inspiré du post "la cocaïne et mon travail"

Ce post sur l'effet que  procurait sur le travaille ou la motivation à produire quelque chose sans laisser tomber la cocaïne je le connais bien. moi je la fume et j'apprend à la gérer tout d'abord pour une raison évidente de moyens, mais aussi parce qu'elle est plus efficace et aidante lorsque je prend mon temps, ainsi elle peut m'accompagner tout au long de la journée et me permet de faire les choses avec confiance et assurances au lieu de commencer à écrire et me dévalorisant tellement que je ne finie que très rarement ce que j'entreprend.
sans me prendre pour un génie je retrouve un état où ce que j'entreprend ne me fait plus peur et j'ose. je n'ai pas toujours été comme cela j'ai eu une licence de Philosophie, et une autre en science de l'éducation mais je ne sais pas trop comment cela à pu se produire, je me motivais au stress des échéances, mes mémoires je les ai écrits la veille en une nuit sans me relire au risque de douter et de ne pouvoir finir, aux examens, pour les dissertations où commentaires de textes nous avions un délai de 4h, je me lançait en évitant de réfléchir et sortais au bout d'une heure une heure et demi de peur de ne pas être satisfaite et de rendre une copie blanche. Je suivais bien les cours et prenais des notes de façons à l'apprendre en même temps avec des gros titres des couleurs etc...
puis je n'ai plus rien fait pendant un long moment, un très, très long moment. Puis j'ai croisé au détour d'une rue la cocaïne, après la période découverte, puis celle où le produit prend le contrôle, j'ai commencer à apprendre à gérer ma conso et c'est là que j'ai été obligé de constater qu'il fallait distraire son cerveau qu'il se concentre sur autre chose même si je fumais et c'est grâce à cela que mes prises sont devenues plus espacée, mais aussi que je me suis remise à lire, écrire, faire toutes sortes de travaux ou de démarches qui me semblaient insupportable. Bref j'entame maintenant la phase d'agir même lorsque le produit ne me tiens pas la main...