problème lors de l'endormissement

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BORDERLINE homme
Nouveau Psycho
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Salut a tous,

je post pour m'éclaircir d'un point de vue médical, ou toute expérience qui pourrait être similaire. Je suis en post cure depuis 6 semaines et j'ai de gro soucis de sommeil. Comment expliquer comme j'essai d'expliquer ce que je ressent au toubib c'est difficile de mettre des mots sur cette étrange sensation. Ca se passe dans la phase de l'endormissement je qualifi ca de vertige du sommeil, lorsque que je commence a m'endormir m'ont esprit fuse et j'ai comme une impression de tomber dans les vappes ( c'est l'idée que je m'en fais car je n'ai jamais fait de malaise ou autre) une sensation très intense, des fourmillement dans tout le corps, la tête le cerveau qui bourdonne, comme ci je n'avais plus de repère fixe, plus de support mon corps par en  avant en arrière et j'ai comme l'impression de tomber dans le néant...... j'essai d controler mais c'est beaucoup trop violent, j'ai l'impression que mon cerveau va exploser alors je réouvre les yeux et au bout de quelques secondes tout rentre dans l'ordre... voilà  ca me le fait systèmathiquement tout les soirs plusieurs fois avant que je ne tombe de fatigue.
Est ce que vous pourriez m'aiguiller svp  ?

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PLUZZZZ homme
Nouveau Psycho
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Salut BORDERLINE,

Ces symptômes, cette sensation, est-elle présente uniquement lors de l'endormissement?

Si oui, est-elle apparue lors du début de ta post cure? Ou bien avais-tu déjà  ressenti une expérience plus ou moins similaire préalablement dans ta vie?

Ce n'est qu'une hypothèse, mais, ayant eu de nombreuses crises d'angoisses récurrentes à  une certaine époque de ma vie, et, j'y trouve clairement un certains parallélisme: "impression de tomber dans les vapes" "une sensation très intense" "des fourmillement dans tout le corps", "la tête le cerveau qui bourdonne", "comme ci je n'avais plus de repère fixe, plus de support" "mon corps par en avant en arrière" "impression de tomber dans le néant", ect...

Après, pourquoi spécifiquement lors de l'endormissement, je n'en ai aucunes idée...

Tu en as parlé à  un médecin, ou pas du tout? Si non, je pense qu'évoquer et énumérer les symptômes tel que tu viens de le faire ici serait le plus concret et le plus simple... Il n'y a, je pense, pas d'autres manière d'expliquer la situation.

C'est ce que tu vis, et ce que tu ressens... Même si ce n'est pas toujours facile, et je connais bien la chose, au sens ou on a parfois vraiment le sentiment de devenir taré, principalement du au fait de ne tout simplement pas comprendre ce qui nous arrive, et de n'avoir aucunes maîtrise dessus.

As-tu des traitements médicamenteux sinon, de type anxiolytique, ou autre?

Dernière modification par PLUZZZZ (19 novembre 2015 à  00:36)


Il n'y a pas d'arc-en-ciel sans un peu de pluie.

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BORDERLINE homme
Nouveau Psycho
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PLUZZZZ a écrit

Salut BORDERLINE,

Ces symptômes, cette sensation, est-elle présente uniquement lors de l'endormissement?

Si oui, est-elle apparue lors du début de ta post cure? Ou bien avais-tu déjà  ressenti ou vécu une expérience plus ou moins similaire préalablement dans ta vie?

Ce n'est qu'une hypothèse, mais, ayant eu de nombreuses crise d'angoisses récurrente à  une certaines époque de ma vie, et, j'y trouve un certains parallélisme: "impression de tomber dans les vapes" "une sensation très intense" "des fourmillement dans tout le corps", "la tête le cerveau qui bourdonne", "comme ci je n'avais plus de repère fixe, plus de support" "mon corps par en avant en arrière" "impression de tomber dans le néant", ect...

c'est exactement ca, rien qu'a te lire je sais que l'on parle de la même chose... Oui  j'en ai parlé mainte et mainte fois au infirmiers et médecin... Leur seul réponse a été de stopper la série walking dead et boire des infusions genre " camomille" en soirée, il remette en cause mon hygiène de vie bref rien de concret a les yeux.... j'avais quelques soucis de sommeil avant mais je dirais que les vrai premiers sympthome sont apparue quelques jours précédent mon entrée en cure

Etait tu épuisé a ton réveil le matin?

