Utilisation de drogue pour le travail

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toon77
Nouveau Psycho
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au boulot pour moi la meilleure drogue c'est l'héroïne.......je ne le fais pus depuis longtime mais quand je m'y adonnais j'appréciais le détachement qu'elle me procurait.......rien a foutre de l'heure, rien a foutre de finir tard......rien a foutre de...ben de tout quoi.

Dans mon état normal je suis très speed, trop speed.....et au taf je n'ai qu'une chose en tête, boucler ma tournée et calter chez moi de bonne heure........avec l'héro je suis à  l'opposé.......c'était fun de me découvrir autrement.

Le soucis c'est que comme je suis excessif, ben je finissais par piquer du nez devant les clients...partir en courant pour aller gerber et revenir tout pale et suant.......saigner du pif en me mouchant devant les client.....et sur la fin, squatter les chiottes pour me faire un taquet et revenir dans des états franchement abusé...........


Mauvaise idée tout ça en ce qui me concerne.

tout ce qui ne tue pas rend plus fort.

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
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4222 messages

toon77 a écrit

au boulot pour moi la meilleure drogue c'est l'héroïne.......je ne le fais pus depuis longtime mais quand je m'y adonnais j'appréciais le détachement qu'elle me procurait.......rien a foutre de l'heure, rien a foutre de finir tard......rien a foutre de...ben de tout quoi.

au taf je n'ai qu'une chose en tête, boucler ma tournée et calter chez moi de bonne heure........avec l'héro je suis à  l'opposé.......c'était fun de me découvrir autrement.



.

Idem pour moi....Mais le drame, c'est que j'ai commencé ma vie professionnelle sous héro (à  17 piges) et que jusqu'à  presque 30 ans je n'ai bossé que sous opi (au mieux sous dope, au pire sous codéine)....Durant la pause de 15 piges que j'ai faite avec les opiacés, je bossais bien moins et surtout j'étais presque à  mon compte le plus souvent(donc je bossais quand je voulais....)Mais quand il a fallut recommencer à  taffer comme les autres en étant dépendant d'un boss et des horaires, ben ça a été dur dur......

Dailleurs, depuis, tous les matins où je bosse, il faut m'entendre raler et me lamenter...J'y vais, mais à  reculon....Je hais les contraintes qu'elles soient horaires ou autre et c'est un calvaire pour moi d'aller bosser en étant clean....Ce qui est le cas, quasi 100% du temps......


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

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Miyuyu24
Nouveau Psycho
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Moi qui me sentais mal pour avoir pris de la methamphetamine au travail pour la dernière heure avant un week-end! Mascarpone tu ma enlevé tout mon " bad feeling" merci! :)

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toon77
Nouveau Psycho
Inscrit le 31 Jul 2016
152 messages
ah ouai mascarponne quand même, 17 ans et déja au taf sous opio.........



j'éspère que tu arrive a sortir la tête du carton.......perso j'ai depuis longtime laché l'héro au taf mais entre temps j'ai été alcolo 15 piges alors c'est franchement pas mieux.

Je me suis vu arriver au taf après 1h30 de trajet et gerber sur moi et sur la portière de la caisse du taf alors qu'un stagiaire devais monter 15 min plus tard...il a pas été déçu lol.......

me suis retrouvé torché au taf tellement de fois que je ne peux même plus m'en souvenir.......que c'est dur.......putain que c'est dur d'endurer ça....obliger de reboire pour la soignette et se voir repartir en couille irrémédiablement...........quand j'y repense........se lever le matin avec en gros et en gras imprimé dans tes yeux "lo'alcool a pris le controle de ta vie" ou "je suis en train de mourir"...te lever et faire comme si t'avais pas vu ça, te mentir, mentir aux autres, pleurer couiner, biaiser les question pour savoir ce que tu as bien pu branler la veille, que ta femme et ton fils te le crache a la gueule de dégout......jurer ta pute de mèrfe que tu reboiras plus et qu'a 14h le diable reviens te posseder...........salope de pute..........salope de pute..........je crois vraiment que l'alcool est la plus vilaine de  toute les cames vu le contexte socio culturel dans nos pays.........

ce forum m'apporte plus que ce que je pensais, u début il m'a donné envie de me redéfoncer, ensuite il m'a un peu dégoutté et à  present je suis content de trouver des gens qui on le même vécu ( approximativement).........question d'age et d'endurance ....instinct de survie aussi je crois.

