Salles de shoot à  Bâle (visite)

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Bonjour,
A l'invitation de l'Institut du Travail Social de Mulhouse (que je remercie) mon CSAPA (ALTAU Le Relais Aire Urbaine Belfort Montbéliard Héricourt) a visité deux salles de shoot à  Bâle. La ville de Bâle étant totalement bilingue (allemand et suisse allemand) nos amis alsaciens ont pu traduire.

La premiere (voir l'article de Bernard Bertrand en fin de post) accueille les injecteurs, inhalateurs et sniffeurs (à  l'epoque de l'article cette salle n'existait pas) avec leur propre produit.
Il est ouvert de 11h à  16h30 mais une autre salle est ouverte de 16h à  22H. Il accueille uniquement les résidents en Suisse ou les SDF suisses.
La salle d'injection comprend 6 postes = chaise, plateau de préparation, matériel d'injection, cuillère filtre. Les usagers s'y rendent par "vagues" de 6 pour environ 20 mn. Une fois l'injection faite ils peuvent partir ou se rendre à  la cafeteria attenante et discuter un peu autour d'un café, thé etc..
La salle d'inhalation comprend environ 10 postes. Du papier alu est fourni ou les usagers apportent leur pipe. Le sniff est permis.

Il y a 5 personnes en permanence (travailleur social, bénévole, soignant) un par salle (injection et inhalation) , 1 à  l'accueil , 1 à  la cafeteria, + je crois en aide (mais je ne suis pas sûr).

7% seulement des injecteurs utilisent l'heroine seule, 30% la cocaine et le reste des coktails (speedballs et autres).
Pour l'inhalation la structure fournit du Bicarbonate pour baser la cocaine.
L'injection (100 / jour environ) tend à  reculer devant l'inhalation (300 /j) et le sniff(100 /j).
D'après la structure la consommation hors de la salle est faible mais ils font maintenant de l'échange de seringues etc...
Ils ne font pas de testing des produits (mais pourraint l'envisager car de nouvelles techniques permettent de tester sans perdre de produit).

La seconde (Janus) dépend de la Klinik de Psychiatrie et 80% des patients ont un double diagnostic (30% sont schizophrènes).
Là  aussi reservé aux résidents en Suisse ou SDF suisses.
150 patients viennent 2 fois par jour. On leur donne leur traitement associé qu'ils prennent avant l'injection (valium par exemple mais uniquement PO) et de la Diaphine (Héroine) + le matériel d'injection et ils injectent dans un "manège" de 4 box situé devant le comptoir de délivrance. La Méthadone à  doses assez faible est utilisée en plus pour "tenir la distance".
L'un des avantages est le bon contrôle de la pathologie psychiatrique. D'après les soignants l'heroine (et la Methadone) ont un effet stabilisant sur la psychose et de plus les traitements sont evidemment bien suivis.Les patients (Nous avons posé la question aux soignants, ils preferent ce terme, qui, en effet, vu la clientèle est probablement plus approprié qu'usager, au contraire de la  premiere salle) sont vus assez régulièrement par des soignants (y compris des psychiatres).
Bien que les populations de clients des deux salles soient assez différents, rien n'interdit à  un patient de Janus d'être usager de l'autre salle (notamment pour la cocaine) et il semble que ce soit parfois le cas (avec des risques du coup moins bien contrôlés).

Les deux salles sont ouvertes 365 J/an. Les interventions sur OD sont assez rares (les doses sont plus ou moins contrôlées par l'usager , conseillé par les soignants). La naloxone n'est pas utilisée car la période critique est courte (environ 20 mn) et d'après les soignants une période de stimulation/surveillance suffit le + souvent. Toutefois en cas de besoin l'Hôpital cantonal est juste de l'autres côté de la rue (pour les 2 salles). Les permanents donnent des conseils en matiere d'injection mais ne font jamais  d'injection aux même. Il est interdit de se faire aider.
   
Discussion
Evidemment l'ambiance montre une compréhension de la RdR que nous souhaiterions trouver en France. Cette attitude pragmatique semble surtout limitée aux cantons alémaniques (plus quai9 à  Genève). L'influence du protestantisme semble importante, d'autant que les cantons alémaniques catholiques sont plus réticents.
Dans les deux salles on nous a montré des photos des "scènes ouvertes" (Zurich etc..) et il semble surtout y avoir une volonté de ne pas le revivre. D'ailleurs une votation nationale a confirmé ce programme à  68%, programme centré sur  4 piliers repression, prévention, traitement mais aussi réduction des risques.
http://www.bag.admin.ch/themen/drogen/0 … ml?lang=fr

Les programmes de salles de shoot représentent nationalement environ 10% des usagers et personnes sous TSO (mais elles ne sont pas partout en Suisse).

