Osthéoporose et CBD

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Jeff homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour,

Je viens ici pour quelques renseignements.
Ma mère est atteinte d’ostéoporose et prend du Bonviva (Acide ibandronique).
Depuis 2 mois, elle a des sensations d'oppression au niveau des côtes à gauches, un engourdissement du bras, etc ... Après des visites chez le neuro, 2 IRM, un scan, des écho, etc ... Ils ne trouvent rien. Elle a encore un exam ce mercredi ...
Du coup, je me suis un peu renseigné sur ce ttt et les symptômes qu'elle décrit, bcp les ont. Du coup, elle va reprendre un RDV chez son rhumatologue pour voir de ce côté-là aussi.

J'ai lu qq articles sur l'administration du CBD afin de favoriser la formation des os, etc ...

Je lui en ai déjà parlé et elle ne serait pas contre essayer.
Elle à 64 ans et assez maigre.
Vers quel dosage s'orienter au début afin de commencer doucement et ne pas l'effrayer ?
C'est mieux de s'orienter vers des huiles ou des e-liquid ? Tout en sachant qu'elle essaye d'arrêter de fumer également, du coup, je pensais plus la pousser vers un e-liquid. D'ailleurs, on peut les utiliser avec une simple vapoteuse traditionnel ? Ou il faut une spécifique ?

D'avance, merci à tous.

Jef

Dernière modification par Jeff (30 janvier 2018 à  11:48)

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Jeff homme
Nouveau Psycho
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Re !

Est-ce que ceci est correct :
"Par exemple, pour un poids de 65 kg, la dose serait de 20 mg de CBD 3 fois par jour.
Une huile avec 4% de CBD possède 1,3 mg de CBD dans chaque goutte." ?

Merci pour vos réponses.
Jef

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Mister No homme
Pussy time
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Vu que tu résides en Belgique, tu dois pouvoir trouver un médecin qui saura la rassurer et la conseiller.
Le CBD ne défonce pas, elle ne risque rien surtout avec les conseils d'un médecin.

J'ai lu qq articles sur l'administration du CBD afin de favoriser la formation des os

Je ne connais pas d'études allant dans ce sens. Prévention de l'ostéoporose ?

Tu trouveras de la doc en français.

https://www.cannabis-med.org/?lng=fr


Just say no prohibition !

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Jeff homme
Nouveau Psycho
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Merci pour le lien, je vais jeter un coup d'oeil ;-)

Etre rassuré via un médecin, certainement, de là a ce qu'il lui conseille une posologie, j'en suis pas certain...
Même en Belgique, le CBD n'est pas encore rentré dans les mœurs ...
(Et puis vos conseils sont souvent plus avisés, plus précis et limite plus pro que les pro ...)

Sinon, j'étais tombé sur cet article : (source Royalqueen)

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Des observations récentes révèlent une stimulation de la formation de matière osseuse par les endocannabinoïdes (Mechoulam, 2003). Chez des souris ayant reçu régulièrement l’endocannabinoïde 2-AG, la formation osseuse a augmenté proportionnellement au dosage du traitement. Pour mener cet essai, des scientifiques se sont inspirés du fait que la leptine joue un rôle régulateur, d’une part de l’activité des endocan-nabinoïdes sur l’appétit et sur la sensation de faim et, d’autre part, de l’activité des ostéoblastes, les cellules bâtisseuses des os (Di Marzo, 2001). Pour l’instant, il serait prématuré de conclure si ces observations peuvent valider, à elles seules, une utilisation future des cannabinoïdes pour prévenir ou traiter l’ostéoporose. La leptine est une protéine quasi antagoniste des endocannabinoïdes lors du processus de la formation osseuse ou de la faim.

Cannabinoïdes et santé osseuse

Il a été démontré que les cannabinoïdes contenus dans la plante de cannabis, entre autres le cannabidiol (CBD), détiennent un potentiel thérapeutique qui aide à prévenir et à traiter les lésions ou les maladies osseuses, en plus d’accélérer la réparation des fractures et de rendre les os plus forts qu’ils l’étaient avant de se fracturer.

Les scientifiques savent depuis longtemps qu’il existe un lien entre les cannabinoïdes et la santé osseuse. Ce qu’ils n’étaient pas encore parvenus à élucider était le mécanisme exact par lequel les cannabinoïdes que nous produisons dans notre corps, les endocannabinoïdes, contribuaient au développement des os.

