Un verre de vin par semaine suffit à  réduire le Q.I. de l’enfant

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Shaolin
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GROSSESSE: Un verre de vin par semaine suffit à  réduire le Q.I. de l’enfant 
source: Santé Log, novembre 2012


Ce résultat, qui peut sembler alarmiste, vient d’être vérifié chez les enfants présentant certaines variantes génétiques de vulnérabilité aux effets nocifs de l'alcool. Cette étude britannique, constate qu’à  l’âge de 8 ans, le Q.I. des enfants de ces mères consommatrices modérées et elles-aussi génétiquement vulnérables, est réduit en moyenne de 3,5 points. Ces conclusions, publiées dans l’édition du 14 novembre de la revue PLoS ONE, doivent constituer un avertissement supplémentaire sur les dangers de l’exposition à  alcool, même modérée, pour le bébé à  naître.

Les effets néfastes sur le bébé, d’une forte consommation d'alcool pendant la grossesse sont bien établis, mais les effets d’une consommation modérée d'alcool sont moins clairs. L’étude a porté sur des femmes enceintes et a mesuré l'impact de cette consommation d'alcool modérée sur le QI des bébés, plus tard dans la vie, à  l’âge de 8 ans. Les chercheurs des Universités de Bristol, d’Oxford, de Leicester et de Nottingham en collaboration avec des chercheurs de l’Université de Queensland (Australie) ont pris en compte, dans leurs conclusions, les variations génétiques de la mère et de l’enfant qui pourraient affecter le métabolisme de l'alcool. Lorsqu’on consomme une boisson alcoolisée, l'alcool (éthanol) est converti en acétaldéhyde par un groupe d'enzymes, ce qui neutralise l'effet nocif de l'alcool. Les variations dans les gènes qui codent pour ces enzymes peuvent ainsi conduire à  des différences dans la capacité des gens à  métaboliser l'éthanol.

Un génotype de vulnérabilité: L’étude a porté sur les données de 14.541 femmes enceintes -dont 13.822 ont donné naissance à  un seul bébé- participant à  une cohorte britannique menée sur les facteurs environnementaux pouvant affecter la santé et le développement des enfants. Les femmes ont été interrogées sur leur consommation d'alcool à  18 puis 32 semaines de grossesse. Les chercheurs ont exclu de leur analyse 269 femmes qui déclaraient avoir consommé plus de 6 unités par semaine…Enfin, les chercheurs ont examiné les différences de génotype des mères et des bébés par séquençage de l'ADN.

- Ces scientifiques constatent que 4 variantes génétiques chez l’enfant, liées au métabolisme de l’alcool, sont, en fin de compte, fortement liées au QI à  l'âge de 8 ans. 

- La différence entre le groupe le plus exposé et le groupe à  plus faible risque génétique est estimée à  près de 3,5 points de QI.

- Et le QI de l'enfant baisse en moyenne de près de 2 points de moins pour chaque variante génétique « risque » présentée.

- Cet effet n’est observé que chez les enfants de mères buveuses modérées (d’1 à  6 unités d'alcool par semaine). Les enfants de mères qui se sont abstenues de toute consommation d'alcool pendant leur grossesse ne présentent pas une baisse similaire de leur QI.

- Une autre variante génétique associée au métabolisme de l'alcool cette fois chez les mères est associé avec un QI diminué de leur enfant, seulement chez les mères qui ont consommé de l’alcool durant leur grossesse.



Des résultats à  fortes implications pour la santé publique, car ils s’appliquent à  une consommation modérée. Et si les effets du génotype associé à  cette consommation modérée semblent modestes, ils pourraient bien l’être moins lorsque la consommation dérape. En conclusion, il reste préférable d’éviter totalement l'alcool pendant la grossesse.

Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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Mammon Tobin
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Le QI c'est tellement surfait.
tongue

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mikykeupon
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C'est vrai que le Q.I. est un outil qui servait au moyen-age, aujourd'hui il faut aussi prendre en compte le Q.E. (quotient émotionnel, ou intelligence émotionnel)

Ce serait bien que nous arrêtions enfin de nous focaliser sur le Q.I. qui ne veux strictement rien dire.
Le Q.I. est la logique pure, et la logique pure n'as strictement rien à  voir avec l'intelligence.

Beaucoup de personne lettrés et/ou intellectuelles sont complètement conNEs, parallèlement grand nombre de personnes illettrées ou analphabète ont tout un tas de chose à  nous apprendre.

D'ailleurs en cherchant bien on peut même trouver des études qui disent presque le contraire.

IL faut aussi rappeler que normalement les femmes enceintes sont empêchées, en vrac, de fumer, de manger des fromages au lait cru, des crudités, des crustacés, des salaisons, des plats trop épicés, de faire du sport, d'éviter le thé et le café et les sucres rapides...
Laquelle de vous à  arrêté le café et/ou le thé durant sa/ses grossesses ?

