Première fois seul (1cP-LSD)

Catégorie : Trip Report
23 août 2021 à  16:54

#1cp #LSD #Psychédélique #solo #research chemicals #Research Chemical

15 Juillet 2021

Mes parents venaient de partir pour les vacances, me laissant seul avec le chien pour deux semaines. Ça faisait maintenant deux jours que j’étais seul, à la maison, et il fait beau pour la première fois depuis des semaines. Je m’étais déjà préparé au trip et je savais que j’allais tripper dès qu’ils allaient partir. J’attendais juste le bon moment. J’appréhendais un peu le fait de tripper solo, mais en même temps j’avais vraiment hâte. J’avais commandé du 1cP-LSD une semaine avant, après avoir fait quelques petites recherches dessus. Il est 15h30, je prends mon carton de 150µg et je me lance dans un périple très intense, sans même savoir ce qu’il m’attend.

Comme d’habitude, je trouve qu’il n’y a rien de mieux que de se balader pendant la montée. Je venais de préparer un sac avec une couverture de pique-nique, des jumelles et une gourde d’eau. Je mets mes bottes et je commence à m’aventurer dans la forêt qui se trouve derrière la maison. Je me balade un peu partout, et pendant un bon moment, je ne sens pas vraiment d’effets. Je me dis que peut-être parce que j’ai mangé il n’y a pas longtemps, ou que peut-être que le 1cP est moins fort. Je me retrouve au centre de la forêt, je me pose sur les rochers et je commence à méditer. Environ une heure après avoir pris le buvard, je commence à avoir de légères hallucinations internes. Je me dis que c’est bon signe, que c’est parti. Je décide alors de rentrer à la maison. Je commence à sentir une certaine énergie prendre le dessus. J’ai l’impression de marcher vite, et qu'en même temps je ne mets aucun effort et que je pourrais continuer à marcher pendant des heures.
J’arrive à la maison, et je sais que je n’ai pas envie de rester à l’intérieur. Ca faisait bizarre aussi de marcher sur le carrelage de la maison, c’était très dur. Je prends un pouf du chien, je mets la couverture de pique-nique par-dessus. Je commence à m’installer pour me mettre bien, pour vraiment profiter de l’expérience. Le fait de tout mettre en place semble être un effort incroyable mais je sais que le résultat sera satisfaisant. J’ai les idées qui fusent, la tête qui part dans tous les sens. J’installe l’enceinte bluetooth, je prends mon eau, des lunettes de soleil et je m’effondre sur le pouf. C’est fini, je vais rester scotché au sol. Je suis hypnotisé par ce que je vois. Les nuages me créent des tableaux spectaculaires. Et là je commence à voir la géométrie dans tout, les motifs qui forment toute notre existence, cette idée d’unité parfaite dans les motifs. La musique, Endless River des Pink Floyd, qui joue en fond m’accompagne mais ne m’affecte pas tant que ça, et en plus de ça, le bluetooth déconne. Je me lève et je commence à me balader dans la maison. Je me dis pourquoi pas faire un tour du jardin. Je me balade un peu. Je reviens, je change la musique, je mets du Bon Iver, je danse un peu et je me remets sur le pouf. Je reste à nouveau hypnotisé par ce que je vois. Je tourne la tête et je regarde la gouttière de la maison, et j’ai l’impression d’être sur un bateau qui navigue sur l’océan, que la maison et la terre est en mouvement. Je me relève un peu et je regarde le sol, et là je commence à voir l’infini dans les petites choses. Je garde les yeux fixés sur un caillou, et tout ce qu’il y a autour se met à imiter la forme du caillou et danse autour du caillou. Tout se redirige vers ce caillou, vers ce point. On oublie tout. Je me rends compte aussi qu’on est tous des bibliothèques ambulantes. Et je me dis aussi que tout est un cercle, une loop, et qu’il faut juste naviguer sur la rivière qui au centre de cercle. J’ai mille choses qui se déroulent dans ma tête et en même temps, il n’y a rien qui ne restent.

