Passage du Subutex à  la Méthadone.

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SheepskinTearaway homme
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Salut les psychos. :)

Je me présente, Séb, 20 ans, principalement consommateur d'opiacés (Skénan et codé), d'alcool, de benzos à  l'occasion, shit pareil, et en extra, très rarement, coke. J'ai été mis sous Sub au début des vacances d'été, augmenté jusqu'à  une dose de 14mg/jour qui me convenait très bien. Par contre, toujours autant de craving, énormément de sniffs, beaucoup d'IV... bref, j'ai voulu passer à  la Métha.

J'ai commencé ce Mardi. Lundi j'avais pris mon traitement comme d'hab'. On m'a filé 15mg Mardi. Mercredi 20. Aujourd'hui 25. Sauf que je m'attendais à  ressentir des effets, des effets opiacés agréables : j'en ai lu certains qui parlaient de cette chaleur (rah putain cette CHALEUR !), d'effet anxiolytique... bref, pour certains, ç'a carrément été la lune de miel pour leur première fois avec la métha comme pour leur première fois avec la rabla ou le sken. Aujourd'hui je ressens rien. Hormis une certaine somnolence intermittente. J'ai un craving énorme, surtout. Et quelques douleurs, et de l'insomnie. Je suppose que c'est à  cause du Sub : je sais qu'il m'a fallu attendre une semaine avant de ressentir réellement les effets du Skénan (voie orale), une semaine où j'avais décidé d'arrêter le sub pour reconsommer.

Ceci étant, j'ai peur d'une chose : que cette somnolence soit le seul véritable effet opiacé de la métha. J'ai peur aussi de ne plus pouvoir reconsommer d'alcool par rapport au risque d'od. On m'a dit aussi qu'être bourré sous métha, c'était très différent et pas forcément plaisant. Et que consommer des opiacés avec la métha c'est risque d'od et de ne pas sentir l'opiacé.

En fait, je vise, plus ou moins, l'abstinence. J'ai envie que la métha soit une béquille vers une consommation plus normale, et un équilibre psychique et émotionnelle. Mais je me sens pas près à  tirer un trait sur la tise et les opiacés comme ça, d'un seul coup.

Mon idée, c'était de me faire des extras de sken certains week-end, en ne prenant pas ma métha. Et de tiser parfois à  côté, quand j'en aurais envie. Et quelques extras de coke aussi. Et de pouvoir supporter le craving grâce aux effets opiacés de la métha.

Je sais que, dans la mesure où je suis à  une petite dose, où j'ai encore du sub dans mon corps, ça n'est pas très représentatif de ce que la métha peut m'apporter... mais est-ce que mes raisonnements sont justes ? Est-ce que c'est compatible avec mon traitement ?

Voilà . J'espère m'être fait comprendre... j'ai peur de devoir faire le deuil des produits, à  un moment où je suis pas du tout prêt à  le faire complètement, mais seulement partiellement.

Dernière modification par SheepskinTearaway (19 novembre 2015 à  19:07)


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Ta dose de Metha est en effet faible mais si tu es somnolent cela suggère plutot qu'elle est suffisante voire excessive, sauf si tu prends d'autres produits qui puissent expliquer cette somnolence.
Donc situation difficile à  évaluer comme ça, ce qui renforce la necessité de bien dialoguer avec les soignants qui te donnent la Methadone et d'avoir la patience d'attendre que la bonne dose soit trouvée.
En pratique il est rare qu'on n'arrive pas à  trouver une dosse satisfaisante avec la methadone mais il faut parfois tatonner.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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SheepskinTearaway homme
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Je suis passé à  30 aujourd'hui Prescripteur. Je me sens mieux et, paradoxalement, moins somnolent ! En fait, je suis souvent somnolent à  certains moments de la journée... mais comme j'arrive pas tellement à  expliquer cette somnolence excessive, j'ai mis ça sur le compte de la métha.

J'ai senti plus d'effets opiacés. Je ressens un certain bien-être, un réel confort physique. Pas encore assez, mais c'est déjà  bien mieux qu'avant.

Mais j'ai toujours quelques peurs : est-ce que je dois faire une croix sur les extras d'opiacés ? J'ai du mal à  me faire à  l'idée d'y renoncer totalement pour le moment...

Pour l'alcool aussi. J'ai pas envie d'être abstinent. J'aimerais bien ressentir l'ivresse comme avant. On m'a dit que la métha changeait la perception de l'ivresse alcoolique. C'est vrai ?

Merci. Ce w-e je passe à  35. En espérant que ça aille dans le sens du positif. :)

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SheepskinTearaway homme
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Bonjour à  tous. :)

J'ai passé le week-end à  35mg. Pas trop mal, mais pas super confortable non plus, et en manque entre les deux prises : Lundi matin, alors que j'ai pris ma Métha plus tard que d'hab' (mais elle est censée agir 36h donc y a une marge...), j'ai eu des tremblements, une anxiété très forte, des palpitations, et un craving de ouf évidemment.

