Bad trip - vos avis sur mon éxpèrience

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philosopher
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Bonjour à  tous,
Je viens sur ce forum car j'aimerais raconter un "bad trip" que j'ai vécu après avoir pris des truffes "philosopher stone". J'aimerais avoir vos retour, savoir si vous avez déjà  vécu de tels choses, etc... car ce fut une expérience assez traumatisante pour moi

Celà  s'est passé il y a déjà  longtemps lorsque j'avais 21 ans, j'en est 27 aujourd'hui mais j'ai ressentie le besoin d'en parler même après tout ce temps car je me pose des questions.

J'étais assez gros consommateur de cana, j'avais déjà  pris 3 fois des truffes, à  part une des fois ou mon cœur a battu très fort 15 mins, ça avait été l’éclate mais la 4eme s'est très mal passé.
Très mauvais contexte pour en prendre (à  mettre sous le compte de l'insouciance des 20 ans), pour cette 4 eme fois, j'étais dans ma petite chambre chez ma mère avec 2 copains, 1h de matin, de retour d'un ciné. "Et si on prenais des champi se soir" de manière totalement improvisé. Nous avions chacun achetés en commun 100 gr de truffes, il devait nous en rester au total bien 50 gr, nous réunissons tous ce que  nous avons sur une table, le partageons en 3 part à  la louche et hop, c'est parti. En plus d'un très mauvais contexte, chez ma mère, qui dort à  2 m de ma petite chambre, entassé à  trois sur un matelas, surdose inconsciente puisque selon le site ou nous avions acheté nos champi, ils précisaient les doses pour ces truffes: 5gr = petit trip (pour une 1er fois) 8 à  10gr=moyen 12 gr = fort. Nous en avons pris au moins 17/18 gr, peu être 20gr chacun, nous ne savions pas vraiment combien ils nous en restait.

J'en viens aux faits. Nous gobons tous crue notre part de truffes en entier. 1h après, grosse, trèèèès grosse monté pour tous le monde. Je prend ma guitare, c'était magique. Ce sera le seul bon souvenir.

Très vite je sens que ça devient pour moi incontrôlable, la monté est trop forte. Je vois mes potes s'agiter, commencer à  triper sévère et je suis dans la peur de me faire goaler par ma mère qui dort à  2 mètres... Mes potes décident de sortir faire un tour, incapable de les retenir (j'avais peur qu'il fasse n'importe quoi et réveille ma mère, ils étaient quand même en plein trip...), je décide moi de rester dans ma chambre...tous seul. Je parle devant ma web cam. En voyant mon image à  l'écran c'était clair pour moi, je parlais en direct live avec mon subconscient pour la première fois. Ça commence à  aller vraiment mal. Mes potes reviennent, l'escapade leur à  fait du bien _tu m'étonne, j'aurais du faire ça moi aussi_ mais il ne sont quand même pas au mieux, le trip est vraiment fort.
Moi je suis clairement en bad. A tel point que je commence à  perdre contact avec la réalité. Afin de me raccrocher à  quelque chose, j’enlace mon pote allongé, comme un enfant qui fait un câlin à  sa mère en répétant sans cesse " eh mec, on as pris des champi hein, on a pris des champi c'est ça hein". Pauvre pote... quel horreur ça a du être pour lui.
En bref, je commence à  ne plus me rappeler pourquoi je suis dans cet état. Je songe sérieusement à  réveiller ma mère pour lui dire que j'ai pris des champi et qu'il faut qu'elle m'amène à  l’hôpital mais je me souviens me dire sans cesse "surtout ne quitte pas cette chambre, ne bouge pas d'une pouce, ne bouge pas". Pas de connerie en somme.
J'ai bien conscience que je perd pied et décide dans un dernier souffle, va savoir pourquoi, d'écrire sur une pancarte en carton "ON A PRIS DES CHAM...". Je n'ai pas eu le temps de finir d'écrire la phrase.

A partir de là  j'ai un trou dans mes souvenir, je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé dans "le monde réel" mais mon bad trip a continué dans ma tête.
C'est dur à  décrire aujourd'hui mais je me suis littéralement retrouvé dans une autre dimension, exactement comme un rêve éveillé. Je marchais dans un espace noir, je me sentais physiquement marcher et vivre tous en ne sachant pas ou j'étais mais j'étais physiquement là  et pas ailleurs. Je me demandais "est tu mort ?" "non ce n'est pas possible tu ne pourrais pas parler ni marcher, mais si je ne suis pas mort ou suis je".... Je n'avais absolument plus conscience, ni aucun souvenir de quoi que ce soit. Ni d'avoir pris des champi, ni d'avoir une famille, ni même mon nom... j'étais une entité vide en errance dans un univers inconnu.