Oui je suis sous traitement je viens tout juste de changer d'ailleur je viens de passer a la métha ( sub) j'ai du tercian et du miansérine

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BORDERLINE homme
Nouveau Psycho
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et du téranel

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PLUZZZZ homme
Nouveau Psycho
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Bon, je ne suis pas médecin, mais, sur le plan technique, les éléments sensés aider dans l'atténuation de ce genre de crises sont présents. Mais je n'ai pas les capacités pour m'étendre sur le sujet, donc je n'en dirai pas plus.

Quoi qu'il en soit, s'ils se révèlent inefficaces (à  tester tout de même sur un certaine période je pense, pas sur juste un jour ou deux), je pense qu'il te faudrait évoquer la chose avec le médecin qui te suis, afin d'envisager peut-être d'autres molécules, de la même famille, mais envers lesquelles tu serais potentiellement plus réceptif(ve).

Sinon, je ne sais pas si ce que j'ai vécu est la même chose, mais il y a clairement de grosses similitudes avec des crises d'angoisses, dans les éléments que j'ai cité dans ta description.

Mais aussi bien je me trompe complètement...

Pour ce qui est de la fatigue au réveil, de ce fait, les miennes arrivants un peu tout le temps en journée ou en soirée, mais jamais lors de l'endormissement, je ne pourrai hélas pas te dire.

Ce genre de manifestations psychosomatiques sont encore, je trouve, trop peu prise au sérieux par certaines personnes du corp médicale. La réponse que tu as obtenue en ai la preuve... Et j'ai moi même eu quelques médecins qui avaient un peu de mal à  prendre cela au sérieux. Mais il ne faut pas en faire une généralité!

Pour en revenir à  nos moutons, tu as un traitement, ce qui est déjà  une bonne chose. Il est aussi possible que la Méthadone t'aide a trouver un peu plus d'apaisement psychiquement parlant, contrairement au Subutex.

Quoi qu'il en soit, je compatis... C'est tout sauf quelque chose de marrant et de facile à  endurer. N'hésites vraiment pas à  solliciter l'aide d'un encadrement médicale afin d'être épauler dans ce passage.

Enfin, si ça peut te rassurer, les miennes avaient durée trois mois, de manière épisodique, et elles étaient partit comme elles étaient arrivées, c'est à  dire sans raisons.

Du moins consciemment, car rien n'arrive jamais sans raisons...

Dernière modification par PLUZZZZ (20 novembre 2015 à  00:11)


Il n'y a pas d'arc-en-ciel sans un peu de pluie.

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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
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Salut,

Si l'on exclu le côté somatique ( qui effectivement, est loin d'être impossible), peut être essayer aussi de voir du côté de l'oreille interne qui peut aussi causer ce genre de manifestations "vertigineuses"....

Quant aux traitements chimiques pour les crises d'angoisse et les attaques de panique, perso, je suis totalement contre. C'est un cautère sur une jambe de bois que les gens se trainent leur vie entière dans les 3/4 des cas. Oui, je sais que ces crises sont extrêmement handicapantes, mais les meilleures thérapies, selon moi, sont d'une part, la psychothérapie comportementale pour gérer l'urgence, suivie éventuellement d'une psychothérapie voire d'une analyse si on veut vraiment aller au fond des choses. L'acupuncture aussi ( mais il faut  trouver un bon praticien et ce n'est pas toujours évident).