Lundi donc je suis passé à  40. Dans la journée, j'ai pas tellement senti que les effets avaient augmenté. Mardi matin, en arrivant au CSAPA, je me sens très anxieux, j'ai des douleurs que je n'ai pas après la prise, quand je sens les effets, mais pas le gros keum de ouf non plus. Dans la journée, je m'attendais à  bien sentir les effets : pas en fait, je les sens plutôt de moins en moins, les effets opiacés. C'est chelou... ça devrait être logiquement l'inverse ! Et franchement au soir là , je suis bien plus anxieux que d'hab. Au début la métha, après la prise, je ressentais bien les effets opiacés : sentiment de quiétude, chaleur... même si ça durait pas assez longtemps. Là  je me gratte, je suis bien constipé, mais pas de myosis, pas d'effets anxiolytiques, des douleurs articulaires, j'ai plutôt froid...

C'est bizarre. Je vous tiens au courant de l'évolution des choses.

J'ai peur aussi, c'est que la toubib augmente trop vite : ma psychiatre me l'a dit, vu que la métha a un métabolisme lent, et que moi je risque aussi d'éliminer lentement. Du coup, y a un risque d'od par cumule des doses. Quand elle m'a dit ça, j'étais à  40, donc elle m'a dit qu'elle s'inquiétait pas trop, parce que c'était encore une petite dose. Mais genre là  à  50, je trouve que j'y suis passé rapidement...

Vos avis m'intéressent. J'espère que je me suis bien exprimé. Désolé pour les longueurs !

Merci à  tous. wink

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filousky homme
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La dose léthale de méthadone pour quelqu'un de total naïf aux opiacés commence à  1mg/kg. J'ai été initié il ya quatorze ans en remplacement du Subutex et en trois semaines, j'étais à  120 mg.

Ton problème est de viser déjà  l'abstinance. C'est mettre un peu la charrue avant les boeufs, même si ton histoire avec les opiacés n'est pas si vieille.

Avec la méthadone, l'important est de trouver ta zone de confort avant d'y passer le temps qu'il te faut tranquille sans t'obséder par ton futur sevrage. Quand je parledezone de confort, c'est le dosage avec lequel tu te sens bien, sans anxiété, plutôt jouasse et surtout avec lequel tu n'as plus d'envies annexes. D'après ce que tu racontes, tu n'y es pas encore, même si à  50 mg le manque n'est plus présent, chose à  peu près sure.

Une fois stabilisé dans un bon dosage et soigné du reste des bobos, redescendre mon dosage de méthadone a été facile jusqu'à  40 mg (10% par 10 jours) alors que mon dosage "de confort" est de 100mg, et jusqu'à  15 mg d'après les témoignages laissés par d'autres sur ce forum, mais on a quité la zone de confort à  ces dosages.

D'après Bouchara (le labo qui fait la méthadone gélule), le plancher de la zone de confort serait de 60 mg, son plafond au double. Feu Alain Will appelait ça un rateau !

Sois patient, jeune homme et ça ira.

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SheepskinTearaway homme
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Pour l'instant, je réussis plutôt bien à  m'en passer. Mais il y a d'autres consos à  côté, bcp d'autres, et puis je vais pas si bien que ça... ouais, je sais que l'abstinence, c'est pas pour tout de suite. C'est d'ailleurs ce que je dis au toubib et aux infirmiers au centre. Je veux y aller par étape.

Ben là , je n'ai plus de vrai manque physique, mais je ne suis pas encore assez confortable... j'aimerais sentir l'effet opiacé apaisant bien plus longtemps. Ce n'est pas vraiment une envie de défonce, mais une envie de... conso, tout simplement. Ca apaise le craving. Ca répond à  ce manque originel qui me pousse à  consommer. Tu vois ce que je veux dire ? Pour moi, on est en manque avant d'être en manque, quelque part. ^^

J'ai pas compris : pq un "rateau"... ? Je comprends son jeu de mot. Approximativement, au vu des ressentis, ça m'a l'air de tenir debout sa théorie en effet.

Ouais, c'est ce que je pense aussi : ça viendra avec le temps. J'essaie de rester confiant, mais j'ai une putain de dose d'angoisse en ce moment... j'ai vraiment besoin d'un soutien que je n'ai pas.

Merci à  vous pour d'éventuelles réponses. J'ai besoin de vous. J'ai pas honte de le dire. Je ne suis qu'un homme, et pas des plus virils. Un petit pédé instable, ancien zonard (quand j'avais 12 piges) reconverti en poète maudit de carouf, ou du bled si tu préfères. Le vieux dépressif "toxico". Je fais comme si j'en riais avec un humour de bobo, mais j'ai un peu honte, et je devrais me taire.

