moyen de sevrage rapide

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aynala femme
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salut,suite à  ton message de hier j'ai eu une assez grande discussion avec lui hier soir puis on s'est vue pas un petit peu,tu as raison avant qu'il soit accros à  la méthadone et aux benzos il a été accros à  la cocaine/cannabis/héroine/codéine/speed/alcool etc je lui ai posé certaines questions subtilement sur son caractère et t'as effectivement raison,

Je ne l'embeterai plus quant au sevrage,

tu as peut-être raison avec cette phrase

L'immense probabilité est que ses problèmes persisteront voire même s'aggraveront avec le sevrage.

Je vais suivre vos conseils ,dans un premier temps j'espère que ça ira mieu.

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aynala femme
Nouveau Psycho
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Il m'a dit faire un effort avec moi quant à  son comportement par contre il est aussi d'accord que la méthadone et les drogues etc changent son caractère.

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aynala femme
Nouveau Psycho
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Il à  même pris de la sagesse avec les années,alors qu'il prenait pas de méthadone parce que quand il m'explique les bétises qu'il faisait ado et jeune adulte ça fait peur et le comportement qu'il avait donc j'ai de l'espoir peut-être que le temps fera al'affaire et que les sevrages se feront naturellement :)

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prescripteur homme
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Oui, il est vrai que ça  peut changer le caractère mais souvent en ne faisant qu'accentuer les prédispositions antérieures . et c'est parfois ce qui est justement recherché par l'usager, comme, par exemple, l'effet desinhibiteur de l'alcool qui permet à  certains de "liberer" leurs pulsions pendant les teufs. C'et pourquoi dans ces cas là  l'alcool est un facteur aggravant sur le plan judiciaire, car les juges considèrent qu'en décidant de prendre de l'alcool (donc à  jeun) il sait que cela va liberer des pulsions et donc que sa confusion sous alcool est "volontaire".
Cela montre bien que le produit n'est pas tout (sinon on condamnerait la bouteille) mais que l'usager est censé savoir quel effet fera le produit et l'accepter. Evidemment cela exclut les "piégeages" , par exemple les personnes qui ont mangé des spaces cakes à  l'insu de leur plein gré.

Maintenant, comme je te l'ai dit , il faut voir si son traitement actuel est optimal (il ne l'est peut etre pas) en matière de doses et de choix de produits et le but est évidemment que les BZD et la Methadone n'apportent, si possible,  que des changements positifs. Et c'est souvent possible si l'usager ne recherche pas les effets "négatifs" (flash, confusion, ivresse).
Amicalement
PS mon message s'est croisé avec ton dernier message et confirme bien qu'il "mûrit" avec l'âge , ce qui est encourageant.

Dernière modification par prescripteur (22 mars 2015 à  11:20)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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aynala femme
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prescripteur a écrit

Maintenant, comme je te l'ai dit , il faut voir si son traitement actuel est optimal (il ne l'est peut etre pas) en matière de doses et de choix de produits et le but est évidemment que les BZD et la Methadone n'apportent, si possible,  que des changements positifs. Et c'est souvent possible si l'usager ne recherche pas les effets "négatifs" (flash, confusion, ivresse).

Il vient de refuser ,il veut pas aller dans des assos ,ni dans des centres ou autres par peur de rencontrer d'autres personnes qui prenenent des produits,il a peur d'avoir envie...donc rebelotte case départ je veux qu'il baisse ces medocs et qu'il fasse des sevrages puisque je sais pas si son traitement est optimal(ce que je pense pas) et il veut faire tout seul.

Dernière modification par aynala (24 mars 2015 à  14:54)

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aynala femme
Nouveau Psycho
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Puis concernant son caractère je vois bien qu'il fait des efforts et qu'il a peut etre changé mais je pense sincèrement que les benzos et la méthadone ça le désinib(surtout qu'il mélanger à  l'alcool) et je pense que c'est le cas,il est d'accord.Je veux juste qu'il baisse avec le temps et qu'il arrete.Je me vois pas ma vie avec des drogues.Il y a aussi le problème de la libido et c'est confirmer dans d'autres posts.La cigarette il est pas près à  arreter il me dit que c'est ultra dur...

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Laura Zerty homme
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aynala a écrit

et il veut faire tout seul.

Faudrait lui expliquer très calmement que chercher à  se guérir tout seul ce n'est pas forcément la meilleure voie à  suivre, et que faire confiance à  autrui permet de se soulager d'un poids en plus de créer un lien sociale essentiel à  son bon rétablissement.

C'est une forme d'ouverture d'esprit non négligeable et quand il se rendra compte que s'il a du mal à  arrêter pour lui, ce sera plus facile d'arrêter pour quelqu'un ou avec un soutien morale d'une personne tiers, le but étant de se sortir d'un égocentrisme prédisposant à  un éventuel repli sur soi et à  une consommation de drogue pour fuir un ou des problèmes personnels.

En fait il faut voir les choses au long terme et non ponctuellement, parce que si il a toutes les motivations du monde et qu'il est en accord avec lui même pour arrêter sur le moment, cette confiance en soi peut disparaitre au premier coup de déprime et s'il ne sait que s'appuyer sur lui même et qu'il n'est pas au top moralement, il va craquer et se replier sur lui même avec les conséquences que cela peut entrainer (conso de produit, mauvaise humeur, culpabilité...etc) ---> d'où l'importance de pouvoir s'appuyer sur une ou des personnes extérieures capable de gérer ce genre de rechute et de redonner confiance aux patients afin qu'ils mènent à  bien leur sevrage !

C'est dur à  comprendre et à  admettre, mais à  force de buter contre soi même faut comprendre qu'on est peu être pas capable de tout gérer comme on aimerait pouvoir le faire et il faut alors revoir l'image que l'on a de soi et s'avouer que l'on est pas Superman mais un Homme avec certaines faiblesses, et il n'y a rien de mal à  laisser son égo de côté et se faire aider, c'est reposant pour soi, pour son entourage, et ça permet de tourner des pages et de passer à  autre chose, bref ne plus se buter contre soi même en entrainant avec soi les personnes qui tiennent à  nous et souffre de nous voir nous cogner inlassablement..


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

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aynala femme
Nouveau Psycho
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Oui je lui ais dit tout ça,l'égo rentre en jeu en effet.
Mais pour lui l'hopital sont incompétant et les médecins aussi,il compte s'aider de médicaments et de plantes j'ai pas trop essayer d'en savoir plus.Pour faire un sevrage sans avoir mal.
Il va se faire suivre pour régler des problèmes du passé,mais ne veut pas parler de sevrage avec.
Pour lui il est capable de le faire tout seul,je peux le soutenir mais il est pas décidé à  aller qqpart pour en parler.
En faite il arrete pour moi ,parce que je lui mets peut etre à  tord la pression ,mais il veut pas voir un médecin ou une équipe pour voir si on peut pas modifier son traitement,sans pour autant tout arreter.
Il fait encore des écarts en prenant trop de méthadone à  la fois.

