Naître accroc c’est une maladie?

Catégorie : Tranche de vie
28 novembre 2019 à  14:21

Bonjour
De l’âge de 14 ans je n’ai jamais été sobre... fumette hero cc subutex méthadone alcool.....
J’ai 40 ans et j’essaie pour la première fois de tout arrêter
En arrêtant la metha j’ai pris antidépresseur plus alcool
La l’alcool ça va encore mais le moral 0
Je commence à reprendre de la cc
Alors est c que un conseil de qq comme moi pourrait m’aider ?
Je l’espère merci



Commentaires
#1
Bettina
La perche de service
28 novembre 2019 à  15:04
On ne naît pas accro, on le devient.

Sans doute as-tu fait les mauvais choix, fréquenté les mauvaises personnes trop tôt...

Ton sursaut à 40 ans est très courageux.

Avec ton passif, n'arrête pas tout d'un coup. Il faut un max d'autodiscipline. Dans un premier temps, essaye de te contenter de la moité de ce que tu prends.

Il existe aujourd'hui pas mal de structures dans toutes les villes de France et qui sont susceptibles de t'aider. Je ne suis pas sûre que tu parviennes tout seul à un sevrage réussi.


On ne naît pas accro, on le devient.

C'est évident !! Mais la question subsidiaire est "pourquoi on le devient ?".
On n'a jamais trouvé de "cause" ou de "caractère" unique donc chacun a son histoire et beaucoup ne cherchent pas trop à l'analyser.
Mais quand on arrête c'est une question qui revient et surtout dans sa version "comment vivre bien sans produit ?". C'est pourquoi, comme le dit Bettina, tu as besoin d'aide. Les CSAPA sont anonymes et gratuits, donc c'est a priori le premier choix.
Amicalement


#3
Bettina
La perche de service
28 novembre 2019 à  17:47

prescripteur a écrit

On ne naît pas accro, on le devient.

C'est évident !! Mais la question subsidiaire est "pourquoi on le devient ?".
On n'a jamais trouvé de "cause" ou de "caractère" unique donc chacun a son histoire et beaucoup ne cherchent pas trop à l'analyser.

Il y a de multiples réponses à la question "comment on le devient".

Une fois quelqu'un m'a dit : "Ceux qui se droguent sont très intelligents parce qu'ils sont toujours à la recherche d'expériences nouvelles". Ce qui est complètement faux. Évidemment. Certains sont tombés dedans parce que de consommateurs occasionnels, ils sont passés à consommateurs réguliers et on fini par tomber dans l'addiction forte. D'autres cherchent à se soigner d'une dépression latente..., etc.

Mais de toute façon, on le devient parce qu'on y a touché.


Mais de toute façon, on le devient parce qu'on y a touché.

Je ne suis, amicalement, pas d'accord. Toutes les statistiques sur le rapport
"consomme actuellement" / "a consommé une fois"  montrent des chiffres de l'ordre de 10 à 30% au max.

https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/DCC2017.pdf

Donc toucher à un produit n'entraine pas forcément une addiction.


Amicalement


#5
Hilde
Adhérent PsychoACTIF
28 novembre 2019 à  18:54
Pourtant, 100% des gagnants on tenté leur chance. Donc 100% des perdants aussi.


Je ne vois qu'une chose a faire, c'est de te faire aider, car 26 ans de conso ce n'est pas rien...
Moi je sais pourquoi je suis accro et comment je le suis devenue et je pense que naître accro suppose déjà que la mère conssome une drogue pendant la grossesse...


Ben il me semble qu'il y a une part de genetique ou autre dans la PRÉDISPOSITION à avoir des conduites addictives.

En addicto on m'a plusieurs fois demandé si dans la famille il y avait des prblm...
Et en effet si on compte l'alcool (quotidiennement + 3 verres), et tt ce qui est illegal, sur 8 pers en 3 générations, seule ma mère y echappe.
Après c'est peut etre aussi dû à l'environnement plus qu'à l'inné....

Je ne sais pas si l'aspect héréditaire est documenté en litterature médicale?
C'est une «idée reçue» qui perdure où une réalité?


Après je ne dis pas qu'avoir des addict dans sa famille est une fatalité. Ça ne doit surement pas suffire à «produire» des addicts / toxicomanes.


Bonjour, voici quelques references. Mais en effet c'est multifactoriel (plusieurs gènes sont concernés) et l'interaction entre gène et environnement est complexe.