Cependant, ils savent très bien que le système endocannabinoïde joue un rôle important dans le maintien de la santé osseuse, notamment en facilitant le processus du métabolisme, ou remodelage, osseux.
Ce dont souffrent nos os

Chaque jour de notre vie, nos os s’usent. Pour contrer cette usure et maintenir nos os sains et forts, notre métabolisme osseux remplace les vieux tissus osseux par de nouveaux tissus. Chaque année, le corps d’un adulte remplace environ 10 % de ses structures osseuses.

En plus de l’usure quotidienne et de la dégradation qui accompagne le vieillissement, nous pouvons souffrir d’autres types de problèmes osseux – des fractures ou des fêlures à la suite de lésions ou d’accidents – ou être atteints de maladies osseuses, répandues et douloureuses, comme l’arthrose et l’ostéoporose.

Passons en revue quelques-unes des études scientifiques les plus révélatrices et intéressantes qui ont été publiées au cours des dernières années et qui aident à comprendre comment le cannabis peut contribuer à la prévention et au traitement des lésions et des maladies osseuses.
Comment le cannabis aide-t-il à réparer les fractures osseuses ?

Notre corps réagit face à une fracture un peu comme il le fait face aux blessures des tissus mous, du moins dans la phase initiale. Lorsqu’un os se fracture apparaît une discontinuité entre les deux extrémités de l’os fracturé.

Au cours de la seconde phase de réparation, le premier mécanisme de régénération osseuse est la formation d’un « cal mou ». Ce cal réunit les deux extrémités osseuses pour que s’amorce la cicatrisation. Lors de la troisième phase se forme le cal dur, ou cal osseux, qui apporte une stabilité à la fracture. Finalement, au cours de la quatrième phase, le remodelage osseux, l’os retrouve sa forme normale.

L’une des études les plus récentes a été réalisée en 2015 par l’Université de Tel-Aviv et l’Université hébraïque de Jérusalem et a démontré que le cannabidiol (CBD), un phytocannabinoïde non psychoactif, peut contribuer à l’accélération des réparations osseuses. L’article publié en mai 2015 a été grandement diffusé dans les médias, attirant l’attention des spécialistes comme du public général. Les chercheurs ont utilisé des rats suivant le protocole habituellement utilisé pour tester la majorité des médicaments, pour l’ostéoporose par exemple, pour ensuite entamer les essais cliniques.

Les chercheurs de l’Université de Tel-Aviv se sont servis de deux groupes de rats auxquels ils ont infligé la même fracture fémorale. Ils ont injecté les animaux d’un groupe un mélange à base de CBD, et à l’autre, une combinaison de CBD et de THC, le principal composé psychoactif du cannabis.

Les chercheurs ont été surpris des résultats obtenus. Après huit semaines d’injection au CBD, les rats avaient non seulement guéri plus rapidement de leur fracture, mais de plus, leur os était devenu plus fort. En revanche, le groupe auquel ils avaient injecté le mélange CBD/THC n’a enregistré aucune accélération de guérison.

Les scientifiques ont constaté le fait que notre squelette était pourvu de récepteurs cannabinoïdes qui réagissent aux phytocannabinoïdes, ce qui peut réguler et activer la formation de tissus osseux en plus de renforcer les tissus de cicatrisation qui unissent ensemble les os fracturés.

Selon les chercheurs, les os traités au CBD avaient augmenté leur force de 35 à 50 %. Gadet, un des chercheurs, a affirmé que « la capacité clinique du mélange à base de cannabinoïdes est simplement irréfutable ».

Système endocannabinoïde et métabolisme osseux

Comme nous venons de le dire, le système endocannabinoïde joue un rôle important dans le métabolisme osseux en protégeant les os des maladies osseuses et en les renforçant.

Un autre article publié en 2011 dans le British Journal of Pharmacology a relevé que les amides d’acides gras (AAG) aidaient à coordonner le processus du métabolisme osseux en interagissant avec les récepteurs cannabinoïdes.