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Miyuyu24
Nouveau Psycho
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68 messages
L'âge n'a aucune importance il y en a des ado de 13 ans accro à  l'héroïne !!
Par exemple Drew Barrymore à  14 ans étais accro au crack!

Dernière modification par Miyuyu24 (11 septembre 2016 à  15:34)

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toon77
Nouveau Psycho
Inscrit le 31 Jul 2016
152 messages
mais c'est ça le drame....on a le syndrome de cassandre....on pourrait crier que les jeunes n'écouteraient rien....comme nous à  leur age..La tête la première tu t'y met et fuck les moralisateurs.......

c'est pour ça que je trouve ce forum bien conçu ...puisque tu ne pourras rien empêcher autant accompagner pour limiter la casse et parler en attendant que la lumière entre........

j'avais ouvert un post sur les alcolo anomnyme et il m'a réconforté sur ce que je pensais de leur rejet total et pseudo religion même si j'avoue qu'"ils m'ont apporté les clefs qu'il me manquais.......



j'avais 17 ans et je savais déja que je me mettrais une seringue dans le bras.......parce que c'est interdit......et gare à  toi si tu tentais de te mettre en travers.

Je vais pas noircir une page a décrire ou j'en suis à  présent de ce genre de projet je pense que tout le monde s'en doute wink

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Miyuyu24
Nouveau Psycho
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68 messages
A 14 ans j'avais déjà  ma première seringue de Crystal dans le bras alors je vois se que tu veut dire que personne peut dicté notre vie

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toon77
Nouveau Psycho
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152 messages
t'as commencé de bonne heure........

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Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
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Et moi à  15 piges j'avais déjà  sniffé de l'héro et à  16 mon 1er taquet.......En fait toute la base de ma vie s'est construite avec l'héro et les opiacés....Et même si j'ai fais une pause de 15 ans, il n'a jamais été question pour moi de leurs dire définitivement adieu....

Certes avec la putain de qualité pire que merdique des cames qu'on trouve depuis 2 ans (plus dans le sens de cames qui n'ont de cames que le nom, mais plus du tout les effets que dans le sens de came archi coupées au lactose, sinon il suffirait d'en mettre plus....)j'ai tiré une croix sur l'espoir de tomber sur une héro qui en est vraiment, mais je m'octroie encore à  l'occas un extra d'opium ou de morphine voire de codéine (mais, là , c'est VRAIMENT, quand j'en peux plus de chercher, parce que c'est comme proposer un verre de vinaigre à  celui qui cherche du sky 15 ans d'âge....).

Bref, les opiacés, c'est ma récréation, mon break à  moi.

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toon77
Nouveau Psycho
Inscrit le 31 Jul 2016
152 messages
perso je sais pertinemment que si l'occas se présente avec un prod acceptable je me refait un trip .......mais je ne veux plus chercher comme un malade et faire n'importe quoi pour en avoir.

La coke et le crack ça fait 5 ans que j'y ai pas touché.
l'héro 12 ans je dirais.......
les extas et buvards  18 ans........

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NeoX
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 04 Jun 2016
489 messages
Bonsoir,

Pour moi, le seule drogue que je prends actuellement quand je bosse, c'est l'alcool...

En fait, j'ai toujours bu en bossant !
Mon 1er boulot (en 72, j'avais 16 ans) c'était dans la peinture en batiment, et tout le monde sait que dans le batiment on picole pas mal.

A l'époque, je bossais dans la région entre Lyon et St Etienne.
Là  bas, les hiver sont froids et on commençait la journée par un petit vin chaud. Enfin, quand je dis "petit" c'était un bol !