En tout cas merci.

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Amarnath homme
Ni ceci Ni cela
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Salut à  toi,

Il serait peut-être bon pour toi de prendre la méthadone en plusieurs prises. J'ai la même problématique d'angoisse en redescente (du pique de montée). Pendant quatre à  cinq heures c'est nickel et après cela, c'est le pas bien.

D'après certains médecins addictos, il est possible de fractionner jusque trois fois, mais le mieux c'est deux fois. Alors cette posologie, crée une dépendance psychologique puisqu'il faut y revenir trois fois dans la journée, mais l'important c'est de se sentir bien dans ses pompes. Si cela peut éviter de prendre encore d'autres substances, comme les AD, c'est tout de même pas mal.

Comment vivais tu les prises en sniff de subutex ? Est ce que tu avais un plaisir des opiacés, ou bien rien du tout, mise à  part l'absence de manque. Combien de temps tiennent les sniff ?

En attendant de tes nouvelles, je te souhaite une bonne soirée.

P.S : renseignes toi tout de même sur les techniques de relaxation par la respiration, car c'est un outils extrêmement simple et qui est d'une grande efficacité. Par exemple faire un inspire par le nez avec une rétention de l'air pendant quelques secondes, puis l'expire par le nez doucement, mais longuement, cela permet une détente profonde.

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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BabsElDiablo femme
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Déjà , bravo a toi, ce n'est pas une chose facile de se mettre à  nu et de reconnaitre que l'on a besoin d'aide, c'est la raison pour laquelle je m'autorise à  répondre, bien que je n'ai pas la vanité de penser que  cette intervention puisse vraiment t’ôter tes interrogations.
Mais si mes observations peuvent t'apporter ne serai-ce qu'une amorce de piste dans le cheminement de ta réflexion, j'aurai "réussi" au-delà  de tout ce que je pouvais souhaiter.
La première chose, déjà , c'est que je pense que tout "Psy..." (là , rayez les mentions inutile : ..chiatre,..chologue, ..chanaliste,..cotherapeute, bref, etc. etc...) te dirais que la verbalisation du prb est l’étape primordiale à  sa résolution, rien ne peut être entrepris avant elle.
Avec  cette "verbalisation" très franche, mais que je trouve malgré tout un peu alambiquée, comme si tu avais encore un peu de mal à  vraiment assumer la chose, tu te présente comme un polytoxicomane en devenir, ce que je veut dire par là , c'est que la recherche du plaisir est pour le moment encore ton moteur, et que ta consommation n'est pas uniquement dictée par la recherche d'un apaisement aux désordres induits par cette toxicomanie.. en gros tu es au bord du gouffre mais il me semble que ton questionnement laisse penser que tu peut encore reculer... te sauver.
Pour moi, mais la je t’écris ça avec toutes les réserves imaginables car je fonde mon opinion sur le ressenti  que la lecture des quelques lignes que tu as écrites ont fait ressortir en moi par l'antagonisme avec mon expérience propre... en fait c'est une opinion tout sauf objective et toi seul est capable d'en cautionner la validité.
Donc ces réserves posées, je pense que tu as trop vite pris le parti de la substitution...la substitution doit (devrait ? ) s'instituer dans une démarche de sevrage, hors ce n'est vraiment pas le sentiment qui ressort de tes propos j'ai plutôt le sentiment que tu t'y es engagé non pas dans le sens d'une démarche vers le sevrage, mais au contraire dans celui d'une "normalisation" de ta toxicomanie ... car, et la j'admire ton honnêteté, tu AIME çà  ... et pour moi, tant que c'est cet état d'esprit qui prédominera je pense qu'il vaut mieux en rester aux "vrais" ... la substitution ne doit être vu selon moi que comme une thérapie  pour les toxicomanes volontaires pour se sevrer, et non pas pour les consommateurs qui comme toi vise le cote plaisir, récréatif des drogues... la substitution qui est juste prise en ajustement a ta consommation te fait entrer dans une logique de consommation régulière et inéluctable, et en fait j'ai peur qu'elle ne renforce une toxicomanie pathologique au détriment de la toxicomanie récréative qui me semble encore être la tienne.. surtout à  ton age, je crois que tu as toutes les clefs en mains, mais surtout l'entendement ou tout au moins la réflexion nécessaire pour répondre au défi auquel tu es confronté, c'est du moins ce que me laisse penser ton questionnement.