Je me lève et je rentre dans la maison et je coupe la musique. Je ne sais pas pourquoi mais je me dis pourquoi pas aller dans ma chambre et de juste m’allonger sur le lit. La sensation d’être sur le lit est absolument fantastique. J’ai l’impression de fondre dans le matelas, que je suis sur un nuage. Et je regarde droit devant moi, ce même abat-jour que je vois tous les jours. Et il commence à danser. Il suffit que je fixe un point, et il n’y a plus que l’abat-jour, qui danse comme s’il n’y avait que ça, qu’il me montrait la beauté de la chose, comme un spectacle. C’était hallucinant. C’était hypnotisant. Et j’ai enfin compris ce que c’est, qu’à partir du moment où on garde son attention sur quelque chose, qu’on ne le lâche pas, on fond avec cette chose, on est en osmose, on crée une symbiose, il n’y a que ça et rien d’autre, et ce que je vois est dupliqué à l’infini autour de ce que je vois. C’est comme mettre une aiguille sur quelque chose et il n’y a que ça, et tout ce qu’il y a autour décide se diriger vers cette aiguille pour ne faire qu’un. A partir de ce moment, on ne fait réellement qu’un avec tout. On se laisse le temps de regarder quelque chose, d’apprécier cette chose, et de la laisser faire ce qu’il y a à faire. Et dès qu’on retire cette aiguille, on redevient cette pile, cette boule d’énergie, qui est surchargée d’informations qui arrivent d’un coup, dans la rétine. Il n’y a plus de pensée, il n’y a plus rien, juste ce qui se passe là, à l’instant, qui finalement crée un tout, qui se finalise par un « Wow ». Quand j’ai vu l’abat-jour danser, dans sa façon d’être, j’avais vraiment l’impression d’être dans un trip sous DMT. Après ce spectacle, je regarde un peu autour de moi, je me ressaisis. Je regarde le coin de la chambre, littéralement le coin, et je le vois aussi bouger, danser, respirer. C’est hallucinant. Je me dis que c’est incroyable à quelque point tout est lié, tout est toujours dans ce motif de trois, qui redirige vers ce centre, vers ce point. Tous les objets, les choses mondaines, les dalles, les arbres, les motifs sur les feuilles, absolument tout, joue sur notre façon de voir les choses et influencent notre trip. C’est comme tout voir pour la première fois.
Je me retourne et je regarde par la fenêtre, ouverte, toujours allongé. Je regarde le paysage, les arbres. Je regarde ma peau aussi, qui se transforme. Je sens que j’ai envie de retourner dehors. Je suis une pile. Je ne sais pas combien de temps je suis resté sur le lit, peut-être 10 minutes, ou 45, je n’en sais rien. Je me lève et je remets l’aiguille en place, involontairement bien sûr, tout naturellement. Mais cette fois-ci, ça se focalise sur le son, et je joue dessus, et je reste focaliser et je ne lâche rien. Et j’atteins l’acouphène. D’un coup, je me rends compte que c’est pareil que sous DMT, et que finalement je ne fais qu’un avec la fréquence auditive, et que ce qu’il s’est passé visuellement juste avant, se déroule de la même manière mais de façon auditive. Je suis impressionné. Je me ressaisis, et je descends. Je retourne dehors, je me pose sur le pouf, je continue de profiter du trip et du beau temps. Et là, le téléphone sonne. Je vois qu’il est environ 19h passée, et je me dis que ça ne peut qu’être mes parents. Je réponds et j’essaie d’être le plus normal possible, c’est difficile. Ma mère me demande comment va le chien, et je leur dis que le chien avait vomi la veille mais qu’il va bien. Je leur tiens au courant de ce qu’il se passe, du courrier, du temps, etc. J’ai l’impression que ça dure longtemps mais je pense que ça a duré seulement quelques minutes. Après le coup de fil, je commence à me poser des questions, et s’ils savent, pourquoi je leur ai dit que le chien avait vomi, mais en même c’est mieux de prévenir au cas où ça s’empire, c’est comme ça pendant quelques minutes. Je reste fixé sur le coup de fil. Je me dis que c’est la vie, c’est comme ça et je décide de ressortir. Pourquoi rester à l’intérieur alors qu’il fait encore jour. Je profite du coucher de soleil, qu’est absolument incroyable. Les rayons du soleil transpercent la couverture de nuages. Je fixe le peuplier qui se trouve en face de moi, et je retombe en osmose avec, avec la même feuille que je fixe qui se structure autour en infini.