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prescripteur homme
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Bonjour, je rejoins l'avis de LZ.  Mais je pense que ses critiques des medecins et de la medecine sont un moyen d'esquiver le probleme et de continuer comme maintenant.
Qu'il y ait des médecins incompétents, bien sûr, comme dans toutes les autres professions. Mais en matière de toxicomanie aux opiacés la médecine en général est aujourd'hui assez "compétente",  avec les CSAPA, les TSO etc.. qui permettent à  beaucoup d'usagers de mener une vie assez "stable". Pour ceux qui ont connu  la vie avant les TSO le progrès est énorme. Et malheureusement il n'est pas aussi important en matière d'alcool, d'autres drogues et de problèmes mentaux.
Donc quand il dit que la medecine est incompétente c'est dire franchement "je ne veux pas me soigner". Je ne le connais pas mais d'après ce que tu dis sa propre compétence en la matière n'a pas fait des miracles !!!

Mais, bon, ce n'est ni le premier ni le dernier à  réagir comme ça et je pense que, surtout, il ne faut pas attaquer de front, ce qui ne fait que renforcer les résistances. Il vaut mieux l'encourager à  faire lui même et affirmer que tu es derrière lui pour constater sa réussite. Mais s'il échoue tu seras aussi derrière lui et assez près pour constater qu'il n'y arrive pas tout seul et , je l'espère, pour le mener à  une recherche de solution plus raisonnable et qui donne de meilleures chances de succès. S'il veut vraiment maintenir votre relation il y viendra...
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Mister No homme
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Puis concernant son caractère je vois bien qu'il fait des efforts et qu'il a peut etre changé mais je pense sincèrement que les benzos et la méthadone ça le désinib(surtout qu'il mélanger à  l'alcool) et je pense que c'est le cas,il est d'accord.

Je te rejoins, le mélange alcool benzo peut devenir foireux. Maintenant, je connais des couples, des familles qui prennent des benzos et de la méthadone, à  heure fixes et en quantités prévues.
Dans leur cas, ce sont de véritables médicaments qui les stabilisent dans leur vie, leur permettant de bosser, assister aux réunions de profs, partir en vacances et tout le "standard".

Je veux juste qu'il baisse avec le temps et qu'il arrete.Je me vois pas ma vie avec des drogues.

Si jamais mes amis devaient baisser leur traitement, ils prendraient le risque de replonger ou de compenser avec de l'alcool. C'est vrai qu'ils prennent une drogue, qui est un stupéfiant, mais c'est aussi ce qui les soigne.
En voulant qu'il arrête, en lui mettant cette pression vous vous retrouvez dans une situation où il en veut/peut pas se soigner et où toi tu exclus également les médicaments.
Après, si tu sens que tu peux discuter avec lui de ses soucis avec la drogue, dans un premier temps, avec son accord, je tenterais de mettre en place un plan anti-alcool. (pas anti-alcoolique) C'est peut-être tout simplement le moment de faire le point sur sa volonté d’arrêter l'alcool ou de tenter de mettre un cadre à  sa conso. Difficile à  dire, je ne connais pas votre couple, mais cela peut passer par une décision conjointe de ne plus boire que dans un cadre festif, avec des amis. Je dis "vous" car il faut que tu sois là  pour le soutenir, l'impulsion doit lui appartenir avant tout.
A mon avis, vu que je t'ai entendu plusieurs fois sur son comportement quand il est sous "influence", il y a fort à  parier que le mélange benzo picole soit difficile à  vivre.
Peut-être qu'en mettant un peu d'ordre au rayon alcool, il pourra retrouver une certaine stabilité et la possibilité d'accéder plus facilement aux soins ?
A un moment donné, aussi, quand je buvais beaucoup, je ne prenais pas mes benzos en même temps... pas toujours, c'est pourquoi, je me permets d'insister sur le mélange alcool benzo qui peut facilement transformer de manière spectaculaire le comportement d'une personne en situation de fragilité.
Bon courage à  vous.

Dernière modification par Mister No (03 avril 2015 à  09:48)


Just say no prohibition !

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aynala femme
Nouveau Psycho
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Salut oui pour l'alcool c'est déjà  fait.
J'ai abandonnée complètement tout les sevrages je lui ais pas dit,mais j'en parle même plus,il évoluera en son temps,je le pousse quand même pour sa psychothérapie puis c'est tout,j'ai abandonnée l'idée d'une vie normal,sans rien,avec le fait qu'il retravaille,qu'il se rééquilibre.
Je me dis que ça sert à  rien si je le force à  arreter,il va aller encore plus dans la déprime et va aller chercher les choses ailleurs

J'aimerai tellement qu'il trouve une passion(il en a une les plantes mais cette passion le ramène à  la drogue),qu'il fasse du sport etc peut etre avec l'âge quoiqu'il est aps tout jeune la 30 aine passé.Qu'il s'investissent dans une association...

Je construis ma vie,j'ai mes amis,fais de mon mieu à  part,je l'aide mais garde certaines distances et me projette pas ou me projett tout en sachant que je vais devoir assumer tout.C'est ma seule façon d'échapper à  tout ça.

On a pas les mêmes amis,meme si nous sommes ensemble.Lui il en a plus du tout parce que tout ces amis consommer.Il a couper tout contact quand il s'est mis avec moi.
Il a pas chercher à  connaitre mes amis peut etre de peur de pas savoir quoi parler?Il me fait peur aussi pour lui présenter,Il est assez cache avec les gens et dis direct qu'il prend de la méthadone etc et ça me fait un peu peur de lui présenter mes amis car je sais qu'aucun de mes amis n'a jamais pris de drogue,mes amis de boulot comme les autres (puis j'ai déjà  dit à  certains de mes amis qu'il prennait de la méthadone(à  l'époque ou j'étais innocente ou je savais pas que c'était aussi mal vue j'y connaissais rien aux drogues ni même ce que c'était du shit j'étais vraiment en dehors de ça,il y un "ami" qui m'a tout de suite vue byzarremen quand je lui ais aprler pour mon copain puis le problème s'est régler,j'en avais parler à  lui car il m'avait dit qu'il avait essayer du cannabis jeune et moi innocente à  l'époque je savais pas qu'il y avait une hierarchie dans la drogue je me dis ben si il a essaye ça veut dire qu'il est ouvert etc il va pas juger mon copain etc mais bon le problème s'est régler),ils m'ont dit méfie toi etc et j'en passe mais ils m'ont dit aussi qu'ils ne le jugeaient pas et qu'il pouvait etre très bien)alors franchement je le comprends dans ces rétissances.

je comprends qu'il veut etre cache et si on le juge ben penser que mes amis ne "valent" rien mais c'est pas comme ça que les choses fonctionnent,la plupart de mes amis et des gens en général sont des gens très bien avec de bonnes valeurs c'est juste qu'ils ont des préjugés comme moi aussi.Mais dès qu'on parle avec eux ben ils peuvent changer d'avis et me juge pas.Puis ils faut qu'ils connaissent mon copain pour le juger...

