Blogs » Asrid » 

mes débuts 



pour moi l'addiction était en moi avant même que je me risque à toucher aux prod, j'étais en manque mais d'une chose que ne pouvais identifier, je me sentais vide naturellement, et lorsque ma mère à commencé à me fournir en médoc ( d'abord le pire de tous le stilnox puis toutes les variétés y sont passée, Lexo, Tranxène, xanax, valium, seresta etc... je crois que tout le monde à compris bref)alors  s'est passé à ce moment de ma vie une chose d'abord évidendente à savoir le bien être nouveau la sensation d'être mieux mais surtout lorsque je n'avais pas de médicament, je pouvais trouver une raison logique au manque que je ressentais, à savoir celui que seul les médicaments pouvais soulager mais aussi c'était eux la raison du vide.

Catégorie : Tranche de vie - 06 août 2019 à  13:37



Commentaires
#1 Posté par : Bootspoppers 06 août 2019 à  15:14

Asrid a écrit

pour moi l'addiction était en moi avant même que je me risque à toucher aux prod, j'étais en manque mais d'une chose que ne pouvais identifier, je me sentais vide naturellement,

Pourquoi te sentais tu vide?
C est très bien écrit ...


 
#2 Posté par : Drim 07 août 2019 à  08:46
Hey,
Ben je me reconnais la dedans. Ça fait réfléchir.

 
#3 Posté par : Asrid 07 août 2019 à  13:09
Après 20 ans de psychiatrie, et de thérapies plus une analyse mais aussie une licence de philosophie et de très nombreux séjours à l'hôpital et ceux avant mes problèmes avec ma rencontre avec la coke et la marijuana je peux expliquer ce vide par mon parcours plus que tortueux de mon enfance mais l'explication bien qu'évidente n'enlève pas l'état douloureux, j'ai fumé ma première clope à 16 ans, mon premier joint à 19 et pour la coke j'ai attendue mes 28 ans. mais j'étais très sportive et quelque part l'entrainement physique vide la t^te et libère les hormones que la drogue prend en otage...

 
#4 Posté par : Bootspoppers 07 août 2019 à  16:34
J aime te lire Asrid.

 
#5 Posté par : Asrid 07 août 2019 à  20:36
merci c'est toujours agréable que l'on arrive à toucher quelqu'un

 
#6 Posté par : Junon 14 août 2019 à  21:22
J'ai la même réflexion, le sentiment que c'était en moi depuis longtemps, que celle qui m'a initié n'a fait que déclencher un truc à l'intérieur.

Je fait completement la différence entre le gars qui restera dans une consommation non addictive même si il le répète souvent et celui qui à une relation plus complexe avec les prods, qui souvent a une plaie traumatique qui restera ouverte à vie et intégrera étroitement la drogue dans sa vie.

 
#7 Posté par : Isoretemple 15 août 2019 à  11:40
Ce que tu écris me parle complètement Asrid.

Junon a écrit

J'ai la même réflexion, le sentiment que c'était en moi depuis longtemps, que celle qui m'a initié n'a fait que déclencher un truc à l'intérieur.

Je fait completement la différence entre le gars qui restera dans une consommation non addictive même si il le répète souvent et celui qui à une relation plus complexe avec les prods, qui souvent a une plaie traumatique qui restera ouverte à vie et intégrera étroitement la drogue dans sa vie.

Tout à fait. Pour moi, plus que la quantité ou la nature des produits (ou si ce n'est plus, je dirais autant que) c'est la relation avec eux qui me parait compliquée. J'ai une relation très obsessionnelle aux substances (en ce moment c'est le cannabis mais ça n'a pas toujours été ça) et il y a quelques années, avant de me remettre à en consommer (j'ai arrêté très longtemps à cause des bad trips à répétition), j'ai passé des mois à ne penser qu'à ça et à idéaliser et scénariser le moment et les sensations.
Cette relation au produit je l'ai depuis gamine, avant même d'avoir bu une gorgée de bière ou tiré une latte de clope. Comme si en plus de la dépendance que tu peux développer en consommant il y en avait une autre, complètement psychologique et détachée même du produit. À une époque j'en suis même arrivée à me dire qu'il pouvait exister une dépendance à une drogue avant même d'y avoir touché...


Remonter

Pied de page des forums