Il commence à se faire tard, le soleil a presque disparu. Je marche un peu, j’ai l’impression de flotter, de marcher sur des trampolines à chaque pas. Je me dis que je suis content de faire ça ici, dans la maison dans laquelle j’ai grandi. Je regarde la maison et je remets à ne faire qu’un avec tout. Je rentre dans la maison et je commence à me poser devant le pc. Je me souviens me balader sur Instagram, dans l’explorer, histoire de voir ce qu’il se passe. Je suis hypnotisé par ce que je vois, tout me surprend. Je décide de mettre des extraits de chanson que j’écoute quotidiennement, histoire de voir ce que ça donne. Je ne suis pas fan sur le moment, et je coupe la musique. C’est trop brusque, trop d’informations, trop rapide, trop familier. Je me dis qu’il est temps que je me fasse à manger, ça faisait longtemps que je n’avais pas mangé et je sentais que je me faisais faible. J’avais déjà préparé le coup, et j’avais acheté une flammenkusch. J’essaie de comprendre comment le four marche, il est assez spécial. Je ne comprends pas pourquoi on doit compliquer les choses qu’ont fonctionné parfaitement bien pendant des décennies. Je mets la flammenkusch dans le four et puis j’attends. Je vois que mon téléphone a un message. C’est mon père qui m’envoie un message vers 22h, pour me rappeler que je dois sortir le recyclage et me demande comment va le chien. Je me mets à entrer en psychose. Je réfléchi à mille façons différentes sur comment écrire le message sans que ce soit suspicieux. Je me dis autant les appelés, je vois l’heure et je me dis que c’est encore plus suspicieux. Je me concentre et j’écris le message le plus normal, le plus simple, et le plus clair possible. Je suis satisfait et je l’envoie sans hésiter. Et c’est ça le problème, c’est de trop réfléchir sur les petites choses. Ca fait entrer en psychose. Il faut aller avec le flow, tout simplement. Je retourne m’occuper de la tarte. J’ai l’impression qu’elle est prête. Je la sors, et je la trouve infame. C’est pas possible de manger ça, ça se sent de suite que tout est artificiel. Je la mets de côté, je sais que c’est du gaspillage, mais c’est pas normal de manger ça. Je commence alors à me faire une salade. Je sens une énergie prendre le dessus. Je me sens déjà plus vivant rien qu’à l’idée de me faire à manger, pour de vrai. Je me fais ma salade, je me pose et l’apprécie plus que tout.

Après ça, je décide d’aller dans le salon et de faire ce que je n’ai pas fait depuis longtemps, qui est de mettre un album et de réellement me poser et apprécier la musique. J’allume la chaine hifi pour la première fois, et je choisis un album, un cd. C’est quelque chose qu’on ne fait plus, et c’est ça le problème aujourd’hui, c’est qu’on a tout, tout de suite, et on ne se rend pas compte de la chance qu’on a d’avoir tout ça, d’avoir tout à porter de main. On est constamment stimulé par tout, par les écrans, la musique, qu’on ne prend plus le temps de se poser et d’apprécier la chose, parce qu’on est toujours entouré de ces choses. Donc je décide de faire comme à l’ancienne, et de mettre un cd. Je voulais quelque chose de nouveau, quelque chose que je ne connaissais pas et je décide de mettre un album de Norah Jones. Je m’allonge sur le canapé, et dès la première note, je suis pris par la beauté de la qualité du son qui sort des enceintes. Je digère tranquillement, je cogite, j’apprécie la musique. Je ferme les yeux de temps en temps, et je profite des hallucinations internes. Je rouvre les yeux, et je vois la maison respirer. C’est vraiment le moment pour moi d’entrer en introspection, et de comprendre pourquoi j’ai réagis comme ça, avec le coup de fil, et le message, pourquoi je suis entré en « psychose », pourquoi je suis comme ça avec mes parents, que je ne suis pas moi-même autour d’eux. Et j’ai commencé à penser au syndrome d’asperger, et j’ai vu le pattern, j’ai tout remis en contexte. Et je me dit que les psychédéliques poussent vraiment vers un état de conscience similaire, voir même identique à quelqu’un atteint de syndrome d’asperger. Et je pense que tout le monde est sur le spectrum, sur différent niveau, certain très proche, et d’autre très éloignés. Et je me dis que les psychédéliques, sur un certain aspect, nous met dans cette position, nous pousse vers cet état, pour pouvoir revenir avec une meilleure compréhension du monde, des gens, de nos relations, pour réapprendre comment interagir avec notre monde, et pour mieux comprendre comment sont les autres. Et si les psychédéliques nous ramenaient vers cette source, cette force féminine, que les gens atteint d’Asperger serait plus proche ? Après ce bon long moment de réflexion, sur ça et pleins d’autre choses, qui aident à façonner notre retour, je décide de faire une pause. L’album est fini je crois. Je ne sais plus exactement ce j’ai fait après, j’ai dû me balader ou me reposer ailleurs je pense. Je vais aux toilettes et je me retrouve face au miroir. J’avais l’impression de voir mon visage sous différents aspects, sous différents angles, de pleins de façons différentes. Je me retourne et j’aperçois la serviette, où le tissu dessine des labyrinthes de filaments, je suis hypnotisé.