Bref j'ai abandonnée tout l'idée de sevrage.Il prend son temps,fais à  sa manière je sais même plus ou il est en est,je lui en parle plus du tout.Pour l'alcool c'est que dans les occasions et je ne veut plus en voir chez moi,il m' a dit ça aussi de pas lui interdire définitivement(c'est à  dire un verre une fois lors d'un repas chez quelqu'un notamment dans sa famille quand on lui propose) .


Bref j'ai l'impression d'etre résignée à  tout ça.Je vais bosser à  plus.

Dernière modification par aynala (03 avril 2015 à  12:36)

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prescripteur homme
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Je crois que tu as trouvé la bonne distance. Assez loin pour ne pas trop assumer ses comportements mais sans le laisser tomber. Bravo.
Amicalement

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aynala femme
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La seule aide que je peux faire au fond bien sur tout en l'aimant,c'est de m'aider et avancer moi même et garder une certaines distances,car si je m'investit trop et attends trop de lui alors je peux me rendre malade et avoir de faux espoir.

Je l'aide et lui ais dit tout ça que j'aimerai qu'il se bouge etc,pour les sevrages il le sait meme si j'en parle plus mais je peux aps le forcer autrement ben ça sert à  rien,je lui dis ce que je pense,à  lui de faire le chemin et si il a besoin de moi ben je l'aiderai.

J'ai de l'espoir avec le temps,il va évoluer.

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Laura Zerty homme
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J'espère pour vous que tes efforts vont être récompenser par ses efforts !

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Dy-eyes homme
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Salut,
je suis dépendant au opiacé comme ton homme, je suis cependant plus jeune. J'ai eu plusieurs relation avec des jeunes femmes de mon âge qui, elles, ne consommaient pas. presque toute a un moment on essayer de me sauver héroïquement de se merdier, je pense que c'est vouer a l'échec tant que la décision de réduire les prods ou d'arrêter ne vient du consommateur. Je pense que quand on est avec un tox, on peut être amené a penser que l'amour peux tout guérir. Je pense que c'est un peu utopiste. Les jeunes femmes qui, pleines de bonnes intentions, voulais me guérir de tout mes vices m'on fais plus de mal qu'autre chose. Je culpabilisais parce que je n'arriver a réduire ou arrêter a hauteur de leurs attentes.
Je suis sortie avec une jeune femme exceptionnelle qui m'avais dit le début qu'elle m'accepter comme je l'étais. Elle acceptais ma conso ( par "respect" j'évitais de piquer du nez en sa compagnie biensur, surtout qu'elle étais surement la fille la plus clean au monde). Et sans me mettre de pression m'a conso a diminuer petits petit, sans vraiment m'en rendre compte.
Paradoxalement, la seul personé qui ne voulait pas me sauver (de quoi d'ailleurs ???), ma aidé a rouler un peu plus droit.
On s'est séparer non pas par "envie", mais parcequ'elle partais étudier a panam, ça a étais difficile pour moi et j'ai faite une rechute +++.
Ne culpabilise pas trop ton mec, il le fait surement déjà  assez bien tout seul. Et je pense que si l'amour est vraie entre vous, est que cette relation le fait vraiment "jouir", peut être qu'un jour il se passera de metha sans meme "s'en rendre compte" ou peux être pas j'en sais rien, mais quand on aime une personne, on l'aime pour ce qu'elle est non pour ce qu'on voudrait qu'elle soit …
Je comprend cependant ton point de vu, ça doit pas être facile tous les jours de vivre avec un tox, l'étant moi meme, dans toute les relations que j'ai eu mise a part la-dite demoiselle qui m'a vraiment aimer pour ce que j'etais, il avais beaucoup de mensonges, de tromperies, de remords etc
Je te souhaite du courage a toi et a ton homme, cependant laissez la culpabilité de coté, la vie aime suffisamment nous rappeler nos vices..
a +
amicalement !

J'ai jamais fait d'overdose dans la baignoire de quelqu'un d'autre. Je considère que c'est le comble des mauvaises manières. (Keith Richards, The Rolling Stones)

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Laura Zerty homme
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Dy-eyes a écrit

Ne culpabilise pas trop ton mec, il le fait surement déjà  assez bien tout seul. Et je pense que si l'amour est vraie entre vous, est que cette relation le fait vraiment "jouir", peut être qu'un jour il se passera de metha sans meme "s'en rendre compte" ou peux être pas j'en sais rien, mais quand on aime une personne, on l'aime pour ce qu'elle est non pour ce qu'on voudrait qu'elle soit …

Je te rejoins sur l'ensemble de ton post, mais je nuancerai cette fin de propos en disant qu'un couple ce sont deux personnes qui vivent ensemble, et que s'accepter au départ est une chose mais vivre ensemble ensuite en est une autre ---> on  agit tous en fonction de schémas parentaux que l'on répète, et ça malgré nous, mais il y a des moments dans notre vie où l'on ouvre les yeux sur nos relations et alors un fil conducteur nous apparait et on comprend que depuis tout ce temps l'on a joué un tel rôle en recherchant un binôme pour nous accompagner dans ce rôle que nous jouons (en l'occurrence du point de vue masculin : le drogué qui cherche consciemment ou pas à  être sauvé par une personne sobre; et du point de vue féminin : la femme sobre qui cherche consciemment ou pas à  sauver un drogué ou quelqu'un qui a un problème avec lui même).

Donc si l'instinct maternelle chez certaines femmes fait qu'elles souhaitent voir la personne qu'elles aiment ne plus se droguer en le sauvant/aidant (tout dépend de comment cela se passe), il est normal qu'en retour de leurs efforts elles attendent que leur partenaire se libère de ce qui lui faisait défaut et qu'ils se construisent ensuite ensemble comme un vrai couple. Et c'est généralement à  ce stade là  que ça bug parce que trouver son binôme pour jouer ensemble c'est assez simple, des âmes sœurs et des âmes blessées se rencontrant il y en partout, par contre réussir à  mener la pièce jusqu'au bout c'est autre chose.

Pour reprendre, à  moins que le couple ne tourne en boucle et que la femme ne cesse de vouloir sauver un homme qui veut s'en sortir sans être sauvé (sinon la mécanique même de la relation serait à  revoir et là  faudrait créer une nouvelle forme de relation), il y a un moment où à  force d'effort, la femme se rend compte que l'homme ne veut pas être sauvé. En gros que le mec n'en fait qu'à  sa tête à  coup de rechute constante pour constamment devoir être sauvé et ainsi répéter ce schémas de sauveteuse/sauvé en préservant l'équilibre du couple qui ne tenait qu'à  ça jusque là  !
Mais le temps passe et nous évoluons malgré nous, que ça soit d'un point de vue des décisions et des responsabilités qui sont prises par le couple, et à  un moment ou un autre tourner en rond ne mène nul part et le nœud du problème se pose là .

