais passé à côté de ce récit...

Je constate, Ismael que tu dois faire partie de la génération après la mienne (celle des dinosaure à poil dur des années 80 -fin 70).

Je retrouve dans ton récit, des trucs que j'ai entendus, quand moi, je commençais à m'éloigner de ce milieu. La teuf, l'éléctro, ça n'a jamais été mon truc, mais j'ai des vieux potes d'adolescence (un en particulier) qui est un des pionniers (trés connu du milieu des teufeurs) de l'importation des raves en France (le mec était pourtant un punk de chez punk quand on trainait avec lui big_smile et puis, un jour, il s'est mit à ramener de la musique qui n'avait rien de punk de la grande bretagne et là, il a trouvé son crédo, sa voie et sa carrière lol ) lui, par contre est un des rares de la bande à n'avoir jamais kiffé l'héro, le reste, par contre snort

Pour en revenir au mot : rabla
Pour moi, la rabla (autant le mot que, ce que je considère comme de la sous came de qualité bien merdique en général big_smile ) est arrivée vers le milieu des années 80. Après la blanche, bien sûr, et aussi après l'iranienne trés brune, trés grasse et souvent trés forte dont on a été envahis à partir de 81-82, enfin, après ce qu'on appelait, la pako, le + souvent vendue sur Paris par des tamouls ou des pakistanais moins grasse que l'iranienne, mais toute aussi forte...

Cette pas fameuse fache-non-non rabla a surtout envahi le marché quand les cités de toutes les banlieues ont pris leur ampleur comme supermarché de la came (quand j'ai commencé, la vente en cité n'existait quasiment pas encore...) Attention! Je ne veux pas dire par là, que tout ce qui se vendait dans les técis était de la rabla (il y a parfois eu de la blanche pas dégueu du tout dans ces cités). Mais, déjà, le mot "rabla" était de +en + employé (serait ce dû au fait que la majorité des dealers dans ces cités étaient d'origine maghrebine ?)
Et puis, surtout, pour moi et les potes, ce que NOUS avons commencé à appeler "rabla" avec mépris, c'était cette avalanche de poudre beige de qualité plus ou moins potable (rarement plus que ça), souvent dégueulasse, archi coupée et blindée de paracétamol vendue à 99% dans tout Paris et sa banlieue par des africains (sénégalais, malien, togolais, ghanéens etc...) qui se déplaçaient en métro et en train de banlieue pour venir servir des hordes de clients à heures fixes en changeant régulièrement de station de rdv...

C'est à partir de là, que la came a commencé à se vendre au gramme et au demi plus qu'au képa de 200 balles et que la majorité des gens ont commencé à s'enfiler des poutres et des cuillères à soupe plutôt que des allumettes et des petites cuillères...C'était vers la fin des années 80, (1987)...A l'époque, certains plans de pako et, moins encore, de blanche, circulaient encore, mais cette "rabla" sablonneuse et paracétamolisée inondait le marché. Arrivée après la rose (immonde ou,bien plus rarement, trés bonne),l'orange rouille gerbe , la violette, la bleue toutes plus chelous et dégues les unes que les autres, la pas fameuse rabla sablonneuse "africaine" annonçait (pour nous autres) la déchéance et la transformation du marché de l'héro.

Après sont arrivées les années 90 où, perso, j'ai sérieusement commencé à lâcher l'affaire...

PS: Dans les années 70-80, je n'ai, perso, JAMAIS, vu de mes yeux ou même entendu parler d'un consommateur en France qui fumait l'héro en chassant le dragon. Je pense que cette pratique s'est répandue dans les années 90.

Amicalement

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