Est ce que vous voyez un peu le délire ? 

A partir de là , j'ai décidé de me battre pour comprendre ce qu'il se passait. je continuais à  marcher dans cette espace avec pour seule force de me dire sans savoir pourquoi "bat toi, _bat toi_"
je traversais alors un couloir ou à  droite et à  gauche, étaient exposés des images, comme des écrans télé légèrement inclinées en diagonale et entreposé les un derrière les autres tel des arbres qui jalonnent une route et trace le chemin.
En marchant je tournais la tête à  droite et à  gauche en contemplant les écrans sans savoir ce que cela signifiait..
C'était des images de ma vie, ce que sur le moment j'ignorais complètement.
Et j'ai airé dans cette espace, selon ma perception du temps, pendant plusieurs jours je dirais, à  me demander "mais que fait tu là , ou est tu ? qui est tu, tu est mort ? Non. Qu'est ce qu'il s'est passé?" avec ces images qui m'entourais.

J'en arrive à  a fin.

Un pas après l'autre et en menant un énorme combat pour sortir d'ici (indescriptible...), des souvenirs sont revenu petit à  petit.
J'ai réalisé que j'étais née et que j'avais un frère puis une sœur et une mère, etc.. une famille. Concrètement, ce qu'il se passait c'est que je marchais et me disais "Ah mais putain, t'a un frère. Putain tu fais partis d'une famille. Aaah mais **** c'est comme ça que tu t'appel" jusqu'au moment ou je me souviens : "Putain mais tu as pris des champi !!! tu est en plein trip. Tu en a pris avec tes potes dans ta chambre, ah mais tu dois être dans ta chambre, elle est ou la chambre ?"
Et au fur et à  mesure que tout me revenait, _ça parait tellement cliché mais je vous assure que ça s'est passé comme ça_ les écrans dans le couloir noir ou je marchais étaient partis, et je voyais une lumière au bout. Je continue, continue vers cette lumière en me disant "mais oui tu est là , tu vie tout ça car tu as pris des champi."
Puis en arrivant à  lumière, au bout du tunnel...(je sais c'est cliché mais c'était vraiment ça), comme une naissance, j'ouvre les yeux petit à  petit, redécouvre le monde, la réalité physique, pas à  pas comme un nouveau née qui ouvre les yeux pour la première fois. J'ai mon portable allumé dans les mains. La lumière c'était ça. Je suis sur mon lit, entièrement sou ma couette. Je suis revenu, j'ai gagné.

Par des mouvements très lent, je sors la tête de la couette pour redécouvrir ma chambre. C'était Las Vegas parano.
Tout avait bougé, il y avait drap et couette de partout, ça formait des cabanes. le sol était couvert de cousins, tout mes meubles, bureaux étages sièges matelas avaient bougés... ma chaîne hifi et câble Electrique par terre au milieu de la pièce.
J’émerge.
Je retrouve la pancarte ou j'avais commencé à  écrire "on a pris des champ..", bref ça y est je me souviens de tout jusqu'au moment ou j'ai écris ces mots sur cette pancarte. Mais impossible de savoir comment j'ai atterri dans mon lit et comment je suis passé de cette pancarte au monde que je vous ai décris et dans le quel j'ai du me battre pour finalement en revenir... J'ai envie de pleurer mais n'en est pas la force.

Puis un des potes rentre dans la chambre, visiblement encore en trip. Il vient vers moi en marchant _littéralement_ comme un singe, met sa tête juste devant la mienne et me dit "Eh mec j'peux prendre une douche?" Incapable de lui dire quoi que ce soit, il repart comme il est venu, comme un singe donc, et prendra une douche d' 1h30 en arrêtant et remettant l'eau en permanence.

La fin du trip, descende, retrouvaille avec les potes, etc... est anecdotique.

J’espère que ce n'est pas trop long à  lire. J'ai été le plus sincère possible, rien n'est romancé ou exagéré. C'est juste ce que j'ai vécu, moi... Même si de l’extérieur je devais visiblement dormir sous ma couette...