Bon, je vais arrêter là , parfois je m'embrouille tte seule dans les digressions, voir le gros portnawak ... alors du coup je ne suis pas sure que j'ai répondue à  une partie de tes interrogations, pas sure du tout même... mais j'ai écris les réflexions qu'ont fait naitre en moi ton commentaire, j'ai laissée filer, sans filet -lol- une partie de mes élucubrations induites par tes propos... judicieuses, ou non, je n'ai pas l'espoir de démêler ton imbroglio mais si je t'ai un peu interpellé, voir amusé, j'en serais la plus heureuse... a contrario,si je t'ai ennuyé ou blessé ne m'en veux pas, ce n’étais pas le but recherché.

Dernière modification par BabsElDiablo (26 novembre 2015 à  01:52)

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que d'idées fausses et de préjugés qui n'ont rien à  faire ici !!!!!!

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BabsElDiablo,
Là  je réagis.

Donc ces réserves posées, je pense que tu as trop vite pris le parti de la substitution...la substitution doit (devrait ? ) s'instituer dans une démarche de sevrage, hors ce n'est vraiment pas le sentiment qui ressort de tes propos j'ai plutôt le sentiment que tu t'y es engagé non pas dans le sens d'une démarche vers le sevrage, mais au contraire dans celui d'une "normalisation" de ta toxicomanie ..

C'est une idée assez commune chez les personnes qui n'y connaissent rien, mais la plupart des usagers savent que c'est faux. La substitution n' a pas pour but le sevrage mais..... la substitution.
C'est à  dire remplacer un usage dangereux (santé, légalité etc..) par un usage légal et le plus souvent aboutissant à  un traitement pas plus "spécial" que celui de la tension Arterielle ou du Diabète.
Au bout il PEUT y a voir le sevrage mais comme nous constatons que le sevrage "précipité" conduit plus souvent à  la rechute qu'à  un vrai sevrage , nous, les soignants,  mettons en garde contre cette illusion du sevrage qui supprime tout (comme s'il ne s'était rien passé). D'autant plus que c'est souvent la demande de la famille, mue notamment par ces idées fausses que tu relaies,  qui conduit à  un "sevrage" malheureux.
Alors qu'il y a des centaines de milliers d'usagers parfaitement stabilisés sous TSO (le plus souvent avec des doses diminuant dans le temps) menant des vies sans plus de difficultés que les non usagers !! Si c'est une "normalisation" de la toxicomanie, selon ton propos, alors vive la normalisation.

Par contre, comme tous les médicaments, les TSO peuvent avoir des effets secondaires et certaines personnes supportent mal les TSO et il faut affiner la dose et/ou les modes de prise  ou surtout savoir changer de produit car Methadone et Subutex sont assez différents pour qu'un personne qui supporte mal le subutex supporte bien la methadone. c'est ce que nous constatons couramment. Dans le cas de Sheepskin on a manifestement du mal à  trouver la dose. Mais qu'il ne s'inquiète pas, même si la methadone met plusieurs jours à  se stabiliser à  40 ou 50 mg il ne craint rien, s'il a une tolérance aux opiacés (évidemment ce ne seraot pas la même chose s'il avait arrete tout opiacé depuis au moins 15 jours, là  il faut y aller plus prudemment).
La plupart de nos patients atteignant ou dépassent 60 mg par jour dès la fin de la première semaine.,

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (26 novembre 2015 à  10:20)


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BabsElDiablo a écrit

Donc ces réserves posées, je pense que tu as trop vite pris le parti de la substitution...la substitution doit (devrait ? ) s'instituer dans une démarche de sevrage,

Absurde !
Je suis sous TSO depuis 14 ans et n'ai aucune intention, ni de baisser, ni d'arrêter avant ma mort.  Je fréquente quelques "pointures" en addictologie, dont notre ami Prescripteur, et il ne viendrait pas à  leur esprit de dire une chose pareille.
Si je suréagis sur cette fausse idée, c'est que ces restes de morale à  l'opposé de la réalité pragmatique viennent régulièrement poluer les discussions et jeter un doute monstrueux dans la tête du lecteur un peu désemparé par son propre cas.

BabsElDiablo a écrit

Bon, je vais arrêter là , parfois je m'embrouille tte seule dans les digressions, voir le gros portnawak ... alors du coup je ne suis pas sure que j'ai répondue à  une partie de tes interrogations, pas sure du tout même... mais j'ai écris les réflexions qu'ont fait naitre en moi ton commentaire, j'ai laissée filer, sans filet -lol- une partie de mes élucubrations induites par tes propos... judicieuses, ou non, je n'ai pas l'espoir de démêler ton imbroglio mais si je t'ai un peu interpellé, voir amusé, j'en serais la plus heureuse... a contrario,si je t'ai ennuyé ou blessé ne m'en veux pas, ce n’étais pas le but recherché.

Dans ce cas, abstients toi. Ayant jété un oeil sur le reste de ta com sur le forum, tu es capable de bien mieux.