Donc soit l'homme accepte une bonne fois d'être sauvé en se sortant LUI MEME de sa dépendance grâce à  L'AMOUR que lui témoigne sa compagne, et arrive enfin à  construire une vie avec la femme qui l'a sauvé (au moins ils savent pourquoi ils s'aiment), soit il répète un même scénario en boucle de peur d'avoir à  assumer une relation de couple (témoigner de l'amour et non plus en recevoir) et non une relation de sauveur/sauvé, parce que pour lui c'est plus simple de s'en tenir à  se second point, suffit d'aller mal en se laissant aller et de garder auprès de lui la personne qui aura de l'amour à  lui donner pour arriver à  s'entendre.
En gros c'est un jeu un peu pervers où les deux acteurs ne se rendent pas comptent de ce qu'ils font en se reprochant généralement leurs propres torts de façon égocentrique (mais d'un point de vue masculin j'aurais tendance à  penser que les hommes manipulent facilement les femmes vis à  vis de ce genre de relation, il suffit d'appuyer sur le bouton "émotion" et malheureusement pour elles, les femmes plient trop facilement, pour bien comprendre mon propos suffit de s'intéresser au fonctionnement des pervers narcissiques, ils jouent les victimes blessés sur le bord de la route et n'attendent que d'être secouru par une belle âme charitable ayant besoin de "sauver" quelqu'un pour appliquer un rôle qui s'est inscrit en elle durant son éducation, c'est l'histoire de la vie de beaucoup de personnes...).

Je précise à  ce stade là  que je n'accuse personne d'être un pervers narcissique ou une bonne poire, je décris juste un fonctionnement que je remarque très souvent dans les relations scabreuses des personnes se droguant (ou pas).

Pour moi dans le couple tout est une question d'intérêts personnels ET communs, il est inutile de rejeter la faute sur l'autre ou de chercher un quelconque coupable, mon idée est que nous jouons des rôles malgré nous même si nous pouvons en être conscient, et qu'il s'agisse de composer ensemble vers un but commun et de pouvoir (et non avoir) confiance en l'autre pour s'assurer qu'il veuille aller dans le même sens que soi.

Dans l'autre cas tu te fais baiser ton énergie, ton amour, et ta foi en l'être humain.

Reputation de ce post
 
C'est clairvoyant comme raisonnement ça me parle aujourd'hui :/ .majama..

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Dy-eyes homme
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Salut,
Je suis d'accord avec toi sur toute la ligne. Et je disais justement que paradoxalement la seul histoire qui est marcher pour moi, c'est celle ou la demoiselle n'essayer pas gérer cette dépendance a ma place.
Car j'ai depuis pas mal de temps envie de sortir de la dite dépendance, mais je pense que tu sais autant que moi que la volonté ne suffit pas toujours, que beaucoup de paramètre rentre en compte.
Les jeunes femmes qui se sont mêlé de cette dépendance ( et ça partais de bonne intentions j'en suis persuadé ) mon plus fait culpabiliser ( involontairement) parceque je n'arrivais pas la hauteur de leur espérances! Et qui dit culpabilité dit consommation ( chez moi du moins ) et dit encore plus de culpabilité, un cercle qui ne va nul part.
Ces histoires ce sont toujours plutôt bien terminer pour ma part dans le sens ou on a mis un terme d'un commun accord. mais elle n'ont pas fonctionner par ce qu'on attendait trop de moi, je voulais aller a mon rythme, on me forçait plus ou moins la mains.
Et comme je disais la seul fois, en étant en couple, j'ai réussi a réduire c'est quand ma copine ne se mêlait ABSOLUMENT pas de mon addictions ! Elle étais bien sur curieuse vu qu'elle ne se droguait pas, je shooté parfois devant elle ( quand je pouvais pas faire autrement ), mais ne m'a jamais mis la pression pour que je diminue ou arrête. et paradoxalement c'est a cette période que j'ai pas mal diminuer, simplement parce que j'étais heureux, amoureux. Et j'avais pour projet de diminuer et d'arrêter bien avant qu'on se rencontre. Elle m'a épauler les jours plus gris, elle m'a écouté sans portais aucun jugement ( elle venait pourtant du famille plutôt bourgeoise, pour qui la drogue te conduit direct vers les mécréant ) elle étais jamais sortit avec un toxico auparavant. On est juste tomber amoureux, et grâce a cette amour et son absence "d'aide" et de jugement, j'ai réussi a aller mieux.
Et j'ai toujours voulu aller mieux, donc il n'y a jamais eu dans toute mes relation un schéma sauveteur/sauvé qui ne veut pas l'être. Peu être que la différence est la justement, comme je disais il faut avant tout que le tox veuille s'en sortir. Mais en faire culpabilisé la personne, même involontairement, fait plus de mal que de bien, je pense !

A+

Dylan

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Kozik homme
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Bonsoir à  tous!

@c0112 : Tes étoiles rouges sont justifiées de mon point de vue. Ici, il est possible de trouver des réponses à  ses problèmes, des conseils, ou juste tout simplement se livrer...c'est bien sûr un petit havre de liberté, et chacun peut donc dire ce qu'il veut.
Cependant ce n'est pas parce qu'on peut dire ce qu'on veut qu'il n'y a pas des manières de le dire. C'est trop facile de mettre cela sur le compte de la liberté d'expression.
Si je raisonne comme toi, si je vais voir un flic dans la rue et que je l'insulte, je vais lui dire que j'ai le droit, au nom de la liberté d'expression, et qu'il n'a pas à  se plaindre. Du n'importe quoi en gros.

Ensuite, lorsque , je te cite tu écris "jettes moi ce drogué, trouves toi un sportif tu seras plus heureuse" je suis désolé, mais c'est un ramassis d'idioties ce que tu racontes...Sportif= personne clean donc plus recommandable?
Un de mes meilleurs amis pratique la boxe Thai à  un niveau semi-professionnel, mais tout comme moi, il prends de l’Héroïne quotidiennement. Les sportifs sont ils toujours aussi recommandables comme tu le suggères?
Tu as un discours sorti tout droit de la bouche d'une personne ignorante, ou qui regarde TF1 et qui gobe tout ce qu'on lui dit...étrange, vu que tu dit avoir consommé des drogues auparavant. Mais ce qui n'a pas marché pour TOI ne va pas forcément foirer pour les autres, ou pour moi.
J'ai Bac + 3 et ma conso' d’Héroïne n'a aucune incidence sur ma vie quotidienne, aucune. Je suis heureux comme cela et je compte en aucun cas arrêter. La drogue ne me mets pas en marge de la société, je peux m'assumer tout seul, avoir un salaire plus que décent, et me payer de la came sans me mettre dans la merde financièrement. Si tu es persuadé qu'un toxicomane est forcément dans la spirale du désespoir, de la colère, de la tristesse...tu te trompes lourdement.
De plus, tes affirmations de dégâts physiques systématiques sur les personnes qui se droguent sont assez risibles...encore une fois, cela dépend des personnes, certaines seront marquées même si elles ne consomment que du Cannabis, et d'autres non. Je n'ai pour ma part aucun dégât physique apparent, et les personnes que je connais qui se droguent non plus...j'ai vu plus de dégâts sur les visages de la part de personnes qui sont alcooliques que de la part d’héroïnomanes...surtout que je ne me pique pas.Tu affirmes des choses d'une énormité, d'une bêtise vraiment étonnante!