Après tout ça, je me dis pourquoi pas me mettre un film, mon premier film, un vrai film, quelque chose de bien. J’avais pas envie de regarder quelque chose que j’avais déjà vu, donc j’allume Netflix pour la première fois depuis des semaines. Avant de me balader pendant des heures sur l’interface, je décide d’aller d’abord dans ma liste. Si j’ai une liste, c’est pour une raison, donc autant voir ce qu’il y a. Et là, je tombe directement sur le film de Bo Burnham, Inside. Je connais depuis longtemps Bo Burnham, j’ai adoré son film Eighth Grade et quand j’ai vu que c’était une sorte de stand-up musical comme il avait l’habitude de faire à l’époque, j’hésite même pas et je lance le film de suite. Je le sens au fond de moi que c’est la bonne option, je sais pas du tout ce que ça va donner, j’ai aucune attente, c’est parfait. Je me lance alors dans une aventure absolument hallucinante. J’ai l’impression de voir un film pour la première fois. Le film est incroyable, du début jusqu’à la fin, c’est un pur chef d’œuvre, avec en plus les hallucinations qui sont encore présentes et qui accompagne le film. Le film parle de pleins sujets, qui m’ont vraiment affecté, et j’ai vraiment pu m’identifier, j’étais vraiment investi dedans. Mettre ce film pour un trip était la pire et la meilleure idée. Parce qu’il m’a encore remis en introspection à plusieurs reprises, il fait vraiment réfléchir, et c’est bien. Je m’étais pris une mousse au chocolat pour le début du film, mais je ne l’ai pas fini, je la trouvais elle aussi industriel. Au milieu du film, il y a un entracte, et j’ai vraiment profiter de ce moment pour faire une pause. Je suis sorti prendre l’air frais, j’ai regardé les étoiles, j’ai profité de cet entracte. Je suis revenu au film, avec une banane cette fois-ci, et j’ai dû faire pause dès que j’ai commencé à manger la banane tellement elle était parfaite. Il faut prendre son temps pour apprécier chaque chose je trouve, et reconnaitre la valeur et les saveurs de chaque chose. Je finis le film, c’était un vrai périple, je le recommande à tout le monde. 

Après ce moment incroyable, je me pose et je me dis pourquoi pas me fumer une clope. En réalité, j’avais vraiment envie de fumer de la beuh ou du CBD mais je n’avais que des restes de tabac. Ca fait maintenant 3 mois que j’ai arrêté de fumer la clope, et j’avais envie de voir ce que ça donnerait. Je roule ma clope avec tellement de plaisir. Je sais que ça va être une connerie et que je vais le regretter, mais je suis vraiment curieux de voir les effets. Je sors et je me pose sur la chaise de jardin. J’allume la clope et la première taffe est vraiment intéressante, elle me fait un peu tourner la tête. Je sens la fumée passé à travers la gorge, descendre puis ressortir. Je regarde les étoiles, la vue est imprenable. Le ciel est couvert d’étoiles, je peux voir les satellites bouger, les étoiles qui sortent du lot, surtout une qui brillent plus que tous les autres autours, et encore une fois je me retrouve hypnotisé. Je rallume la clope et tire dessus. Le gout commence à être moins satisfaisant. Je prends mon temps sur la clope. Je prends une troisième taffe, et là je commence à sentir mon souffle être moins pur. Je fais une pause. Je fume jusqu’à peine la moitié puis je décide de la jeter. Je profite encore un peu de l’extérieur puis je rentre à la maison. Je chill un peu sur le pc, puis dans le salon, j’essaie de redescendre un peu, mais je sais que je suis encore défoncé. Je me dis que j’ai rien à faire et autant aller se coucher et voir où ça mène, il est environ 2h du matin. Je me couche, tout en me mettant de la musique de relaxation, histoire d’être bien, de se détendre. Je sens vraiment que je commence à redescendre, j’ai ce goût dans la bouche, ce goût de douceur, je sais que le plus dur est derrière moi. L’odorat aussi est pur, comme si j’étais au bord de la mer. J’éteins la musique et la lumière et je tente de dormir. J’ai encore trop d’hallucinations internes, et mes pensées continuent de fuser. Je continue de cogiter. Depuis un petit bout de temps, je prépare un voyage solo, en mode backpacking, et c’est incroyable à quel point l’esprit arrive à me motiver et me faire inquiéter à la fois, de ce voyage, en mode tu dois le faire et en même es-tu sûr de pouvoir y arriver. Après une heure environ de réflexion, je décide de regarder Curb your enthusiasm, je me dis autant mettre quelque chose en attendant que je redescende. Ça sert à rien de juste rester allonger à essayer de dormir alors que c’est impossible. Je suis bien, je suis en mode cosy, et c’est assez bizarre de regarder une sitcom, mais je passe quand même un bon moment, je trip encore un peu. Je suis fasciné par la physionomie et le rythme de la série. Puis vers 6h, j’arrive enfin à m’endormir. Je me réveille vers 10h, je me lève, avec encore de l’énergie, cette sensation au niveau du cœur, cette chaleur. J’étais quand même un peu mou le matin, il faisait moche, j’ai joué un peu aux jeux vidéo, mais très rapidement, j’ai repris goût. J’ai eu une coupure générale d’électricité le midi et je me suis dit que c’était parfait, et j’en profite du coup pour aller me balader dans la forêt, en plus de ça, le soleil commence à se pointer. Après ça, je mange mon déjeuner, ce qui fait vraiment du bien, puis je continue à profiter du beau temps et je pars faire du jardinage, je n’ai vraiment pas envie d’être stimuler par un écran. Ensuite, je chill et je profite du calme. C’était une bonne petite descente.