Dans tous les cas, exposer clairement tes symptômes comme tu le fais ici à  un médecin qui saura en tenir compte et te faire faire toutes les investigations nécessaires, déjà  pour être certain qu'il ne s'agit pas d'un pb organique . Une fois sûr qu'il n'y a rien de ce côté là  (déjà  inconsciemment tu seras rassuré et ça ira peut être déjà  mieux...), voir un bon psy comportementaliste (trouver celui qui te convient à  toi)....

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Mister No homme
Pussy time
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et j'ai comme l'impression de tomber dans le néant

C'est pas aussi lié à  une chute de tension ou une phase de léger dérèglement de la tension orthostatique ?
Il me semble avoir plusieurs fois ressenti la même chose surtout après des anesthésies générales... je pensais que cela se produisait chez tout le monde et sans forcément de prodz.
Je tombe dans le néant, en général je me réveille en tentant de crier ( je glousse ou tente de gémir ^^ car paralysé, mon corps dort encore) comme si je tombais dans une chute sans fin. Des fois, je pousse un cri, c'est toujours sympa au réveil.^^
C'est pas super agréable à  vivre, mais en ce qui me concerne ça arrive peu souvent, ça ne me préoccupe même pas.
J'ai trouvé ce lien wikimerdia qui cadre bien avec tes chutes libres. Je crois que je pars de dos. C'est un peu flippant sur le coup, je me réveille un peu en panique, comme si on venait de me pousser de l'avion sans parachute, dans le noir, de dos, avec mon corps paralysé qui ne parvient même pas à  crier mon désespoir. Sur le coup, c'est flippant, mais d'y repenser, ça me fait plutôt marrer. On doit se réveiller avec une bonne dose d'adré, j'imagine que cela peut-être perturbant.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Secousse_hypnique

Dernière modification par Mister No (19 novembre 2015 à  10:51)


Just say no prohibition !

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BORDERLINE homme
Nouveau Psycho
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j'ai pris ma tension quelques minutes aprés une " crise" et elle était parfaite, j'entamme le 3ème jour sous métha et comment dire j'ai passé une nuit merveilleuse, sans aucun réveil donc c'est cool mais je te rejoint a 100% sur le comportement personnel médical il ne prennait clairement pas au sérieux mais comme il viennent de me l'expliquer ils ont également un temps d'addaptation avec les patients car il se pouvait également que je puisse profiter de la situation mais ils ont compris au bout de la 5 ème semaines d'insommi que mon cas était sérieux o_O bref je commence le taf en psychomotricité et psychologue cette semaine et je pense que le passage a la méta s'imposait, elles ont
l'air d'être parti comme elles sont venu sans carton d'invitation ni de faire part hahaha, pour l'instant ca le fait...
je vous retiendrais au courant merci pour votre écoute, mais c'est quand même hallucinant que l'on doit avoir besoin de se connecter a un forum pour être entendu alors que je vit dans une enciente hospitalière

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Mister No homme
Pussy time
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8406 messages
temps ne te bile pas trop pour la "chute libre", rien de grave :
soit c'est ton cerveau qui vérifie que tu es vivant
soit c'est un bug qui provoque un réveil en panique... hein, toujours d'après wikimerdia.
A mon avis, ce qui nous arrive est un petit phénomène physiologique qui peut entraîner une forme de panique. De le savoir, c'est bien, j'espère que cela pourra te rassurer et éviter de laisser la panique s'installer au réveil...

j'ai pris ma tension quelques minutes aprés une " crise" et elle était parfaite - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/p2037 … =d#p203764