Pourquoi devrait on avoir honte de se droguer? J'ai une vie bien meilleure que certaines personnes qui sont 100% sobres, et je ne suis pas "ingérable". J'ai été en couple plusieurs fois, et la drogue n'a jamais posé problème...les raisons de mes séparations d'avec mes ex-copines n'avaient rien mais rien à  voir avec la drogue, on dirait que tu as lu un petit manuel appris par cœur et que tu le récites. Chapeau, tu as bien appris ta leçon, mais pas d'bol, tu t'es trompé de leçon.

On a tous une vie donc des expériences et des manières de voir les choses différentes. Tu as effectivement le droit d'écrire ton expérience, ton avis..etc Sauf que tu écris cela comme une vérité générale, comme le vrai de vrai et qu'il n'y a pas d'autres choses possibles que ton avis. Ce qui est bien entendu faux. Tout le monde est différent donc toutes les expériences, les vécus aussi, ça parait logique.

Je n'ai rien contre les gens qui ne consomment pas, chacun fait ce qu'il veut de sa vie, ce que je ne supporte pas ce sont les personnes qui ne respectent pas cela. Si untel veut se droguer, c'est SON problème, ça LE regarde. C'est en aucun cas le problème des autres, sauf si sa conso' cause des problèmes à  autrui.
Mais lorsqu'on apprends qu'une personne de son entourage se drogue, on peut avoir un avis certes, mais de là  à  juger, mépriser comme beaucoup le font, je trouve ça pitoyable. Cela voudrait dire que les consommateurs jugeraient, mépriseraient voire deviendraient violents avec les non-consommateurs?
La tolérance est de mise, et ce dans les deux cas de figures, et pas uniquement dans un sens.

Si tu parles d’intelligence, prends du recul, revois tes clichés, tes préjugés et ne fait pas de ton expérience personnelle la vérité ultime et absolue au nom de je ne sais quelle liberté d'expression.

Mais bon, je me drogue, je vais aller agresser une grand-mère dans la rue et lui voler son sac...je ferrai mieux de me mettre au sport non? Médites là  dessus...

Kozik'

Dernière modification par Kozik (04 avril 2015 à  00:34)


"Pas vu pas pris!"

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c0112 homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Jul 2014
72 messages
Bonjour,

Enfin une réponse intelligente Kozik, c'est tout de même mieux que ce message réducteur "C0112 à  la poubelle"...je n'ai pas trop le temps de te répondre ce matin car j'ai sport mais je n'y manquerais pas.

Bonne journée

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aynala femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Mar 2015
50 messages

Laura Zerty a écrit

Dy-eyes a écrit

Ne culpabilise pas trop ton mec, il le fait surement déjà  assez bien tout seul. Et je pense que si l'amour est vraie entre vous, est que cette relation le fait vraiment "jouir", peut être qu'un jour il se passera de metha sans meme "s'en rendre compte" ou peux être pas j'en sais rien, mais quand on aime une personne, on l'aime pour ce qu'elle est non pour ce qu'on voudrait qu'elle soit …

Je te rejoins sur l'ensemble de ton post, mais je nuancerai cette fin de propos en disant qu'un couple ce sont deux personnes qui vivent ensemble, et que s'accepter au départ est une chose mais vivre ensemble ensuite en est une autre ---> on  agit tous en fonction de schémas parentaux que l'on répète, et ça malgré nous, mais il y a des moments dans notre vie où l'on ouvre les yeux sur nos relations et alors un fil conducteur nous apparait et on comprend que depuis tout ce temps l'on a joué un tel rôle en recherchant un binôme pour nous accompagner dans ce rôle que nous jouons (en l'occurrence du point de vue masculin : le drogué qui cherche consciemment ou pas à  être sauvé par une personne sobre; et du point de vue féminin : la femme sobre qui cherche consciemment ou pas à  sauver un drogué ou quelqu'un qui a un problème avec lui même).

Donc si l'instinct maternelle chez certaines femmes fait qu'elles souhaitent voir la personne qu'elles aiment ne plus se droguer en le sauvant/aidant (tout dépend de comment cela se passe), il est normal qu'en retour de leurs efforts elles attendent que leur partenaire se libère de ce qui lui faisait défaut et qu'ils se construisent ensuite ensemble comme un vrai couple. Et c'est généralement à  ce stade là  que ça bug parce que trouver son binôme pour jouer ensemble c'est assez simple, des âmes sœurs et des âmes blessées se rencontrant il y en partout, par contre réussir à  mener la pièce jusqu'au bout c'est autre chose.

Pour reprendre, à  moins que le couple ne tourne en boucle et que la femme ne cesse de vouloir sauver un homme qui veut s'en sortir sans être sauvé (sinon la mécanique même de la relation serait à  revoir et là  faudrait créer une nouvelle forme de relation), il y a un moment où à  force d'effort, la femme se rend compte que l'homme ne veut pas être sauvé. En gros que le mec n'en fait qu'à  sa tête à  coup de rechute constante pour constamment devoir être sauvé et ainsi répéter ce schémas de sauveteuse/sauvé en préservant l'équilibre du couple qui ne tenait qu'à  ça jusque là  !
Mais le temps passe et nous évoluons malgré nous, que ça soit d'un point de vue des décisions et des responsabilités qui sont prises par le couple, et à  un moment ou un autre tourner en rond ne mène nul part et le nœud du problème se pose là .

Donc soit l'homme accepte une bonne fois d'être sauvé en se sortant LUI MEME de sa dépendance grâce à  L'AMOUR que lui témoigne sa compagne, et arrive enfin à  construire une vie avec la femme qui l'a sauvé (au moins ils savent pourquoi ils s'aiment), soit il répète un même scénario en boucle de peur d'avoir à  assumer une relation de couple (témoigner de l'amour et non plus en recevoir) et non une relation de sauveur/sauvé, parce que pour lui c'est plus simple de s'en tenir à  se second point, suffit d'aller mal en se laissant aller et de garder auprès de lui la personne qui aura de l'amour à  lui donner pour arriver à  s'entendre.
En gros c'est un jeu un peu pervers où les deux acteurs ne se rendent pas comptent de ce qu'ils font en se reprochant généralement leurs propres torts de façon égocentrique (mais d'un point de vue masculin j'aurais tendance à  penser que les hommes manipulent facilement les femmes vis à  vis de ce genre de relation, il suffit d'appuyer sur le bouton "émotion" et malheureusement pour elles, les femmes plient trop facilement, pour bien comprendre mon propos suffit de s'intéresser au fonctionnement des pervers narcissiques, ils jouent les victimes blessés sur le bord de la route et n'attendent que d'être secouru par une belle âme charitable ayant besoin de "sauver" quelqu'un pour appliquer un rôle qui s'est inscrit en elle durant son éducation, c'est l'histoire de la vie de beaucoup de personnes...).

Je précise à  ce stade là  que je n'accuse personne d'être un pervers narcissique ou une bonne poire, je décris juste un fonctionnement que je remarque très souvent dans les relations scabreuses des personnes se droguant (ou pas).