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BabsElDiablo femme
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Ok, je comprends tout a fait ce que vous me reprochez... hors malgré ce que vous dites, il me semble que le débat est loin d’être tranché... nombre de toubibs, dont le mien, je le reconnais, s'inscrivent dans une démarche de sevrage avec le matériel de la substitution.. à  vrai dire c'est la première fois que je m'interroge vraiment la-dessus car autour de moi la majorité des gens que je connait sont la plupart du temps inscrit dans une telle démarche, leur but est de sortir de cette addiction qui ne fait qu'en remplacer une autre - et la encore j'insiste, ce n'est que MON expérience -et c'est extrêmement long souvent,je le reconnais. Perso, il m'as fallu pratiquement 8 ans pour arriver a mon dosage actuel, qui est limite homéopathique (2 * 0.4 mg).... il ne s'agit la que de mon expérience, et je ne peut pas nié qu’épistémologiquement la raison est de votre coté mais si on raisonne a votre manière, de quelle méthode de sevrage "douce" dispose t on alors...on a pas trouver mieux pour se sevrer en douceur que cette médication.
Après effectivement je comprends bien votre point de vu de soignant, effectivement je n'ai pas la vue générale de la situation avec toutes les problématique sociales et autre que vous soulever..moi "je" parle en vertu de "mon" expérience, que vous la jugiez erronée, je peut et je vais d'ailleurs l'envisager... je persiste a dire néanmoins que les deux point de vue sont défendu ... et a mon sens défendable.(je tiens d'ailleurs a dispos le numéro de tel de mon toubib au besoin)
Et que vous défendiez, avec pas mal de virulence  en vous posant en ayatollah (houla, la je tends le bâton...)  de la substitution perso ça me gêne un peu, faut dire c'est jamais agréable de s’étendre dire que vous patauger dans l'ignorance et la fausseté depuis une décennie, au bas mot.
C'est pourquoi même si tout est évidement reconsidérable, dans ce genre de problématique je ne crois pas au manichéisme.
Après c'est sans doute une question de philosophie, mais pour moi et ceux qui comme moi sont dans une démarche de sevrage, s'installer Ad vitam eternam dans la substitution, c'est une forme de renoncement, et j'insiste, ce n'est que MON avis...mais là , ce n'est sans doute plus le sujet.

Dernière modification par BabsElDiablo (26 novembre 2015 à  14:54)


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prescripteur homme
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Bonjour,
Il n'est pas question d'utiliser le bâton que tu nous tends. Mais, comme tu le dis, c'est TON avis et chaque fois qu'on voit un nouveau patient son avis est différent. Mais il faut que ce soit bien SON avis et pas celui de sa famille ou de personnes qui savent meiux que lui ce qui est bon pour lui.
Je me suis engueulé avec certains médecins parce que je considérais l'avis de personnes décidant de se sevrer et j'ai même publié ici et ailleurs une proposition de protocole de sevrage de l'héroine.
http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/protoSVl.pdf
Mais l'important est que ce soit la décision de la personne et qu'elle oit bien mise en garde sur tous les enjeux des décisions qu'elle prend.

Notamment il faut savoir que dans les mois qui suivent le sevrage de TSO la mortalité est multipliée par 8. Ce n'est donc pas une décision à  prendre à  la légère.
http://www.infos-psychotropes.fr/pdf/bmjTSO.pdf

C'est pourquoi nous reprenons dans PA ceux qui disent "la methadone c'est de la merde", "ne tombe pas dedans", "n'y reste pas" qui sont à  notre avis des conseils non fondés car généralisant abusivement des cas et des avis individuels.
Chez certains patients en effet les TSO ne sont pas indiqués , c'est pourquoi avant de mettre quelqu'un sous Methadone il y a plusieurs consultations et un staff d'équipe.  Mais, souvent, nous sommes "parasités" par des familles qui s'opposent au traitement et/ou ont des avis du type "brève de comptoir".
Alors, la vie est deja assez compliquée comme ça, il ne faut pas y rajouter de la complication. Par contre faire de l'information motivée et donner SON avis peut aider certains et ce ce que font les membres du forum, avec tu as du le voir des avis différents et divergents.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (26 novembre 2015 à  15:41)


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Shaolin femme
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C'est à  cause de réflexions absurdes comme ça que j'ai galéré pendant longtemps à  vouloir me sevrer à  tout prix. Parce que c'est ce qu'on nous apprenait, parce que c'est la seule chose que les médecins connaissaient y a 20 ans au sujet de la substitution. Seulement, avec les années, avec les recherches, avec les études, l'addictologie a évolué, et heureusement!
Après, y a les médecins qui évoluent, et ceux qui restent sagement assis le cul sur leur "sagesse", alors que la médecine évolue constamment!