La tension orthostatique pour faire court, c'est la régulation de notre tension dans des courts moments où elle change "naturellement". Par exemple, des fois, si tu te lèves trop vite, tu peux ressentir une légère baisse voire un malaise le temps que la tension se régule de la station couché à  debout. Peut-être que ce phénomène est lié à  des changement de cette nature dans une phase de réveil en plein sommeil paradoxal ?
Tiens nous au courant, je crois que ça sert pas à  grand chose de cogiter là  dessus. Je pense que c'est "bénin" à  partir du moment où tu en souffres pas... au cas où, je suis sur que tu pourras en reparler et trouver une oreille attentive auprès de tes médecins.
Bonne journée

et du téranel

Maintenant que ça me revient, une de mes dernières fois, je devais avoir pris un antihistaminique, un médicament de la même famille que le théralène. D'ailleurs, on ne donne/donnait pas aussi  des antihistaminiques pour certaines anesthésies générales ?
Le peu de fois où j'ai pris un somni antihistaminique dont j'ai oublié le nom, j'ai fait aussi un peu de chute libre... en fait dès que je commençais à  m'endormir !

Dernière modification par Mister No (19 novembre 2015 à  12:55)


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prescripteur homme
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Bonjour,
Le probleme avec les médecins (dont je suis) est qu'ils ne prennent pas au sérieux les symptomes qu'ils ne peuvent pas expliquer.  Après il y a l'ignorance individuelle et l'ignorance collective (c'est à  dire que ces symptomes et leur traitement éventuel n'est décrit nulle part dans la littérature médicale ou tellement loin que la plupart des médecins ne sont pas au courant).
Je dirais quand même que dans une certaine mesure cela se comprend car les problèmes graves (entrainant des complications) sont souvent décrits et donc qu'ils concluent que si ce n'est pas décrit c'est probablement pas trop grave et c'est souvent le cas, heureusement.
Mais evidemment les bons médecins écoutent au moins, même s'ils ne peuvent pas expliquer. Mais il faut un travail sérieux de "lâcher prise" pour pouvoir admettre qu'on n'a pas d'explication !!

Tu peux d'ailleurs aider à  leur formation en les guidant dans cette voie (notamment en communiquant que tu comprends qu'ils n'aient pas d'explications mais que néanmoins tu ressens ces problèmes et que s'ils rencontrent un article ou un autre patient ayant les mêmes ressentis, peut être qu'ils pourront faire avancer la médecine, modestement mais réellement).


Tes symptomes me paraissent relever de ce type  (ressenti mais pas vraiment décrit dans la littérature mais je vais faire une recherche).
Toutefois au cours du sevrage, surtout associé à  l'introduction d'autres médicaments, il survient souvent toutes sortes de sensations, parfois "typiques" mais aussi parfois "atypiques". Donc, comme le disent les autres forumers ce n'est probablement qu'un mauvais moment à  passer.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (19 novembre 2015 à  12:21)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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prescripteur homme
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Si tu lis l'anglais voici quelques references. Mais, comme je le disais, rien de bien précis.
Amicalement

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3181745/


http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4481805/ (avec un AD le seroplex)

Hypnic jerks or sleep starts are benign myoclonic jerks that usually occur on falling asleep. Various factors like excessive caffeine intake, physical, and emotional stress can increase their frequency. Here we report a case of a female who suffered from hypnic jerks with use of selective serotonin reuptake inhibitor drug escitalopram and responding to treatment with clonazepam.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK374/