Pour moi dans le couple tout est une question d'intérêts personnels ET communs, il est inutile de rejeter la faute sur l'autre ou de chercher un quelconque coupable, mon idée est que nous jouons des rôles malgré nous même si nous pouvons en être conscient, et qu'il s'agisse de composer ensemble vers un but commun et de pouvoir (et non avoir) confiance en l'autre pour s'assurer qu'il veuille aller dans le même sens que soi.

Dans l'autre cas tu te fais baiser ton énergie, ton amour, et ta foi en l'être humain.

J'avais pas vue ton message,j'espère tellement qu'il évolue et j'espère qu'il reproduise pas ces rôles et qu'il va s'en sortir et qu'on pourra construire quelque chose de normal,je me dis qu'avec le temps il évoluera ,aussi

Dy eyes tu me fais penser à  ma relation avec lui,,au tout début de notre relation il s'est pas gener pour se shooter devant moi avec des substances trouver sur internet,aussi du skenan qu'il avait trouver au marché noir mais c'était au tout début,je lui avais pas fait de scandale à  l'époque et essayait de "m'en foutr..", mais il a peter des cables avec des substances trouver sur internet et quand il a mélanger benzos à  l'alcool je supportais plus ces comportements du coup j'ai commencé à  me meler de sa consommation .t etre plus strict.J'aimerai tellement pouvoir me reposer sur mon homme,qu'il soit un homme bien dans sa peau,solide,serein,pas impulsif,qui se maintienne.

Je me projette pas dans le futur,je sais que je devrais assumer beaucoup c'est tout...Je dois etre forte

Je suis aussi d'accord Dy eyes depuis que je lui parle plus de sevrage il y a plus de problème à  l'horizon,je le sens plus serein,moins parano(peut etre ça c'est du à  autre chose) ,hier il m'a juste dit qu'il avait baisser vite c'est pour ça qu'il s'était pas senti bien hier matin,je lui ai pas poser plus de questions,ni meme est continuer la discussion 'ai dis courage et parler d'autres choses...donc il doit peut etre continuer à  se sevrer. je l'encourage à  sortir dehors par contre et à  continuer sa thérapie.

Mais faut aps tout laisser passer faut fixer des limites et s'en meler surtout quand on le voit consommer des drogues dangereuses de synthèse

Dernière modification par aynala (06 avril 2015 à  21:32)

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Dy-eyes homme
Banni
Inscrit le 15 Feb 2014
127 messages
Salut !

Je n'ai jamais été violent ou eu un comportement impulsif quand je consomme, mais j'ai cependant envoyer chier "comme il faut" pour ne pas dire brutalement.. les filles qui me faisait chier parceque j'aillait me fixer juste pour ne pas être malade ( genre les réflexions comme : "encore ???"), alors que c'était meme plus pour la défonce, c'est juste pour pas être en manque.. Alors oui dans ces cas là , j'ai déjà  eu des paroles déplacées. Mais je m'en suis jamais voulu pour ça.
Toute les relation que j'ai eu, au début elles disaient que le coté toxico n'était pas genant, mais au final ça l'est ..
C'est compréhensible d'ailleurs, mais je pense que c'est contre productif
Quand on arrêter de me faire chier, et bien, bizarrement, j'ai baisser tout seul..
Et j'ai eu une relation stable et durable, avec de l'amour, le vrais, celui qui te fais gravir des montagnes a cloche pied!
Ca a l'aire d'être le cas ton mec aussi, plutôt cool pour toi ! Rien a gérer et c'est tout benef' ;-) 
Mais tu sais tu risque d'être surpris le jours ou il sera clean !
L'abstinence ça aire l'aire cool, mais quand t'y es vraiment, c'est plus la même ..
Si il est heureux avec ça metha et toi aussi, alors ne vous prenez pas la tête pour des broutilles ! Y'a des milliers de gens qui prennent un traitement quotidien sans que ça sois genant !
Et quand tu dis qu'il fait des extra avec d'autre genre de drogue, c'est pareil, il des milliers (millions ?) de gens qui picolent le week end sans que ça sois trop genant ( de temps en temps ils se bastonnent un peu ou s'endorment sur le canap', mais ça tout le monde l'accepte plutôt bien bizarrement )

Ne sois pas trop dur et ça passera comme une lettre (pleine de RC's ) a la poste ! j'en suis sur !

A +

J'ai jamais fait d'overdose dans la baignoire de quelqu'un d'autre. Je considère que c'est le comble des mauvaises manières. (Keith Richards, The Rolling Stones)

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aynala femme
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Mar 2015
50 messages
Salut tu as eu vraiment de la chance de vivre avec une merveilleuse femme et une belle relation,ou avec son amour ben t'as baisser sans t'en rendre compte,c'est réellement beau,apparemment t'es pas impulsif donc t'as pas les même problème de comportement...

Oui l'abstinence à  l'air cool et j'espère pouvoir etre bien surprise.C'est mon rêve.

Ecoute je comprends ton point de vue par rapport aux drogues de synthèse,mais lui ça le rend fou ces drogues je veux plus d'alcool non plus là  et plus de cigarette dans la maison car je prends toute la fumée aussi il peut prendre
la cigarette électronique.
si il prenait des extras mais des trucs doux comme du cannabis(attention je dis des trucs doux et pas des drogues de synthèse) de temps en temps pour s'amuser peut etre mais souvent par exemple il prend 7 gellules de methadone et enormement de benzos c'est quand il va mal et là  des fois défoncé comme ça il dit des trucs sans queue ni tete,je vous promet,je dois le mettre au lit,il se met à  danser etc,il a foutu des sevrages en l'air comme ça il etait arriver à  se stabiliser à  40 il va mal il reprend tout.

J'étais comme ça avec les sevrages car je me posais la question si son caractère provenait de ces drogues ou pas,car je l'avais déjà  vue baisser sa methadone et le trouvait plus responsable et plus serein .Ce que j'ai compris en venant ici c'est que certaines personnes avait besoin de ça pour vivre et que ben sans traitement il pourrait ne pas tenir,etre encore plus mal,ça peut aider certaines personnes et surtout que la décision doit venir de lui autrement ça sert à  rien.
Je pense que son comportement provient des deux,mais bon" j'en veux moins" à  ces médicaments/drogues.

Je peux pas pour l'instant me projetter dans le futur et je dois garder certaines distances pour mon bien être,si il prenait de la méthadone et que on dehors de ça il avait un comportement "normal" ,ben alors il y aurait aucun problème e lui poserai meme pas de questions de sevrage sauf pour des raisons sexuels peut etre.J'espère que tu comprends que c'est pas le fait qu'il prenne quelque chose qui me va pas mais son comportement,qui je penses et aussi un petit peu influencé par tout ce qu'il prend meme si il y a pas que ça!