Évidemment cette étude est porté vers les femmes qui gèrent leur consommation de vin à  quelques verres par semaines (2-3 verres).

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Shaolin
Modératrice à la retraite
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3454 messages
C'est pas vraiment le Q.I que m'intéressait ici, mais plutôt le "un verre de vin par semaine".
On entend tellement souvent qu'un verre de vin par jour est bon pour la santé...
Et bien là , c'est un par semaine qui peut avoir une incidence sur le foetus.
La consommation d'alcool, même modérée, pendant la grossesse est néfaste, c'est surtout là  où je voulais en venir wink

Mais, je suis d'accord avec vous, et Mammon le dit très bien:

Le QI c'est tellement surfait.

wink


Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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meï2
Nouveau Psycho
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euh.....encore une étude qui me laisse perplexe. mais bon, qui sait.
j'ai consommé très peu d'alcool durant mes premières grossesses, mais je me souviens avoir pris de tps en tps (vraiment pas souvent, disons une ou 2 fois par mois.) un demi verre de vin.(a table le dimanche chez les beaux parents.)
pour cette grossesse ci je ne préfère ps, non pas par conviction, mais parce que ça passe pas tout simplement,....wink
l'odeur c'est beurk.
n empeche que mes loulous sont loins d'etre lésés au niveau du QI (qui est presque aujourd'hui un gros mot je sais..)mem si on n'a jamais voulu le savoir par nous même,(qu'est ce qu'on s'en tape!!) c'est toujours l'ecole qui nous a bassiné avec ça et nous envoyais chez le psy pour un test (vos enfants sont atypiques, vos enfants ne s'integrent pas bien aux autres, vos enfants sont trop ceci ou pas assez cela...argh.en gros on  a eu vos enfants ne rentrent pas ds les cases de l'EN, faites qulque chose..).et oui, nos lardons sont "précoces" comme on dit...ah ah, pourtant j'ai picolé;.bien peu certes.tongue (et on en a bavé plus qu'autre chose pour trouvé des aménagements a chacun mais c'est fait.merci les dispo experimentaux locaux, les classes a horaires aménagées..(.mais bcp arrivent cassés a l'adolescence et finis  a l'age adulte, merci l'EN et le reste... .)

alors je ne sais vraiment pas quelle crédit accorder a ça, d'autant que le niveau de qi des parents ayant servi a cette etude est sans doute biaisé par le milieu...(un peu, ca le QI est inter-milieu c'est vrai. on peut venir d'un milieu pourri (comme moi) et se retrouver affubler d'un qi encombrant (...vi encombrant parce qu'on se prend les pieds dedans.) sans raison.Bon mais moi je cumule, hqi, syndrome d'asperger recement diagnostiqué et trouble attentionnel, donc je peux.cool les gens me pardonnent parce que je suis "aussi autiste ma pauv dame"...)

bref, déja, se payer une a 6 unités d'alcool par semaine a la base, faut pas etre informée/fin non?(enceinte bien sur  je veux dire. apres si il y a un vrai probleme etc c'est autre chose, je ne porte pas de jugement.(je serais bien ma placée!!)) je sais pas si les futures mamans les meiux dotés sur le plan intellectuel (sans jugement aucun je répète) ont bu cette quantité même modérée.donc a la base leur echantillon est bof...?(et quid des evaluations de qi des mamans surtout?)

voilà , merci pour l'info mais je ne sais pas si c'est sérieux.wink

ps ...au risque de partir ds un gros HS...et en ce qui concerne ls "vrais" tests/evaluation du QI aujourd'hui, ils sont loin de ce qui existe sur le net par ex.
je dis ça parce que bcp s'imaginent que ce ne sont sue des tests de logique, mathématique etc, et en effet c'est loin d'être représentatif de l'intelligence (qui est en soi assez indéfinissable.)

les echelles utilisées en milieu hospi ou chez le psycholgue agréé a faire ces evaluations, sont assez vastes et même plûtot pointues aujourd'hui, et on prend en compte aussi l'anamnèse (histoire, développement, personnalité) du patient.
pour avoir repassé recemment (en aout) un bilan super aproffondi pour le diagnostique du syndrome d'asperger (une forme d'autisme modérée si j'ose dire...chez moi quasi invisible d'ailleurs. un super docu a éét diff mardi dernier sur france 2, j'ai eu la chance de participer au projet...je ne susi pas ds les temoins diffusés mais ds les temoins inédits sur le site dédié de France 2, au cas ou..wink)
ben c'est 3 jours de tests, entretiens fouillé, questionnaire a la famille (quand on en a...)sur el developpement, test de "QI" donc (avc des domaines comme le verbal, connaissances (qui selon moi ne viennent pas que du milieu! on est curieux ou pas..c'est un des signes des hqi.), compréhension, analyse, et performances, logiques, visuospatiales, etc..mémoire, et autes tesst de émoires, (épuisants..) et observations du comportemnt .

bref, on est loin du test de QI du net avec 40 questions et des ptits dessins /suites logiques, qui te donne ton super QI (toujours au top, je sais ps si vous avez remarqué?)...wink

après ce qui serait interessant c'est d'evaluer les personnes en centre d addictio car je vuos le dis, y'a un paquet de personnes super atypiques ds leur intelligence/mode de fonctionnement qui s 'y trouvent;.(j'en avais discuté avec une psy qui m'avait exprimé la meme chose et que des études etaient en cours;...sur l'inadaptabilité des personnes dépendantes,(pourcertaines)  liée a leur intelligence atypique.)