Maintenant que je suis en maintenance, et que comme Filou, je n'ai aucune intention d'arrêter un traitement qui m'a permi de retrouver une stabilité sociale, familiale....., je me sens beaucoup mieux, je revis même!
Chose que je ne pouvais pas faire quand je me prenais la tête à  vouloir me sevrer absolument. Ça me prenais du temps et de l'énergie, temps et énergie que je consacre maintenant à  VIVRE, tout simplement.

Il faut faire attention avec ces idées idiotes véhiculées bien souvent par des gens qui n'y connaissent RIEN, si ce n'est les légendes urbaines entendues ici et là . Le fameux "c'est remplacer une drogue par une autre" blabla.
Une fois qu'on arrête de vouloir se sevrer à  tout prix, on vit beaucoup mieux sa substitution, et on vit beaucoup mieux tout court!
Chaque parcours est différent, et il n'y a pas UN chemin tracé par la substitution, mais une multitude de chemins.

Shao

Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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SheepskinTearaway homme
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Je répondrai plus longuement plus tard, mais : la Méthadone, même si elle n'est pas parfaite pour le moment, me plaît déjà  bcp mieux que le Subu Prescripteur. Je pense simplement qu'il faut être patient. J'ai une tolérance aux opiacés que je sous-estime radicalement. Je suis à  14mg de Subu depuis le mois d'Août à  peu près. Je n'ai pas eu de vrai pause : je suis passé de la morphine, à  la substitution sauvage avec de la codé (que je prenais toujours entre deux prises de morphine), au Sub, et à  la Métha.

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SheepskinTearaway a écrit

Je suis passé à  30 aujourd'hui Prescripteur. Je me sens mieux et, paradoxalement, moins somnolent ! En fait, je suis souvent somnolent à  certains moments de la journée... mais comme j'arrive pas tellement à  expliquer cette somnolence excessive, j'ai mis ça sur le compte de la métha.

J'ai senti plus d'effets opiacés. Je ressens un certain bien-être, un réel confort physique. Pas encore assez, mais c'est déjà  bien mieux qu'avant.

Mais j'ai toujours quelques peurs : est-ce que je dois faire une croix sur les extras d'opiacés ? J'ai du mal à  me faire à  l'idée d'y renoncer totalement pour le moment...

Pour l'alcool aussi. J'ai pas envie d'être abstinent. J'aimerais bien ressentir l'ivresse comme avant. On m'a dit que la métha changeait la perception de l'ivresse alcoolique. C'est vrai ?

Merci. Ce w-e je passe à  35. En espérant que ça aille dans le sens du positif. :)

Si tu veux vraiment arrêter, il faudra un jour renoncer à  l'effet OPI ;-)

C'est pour cela que je t'avais demandé qu'elle était ton projet ? Si tu veux ne plus être "enchainé", il faudra savoir renoncé au gout de l'OPI et avec une dose faiblement moyenne de Métha cela peut venir au bout de quelques mois, un an est ce que les spécialiste disent souvent.

Après une fois que "le goût" est parti, on préconise de diminuer doucement, pour éviter les symptômes physiques, et enfin, tu peux prendre un PAWS, qui me semble t'il peux commencer avant même l'arrêt complet du traitement (je pense peut être même dés que tu perd justement le "goût"). Cela ressemble un peu au parcours du combattant, certes, et pourtant on m'avait prévenu quand j'ai commencé à  me mettre ça dans le nez  !!!  LOL

Cela dit, aidé par un centre et avec de la patience, cela peut le faire, il y a déjà  pas mal d'exemple, heureusement.

Sinon, tu peux prendre une grosse dose pendant plusieurs années, et voir après, c'est un peu ce que j'ai fait avant de me décider.

(PS: Aprés avoir lu la suite, je suis d'accord avec prescripteur et Filousky substitution n'est pas sevrage, loin de là  !)

@+

Dernière modification par Xen (28 novembre 2015 à  16:01)


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Justement : je ne suis pas encore dans le sevrage, mais bien dans la substitution. Je n'arrive pas encore à  renoncer au "goût" des opiacés, comme tu dis. D'où le craving, auquel je répondais par l'iv et le sniff de sub, d'où le passage à  la métha notamment pour les effets, sur lesquels je comptais pour compenser l'iv et le sniff de sub. Sauf qu'ils ne tiennent pas tellement... j'en ai de moins en moins j'ai l'impression, même si je ne suis pas en manque physique. Par contre, je me sens de plus en plus somnolent - mais je dors mal, et je suis très angoissé.

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J'ai quelques questions à  poser, qui s'inscrivent dans la RDR : j'aimerais savoir si l'alcool potentialise réellement les effets opiacés de la Métha, genre si quand on prend de la tise en même temps que la Métha le matin on pouvait avoir des effets qui se rapprochent de ceux du début, de la lune de miel, ou si c'est un risque inutile à  prendre de faire une od... ?