L'été c'était la bière...

Depuis j'ai pas mal évolué, maintenant je fais du dev informatique en indépendant, mais mes journées commencent toujours par un bon verre de pinard.

L'alcool ne m'a jamais empêché de bosser, au contraire....
Je suis bien plus efficace avec une dose d'alcool dans le sang qu'à  jeun !
Bien sûr, faut pas abuser, mais depuis le temps je connais mes limites et je ne suis jamais "bourré" quand je taffe.

J'ai eu aussi une période ou je prenais tous les matins un cocktail détonnant (alcool+cannabis+éphédrine) avant d'aller au boulot, puis redrop d'éphédrine en début d'après-midi.
Mais là  j'étais salarié et il me fallait ça pour tenir les longues journées et supporter le stress quand il y avait un pb (bug, retard dans le dev, mise en prod problématique, etc...).

Maintenant que je suis indépendant, on pourrait penser que ça doit être plus difficile vu que je n'ai plus de patron pour m'engueuler si je suis def, mais non...
En fait, je gère très bien. Une prise continue d'alcool tout au long de la journée, mais sans excès.

La "vraie" défonce est réservée au soir et au week-end, où là  je peux me lâcher...

NeoX

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ontheverge
Wiser
Inscrit le 30 May 2014
157 messages
Salut Wizard,

ton sujet date, mais il a été relancé, donc tant que j'y suis, je vais répondre à  ton post premier:

Déjà , je ne travaille absolument pas dans le domaine artistique, et en général, pas connu pour avoir de la drogue, si ce n'est par quelques personnes, soit jeunes arrivants, soit vieux roots, qui fument un peu de bédo, mais ça s'arrête là , et en aucun cas il n'y a de drogués notoires aux euphorisants ou quoi que ce soit d'autre que du cannabis de toute façon (et s'il y en a, c'est vu comme un scandale).

J'ai travaillé un an en prenant des benzos, pas tant pour me booster pendant la journée, mais pour m'aider à  dormir le soir, dans l'idée d'éviter l'insomnie (liée au stress de mon travail).
Au final, je me suis rendue compte que non seulement ça ne m'aidait pas, mais que j'étais super fatiguée la journée. En gros, j'avais encore du produit dans le cerveau pendant la journée surement, et j'avais trop de mal.
En plus, ayant vu un ami crusher son Subutex pour le sniffer, je me suis mise à  faire la même chose assez rapidement après avoir commencé les benzos avec mon médoc.
Alors certes, l'effet est censé être moindre quand on le sniff, mais j'ai très vite cessé de le prendre pour les effets, mais plutôt pour le geste, et pour le petit flash de quelques secondes.
Ce qui fait que je n'en prenais jamais 1 seul, mais entre 3 et 7 par soir, qu'au lieu d'aller me coucher, je pouvais veiller très tard, surtout quand je ne bossais pas cela dit, et que j'ai commencé à  boire de l'alcool pour me défoncer un peu plus sans doute.

Perso, je n'ai jamais aimé le goût de l'alcool fort, et je n'ai quasiment jamais bu. Là , je me forçais à  boire de la vodka bien noyée dans le just d'orange et le sirop de grenadine pour arriver à  l'avaler, je buvais environ 15 cl par soir, c'était peu, mais ça me prenait déjà  2h pour avaler le verre, tellement je n'aime pas ça.

Donc en gros, une conso de benzos qui a commencé pour m'aider dans l'idée à  bien dormir, pour être plus performante la journée a fini par devenir une dépendance contreproductive, qui m'a menée à  consommer de l'alcool pendant presque 1 an quasi tous les soirs.

Ensuite, j'ai découvert le Tramadol, et j'ai cessé les benzos immédiatement pour switcher, ce qui m'a fait plaisir car je voyais le souci avec les benzos, j'avais même consulté le service d'addictologie de l'hôpital le plus proche pour cesser, malheureusement, à  la première consultation, le médecin m'a dit "Je vous arrête tout de suite, je veux bien vous écouter maintenant, mais notre service va fermer, nous ne pourrons pas vous aider"...
Donc quelque part, merci le Tramadol.