Amicalement

chez l'homme

https://learn.genetics.utah.edu/content … ion/genes/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4979840/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3506170/

chez l'animal

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2715956/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4101188/

Voici une traduction du premier article


https://learn.genetics.utah.edu/content … ion/genes/

Les gènes affectent votre risque de dépendance

Lorsque les scientifiques recherchent des «gènes de dépendance», ils recherchent en réalité des différences biologiques qui peuvent rendre une personne plus ou moins vulnérable à la dépendance.

Chaque personne réagit différemment aux drogues et aux médicaments. Peut-être l'avez-vous même expérimenté. Supposons que vous preniez un médicament et que cela fonctionne bien. Mais la même pilule ne fait rien pour un ami et un autre se sent malade. Des différences comme celles-ci sont souvent causées par des différences de gènes.

Lorsque les scientifiques recherchent des gènes liés à la dépendance, ils recherchent des variations génétiques associées à ces types de réponses. Une personne vulnérable peut avoir une préférence élevée pour une substance particulière. Ou ressentez des symptômes de sevrage extrêmes s’ils essaient de cesser de fumer. D'autre part, une personne est moins vulnérable si elle ne ressent aucun plaisir avec une drogue qui rend les autres euphoriques.


Quand la toxicomanie règne dans la famille

Le trouble lié à la toxicomanie est fréquent dans les familles. C’est parce qu’il existe un composant hérité, ce qui signifie qu’il peut être transmis des parents à l’enfant par le biais de gènes. Pour cette raison, vos antécédents familiaux offrent des indices sur votre vulnérabilité à la dépendance. Par exemple, si vous avez un parent proche affecté, c’est un indice de la plus grande prudence.

Les chercheurs utilisent également les antécédents familiaux. Ils comparent les séquences d'ADN des membres de la famille pour identifier les gènes impliqués dans la dépendance. Premièrement, ils divisent la famille en deux groupes: affectés et non affectés.

Ensuite, les chercheurs recherchent des segments de chromosomes qui sont plus fréquents chez les personnes touchées par rapport aux personnes non affectées. Ils réduisent les segments à des gènes spécifiques à étudier davantage. Parce que les gens ont une vie complexe et variée, des études approfondies sont souvent effectuées sur des animaux dans un laboratoire contrôlé.


De nombreux gènes influencent la dépendance

Les scientifiques ne trouveront jamais qu'un seul changement génétique causant une dépendance. Comme la plupart des autres maladies, le trouble lié à l'utilisation de substances est un trait complexe. Il est influencé par les variations de plusieurs gènes, ainsi que par des facteurs environnementaux.

Chaque personne hérite d'une combinaison unique de variations génétiques. Les personnes atteintes d'un trouble lié à l'utilisation de substances peuvent avoir différentes causes génétiques sous-jacentes. Et les personnes qui partagent certaines variations de gènes à haut risque peuvent ou non avoir le trait.

Bien qu'il soit difficile de trouver la cause génétique précise, de nombreux axes de recherche montrent que les gènes influencent l'utilisation de substances. Des études minutieuses ont permis aux scientifiques d’estimer que 40 à 60% du risque était lié à la génétique d’une personne.

À la découverte des gènes de dépendance

De nombreux gènes jouant un rôle dans la toxicomanie ont été étudiés chez des modèles animaux, notamment chez la souris. Comme nous, les souris et les autres animaux ont un parcours de récompense. Il fonctionne beaucoup comme le nôtre, et bon nombre des gènes qui le sous-tendent sont également similaires.

Parfois, un gène potentiel lié à la dépendance est découvert chez l'homme, comme dans l'exemple ci-dessus. Ensuite, des modèles animaux sont utilisés pour l'étudier en profondeur. D'autres gènes sont d'abord découverts chez un modèle animal et confirmés plus tard chez l'homme.

Une chose importante que nous avons apprise à coup sûr - une grande variété de processus biologiques influent sur le risque de dépendance! Et chaque processus a de nombreux gènes sous-jacents.

Voici quelques exemples de gènes qui influencent le risque de dépendance:

    Une variante protectrice du gène de l’alcool déshydrogénase 2 (ALDH2 * 2) code pour une protéine qui ne peut pas décomposer l’alcool comme elle le ferait normalement. Les personnes atteintes d'ALDH2 * 2 ont des nausées, des rougeurs au visage, des maux de tête et des battements de coeur rapides quand elles boivent.