Les AAG activent les récepteurs CB1 du squelette qui se trouvent sur les terminaisons nerveuses du système nerveux sympathique, tout comme les récepteurs cannabinoïdes CB2. Les amides d’acides gras sont très importants parce qu’ils sont décomposés par une enzyme concrète appelée l’hydrolase des amides d’acides gras (FAAH, pour fatty acid amide hydrolase). Le CBD agit en tant qu’inhibiteur de cette enzyme, et à ce titre, son activité empêche que cette enzyme décompose les composés qui aident à la formation de tissus osseux.

Selon les auteurs de l’étude, « l’inhibition (causée par le CBD) de la FAAH, l’enzyme qui dégrade les AAG, pourrait être une stratégie thérapeutique utile pour combattre l’ostéoporose et peut-être d’autres déficiences osseuses ». Ainsi, d’autres études doivent être réalisées au sujet du profil complet de ces lipides et de leurs récepteurs situés sur les tissus osseux afin de mieux comprendre leur fonction et leurs mécanismes d’action.

Cannabinoïdes et maladies osseuses

Les os constituent la majeure partie de l’anatomie du système squelettique. Alors que certains sont durs et compacts, d’autres sont plus faibles et poreux. Les os et les cartilages (les tissus conjonctifs fibreux) forment la charpente interne du corps. Pour maintenir la santé des os, il est essentiel de consommer suffisamment de minéraux comme le calcium et le phosphore, et une protéine appelée le collagène. Une carence de ces éléments peut engendrer une maladie osseuse.

De plus, les troubles osseux peuvent aussi être causés par des facteurs génétiques, et alors que certaines personnes peuvent naître avec une maladie osseuse qui découle de gènes ou d’un métabolisme défectueux, d’autres peuvent développer une maladie osseuse dégénérative plus tard dans la vie. Toutes ces maladies causent chez les patients une inflammation importante et beaucoup de douleur. L’ostéoporose et l’arthrose par exemple entraînent une plus grande fragilité osseuse et des risques accrus de fractures, particulièrement de la hanche.

Les études réalisées durant les dernières années confirment que les cannabinoïdes représentent des agents thérapeutiques puissants qui peuvent aussi offrir une protection contre ces maladies osseuses si douloureuses et incapacitantes.

Ostéoporose

L’ostéoporose est une maladie progressive qui se développe avec l’âge ou en raison de carences en minéraux. Elle affaiblit les os et les rend plus poreux et est caractérisée par « une diminution de la formation ostéoblastique de la matrice combinée à une augmentation de la dégradation des ostéoclastes, ce qui cause une nette diminution de la masse des os du squelette (ostéopénie, qui signifie baisse de la densité des os). Ainsi, l’ostéoporose cause une perte accélérée de masse osseuse, et affecte particulièrement les femmes à partir de 60 ans.

En plus d’explorer les possibles traitements à base de CBD, potentiel découvert par la recherche, les chercheurs pourraient aussi considérer les cannabinoïdes comme agents thérapeutiques de prévention. Le cannabigérol (CBG) est un autre phytocannabinoïde contenu dans la plante de cannabis qui n’est pas psychoactif et qui fait actuellement l’objet d’études en vertu de ses propriétés curatives pour les os. La grande société pharmaceutique britannique GW Pharmaceuticals détient un brevet pour l’utilisation thérapeutique d’un médicament à base de CBG comme traitement possible contre l’ostéoporose, entre autres.

N’oublions toutefois pas le THC, le cannabinoïde psychoactif le plus célèbre, qui lui aussi peut apporter des bienfaits en matière de prévention de la fragilité osseuse. Le THC se lie aux récepteurs cannabinoïdes retrouvés à des endroits spécifiques de notre corps. Il s’avère que nos os recèlent aussi des récepteurs CB1 (un des deux types de récepteurs de cellules primaires sur lesquels se lie le THC, influençant ainsi les processus biochimiques).

Une étude publiée en 2009 et réalisée par l’unité de maladies rhumatismales de l’Université d’Edimbourg a confirmé que le CB1 offrait une protection contre le développement de l’ostéoporose qui accompagne la vieillesse. Les souris utilisées comme sujets qui manquaient de récepteurs CB1 ont développé des os plus forts, mais ont continué de souffrir d’ostéoporose.