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ludivi femme
Nouveau membre
Inscrit le 07 Apr 2015
4 messages
Bsr,

Je trouve cette discussion très intéressante, et je me sens très concernée pq je suis un peu dans la même situation que Aynala, à  la différence près que je suis moi-même consommatrice occasionnelle, et que mon copain "a été" toxicomane, actuellement sous skenan, et que je ne me suis jamais projetée dans cette relation comme une sauveteuse.
Or je comprends tout à  fait que la demoiselle:
1/Remarque les effets du TSO, certes amplifiés par l'usage de l'alcool
2/Souhaite voir son compagnon arrêter le TSO...
Lucide et amoureuse...Respect bravo
Ça me renvoie vraiment aux questions que je me pose à  la lecture de beaucoup de discussions, sur ce site, au cours desquelles j'ai fini par comprendre que la substitution n’était pas nécessairement synonyme de sevrage pour  beaucoup de toxicomanes, alors que c'est quand-même assez contradictoire avec leur discours ou leur ambition en général. C'est assez difficile à  admettre pour un non-toxicomane. Et c'est pas forcément réjouissant ni rassurant quand on s'imagine vieillir avec qqu'un qu'on aime. Ça nécessite pour nous de devoir vivre avec des œillères, c'est pas évident! Je me pose aussi des questions sur le fait que certains préconisent les TSO en IV...Je ne suis pas dans le jugement, j'essaie de comprendre, mais ça me parait aberrant, je comprends que le shoot puisse être un plaisir ultime, je pourrais comprendre que mon mec puisse ne pas renoncer à  se shooter une fois par an, ou je sais pas trop si c'est envisageable comme ça,mais s'injecter de la morphine sous ordonnance tous les jours, pour moi, non toxicomane, ça me parait certes moins onéreux et peut-être moins dangereux que de s'injecter de la mauvaise  came, mais dans le fond, est ce que ça ne revient pas quasi au même? Je suis très curieuse de lire vos réponses, je ne cracherai pas sur un peu de lumière sur le sujet, pq même si effectivement, j'ai bien compris qu'il fallait laisser le zozio que j'aime tant, tranquille sur le sujet et lui faire confiance, les discussions que ns n'avons pas sur le sujet, du coup, ne m'aident pas beaucoup non plus...

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pierre
Web-Administrateur
Inscrit le 15 Sep 2006
16690 messages
Encore un message qui prend le sevrage pour l'alpha et l'omega du parcours d'un usager de drogue....

Devant le nombre de ces messages ("je veux me sevrer à  sec", "je veux que mon ami se sèvre"...), nous avons décidé de lancer une offensive pour faire comprendre que le sevrage n'est bien souvent pas la meilleure solution, surtout avec un traitement de substitution. (et meme maintenant avec l'alcool avec le baclofene et le selincro, ou le tabac avec la cigarette electronique)

Mais précisément pour les opiacés, nous avons des études qui nous disent que le sevrage est dangereux. Il y a plus de mort apres le sevrage d'opiacé que ceux qui continue leur TSO. prescriteur doit nous sortir l'étude. Et pour être brut, nous sommes plusieurs à  penser que si Alain Will, ancien administrateur de Psychoactif, n'avait pas arrêté la méthadone, il serait peut être toujours vivant (il disait lui même que c'était une des plus grosses conneries de sa vie...)

D'autre part, on peut vivre une vie heureuse et satisfaisante en étant sous TSO.  Mais pour cela, il faut avoir déconstruit un peu ses préjugés (œillères ?...) sur les usagers et la dépendance... L'important, est ce la qualité de vie ou etre sevré ?
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entièrement de cette avis, NROCK
 
entièrement d'accord. Clairette

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c0112 homme
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Jul 2014
72 messages
Bonjour,

Il est certain qu'il ne faut pas sevrer une substance n'importe comment et qu'il y a un protocole de sevrage à  suivre (via un professionnel), et il est évident que dans certains cas (maladies associées, durée totale de la dépendance, etc..), le sevrage n'est certainement pas recommandé.

A contrario, un individu jeune, en plein santé et dépourvu de maladies mentales (dépressions, etc...) quand à  lui, on doit vraiment l'aider à  ne pas entrer dans un système médicalisé, qui au final lui sera plus néfaste, surtout sur le long terme.Il y a un bénéfice/risque à  prendre en compte.

Il est certain que le sevrage et l'abstinence ne sont pas les armes ultimes, mais l'intoxication chronique non plus.

Les soins doivent être encadrés de manière optimale pour que le patient se sente au mieux, avec un juste milieu, de manière très médicale et non de façon toxicomaniaque.

L'important, est ce la qualité de vie ou etre sevrer ?

Les 2 ne sont pas forcément incompatible, mais c'est  juste mon avis et retour d'expérience



PS: Je ne juge personne, je donne juste mon avis sans faire de généralités.Chaque cas est différent et l'encadrement doit se faire par le biais d'un professionnel.Je ne prône rien.

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filousky homme
Modérateur
Inscrit le 14 Dec 2008
11530 messages

c0112 a écrit

A contrario, un individu jeune, en plein santé et dépourvu de maladies mentales (dépressions, etc...) quand à  lui, on doit vraiment l'aider à  ne pas entrer dans un système médicalisé, qui au final lui sera plus néfaste, surtout sur le long terme.Il y a un bénéfice/risque à  prendre en compte

L'argument est à  prendre en compte, mais combien de jeunes personnes, en pleine santé entrent dans un jeu avec les drogues jusqu'à  en devenir dépendant ?

Si l'on prend la file active d'un Csapa, on réalise aisément que presque la totalité des personnes ont une commorbidité associée à  leur dépendance. C'est là  que cela se complique drôlement quand même. 

J'ai longtemps cru que ma toxicomanie à  l'héroïne puis polytox, puis mon alcoolisme avaient en point de départ une consommation festive exagérée, donc une dépendance que je considérais comme un problème exogène venu de l'insoucience de ma jeunesse.

Je me suis sevré dans la douleur en 1990 de toute drogue et ai vécu pendant  10 ans une tranche de vie passionante. A 50 ans, nouvelle vague de difficultés et retour de mes pathologies psy (hyper anxieux speed). Là , que je le veuille ou non, j'ai bien du reconnaître que seuls les opiacés m'apportaient un confort suffisant sans abimer mon âme et mon corps (j'ai essayé d'autres choses, bien sûr). 

Alors, sevrage ou pas ? Pas pour moi, merci.   