C’était un trip vraiment intense et inattendu. Tout était absolument spectaculaire. J’ai appris beaucoup de chose, je me suis rendu compte de beaucoup de chose. Et surtout d’encore mieux comprendre comment la substance agit. Comme je l’ai dit, elle agit comme une aiguille. On pose l’aiguille sur la chose et on ne la lâche plus, il n’y a plus que ça, ce moment, cet instant et tout ce qui l’entoure. Et à partir de là, on revient, on recrée le monde qui nous entoure. Le LSD nous dénude complètement, il nous met à nu, c’est un reboot du système, pour qu’on puisse découvrir avec un nouveau regard le monde qui nous entoure. A chaque fois qu’on fait quelque chose, il y a cette sensation de première fois. La première fois qu’on écoute de la musique, la première fois qu’on mange, la première fois qu’on regarde un film, seront des choses qui vont nous transcender, et à partir de là on se rend vraiment compte de leur valeur et de leur importance. On n’apprécie pas assez la chance d’avoir chaque chose je trouve. Il faut se poser, et prendre son temps, savourer le moment. On est constamment stimulé, et c’est bien parfois de faire une pause, et de s’ennuyer, de ne rien faire, d’être avec soi-même. Et le LSD permet vraiment d’acquérir cette force, ce recul, cette réflexion. Je vois le LSD, ou un trip, comme un triangle en quelque sorte. Un triangle qui nous tire vers cet état d’extase, ce moment de bonheur suprême, et on renait de ce moment, de cette chose qui se trouve à la pointe du triangle. Et je pense qu’il faut cultiver cette sensation, quotidiennement, qu’il faut trouver les choses, les activités, les relations, qui vont étendre ce triangle en dôme. On revient de quelque chose qui est au-delà de l’extase, et c’est à nous d’apprendre à rediriger cette structure. Le LSD va nous surcharger d’information, visuelles, émotionnelles et dans les pensées aussi. J’ai vraiment pu remettre en question pleins de choses, pleins de choix, dans ma vie, et j’ai vraiment trouver ça utile. Ca m’a permis de prendre du recul et d’aider pour restructurer mon environnement, mes habitudes, ma vie tout simplement. Ca ne se fait pas du jour au lendemain bien évidemment, mais ça aide vraiment pour comprendre comment tout marche. Je conseille à tout le monde de tripper au moins une fois seul. Je ne pense pas tripper seul à nouveau avant encore un petit bout de temps, c’était vraiment sympa, mais c’est quand même mieux avec des amis. 15h de trip c’est un peu long, mais en même temps on apprend à être avec soi-même encore plus, et du coup j’apprécierai encore plus la prochaine fois que je serai avec des potes. La montée était vraiment graduelle et douce, ce que j’apprécie beaucoup, les effets étaient forts, intenses et bien présents, mais rien de négatifs. Je pourrai comparer les effets de 150µg de 1cP-LSD à environ 300µg de LSD, je me base par rapport à mon ancien trip, le plus intense que j’ai eu février dernier. Et je pense que les trips qu’ont suivis n’étaient pas le vrai dosage indiqué, mais en même temps, cette fois-ci, ma tolérance était complétement redescendue, et je n’avais plus d’accoutumance, et j’étais seul, donc je pense que ça a joué sur la saturation des effets. Voilà, j’ai zappé des bouts bien évidemment, et oui le TR est très long, mais je trouvais important de tout bien noté, surtout sachant que le 1cP est toujours en recherche, et pour tout ceux que ça intéresse, vous pouvez en acheter sur internet, en toute légalité !




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