Bref j'aimerais avoir vos avis sur ce trip. Quelque chose du genre vous est il déjà  arrivé ? Pour être honnête, j'ai vraiment été marqué par cette expérience. Je n'ai jamais repris de champi et parfois aujourd'hui, quand j'y repense, ce trip a été tellement fort que je me demande parfois si cela à  pu avoir des conséquences dans ma vie. Avec l'age je suis devenu plus anxieux et intolérant aux drogues. Fumer deux lattes de cana me rend parano...
Je pense que j'ai toujours eu cette nature mais je me demande parfois si ce bad peut jouer un rôle dans certains des "malaises" qui sont les miens, même si je vous rassure j'ai une vie tout à  fait ou du moins relativement normale ! C'est la raison pour la quelle j'ai eu envie de raconter mon expérience.

Bref voilà , merci à  ceux qui auront eu le courage de tous lire. Je tiens à  préciser que ce bad trip est arrivé car j'ai fais n'importe quoi... toutes les contres indications étaient réunies. Prise de champi improvisé, très très mauvais lieux/contexte pour en prendre, dose beaucoup trop forte... Les 3 premières fois, j'ai vraiment bien rigolé ! Les champi c'est comme le sexe : Oui bien sur, mais prenez vos précautions !

Dernière modification par philosopher (28 mai 2016 à  00:36)

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groovie
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ahah pas mal ! smilec'est une expérience psychédélique intense ..Et ta mère elle a réagit comment? tes amis ils s'en sont remis?

merci pour le tr !


ce que tu as vécu est exceptionnel et classique c'est une forme de dépersonnalisation. C'est dû à  ta surdose. On peut avoir ça avec pas mal de substances du genre et c'est souvent marquant.

c'est comme si tu remontais le fil d’Ariane et que plus loin tu vas dans l'expérience psychédélique, plus tu perds tes caractéristiques ou ton identité... tu peux ignorer ton nom , ton sexe, ton âge, tes connaissances voir ton languages...recontrer des "entités" avec qui tu papote en tant que simple "Homme" avec un grand H^^. Sans notre identité on est tout le monde et personne, je pense que c'est pour ça aussi que ce genre de substance est utilisé dans des rituels religieux. Sans compter les apparitions d'animaux/entités/machins qui parle etc

Il y aussi parfois des visions de monde imaginaires... des formes de communication par la pensée etc en gros ton cerveau est en roue libre et il s'amuse avec lui même.

C'est caractéristique des substances mentales ^^. Quand on dépasse un dosage fort, on commence à  ne plus être conscient du monde qui nous entoure et on se met parfois en danger. Au moins tu étais en un seul morceau à  la fin du trip (ce n'est pas toujours le cas).

ps : oui ça m'est déjà  arrivé plusieurs fois .. la première fois c'est un peu brutal

++

Dernière modification par Viegroo Senior du turfu (28 mai 2016 à  02:30)


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Intervenant Nuit Blanche
PsychoHead
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Salut Philosopher,

Je comprends que cette expérience t'aie marqué mais tu peux le voir simplement comme un voyage astral
Une sortie du corps et une exploration dans les labyrinthes (écrans) de ta psyché, de ton inconscient

Tu as perdu pied avec la réalité, qu'est ce qui est si flippant la dedans ? C'est un processus que tu peux aussi vivre en méditation... tu l'expliques très bien d'ailleurs, c'est comme une mort

Ce qui est perturbant après, c'est que le mental essaie de mettre en mots cette expérience alors qu'il est dépassé. Seule ton âme sait de quoi il s'agit.

J'ai vécu il y a très longtemps (j'avais 21 ans, 42 maintenant) ce genre de trip ou j'ai perdu toute notion de réalité en pleine after sous Lsd, sauf que j'ai lâché prise et que ce que j'ai vu ce jour là  était somptueux (les couleurs des lumières qui dansaient et vibraient en symétrie... des kaléidoscopes géants pendant 5h :-)

J'ai vécu d'autres expériences de sortie du corps et je me suis fait peur une fois, ayant eu peur de ne pas revenir et de perdre non pas la vie, mais mon identité.

Ce qui peux aider dans ces cas là , c'est d'exorciser d'une manière ou d'une autre (artistiquement par exemple) ce qui a été vécu. Tu as commencé en en parlant ici, ce qui est un bon début ;-)

INB

Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (28 mai 2016 à  09:37)


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grokik
Psycho sénior
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503 messages
Merci c'est bien raconté, on veut juste savoir si ta mère n'a pas été dérangée/
Mmh le passage de la douche m'a bien fait sourire
En fait, en quoi ce trip était bad? La puissance voire la violence ont fait que l'expérience n'était pas agréable ?