Autre chose : je sais que certains économisent leur métha pour en prendre plus d'un coup à  l'occas, pour avoir des effets opiacés grâce à  la métha faute de mieux : là  pareil, j'aimerais savoir si c'est vraiment trop de risques à  prendre pour pas grand chose, ou si on peut l'envisager, en faisant attention - et en sachant évidemment que c'est jamais bien de déroger au dosage de son TSO...

Je pose ces questions, car j'ai peu de thunes, et j'arrive pas à  renoncer au goût des opiacés. C'est un peu long à  expliquer... disons que je suis dans cette position intermédiaire entre la consommation et le début de l'arrêt. Mais mon envie de conso d'opiacés est réellement irrésistible. Je sais que je vais pas tenir, donc j'essaye d'envisager quelques trucs. J'ai discuté un peu avec l'équipe du CSAPA qui me suit là -dessus. Un des problèmes quand je suis passé à  la métha après le sub, c'est que j'étais encore à  envisager - mais on en a discuté plus haut... - le plaisir via les TSO. Je palliais avant au manque du goût des opiacés par quelques extras de skén au début du passage au sub, puis ensuite uniquement par l'IV et le sniff. Ensuite je suis passé à  la métha : la lune de miel a fait que ça s'est passé au début sans problèmes, et puis qu'ensuite, là , vraiment, j'en peux plus de ne plus consommer... j'envisage de repasser au sub, - pour retrouver au moins le goût du geste, qui est un pis-aller pour l'abstinence - et là , avant, de me faire un "extra" à  la métha.

J'ai fait les choses trop vite avec la métha, surtout que l'IV de Sub était pas forcément problématique : pas super fréquente, toujours très bien faite. Le sniff l'était beaucoup plus. Ca me permettait de palier au manque du goût par le goût du geste. J'étais surtout curieux de savoir ce qu'il en était avec la métha. Mais je me sens pas prêt, du tout du tout, de ne rien consommer qu'un flacon le matin, ou même seulement un cacheton en sublinguale. Mon objectif c'est déjà  de limiter la conso de morphine. Et de tenir, quitte à  palier avec un peu de shoot, du sniff... là  y a un grand vide dans ma vie, y a beaucoup moins de conso, même d'alcool et de shit - faut dire que y a aussi beaucoup moins de thunes... - et franchement je tiens plus.

J'espère avoir exposé assez clairement ma situation. J'ai du mal à  être synthétique désolé !

Dernière modification par SheepskinTearaway (01 janvier 2016 à  18:36)


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SheepskinTearaway homme
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J'arrive bien après la bataille (période difficile, je suis le nez dans mes problèmes persos sans parvenir à  en sortir...), mais j'ai lu tout le débat et je répondrais ainsi :

J'ai l'intention d'y aller par étape, en étant intégralement honnête. Pour l'instant, oui, j'assume, je ne vise pas le sevrage par diminution progressive. Je n'y arrive pas. J'ai un certain vécu, j'ai grandi d'une certaine manière, je suis pas quelqu'un d'équilibré, voilà . J'ai un rapport aux produits (j'entends par là  tous les psychotropes, légaux ou non ; pour moi, je suis essentiellement dépendant à  l'alcool, benzos, cannabis, opiacés) qui est "malsain", "pathologique" comme tu dis - j'ai franchi la barrière je crois, du moins j'en suis à  la limite. Je ne sais pas si j'ai jamais été dans le "récréatif". C'est comme ça. Mon premier verre, du whisky, je suis tombé amoureux. Direct. J'ai tout de suite cherché à  me saouler. La première gélule d'opiacé, d'Oxycodone, ç'a été une bénédiction. Je saurais pas vous dire si je regrette ou pas... c'est comme ça, voilà . Mais je suis vraiment pas d'accord avec ton message : certains mènent une vie normale grâce à  la métha ou au sub. Ils n'ont qu'à  prendre leur traitement tous les matins. Même si détournée dans le cas de la bupré parfois, c'est un grand pas. Avant j'avais une certaine culpabilité, un certain déni des choses par rapport au fait que pour moi il s'agissait de remplacer une drogue illégale par une drogue légale ; dans ma tête, c'était cela. Donc, l'ordre du plaisir, du "goût" des opiacés devait rentrer dans la TSO. Aujourd'hui j'ai passé cette étape. Je sais que j'injecterai et snifferai le sub quand j'y repasserai, mais au moins, j'aurais passé cette idée. Il me faut du temps, tout simplement. J'ai rapidement été au TSO, finalement, alors que je ne suis rentré dans l'addiction réelle aux opiacés "que" depuis 1 an - même si c'est difficile, en quelque sorte, à  déterminer. Il se pourrait bien que je passe par beaucoup d'étapes, d'aller-retour... en attendant, les choses sont beaucoup moins simples que la formule binaire consommation/sevrage.