Dernière modification par meï2 (05 décembre 2012 à  13:01)

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mikykeupon
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je me doutais bien que au moins 1 personne critiquerait cette étude alors que personne n'as critiqué celle de Shao qui disait que l'alcool c'est le diable... m'enfin

Et dans l'étude ils précisent bien que ce n'est que 2-3 verres par semaine, et que cette étude n'as porté que sur des mamans issu d'un milieu aisé.

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prescripteur
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Il y a quelques années on m'avait demandé de défendre dans une radio locale l'avis de l'ANPAA "abstinence totale d'alcool pendant la grossesse". Le principe etait à  cette époque qu'on ne savait pas si une petite prise d'alcool pouvait etre dangereuse et que donc, dans le doute, on conseillait aux femmes l'abstinence totale.
Dans l'interview (telephonique) j'avais aussi précisé que cette non connaissance n'autorisait  pas , par contre, au médecin ou à  l'entourage, de culpabiliser les femmes qui avaient bu de petites quantités d'alcool pendant la grossesse mais malheureusement cette partie n'a pas été reprise. Elle me semblait pourtant importante. (nb= par contre pour des quantités dépassant environ 3 verres par semaine, on sait depuis longtemps qu'il y a un potentiel nocif !!).
Je dirais que maintenant on sait. D'après l'étude, pour certaines femmes et certains bébés (mais difficile pour le moment de dire lesquels) il y a bien un effet nocif des petites doses d'alcool. (les genotypes de sensibilité à  l'alcool representent dans l'etude environ 30% des enfants)
On peut toujours critiquer l'étude bien sûr mais en l'etat actuel c'est la meilleure information disponible. En l'attente d'études ultérieures qui confirment ou infirment cette étude (et précisent ses exceptions) ,  elle doit guider le conseil des médecins et en général de santé publique.
Evidemment on peut ne pas être d'accord mais, alors,  cela relève plutot de la conviction personnelle que de la pensée rationnelle. "In vino veritas" relève plutot du domaine de la provocation amusante que de  celui de la connaissance scientifique. salutsalut

Dernière modification par prescripteur (06 décembre 2012 à  12:09)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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meï2
Nouveau Psycho
Inscrit le 08 Nov 2010
59 messages
c'est clair que ds le doute mieux vaut ne pas boire du tout.
ne serait ce que parce que on ne sait pas comment on reagit et si le foetus trinque...(j'avoue que cette grossesse ci, je n'arrive ps du tout a boire mem un demi vere me semblerait énorme, donc est ce psychologique car aujourdh'ui on nous dit bien "zero alcool"....en tout cas ca marche!wink )
je ne la critique pas enfin si mais je ne la trouve pas inutile du tout. je dis juste que pour moi ca reste pas sur- sur, ce type d 'étude....
et je crois que je suis surtout décue du manque d'études sur des sujets supers aussi importants qui ne seront jamais éudiés, en france on est les rois des études bidons sur des sujets inutiles (je ne parle pas de celle la bien sur..)et pas toujous bien menées.d'ou ma méfiance.

(a coté des miliers de gens gagneraient dans  des recherches sur certains sujets qui n'interessent personne, par manque d'information.Ç'est sans doute ça qui me fait reagir.)

mais mieux vaut ne pas boire. (ce n'est pâs parce que j'ai bu de toute petites quantités avant que je le referais, par ex...ça depend du contexte, de la conviction du moment oui..et ce type d 'études peut aider a changer les convictions..)

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bighorsse
Banni
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8506 messages
les effets de l'alcoolisation maternelle sur le bb sont connus: malformations, épilepsie, maladie nerveuse; petite taille; niveau intellectuel plus bas que la moyenne  etc....
par contre il est moins facile de déterminer à  combien de verres par jour, semaines...ce genre de déficits globaux arrivent à  l'enfant... il y a aussi des périodes plus fragilisantes pour le foetus ,les tous premiers mois en particulier

l angoisse est le vertige de la liberté

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mikykeupon
Modérateur à la retraite
Inscrit le 10 Mar 2009
9631 messages
Je tiens à  préciser que je suis tout à  fait d'accord avec vous concernant les dangers de l'alcool sur le fœtus, si je tiens à  préciser ce genre d'article, c'est parce-qu'il me semble important, comme l'a souligné prescripteur, de déculpabiliser les mamans.

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