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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
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3358 messages
Le trip d'exister dans un espace noir sans savoir qui je suis ni pourquoi je suis là  m'est arrivé deux fois.

1) Sous anesthésie générale, dans les années 80 on utilisait encore le gaz. Malheureusement avec ce produit certaines personnes pouvaient reprendre conscience tout en étant anesthésiées et j'en ai fait partie. Tout était noir, il n'y avait rien, je n'avais même pas de corps pour m'y mouvoir et je ne savais plus rien. Rien à  quoi m'accrocher, rien que je puisse faire, l'impuissance complète. Je suis resté ainsi entre conscience vide et inconscience, un temps indéterminé. Le temps n'existait pas vraiment, il n'y avait aucun espoir de rémission, même pas le souvenir d'avoir une identité quelque part.

2) Durant un rêve ou peut-être le sommeil profond j'ai une fois été conscient de la sorte et amnésique. J'avais l'impression d'être à  des années lumières mais je me souvenais quand même que j'avais un monde à  moi quelque part simplement j'ignorais à  quoi il ressemblait et comment y revenir. En tout cas ça n'a pas duré très longtemps j'ai retrouvé le fil progressivement comme toi, les choses sont revenues, les plus importantes en premier (les gens que j'aime et mes passions), puis tout est revenu et je me suis réveillé et ai ouvert les yeux en retrouvant ma chambre à  la fois comme un vieux souvenir lointain et une redécouverte fascinante.

La première expérience était vraiment affreuse et me laisse encore un souvenir physique d'impuissance absolue, ça m'a imprégné jusque dans les tripes et j'en ai eu des "remontées" nocturnes pendant des mois! La seconde a été un peu flippante au début mais dans l'ensemble assez amusante au final, troublante en fait mais aussi avec de bons côtés, surtout c'est assez excitant de constater qu'on existe même sans corps et sans son monde, bien sûr je paniquais un peu sachant que j'avais des choses à  continuer dans mon monde mais ne me souvenais plus lesquelles, et cette l'impression d'avoir visité une galaxie lointaine était assez intéressante. Je me suis réveillé avec un grand sentiment d'amour pour le monde et l'aventure de la vie ici, et beaucoup de gratitude d'avoir pu revenir. Donc des sentiments très positifs à  la fin.

Par contre je n'avais pas de corps ni dans l'une ni dans l'autre, du coup c'est assez différent du voyage astral. Toi apparemment tu avais encore un corps (astral certains diront mais c'est la même chose que le corps qu'on a en rêve) or j'aurais vachement aimé avoir au moins ça à  quoi me raccrocher durant l'expérience de l'anesthésie car l'impossibilité même d'action était la pire chose possible! Je me suis juré de ne plus jamais accepter une anesthésie générale sauf si ma vie en dépendait immédiatement. Mais bon ce produit n'est plus utilisé (justement à  cause des cas similaires : j'ai pas été seul à  vivre ça).

Dernière modification par Syam (28 mai 2016 à  02:44)


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Amaranthe
Ancienne consommatrice
Inscrit le 16 Jun 2014
712 messages
Salut Philosopher !
Perso je ne sais pas trop quoi te dire concernant le trip car visiblement tu as très bien compris ce qui s'est passé, du moins les raisons : dose trop forte pour toi, set & setting pas propice au trip, entre la peur de te faire choper par ta mère et tes potes qui se barrent...

J'ai vécu comme toi un trip ( mais au LSD ) dans un lieu mal choisi, avec tout le monde qui s'en va et juste le dernier qui finit par s'endormir en me laissant toute seule... Et comme toi en osant pas dire aux autres de rester avec moi, et bon sang que c'est horrible !
Je ne suis personnellement jamais allée aussi loin en terme de dépersonnalisation etc, mais je te crois absolument !

Ce genre d'état peut être très déstabilisant, ça remet en cause toute ta personne, la réalité etc... Bravo t'avoir marché dans le tunnel et d'avoir tenu bon ! Tu as l'air de t'en sortir pas si mal au final pour une expérience aussi intense :). Et au moins ton expérience devrait faire taire certains qui prétendent que "les champis ça ne fait rien", si  ça peut inciter des gens à  faire attention à  leur dosage...

Viegroo et INB ont donné des avis que je partage assez sur la chose, je pense que ça résume bien.