    Les souris produisant plus de protéines à partir du gène Mpdz présentent des symptômes de sevrage moins graves dus à l'alcool et à des médicaments sédatifs-hypnotiques tels que les barbituriques.

    La forme A1 (allèle) du gène du récepteur de la dopamine DRD2 est plus courante chez les personnes dépendantes à l'alcool, à la cocaïne et aux opioïdes. La variation influence probablement l’influence des drogues sur la filière récompense.

    Les souris présentant certaines variations dans les gènes Per1 et Per2 boivent beaucoup plus d'alcool que la normale, en particulier en situation de stress. Les personnes, en particulier les adolescents, présentant des variations spécifiques de Per1 et Per2 semblent également plus susceptibles de suivre cette tendance.

    Les mouches des fruits sans gène de mauvaise humeur sont plus sensibles à la cocaïne. moody code pour une protéine nécessaire à une barrière hémato-encéphalique saine.

    Le gène PSD-95 code pour une protéine impliquée dans l'apprentissage et la mémoire. Les souris classées comme «super sensibles» à la cocaïne produisent environ deux fois moins de protéines que les souris normales.

    Les variations du gène du récepteur opioïde mu (OPRM1) modifient la quantité de protéine produite. Certaines variations sont plus courantes chez les personnes atteintes d'un trouble de l'usage d'opioïdes. D'autres augmentent le risque de dépendance à l'alcool

    Les personnes possédant deux copies d'une certaine forme du gène CHRNA5 risquent deux fois plus de devenir dépendantes de la nicotine que les personnes possédant deux copies d'un allèle différent. CHRNA5 code pour une protéine qui aide les cellules à détecter la nicotine.

    Chez le rat, l'absence du récepteur mGluR2 ajoute à la fois un risque et une protection. Les rats obtiennent moins d'effets enrichissants de la cocaïne. S'ils doivent travailler pour obtenir le médicament, ils n'ont pas tendance à s'embêter. Mais si la cocaïne est facilement disponible, ils en consomment beaucoup pour en ressentir les effets.


Des gènes au traitement

La découverte des gènes impliqués dans la dépendance est une bonne première étape dans la recherche de solutions. Comprendre comment les gènes causent des différences biologiques peut conduire à de meilleurs traitements pour les troubles liés à l'utilisation de substances.

Chaque nouveau gène lié à la dépendance découvert constitue une «cible médicamenteuse» potentielle. Les chercheurs peuvent se concentrer sur le produit du gène (protéine) et développer un médicament permettant de modifier son activité. Le but est de corriger les signaux ou les voies et de restaurer le bon fonctionnement du cerveau.

Des thérapies géniques sont également en cours de développement pour traiter la dépendance. Une thérapie génique testée chez la souris génère des anticorps qui emprisonnent la méthamphétamine, l'empêchant d'atteindre le cerveau. Dans un autre, des souris transplantées avec des cellules de la peau génétiquement modifiées produisent une enzyme qui dégrade la cocaïne.

Comme nous comprenons mieux comment les effets des médicaments varient d’une personne à l’autre, des tests génétiques peuvent éclairer le traitement. À long terme, ils peuvent être utilisés pour prédire quels traitements seront probablement les plus efficaces sur la base du profil génétique d’un individu.
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Comment ça, "Merde, alors !"...? Top. Lena.


Salut à vous

Alors comme avec mes collègues plus haut j’ai envie de dire aussi que on ne naît pas accro , on le devient

Mais j’ai envie de dire que  ( être accro , addict ... ) est une maladie oui , tout le monde va un jour ou l’autre goûter dans sa vie un produit psychoactif que ce soit de l’alcool , tabac ou même médicament en étant malade ( douleur , angoisse , déprime j’en passe ... ) donc d’autres vont le prendre , goûter ... et ne pas en abuser et dire stop
Alors que d’autres font beaucoup plus accrocher que d’autres même si il voit les effets néfastes ( l’addict ) va continuer parce que ça lui plaît , alors que l’autre non et ça tout est question de formation du cerveau

On naît avec des neurones qui vont accrocher et d’autres non , comme par exemple comme moi j’ai accrocher à des cachets que on m’as prescrit et d’autres vont pouvoir les arrêter plus facilement