Et au niveau Tramadol, je l'ai pris pour une raison principale, et j'ai rapidement constaté des effets annexes plaisants, notamment celui de me donner un coup de boost.

J'ai donc rapidement adapté mes prises pour avoir mon coup de boost à  un certain moment de ma journée de travail, quand je commençais à  être fatiguée, pour pouvoir ravoir cette sensation de fourmillement dans le ventre, de speed mental, pour pouvoir parler avec entrain, être intéressée et à  l'écoute de ce qu'on me racontait, bref, être à  fond dans mon boulot.

Ce qui est étrange, c'est que le Tramadol au final ça m'endort ou ça me ralentit plus qu'autre chose.
Donc bref, ça me donnait un petit boost d'1h environ, puis je redevais normale, voire un peu lente et en parallèle, ça m'empêchait de dormir, donc j'étais fatiguée le lendemain matin, et rebelote.

Aujourd'hui, j'ai bien diminué ma conso de Tramadol, ça fait environ 3 semaines que j'ai eu un gros ras-le-bol du Tramadol, principalement parce qu'en plus de m'endormir, tout en m'empêchant de dormir (étrange, mais tous les consommateurs d'opiacés comprendront de quoi je parle), en plus aussi de me chambouler parce que ça me donnait la nausée, ça a commencé à  me donner un fond migraineux permanent, avec parfois, grosses migraines.
J'étais en vacances, j'ai donc cessé quelques jours avant de retourner au travail, car je me suis dit que je ne pourrai pas aller travailler avec ces maux de tête/ migraines.
A l'heure actuelle, je prends toujours un petit dosage de Tramadol, je suis en phase de diminution progressive en vue d'arrêt, en espérant que je le puisse.

Je remarque qu'en ayant moitié moins (au minimum, peut-être même plus que ça) de Tramadol dans le système, je suis bien plus alerte, moins fatiguée, plus dynamique, je dors pratiquement bien (je garde une habitude de me réveiller 4/5 fois par nuit, mais j'arrive à  me rendormir rapidement).

Donc au final, ce que je pensais m'aider à  être plus performante au boulot  était plutôt handicapant, me donnant un semblant de coup de fouet, mais au final, me plongeant dans une torpeur permanente.
Et à  présent, même si je n'ai pas une pêche d'enfer comme j'aimerais, je suis quand même bien mieux et j'ai l'impression d'être normale.
J'ai même recommencé à  avoir une vie sociale, à  sortir, revoir d'anciens amis et m'en faire de nouveaux, avec qui je sors un peu, ce qui est une énorme amélioration par rapport à  ce que j'ai pu vivre depuis 2/3 ans. Toute mon énergie passait dans mon temps de travail sur site, et le travail que je devais faire à  la maison me paraissait insurmontable et une vraie corvée, sachant que j'ai plus de temps de travail en-dehors du site que pendant que j'y suis, ça me posait un gros problème, heureusement que ça ne s'est pas vu (pas que je sache en tout cas, personne ne m'a reproché d'être molle ou en retard).

Voilà , je dirais que ma conclusion à  ce sujet est que la drogue ne t'aide jamais au bout du compte. Quoi que tu prennes, même si ça te boost pour quelques heures, tu auras toujours plus de temps de fatigue, même si tu consommes en continu pour ne pas crasher, tu vas accumuler une fatigue très forte, et si ce n'est pas la fatigue provoquée par le retrait du produit de ton corps, ça peut être tout ca qui accompagne la vie d'une personne sous substance qui va te rattraper et te crever.
Et donc, quand on est fatigué, au lieu de se tourner vers la drogue qui finira par accroître le problème, mieux vaut rééquilibrer son alimentation, à  la fois pour y puiser les vitamines et autres nutriments nécessaires, et pour éviter d'ingurgiter les aliments qui fatiguent le corps.
Et éventuellement, faire un bilan sanguin complet pour savoir de quoi on manque exactement.