Sinon par rapport au cannabis, quand tu dis devenir parano après quelques lattes : c'est assez courant après un bad trip psychédélique, le canna ça fait facilement remonter les sensations. Parfois même pas besoin d'avoir eu une mauvaise expérience : ma meilleure amie a été accro à  la beuh des années sans jamais parvenir à  arrêter; peu de temps après sa troisième prise de psychédélique alors que ces trips avaient tous été supers selon elle, elle ne l'a plus supporté ( attaque de panique hyper violente à  la moindre latte ) et c'est "grâce" à  ça qu'elle a arrêté finalement...

Sinon, jute pour être sûre : si tu en reparle après tout ce temps, c'est juste pour mieux comprendre, comme ça, ou parce que ça te crée encore des angoisses ?

Dernière modification par Amaranthe (28 mai 2016 à  04:15)


/!\ Je ne suis plus d'accord avec beaucoup de mes posts écrits sur Psychoactif de 2014 à 2016. /!\
Pour en savoir plus voir mon blog.

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philosopher
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Inscrit le 27 May 2016
2 messages
Bonjour et merci à  tous pour vos réponses, ça fait plaisir !

Alors pour répondre aux Questions qui ont été posés, notamment sur la réaction de ma mère et de mes amis.
Pour la petite anecdote, par miracle ma mère qui tiens beaucoup à  son sommeil ne s’est pas levé de la nuit et ne nous as donc pas « pris en flag » !! Par contre elle a clairement entendu le bordel et s’est vraiment demandé ce qu’on avait foutu. Elle a même appelé ma sœur pour savoir si elle était au courant de quelque chose car la veille on avait été « très bizarre », mais j’avais bien couvert mes arrières en prévenant ma sœur avant, et elle nous a couvert en prétextant qu’on s’était juste mis une grosse cuite. L’affaire s’est estompée ! Je pense qu’un jour je lui dirai la vérité « tu te souviens cette nuit bizarre avec machin et machin il y a longtemps ?... »

Sinon pour mes potes,
l’un deux m’a clairement fuit pendant le trip, (celui à  qui j’ai fait des câlins). Après ça, sa plus grande peur était de me recroiser car me voir pouvais le faire sombrer. Il à  taper un trip parano, sa mission : se cacher de moi et m’éviter à  tous pris.

Il n’est pas parti aussi loin que moi mais son trip n’a quand même pas été agréable.

Quand à  l’autre, celui qui à  tripé dans la douche et qui marchait comme un singe, il a passé un bon moment… Chapeau à  lui car la dose était sur-forte. Mais c’est le genre de mec ultra posé et presque intouchable.

A dugros :
C’était Bad trip car oui c’était violent. Me retrouver dans cette espace sans savoir qui j’étais, ni ce que je faisais là  n’est pas quelque chose que j’ai vécu comme agréable mais au contraire comme flippant, j’avais peur, je pensais être mort ! Est-ce que ça aurait pu être agréable ? Peut-être mais j’en doute.

D’ailleurs, c’est une question que je me suis toujours posé. Aurais-je pu rester « perché » ? C’est-à -dire, ne pas revenir de ce monde, tellement j’étais allé loin ? Ou serais-je revenu quoi qu’il arrive une fois la substance dissipé ? Et surtout, si je ne m’étais pas battu et qu’au contraire je m’étais justement (d’une façon ou d’une autre) laissé vivre l’expérience, si j’avais lâché prise en prenant mon pied, serais-je « revenu » justement ?

A Amaranthe :
Non c’est d’abord pour mieux comprendre (après tant d’année !) car je n’ai jamais eu l’occasion d’en parler avec des gens habitués et qui avait vécu ce genre d’expérience. Sachant que c’était quand même intense, j’ai eu envie de partager et suis content d’avoir enfin des retours !
Mais, oui par contre pour être tout à  fait honnête, sans parler d’angoisse, ça m’a malheureusement vacciné de ce genre d’expérience psychédélique et ma curiosité s’est transformée en une certaine « peur » de ce dont l’esprit est capable…, à  mon grand regret. Je me demandais si cette expérience au vue de son intensité, avait pu jouer un rôle, (aussi lointaine soit elle) dans mon actuelle intolérance au cannabis et avait pu influencer une certaine peur au « lâcher prise » (car ça me manque quand même un peu de ne plus pouvoir me poser pépouze avec un petit splif ). Mais bon non, ça ne me crée pas d’angoisse spécifique et je n’ai pas de réelle « séquelle » propre à  cette expérience ! Quand je raconte autour de moi, ça fini souvent par des bonnes rigolades !

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