Quelques questions aux forumers
Cela me conduit à  poser quelques questions aux forumers
1) j'ai été surpris du côté "fonctionnel" de l'injection (chaise, pas d'attente ou de repos après l'injection mis à  part la cafeteria. Il me semble que cela ressemble plus à  de la restauration rapide qu'à  de la gastronomie. Qu'en pensez vous ?
2) Il semble qu'il y ait peu de consommations hors salles, mais pour un consommateur d'heroine est ce que 2 injections/j peuvent suffire ?? Comment verriez vous votre timing quotidien. Est ce que la prise en charge en salles de shoot peut vous permettre de sécuriser les injections "maison" (échange de seringue, conseils etc..) ??
3) Pensez vous que l'évolution vers une très grande prédominance de la cocaine serait le plus probable à  Paris (experimentation) et ailleurs en France ?
4) Bâle est un des rares centres à  avoir une salle d'inhalation. Est ce que cela vous semble important ?
5) Est ce que le testing des produits vous paraitrait important ?


Amicalement Prescripteur

Un article
http://www.salledeconsommation.fr/gasse … index.html
Gassenzimmer à  Bâle

par Bernard BERTRAND.

L'histoire des Gassenzimmer de Bâle commence en 1985 par quelques initiatives privées d'assistants sociaux et de groupes tels que "Squatters" et "ecological and similar movement freaks" qui distribuaient dans la rue, des seringues. Pendant l'été 1987, le groupe "Drogen of AIDS-help" et l'association de travail de rue "Schwarzer Peter" distribuaient chaque jour, des seringues directement sur la scène. Malgré le soutien du gouvernement, le programme a été abandonné en septembre 1987, en raison de la pression de l'opinion publique.
En juin 1988, pour répondre à  l'épidémie de Sida chez les usagers de drogues par voie intraveineuse, ces mêmes groupes ont créés, dans un appartement privé, un “Sprützehüsli” où du matériel d'injection et des préservatifs étaient distribués (la consommation de stupéfiants était néanmoins interdite). Puis en mai 1989, après la fermeture du ²Sprützehüsli², l'association VIRUS ouvrit sans autorisation, un "Fixerstübli" où la consommation de stupéfiants était admise. Par la suite, le "Fixerstübli" a bénéficié d'une aide de l'Etat. En juin 1991, la première Gassenzimmer au Spitalstrasse a été ouverte. Puis en 1992, après la fermeture du "Fixerstübli", une deuxième puis une troisième Gassenzimmer ont également ouvertes au Kunstmuseum et Heuwaage. En 1993, la Gassenzimmer du Kunstmuseum fut déplacée à  Erlenstrasse puis en 1995 à  Riehenring. Les Gassenzimmer I et II sont financées par le Canton de Bâle-Ville et la Gassenzimmer K&A par le Canton Bâle-Campagne.

La ville de Bâle se situe à  une trentaine de kilomètres de Mulhouse, sur le canton de Bâle-Ville. Celui-ci est également frontalier avec les villes de Saint-Louis en France et de Lörrach en Allemagne. La couverture de la ville est plus ou moins celle du canton et celui-ci compte au dernier recensement, 188'500 habitants(1). Le nombre de toxicomanes dépendants aux opiacés est estimé entre 1'600 et 2'000(2), soit entre 8,5 et 10,6 pour 1'000 habitants.

La politique de santé publique dite « des quatre piliers » (prévention, thérapie et réintégration, réduction des risques et aide à  la survie, répression et contrôle) a profondément transformé la scène de la drogue en Suisse. C'est cette transformation visible qui a convaincu les citoyens suisses de l'utilité de ces nouvelles approches (salle d'injection et héroïne médicalisée) en la soutenant (71 %) lors du rejet en 1997, par le Parlement, de l'initiative "Jeunesse sans drogue", qui réclamait le retour à  une politique fondée sur la seule abstinence.