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Xen homme
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Hello,

La "chance" que tu as c'est que tu n'as qu'un 1 an d'opi derrière toi.... J'ai l'impression de me revoir il y a longtemps (dans le galaxie...)

Après 18 ans d'imprégnation OPI c'est plus compliqué de "déshabituer" le corps et l'esprit.

Encore un fois, c'est à  toi de voir, mais si je reprenais le truc il y 20ans, maintenant, je ne me laisserai pas avoir !!! A ceci prêt c'est qu'il y a 20ans les Centres c'était pas encore ça...

Si tu peux tu faire aider, vazy ! Je sais que le goût des OPIs est super tenaces, je suis bien placé, mais il semble plus on attend, plus la "rééducation" soit longue....

En ce qui me concerne, je galère... J'avais aussi un vie super équilibré sous sub mais là  sous métha, l'arrêt des traces probablement ? J'ai pris 10Kg, j'ai beaucoup moins d'énergie... J'ai eu de bonnes crises de d'angoisses et de fatigues ces derniers temps. Je suis autour de 10mg, la dose me semble pas être temps le problème que ma nécessité de me rééduquer pour le moment...
Si j'ai pas un résultat probant d'ici par exemple 1 ou 2 mois, je repasserai probablement sous sub, et là  pour le coup, peut être à  vie ! Au moins, j'aurais essayé.

@+

Dernière modification par Xen (03 janvier 2016 à  19:15)


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majama femme
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Salut ;

Comme toi Xen la métha ne m'apporte pas le même bien être que le sub, la différence je pense la posologie et la prise unique j'ai toujours eu du mal avec le sub a ma contenir je sniffais plusieurs fois dans la journée et trouvais ce p'tit high que je n'ai pas avec la métha ...Je comptais sur la lune de miel pour être bien souffler un peu ..Alors tout n'est pas noir je consomme plus d'alcool depuis 1 mois ça devenait récurent chez moi j'arrive a gérer mon quotidien et je me sens un peu plus en accord avec moi ..
Finalement même si certains pense que c'est un fantasme et que je ne retrouverais jamais ma vie d'avant et bien je m'en fout j'ai vraiment envie d'arrêter toute substitution peut-être que j'y parviendrais pas mais peut-être que si ..
Si j'essaie j'aurais pas de regret et j'ai envie d'être clean ..
J'ai bien réduit mon dosage et je sais que je m'approche de ce moment qui sera probablement critique mais qui ne tente rien n'a rien, je ne crie pas victoire mais je vois pas pourquoi je m'avourais vaincu non plus ..


Je vous souhaite à  tous les psycho une belle et douce année 2016 que vos rêves se concrétisent !!

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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Xen homme
Explorateur
Inscrit le 25 Aug 2010
232 messages
Majama,

Ton histoire ressemble beaucoup à  le mienne !

Le perte du petit high de le trace... ça c'est dur !!!

Tu peux me rappeler ta poso actuelle, la durée et quantité de conso sub et la date de ton switch STP ?

@+

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majama femme
Adhérent PsychoACTIF
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635 messages
Yep,

Je suis passée à  la Métha le 13 novembre j'étais plus ou moins à  12 mg de bupré prit n'importe comment tout au long de la journée parfois en trace ..J'en avais ma claque depuis longtemps mais j'arrivais pas a me raisonner ..
Du coup le passage à  la métha bien raide plus le côté boustant du sub et pas de lune de miel question de posologie je pense j'ai commencé a 40 mg de métha je suis passée à  60 mais une semaines parck je voyais pas de différence en fait .
Je viens de passer la barre de 20 je prend 4 ml de métha par jour ce qui dois correspondre à  17  ..
Ca pas été facile psychologiquement les 4 dernières semaines et fatiguant mais depuis trois quatre jours les choses s'apaisent .
J'ai prit du sub un peu plus d' 1 an seulement et la metha ca fera bientôt deux mois du coup c'est pas très vieux comme histoire ..
Je revois le médecin bientôt le 13 je crois du coup il est pas au courant mais j'ai suffisamment de fioles d'avance pour tenter la méthode chinoise une fois les 10 mg atteint je me donne un mois pour y arriver un peu plus si besoin ..
Courage à  toi Xen pour la suite moi je sens que c'est la bonne pour moi ..Mieux vaut y croire d'ailleurs ..

Peu importe le flacon pourvu qu'on aie l'ivresse..

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Xen homme
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232 messages
Oé, je pense qu'après un an de déconne, la méthode "rapide" (2/3 moins) ça le fait pas mal ;-)

C'est sur qu'il faut se faire un peu mal un moment, je pense que c'est le prix à  payer !

Moi, j'ai une bonne quinzaine d'année de "high" à  effacer....

Je vais peut être demander une analyse de ma métabolisation pour voir....

Je perd pas espoir non plus !

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