Attention je ne suis pas médecin ou neurologue mais c’est mon avis pour moi c’est clairement une maladie on naît plus sensible que d’autres , voilà tout

Tramadolo salut


#10
Hilde
Adhérent PsychoACTIF
29 novembre 2019 à  15:01

Anonyme813 a écrit

On naît avec des neurones qui vont accrocher et d’autres non , comme par exemple comme moi j’ai accrocher à des cachets que on m’as prescrit et d’autres vont pouvoir les arrêter plus facilement

Attention je ne suis pas médecin ou neurologue mais c’est mon avis pour moi c’est clairement une maladie on naît plus sensible que d’autres , voilà tout

On est rassuré d'apprendre que tu n'es pas médecin.

Qu'est-ce que ça veut dire "on naît avec les neurones qui accrochent", car je n'ai pas l'impression que dans le contexte tu fasses usage d'une métaphore.


Je pense que cest une vague metaphore des «recepteurs» (opiacés par ex).
Apres pour les dependances non physique je ne sais pas si le processus edt le mm...

Par ex, avec la coke, on est addict au rush de dopamine (ou autre) ou il y a des «recepteurs» à combler également?
(La 1er explication me semble plus logique, mais bon....)


Les addiction ne degradent pas les neurones (certaines substances oui, mais pas le phénomène d'addiction ).
Avec l'accoutumance tu modifie la chimie du cerveau, parfois mm en une prise (prblm de seroto...).
Le cerveau produit lui mm differentes substances «psychoactives» qui vont se traduire par un ressenti, une emotion, ... = le bonheur, bien etre, plaisir (le chocolat, les calins, le sport... produisent des endorphines par ex ). Une decharge d'adrenaline (danger, peur) va te booster ou attenuer la douleur....
Bref il y en a plein, chacun a son role.

Et qd pendant des années tu as abreuvé ton cerveau de dopamine, serotonine... exterieures et en qd quantité (comparé aux doses naturelles pr le corps).
Du coup, il se repose sur les drogues et ne profuit plus ou mal certaines substances.

Il faut du temps, voir un substitut pour se passer des stups sans en souffrir.


#12
Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
30 novembre 2019 à  10:18

Anonyme813 a écrit

j’ai envie de dire que  ( être accro , addict ... ) est une maladie

Là, je vais parler pour moi, et rien que pour moi :

Personnellement, le jour où j'ai testé un opiacé pour la toute 1ère fois (codéine), j'y ai trouvé un VRAI plaisir, une VRAIE satisfaction, que je n'avais jamais trouvé avec les nombreux produits que j'avais testé avant (cannabis, alcool, tabac,lsd,amphé, datura,ether,coke, benzos à la con etj'en oublie...). Tous ces autres produits n'avaient été qu'une expérience adolescente, plus par curiosité et pour suivre le move de mes potes que par kif réel (j'étais toujours mieux clean que sous prod, même si je ne regrette pas certaines expériences comme le LSD ou les champotes, il fallait que je connaisse ça au moins une fois dans ma vie). Le jour où j'ai inhalé mon 1er rail d'héro blanche, je savais 10 mn après que j'avais trouvé le graal de ma vie (je savais aussi que je titubais au bord du gouffre d'un enfer possible, revers de la médaille). Hors mis le tabac (que je fumais par habitude à la con plus que par réelle addiction), je suis devenu sain comme un nouveau né, si....On excepte l'héro à laquelle j'ai fini au bout de 2 ans et demi, par devenir accro...

Hors, je n'ai jamais considéré comme une maladie, le fait de me sentir infiniment mieux physiquement et moralement, plus opérationnel,plus sociable en ayant cet opiacé dans le corps (et même si j'ai fini par en avoir réellement besoin pour fonctionner normalement.) Mais bien sûr, je parle pour moi. Moi, qui ai toujours su garder une tolérance égale, qui n'ai jamais fait d'od, qui ai toujours cherché à prendre des doses, non pas pour piquer du zen du matin au soir et du soir au matin, mais pour être bien et avoir la pêche tout en étant posé.Moi qui ai toujours bossé, mangé correctement et eu une vie sexuelle, amoureuse, professionnelle et sociale en étant sous opiacé 24/24 .