Gassenzimmer Spitalstrasse :

La Gassenzimmer Spitalstrasse est située dans une maison en face de l'hôpital cantonal (Spitalstrasse), dans le quartier de St Johann. Elle se trouve au bord d'une route à  grand trafic et aux alentours d'habitations, de petits commerces et de deux écoles, dont une maternelle. A quelques minutes à  pied, se trouvent les gares ferroviaires de Bâle et de Bâle-St Johann où, une quarantaine de fois par jour, des trains arrivent en provenance de Mulhouse.
La Gassenzimmer Spitalstrasse fonctionne depuis le 17 juin 1991. Elle est ouverte toute l'année les vendredis, samedis et dimanches de 13 h à  19 h, en alternance avec la Gassenzimmer II (lundis, mardis, mercredis et jeudis de 13 h à  19 h). Seule la Gassenzimmer K&A est ouverte tous les jours de 16 h à  22 h. La structure reste fermée si l'équipe n'est pas composée à  minima de trois membres. En plus de la présence d'un médecin une fois par semaine, l'équipe d'intervenants, travaillant dans le domaine social ou infirmier, est formée à  la réanimation en cas de surdosage et aux premiers soins (soins de plaies par exemple). Elle reçoit régulièrement des formations sur le champ de la toxicomanie. Une présence d'autres professionnels est proposée pour les demandes spécifiques telle que la substitution, les cures, le travail, le logement, etc. (Aids-Pfarramt, Badal, Drehscheibe Lörrach, FrauenOase, Obere Au, PUK, Smaragd).
Le matériel d'injection et les préservatifs sont mis à  disposition en "libre service" dans la pièce centrale, sans aucune exigence, mais l'équipe essaye de récupérer le maximum de seringues usagées.
La pièce centrale est une cafétéria animée par un fond musical, où les usagers restent la plupart de leur temps. Des petits repas chauds (potage) accompagnés de casse-croûtes (pain, fromage, saumures, fruits, etc.) et de boissons non alcoolisées sont proposés. Certains aliments sont vendus à  un petit prix qui permet à  un usager de travailler derrière le comptoir pendant une semaine. Des jeux de société sont également mis à  disposition pour le divertissement.
Pour permettre le bon fonctionnement de la structure, certaines règles doivent être respectées. Tout d'abord aucun commerce (deal) de produits et aucune agression ne sont tolérés à  l'intérieur de la structure et aux alentours immédiats. Il est également interdit de fumer (ou de chasser le dragon) des substances illégales partout dans la structure et de s'injecter des produits en dehors du local d'injection. Il est interdit de préparer son matériel en dehors du local d'injection, d'apporter de l'extérieur des boissons alcoolisées ou non et de la nourriture. Les usagers qui ignorent ces règles sont sanctionnés, voire interdits de revenir dans la structure. Les personnes non usagères sont interdites dans la structure.
La salle d'injection à  moindre risque est installée au fond de la cafétéria. Deux fenêtres éclairent cette pièce. Une porte menant sur l'extérieur sert d'entrée aux intervenants. Six petites tables en inox sont fixées au mur sur lequel est accroché un miroir. Deux chaises par table font face au mur.
Un membre de l'équipe surveille les injections et invite les usagers à  se laver les mains dans le lavabo situé à  l'entrée de la pièce. Les usagers doivent eux-mêmes préparer et exécuter leur injection sans l'aide du membre de l'équipe présent. Cependant il arrive que d'autres usagers aident au moment de l'acte. Chaque place doit être nettoyée par l'utilisateur. Il n'y a pas de limite de temps, les usagers peuvent rester autant de temps qu'ils le désirent. La porte de la salle d'injection est fermée quand toutes les places sont occupées. Les usagers doivent patienter derrière la porte menant à  la salle, dans la cafétéria et attendre leur tour.

Une évaluation menée par l'Institut universitaire de médecine sociale et préventive de Bâle entre 1993 et 1994 montre que 5 % des utilisateurs des Gassenzimmer sont français(3).


(1) Office Fédéral de la Statistique, Suisse (OFS), 1999.
(2) Geense R., 1997, To have or to have not: that's the question. A qualitative study on four low threshold needle exchange services for drug users in Switzerland. IUMSP Lausanne, p. 41.
(3) Ronco C. et al., 1994 (Dezember), Evaluation der Gassenzimmer I, II und III in Basel, IUMSP Basel, p. 40.

Dernière modification par prescripteur (19 juin 2013 à  20:11)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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pierre
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Il ne faut pas confondre Janus qui est un programme d'heroine médicalisée ( ou, l' on fournit, l' heroine) et la salle d'injection a moindre risque ou les usagers apportent leur produit. ce n' est pas pour le meme public, pas au meme moment du parcours. 

Et pour avoir visité, les deux, l'ambiance n'est pas la meme du tout...