En tout cas, jouer avec la chimie de son cerveau ne risque pas de résulter en une amélioration de l'état de fatigue, c'est mon analyse de ma propre expérience et de ce que je lis ici.

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Bootspoppers
Adhérent
Inscrit le 02 Aug 2016
1704 messages
Salut les psycho
J'ai un taf dingue depuis la rentrée: Impossible de se défoncer pendant de longues heures avec des produits inoffensifs (dxm).
Moralité: Il ne me reste que les produits a flash. Je ne suis initié qu'au Poppers. Alors il m'arrive trois fois par jour de m'exciter sexuellement (passif) pour une demi minute de jouissance. C'est nul a cause des effets secondaires....je prends de la codé pour calmer la descente.
Bref je regrette cet été et mes longs trips au dxm.
Voilà  c'est juste un témoignage. Mon boulot ne me laisse pas assez de temps pour une maîtrise des risques.
:oeace:

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Anonyme 473
Banni
Inscrit le 11 May 2016
212 messages
Là  dessus je te comprends, depuis mon arrivée en prépa, impossible de me défoncer, même le week-end, alors pour des bons trips comme je les aime...
Et si j'en venais à  prendre des amphèts pour plus d'efficacité (ce que font les carabins askip'), ça partirait très vite en couille, je pense.
En revanche, gaffe, j'suis pas sur que le DXM soit réellement inoffensif, y'a forcément des risques, prends garde ! :)

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habibi
Nouveau membre
Inscrit le 25 Aug 2016
8 messages
Si je peux apporter ma toute petite débile et j'espère utile contribution à  ce post que j'ai déjà  lu en long, en large en en travers, tout comme tout ce qui a rapport avec les addictions pour tenir le coup, pour être un peu normal et plus ou moins performant au travail comme dans la vie quotidienne, me voici! De même que beaucoup ici, je m'étais jurée jamais ça, sauf que voilà , l'épuisement, l'habitude, le stress et les fausses mauvaises excuses...et un jour on s'y met. JE précise, je n'ai commencé à  consommé de la cocaine et de l'alcool que relativement tard. Assez peu dans un usage festif. L'alcool, très peu au début, jusqu'à  ce que ca devienne une vielle mauvaise habitude pour ne pas penser aux soucis et à  ma vie de merde. D'un tempérament très addictif, je pensais ne jamais faire usage des drogues dures, jusqu'à  ce que cette saloperie arrive un peu par hasard dans ma vie (je passe les détails sans importance). J'ai lutté car assez vite, j'ai pigé que c'était en même temps génial et en même temps traitre. C'est exactement le cas. Il suffit qu'on connaisse ça, et dans mon cas, comme je suis pas une grosse fêtarde et que j'ai pas mal de responsabilités et une vie de famille, on peut être tenté après un gros rush, une nuit un peu trop courte ou un coup de pompe de se dire...Allez, juste une ligne pour démarrer...Et là  commence le calvaire et le cercle vicieux. Arrive le moment ou c'est juste pour être normal...Sauf que c'est juste pas une bonne idée et même une très mauvaise. Au lieu d'être productif, on tient juste à  un fil. On se dope, et arrive ou arrivera le jour où le corps cesse juste d'accepter d'être surmené. Mieux vaut prendre un arrêt de travail, voire, en changer si on se sens tellement nul et faible qu'il faut du fake pour tenir. Moi, j'en peux juste plus. Je suis au bout du rouleau. Sans ça, je suis une loque? J'ai honte et je sens bien que je uis à  la limite du gros craquage. Je ne peux plus me réveiller et bosser normalement si j'ai pas ma dope sinon, je dors littérailement ou m'écroule. Je suis incapable de me mettre en arrêt, car trop peur d'être jugée. Les alertes de mon corps ont été nombreuses, j'essaye de faire des puses, au mieux, mais au moindre coup de mou, recraquage. J'en peux plus...

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