Alors, pourquoi j'ai arrété me direz vous? Et pourquoi, malgré tout, j'ai plein d'anecdotes sordides à raconter sur ces années de ma vie?Pourquoi j'ai a déplorer, comme tant d'autres à cette époque, des dizaines de potes dcd plus ou moins directement à cause de leur addiction?
MOI, perso, la SEULE ET UNIQUE chose que j'ai à déplorer de cette addiction, c'est la prohibition et la réputation de cette drogue chez la majorité des gens dits: normaux big_smile
Je n'ai pas à déplorer le moindre problème grave de santé et le moindre séquelle dû à cette addiction.

Si cette drogue avait été légale, non frelatée et vendue à son vrai prix de fabrication (sans prohibition, donc), j'y serait encore et, j'ose le dire, je serais le plus heureux des hommes bien dans ma peau.

Tous les problèmes et inconvénients que j'ai pu avoir avec ce produit, étaient TOUS, plus ou moins directement, dus à sa prohibition et non au produit en lui même.

Il y a des millions de gens qui vivent trés bien avec une addiction sous ordonnance (souvent méconnue d'eux mêmes d'ailleurs) à des médicaments légaux. Ces médicaments, d'ailleurs, occasionnent, à long terme, bien plus de séquelles possibles (et parfois graves et irreversibles) que des opiacés, réputés pour leur trés faible (pour ne pas dire nulle) nocivité sur les organes vitaux et le psychisme, la mémoire etc. Pourquoi ne pourrais je pas, moi, vivre mieux avec une béquille opiacée?

Bref, je ne sais pas si je m'explique bien...Mais ça a toujours été MON avis et j'enrage tout comme Mr Arthaud, que d'autres s'imaginent plus capables que moi de juger de ce qui me convient ou pas, sous pretexte de morale et de prohibition séléctive sur les produit psychoactifs....

Amicalement

Reputation de ce commentaire
 
Totalement d’accord avec toi suf


#13
ismael77
Adhérent PsychoACTIF
03 décembre 2019 à  02:54

Anonyme813 a écrit

"consomme actuellement" / "a consommé une fois"  montrent des chiffres de l'ordre de 10 à 30% au max.

Oui, sinon, tous les Français ayant bu du vin, seraient accro au rouge...J'ai été alcoolisé à peine né. Je suis devenu alcoolo, et je ne le suis plus. Mais j'ai consommé chaque jour un psychoactif de mes quatorze à mes 40 ans...Heureusement il y a eu le TSO. Et sans, c'est là qu'on comprend la place que cela prend, l'addiction, en mon cas, remplaçait, la stabilité affective, et aussi palliait à un manque de dopamine ou sérotonine, endorphines, etc, traumas, milieu et psychisme, histoire familiale...
Arrêter car c'est plus efficace, ou empêche de vivre, va entraîner le retour du mal réparé, du refoulé, et des tentatives de contrôle des émotions, c'est long, et dur, selon les gens. Bon courage!


#14
ismael77
Adhérent PsychoACTIF
21 janvier 2020 à  02:18
on peut naître en état de dépendance, donc sevrage et donc accro, tu ne savais pas ça l"alcool prénatal? Le sevrage du nourrisson heroinomane?
Je l'ai vu et vécu.
on apprend tout le temps


#15
ismael77
Adhérent PsychoACTIF
21 janvier 2020 à  02:34
je parle de conso de la mère cela n'est pas fatal mais il y a mieux comme départ. Un sevrage durant la grossesse est dangereux aussi. On ne naît pas fini (sauf Esau) et le manque constitue le moteur existentiel de l'humanité et du vivant qui recherche la complétude (shalom) je ne suis pas pieux mais la Torah (bible) est malgré nous notre culture mythique.
L"étude n'a pas besoin de croyance.

Il y a un côté favorable à la précocité mais non suffisant. Par contre certains fils d'alcoolo ont des handicaps graves. D'autres non. Je sais de quoi je parle!


#16
ismael77
Adhérent PsychoACTIF
21 janvier 2020 à  02:38

Mascarpone a écrit

Anonyme813 a écrit

j’ai envie de dire que  ( être accro , addict ... ) est une maladie

Là, je vais parler pour moi, et rien que pour moi :

Personnellement, le jour où j'ai testé un opiacé pour la toute 1ère fois (codéine), j'y ai trouvé un VRAI plaisir, une VRAIE satisfaction, que je n'avais jamais trouvé

pour la première fois ne pas être mal. Il y a des petits porteurs de sérotonine ou dopamine endorphines etc on est pas égal.

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