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prescripteur homme
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Tout à  fait exact, je pensais l'avoir bien décrit mais il est certainement utile de le préciser encore, si je ne l'ai pas fait suffisamment . Toutefois il semble aussi que  quelques patients  vont aux deux= bénéficient du programme d'heroine médicalisée mais vont à  la salle de shoot qui est tout à  côté, et probablement prendre de l'héroine.
Amicalement

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Je viens de voir que les usagers du site de Vancouver avaient à  l'ouverture du centre 1,3% d'OD non fatales pour 1000 injections, sans décès.
Globalement la salle de shoot de vancouver a permis de reduite de 30% la mortalité par IOD dans le quartier de la salle de shoot alors qu'elle n'a diminué que de 9% dans les autres quartiers.
Amicalement

quelques références
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/1 … 14/related
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22243818
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18584579
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3614083/

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Sacha homme
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pierre a écrit

Et pour avoir visité, les deux, l'ambiance n'est pas la meme du tout...

Tu voudrais pas nous en dire un peu plus, s'il te plait ? Ou donner un lien ou tu as déjà  expliqué cette différence wink

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prescripteur homme
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Je n'ai pas la prétention de répondre pour Pierre, mais je crois voir ce qu'il veut dire.
D'un côté une salle cafétéria style "maison", un accueil d'usagers apportant leur produit, des interventions soignantes et médicales si besoin mais pas systématiquement, un encadrement semble t il plutot éducatif et social.
De l'autre une Klinik dans des locaux très administratifs, des patients dont le traitement (y compris l'héroine) est entierement prescrit (la plupart sont soignés pour une affection psychiatrique) , une médicalisation forte.
Je crois deviner vers quoi penche Pierre !
Personnellement je pense que les deux types d'intervention ont leur utilité. Mais il ne faudrait pas qu'on impose l'un ou l'autre au "mauvais public".
Amicalement

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pierre
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En fait, quand nous sommes rentrés dans le programme d' heroine medicale, ca nous a fait un choc !
Premièrement,  il y avait une tension enorme de la part des personnes qui attendaient leur hero.
Ensuite, ca nous a fait vraiment, penser a un hopital psychiatrique...

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prescripteur homme
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Je crois que c'est un hôpital psychiatrique (du moins une consultation de suivi spécialisée) et assumé comme tel. Ce n'est donc pas adapté aux usagers "simples" , qui n'en ont pas besoin.
Pierre, je comprends que côté usager et RdR ce ne soit pas ta conception et je suis tout à  fait d'accord avec toi, en ce qui concerne les usagers.

Mais il y a selon les soignants 30% de psychotiques et 80% de double diagnostic au moins, donc il est aussi utile de les traiter, pour eux comme pour la société. Cela me semble une réponse en tous cas très supérieure à  ce que je vois chez nous, où beaucoup de patients arrêtent leur traitement et délirent pendant des mois avant de se retrouver en crise aux urgences ou en prison pour violences, avec souvent des conséquences catastrophiques pour leurs proches.
Ayant été médecin de prison j'ai pu le constater à  plusieurs reprises. Le discours "il faut que le patient choisisse lui même de se soigner", "moi, psychiatre je ne suis pas un policier" est certes admirable de libéralisme et de "tolérance" mais ceux qui tiennent ce discours ne viennent pas en prison constater les dégâts. 10% des prisonniers sont psychotiques et devraient absolument bénéficier de conditions plus thérapeutiques. Mais là  il n'y a plus que les "pauvres" soignants de prison qui ne peuvent que faire de leur mieux dans un environnement qui n'a pas la culture du soin.

En conclusion, je pense que Psychoactif a tout à  fait raison de défendre le modèle "usager" de Bâle, qui pourrait néanmoins, à  mon avis,  bénéficier d'une distribution d'Héroine "non médicalisée" (ou en tous cas peu médicalisée) . Le modèle JANUS par contre pourrait etre porté par des secteurs et hôpitaux psychiatriques pour améliorer la prise en charge de leurs patients.(mais comme touta action humaine elle est certainement perfectible).
Je signale que je n'ai pas vu d'usager dans l'une ou l'autre structure. Il parait qu'ils en ont marre des visiteurs.
Appel aux forumers = dans mon mail initial j'ai posé quelques questions, non seulement à  titre perso mais aussi parce que ce sont des questions des autres membres du CSAPA. Même si, evidemment, vous n'avez pas d'experience personnelle, votre avis m'interresse.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (21 juin 2013 à  13:11)


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