Dizziness is a common and often confusing complaint, meaning different things to different people. It is especially critical to ascertain if the patient has a sensation of movement, since vertigo is usually the result of a labyrinthine disorder. Associated symptoms of tinnitus or hearing loss also suggest a "peripheral" labyrinthine problem. Most patients with acute vertigo prefer to lie still, since minimal movement exacerbates their discomfort. Nausea, vomiting, and ataxia often occur. Among the many causes of recurrent "peripheral" vertigo are Ménière's disease, vestibular neuronitis, and benign positional vertigo. Vertigo is occasionally associated with TIAs involving the cerebellum or brainstem. By generally accepted convention, however, isolated vertigo should not be considered due to brainstem dysfunction unless other brainstem symptoms or signs are present. The cause of nonspecific dizziness or "fuzzy-headedness" is often difficult to elucidate. Anxious patients may have a feeling of floating, detachment, or lightheadedness that is described as dizziness and may be associated with chronic hyperventilation. The onset is usually gradual, and the feeling often lasts for long periods of time. Patients with presyncope may complain of lightheadedness, which sometimes progresses to syncope. Finally, patients with posterior column disturbance or peripheral neuropathy may complain of dizziness, which is better characterized by unsteadiness, or "dizziness in the feet."
Patients with conversion reactions, hyperventilation syndrome, panic attacks, or depression may complain of complex neurologic symptoms. In addition to dizziness, patients may complain of intermittent sensory symptoms (tingling or numbness), weakness, or memory loss. Patients with conversion symptoms can usually be identified by the dramatic and sometimes bizarre nature of their intermittent symptoms. The history is often related with surprising detachment and unconcern called "la belle indifference." The patient usually has no insight into the psychiatric basis of the symptoms or the unusual nonphysiologic findings that often are present on the neurologic examination. Many patients have a previous history of conversion reactions, and a few patients have Briquet's syndrome, a history of multiple conversion reactions involving multiple organ systems over time, and often a history of multiple surgical procedures by well-meaning surgeons. The acute hyperventilation syndrome is usually recognized by anxiety, acro-oral paresthesias, a feeling of "not being able to take a deep enough breath," and, in its most severe form, carpal-pedal spasm. At times, the symptoms can be reproduced by asking the patient to hyperventilate for several minutes. Some patients with panic attacks can identify uncomfortable situations that precipitate their spells, but most cannot. Patients usually complain of severe apprehension, dizziness, chest discomfort, palpitations, or fear of "losing control." The onset is usually under age 40, the course is chronic and fluctuating, and many patients also have phobias. Occasionally patients with what appear to be panic attacks are actually having paroxysmal tachycardia, or autonomic dysfunction associated with pheochromocytoma, hypoglycemia, or complex partial seizures. Neurologic symptoms also occur in depressed patients, but are often more constant than episodic. Nondescript symptoms such as tiredness, weakness, or dizziness predominate

Dernière modification par prescripteur (19 novembre 2015 à  16:42)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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PLUZZZZ homme
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Quant aux traitements chimiques pour les crises d'angoisse et les attaques de panique, perso, je suis totalement contre. C'est un cautère sur une jambe de bois que les gens se traînent leur vie entière dans les 3/4 des cas.

En un sens, je suis d'accord avec toi Mascapone. Dans un autre, il faut bien concevoir que les dites crises sont vraiment vécue comme traumatisantes. Dans l'instantanéités premièrement, par l'intensité de ses dernières, puis de manière plus ou moins constante par la suite, par phénomène d'anticipation.

Après, je pense en effet qu'au long terme, des thérapies plus axées sur la psychologie, le comportement, ou bien encore toute autre médecine "immatérielle", serait plus adéquat. Et surtout, comme tu le soulignes, régleraient le problème dans le fond!

Reste que, sur le moment, la crise ne pouvant être contrôlée, il faut bien quelque chose de type anxiolytique ou autre molécule "apaisante" pour aider la personne qui la subit... Surtout qu'en post cure, la sensation, d'expérience très désagréable, doit être amplifiée. On pourrait sérieusement presque apparenter cela à  une certaines forme de torture! Donc bon...

Je pense que l'avis de Prescripteur par rapport à  la question du traitement médicamenteux nous permettra d'y voir plus clair, sur ce point tout au moins!

Dernière modification par PLUZZZZ (20 novembre 2015 à  18:26)


Il n'y a pas d'arc-en-ciel sans un peu de pluie.

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prescripteur homme
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A Pluzzzz,
Oui, bien sûr, même s'ils ont un potentiel d'addiction et d'autres effets secondaires, les anxiolytiques sont une bénédiction pour ceux qui éprouvent des symptomes vraiment gênants. Même chose pour la douleur avec les opiacés et je rappelle que le thème de l'année 2015 de la Commission Globale sur les Drogues de l'ONU porte justement sur le fait que les dangers des opiacés ne doivent pas conduire à  une restriction de leur usage légitime dans la douleur.
Donc, si on est conscient de leurs potentiels de danger et qu'on prend les dispositions ad hoc, l'usage des BZD est tout à  fait justifié.