Amicalement

Fil


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Caïn homme
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
C0112 en a pris plein la tronche... Normal, vu le ton et un nombre de conneries assez invraisemblable qu'il a réussi à  placer sur un post de quelques lignes. Mais je voudrais malgré tout me faire l'avocat du diable C0112. A sa façon trop directe, il pose quand même une vraie question : est-ce qu'Aynala ne ferait pas mieux de se chercher un sportif clean (comprendre quelqu'un d'autre qui ne soit pas toxico) ?
Franchement, je pense que c'est aussi une solution à  envisager. Certes Aynala a fait preuve d'aptitude à  évoluer, à  tenter de comprendre. Mais d'un autre côté, je vois dans ses posts beaucoup plus de conneries que dans les posts de C0112. Des confusions entre produits qui n'ont rien à  voir (cigarettes mises sur le même plan que la métha à  haute dose !!!). Des hiérarchies qui n'existent pas (même si elles sont répandues) entre drogues dites "douces" et "dures". Enfin le dernier truc qui m'a choqué c'est le petit couplet sur les amis "sains" qui ont de "bonnes valeurs" et les amis du copains forcément infréquentables. 
De plus Aynala dit elle-même qu'elle ne peut réellement se projeter avec son copain...
Donc oui, envisager une séparation me parait pas à  rejeter. Plutôt que de tomber dans les conneries genre l'amour résout tout etc. Et avoir une vie en commun qui ressemble à  un enfer.
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pas mal vu. Clairette

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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ludivi femme
Nouveau membre
Inscrit le 07 Apr 2015
4 messages
Merci Fil pour ta réponse! Je comprends qu'il n'y a pas de solution universelle et absolue, ne serait ce que pour un même individu en fonction du contexte. Est ce que les problèmes liés au manque sont pour toi moins gênants que ceux liés à  ton anxiété? (C'est une vraie question! )
En ce qui me concerne, je n'ai jamais demandé à  mon copain de se sevrer, c'est lui qui en parle, je pense à  cause du manque, des effets secondaires...
Je ne vois pas le sevrage comme une nécessité absolue.
Et je me suis effectivement déjà  demandé, si c'était un discours fait pour rassurer tout le monde ou une réelle envie.

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clairette femme
Psycho junior
Inscrit le 21 Mar 2014
337 messages
Bonjour à  tous,
Je voudrais juste apporter mon témoignage, et là  je parlerai en "je" car je ne veux pasfaire de généralités. J'ai des amis qui ne consomment rien qui vivent avec un consommateur, sevré ou non, et ça a l'air d'aller.
Pour ma part, la relation que j'ai entretenu a été assez destructrice.
J'ai rencontré celui qui allait devenir mon mari, je ne consommais rien, mis à  part la clope (que tu places au même rang que la méthadone ou les opiacés....arf). J'avais plus jeune pas mal fumé de joints mais c'est tout.
Il ne m'a pas du tout caché sa toxicomanie, et comme j'avais déjà  un enfant, j'ai exigé qu'il poursuive son sevrage -je dis bien exigé, et avec le recul c'est là  que le bat blesse- .
Tout se passant à  mereveille, je suis tombée enceinte et nous avons eu un merveilleux garçon. Puis nous nous sommes mariés, nous qui étions  plutot anticonventionnels.
Quelques mois plus tard, il me fais l'apologie de la C-en sniff-, me disant qu'on accroche pas si facilement, que ça peut être festif, blablabla. Je suis déjà  sous benzo, car très anxieuse, j'accroche facilement aux substances qui rendent addict.
Erreur de pochon, sois disant (jamais su le fin mot du truc), il me ramène de l'héro. m'asure que ça n'accroche pas, juste une fois.
Moi, je ne veux pas mourir idiote. J'essaie. Et je kiffe.
On commence à  taper tous les deux de plus en plus souvent. On passe de super moments, intenses; et des moments moins cool (le manque, manque de thunes, manque de tout). Laassée de tout ça, j'arrête ma conso, me fais mettre sous TSO, et demande à  monsieur qu'il fassede même. Ce qu'il fait. Mais maintenant il continue à  taper derrière mon dos.Il bosse (on a toujours travaillé tous les deux quand même!). Je suis de moins en moins tolérante envers lui, je le quitte.
S'enssuit un sevrage -un vrai cette fois- pour lui, il revient tout clean, ça va durer un an, un an de pur bonheur, on reprend gout à  plein de trucs, et on fait même un bébé, hé hé!
Il nous arrivait de faire des extras le week end, je stoppe tout , définitivement (enfin c'est ce que je me dis à  ce moment là ). Pas de dérapage durant la grossesse, qui se passe super mal (certain se rappelleront de mes douleurs dentaires!!)
fin de grossesse, je remarque que de l'argent disparait, monsieur, qui fait du déplacement professionnel me dit qu'il va bosser et squatte en fait chez des potes (ça, je ne le surai que plus tard), et je constate des points de ponction sur ses bras.Je ferme les yeux, je veux pas voir.
Ma fille nait prématurément mais en bonne santé, c'est un "bébé plume". Monieur s'éclate avec ses potes pendant que je me dépatouille avec mes 3 enfants.
C'est un bon pèree, au bout de deux mois il revient plus à  la maison, et fais plus ample connaissance avec sa fille. Je remarque un changement physique (maigreur et pleies sur les bras ) important.
Une nuit, je le surprend en train de se piquer dans notre salon, je pète les plombs et lui demande de partir.
J'entame la procédure de divorce, je suis très mal car je l'aime, et lui est dans le meme état.
Il se met enfi à  me parler, me dit fixer occasionnellement la cokeet que c'est trop bete de pas gouter, c'est le trip de sa vie.
Comme une conne, je goute. Je surkiffe.
Me voilà  avec une autre dépendance.
Aujourd'hui monsieeur est en sevrage, mais je ne l'ai pas exigé. Nous sommes relationnellement parlant ensemble, mais nous vivons séparément. Ainsi, je ne souffre pas -ni les enfants- de ses conomations, lorsqu'il dérape. Je l'aime plus que tout et ne peux me résoudre à  le quitter, mais je ne veux pllus être ni son infirmière, ni sa maman.
De mon côté, j'ai plus une thune, les cravings de coke ont très durs à  gérer, je ne prend plus d'héroine, mais j'ai un TSO.
Cette relation a été destructrice, et ce pour nous deux, car parfois lorsqu'il se sevrait c'est moi qui avait des envies d'héroine. Et puis, on s'est fait beaucoup de mal.
Prendre de la distance a été bénéfique, lorqu'il veut s'isoler il va dans son appart'. Ou en cas de manque, ça évite que les enfants voient leur papa tout amorphe.
Je ne te dirai pas de laisser tomber, mais juste d'être très prudente. Visiblement tu ne connais pas trop les prod (et tant mieux pour toi!) et tu as pas mal de préjugés.
On peut être en couple avec un toxicomane et être heureuse. Car, malgré tout, ça a été un mari aimant et attentif. Simplement, lorsqu'il était dans la recherche du produit c'était plus fort que tout....
Tu dois aussi savoir qu'un sevrage c'est extrement difficile. Alors, fiche lui la paix pour la clope, on verra ça après, non?
Prendre un TSO n'est pas une honte, tu t'habituera à  le voir prendre son traitement, mieux vaut être sous TSO et bien vivre le evrage d'opiacés que se jeter par la fenêtre.
Mon erreur a été je pense d'exiger de lui des choses que je n'étais moi meme pas cpable de faire.
Fais preuve d'empathie.....
Et courage à  toi. Clairette
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Passionnant témoignage. C.

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clairette femme
Psycho junior
Inscrit le 21 Mar 2014
337 messages
Et désolée pour le pavé.
Mais ça m'a fait ressurgir des choses que j'avais aussi sans doute besoin d'évacuer. J'espère ne pas être HS.
Amitiés

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