A Borderline
Je pense que c'est du Theralene et non du Teralen.
C'est un "neuroleptique caché" et avec le Tercian cela peut etre "trop" (selon les doses). Tu ne dis pas quels étaient tes traitements antérieurs mais il y a peut etre une piste aussi par là .(notamment sevrage de BZD ?).
Comme je le dis + haut, associer pendant quelques jours des BZD à  ton Tt ne me paraitrait pas idiot, surtout evidemment si tu en avais, pour faire un sevrage progressif.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (20 novembre 2015 à  08:22)


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Mascarpone homme
Vieux clacos corse pas coulant
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Je connais parfaitement le handicap causé par les attaques de panique. Il m'est arrivé de rester 6 mois sans pouvoir sortir de chez moi à  certaines périodes de ma vie. L'avis anti cautère sur jambe de bois, j'ai bien précisé que c'était un avis perso. Cependant, j'ai toujours refusé d'avoir recours au moindre benzo même au plus fort de ces périodes qui pouvaient durer des mois et où parfois, je faisais jusqu'à  3 attaques de panique par jour. Les médecins n'avaient que ça à  proposer et quand je leurs disais que quitte à  bouffer des saloperies, je préférais encore reprendre de l'héro, ils restaient comme 2 ronds de flan à  ne savoir que répondre, le plus souvent, je ressortais avec une ordo d'euphytose et de bio mag....(si effet, à  mon avis, plus placébo qu'autre chose).

J'étais parfaitement conscient qu'il s'agissait d'un problème purement psycho. Après avoir testé 3 ou 4 psy complètement tarés, je suis enfin tombé sur le bon, et à  voir le soulagement intense ressenti à  la sortie de chaque scéance, j'ai compris que j'allais aller mieux.

Depuis, et cela fait des années maintenant, à  chaque fois que je sens venir une crise, j'arrive de mieux en mieux à  contrôler et à  ne pas me laisser envahir par le flip, et j'ai appris aussi à  respirer correctement sans faire d'hyper ventilation. Les crises sont désormais extrêmement rares.
A côté de cela, je connais au moins une dizaines de personnes, dont mon propre père, qui elles ont accépté l'offre des médecins (benzo, AD) et qui depuis plus de 20 ans n'ont vu aucune amélioration de leur état, voire même une aggravation et qui même avec leurs petits cachetons en sont toujours au même point, avec en plus, l'impossibilité de s'en passer. Alors, les cautères sur jambes de bois.......Voilà  ce que j'en pense.

Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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PLUZZZZ homme
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A côté de cela, je connais au moins une dizaines de personnes, dont mon propre père, qui elles ont accépté l'offre des médecins (benzo, AD) et qui depuis plus de 20 ans n'ont vu aucune amélioration de leur état, voire même une aggravation et qui même avec leurs petits cachetons en sont toujours au même point, avec en plus, l'impossibilité de s'en passer.

Tout simplement car ces traitements ne font que soulager, ils ne traitent pas proprement dit. S'ils sont utilisés de la sorte, sans faire un travail de fond en annexe, forcement, en résulte ce genre de situations. Jamais un traitement ne remplacera un thérapie, on est bien d'accord.

Mais comme l'a dit Prescripteur, les anxiolytiques sont une bénédiction pour ceux qui éprouvent des symptômes vraiment gênants. Et si on fait les chose de manière consciente par rapport à  leurs potentiels de danger, et qu'on prend les dispositions nécessaires, je ne vois pas ou est le problème...

Le problème serait de souffrir inutilement, en 2015, alors que la médecine à  clairement des moyens pour soulager les dites douleurs, d'ordre psychique dans le cas ci présent, mais aussi physique.

Les benzodiazépines sont en quelques sortes la morphine du cerveau.

Dernière modification par PLUZZZZ (20 novembre 2015 à  19:09)


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