Lorsque les chercheurs ont examiné la densité des os de ces souris, ils ont découvert que les os qui devaient être remplis de moelle osseuse étaient parsemés de dépôts de graisse. A partir de ces observations, ils ont déduit qu’en plus de réguler la quantité de matière osseuse mature qui se décompose et que le corps réutilise, les récepteurs CB1 contrôlaient aussi la quantité de graisse accumulée à l’intérieur des os et la formation de nouvelles cellules osseuses.

Aussi en 2009 a été publiée une autre étude effectuée à l’Université hébraïque de Jérusalem durant laquelle les chercheurs ont analysé l’implication des cannabinoïdes dans la réversion de la perte osseuse. L’étude a confirmé l’existence d’un lien entre les récepteurs CB2 et la densité osseuse des souris qui avaient subi une mutation de leurs récepteurs CB2 : elles présentaient une densité osseuse plus basse que les souris ayant des récepteurs intactes.

Les chercheurs ont déclaré qu’il semblerait que le rôle physiologique principal des récepteurs CB2 était relié au maintien de l’équilibre du remodelage osseux, ce qui protégeait ainsi le squelette contre la perte osseuse liée au vieillissement. De plus, l’étude a découvert que des mutations du gène responsable de codifier les récepteurs CB2, le CNR2, pouvaient causer l’ostéoporose postménopausique chez les humains.

Toutes les données issues de ces études et d’autres mettent en évidence le potentiel thérapeutique du système endocannabinoïde dans le traitement de maladies osseuses, particulièrement de celles liées au vieillissement comme l’ostéoporose.

Arthrose

L’arthrose, aussi appelée l’ostéoarthrite, est la forme la plus commune des maladies rhumatismales chroniques dans le monde entier. Elle affecte une grande portion de la population vieillissante, et est influencée par plusieurs facteurs, notamment l’obésité, l’hérédité et les blessures antérieures des articulations. C’est une maladie chronique et dégénérative causée par l’usure des tissus (cartilage) qui recouvrent les extrémités des os et assurent amortissement et protection en plus de contribuer à la fluidité des mouvements articulaires.

Lorsque la superficie de ce cartilage se rompt et s’use – ce qui survient graduellement et progressivement – les symptômes les plus courants apparaissent : douleur et rigidité articulaire. Bien que l’arthrose puisse affecter toute articulation, elle survient plus fréquemment dans les petites articulations de la main et dans celle qui se trouve à la base du gros orteil (l’oignon).

Dans une étude publiée en 2000, une équipe de chercheurs de l’Institut Kennedy de rhumatologie à Londres a testé sur des souris les effets du CBD sur l’arthrose. Ils ont injecté aux rongeurs des formes de collagène pour induire l’arthrose dans le but d’imiter les symptômes de l’arthrose humaine. Lorsque les symptômes ont commencé à se manifester, les chercheurs leur ont administré oralement un traitement à base de CBD pur qui a littéralement stoppé la progression de la maladie.

Des chercheurs de l’Université de Dublin ont également publié une recherche intéressante en 2010. Leurs travaux ont porté sur la manière dont les cannabinoïdes contribuaient à l’ingénierie tissulaire, dans le cas à l’étude, telle qu’elle s’applique au cartilage. Les résultats ont suggéré que les cannabinoïdes prolongeaient la vie des cellules souches mésenchymateuses (CSM) qui peuvent servir à créer du cartilage. Ce nouveau rôle représente une option intéressante pour de futurs traitements contre l’arthrose.

Au cours de l’année 2016, une équipe de chercheurs chinois a publié les résultats de travaux effectués sur le cartilage des humains et les cannabinoïdes. Pour une première, ils ont traité des échantillons de cartilage in vitro qui contenaient des protéines liées à l’arthrose avec le cannabinoïde de synthèse, le WIN-55. En étudiant l’action de ce cannabinoïde de synthèse, ils ont élucidé un nouveau mécanisme par lequel les cannabinoïdes participent à réduire l’usure du cartilage liée à l’arthrose. Ce pouvoir est dérivé de leur capacité de désactiver les protéines enzymatiques en jeu dans l’arthrose, ce qui en retour freine la progression de la maladie.

Comme nous l’avons mentionné, la douleur dans les articulations affectées est l’un des principaux symptômes de l’arthrose. Un examen scientifique publié en 2014 par l’équipe du laboratoire de neuropharmacologie de la faculté des sciences de la vie de l’Université Pompeu Fabra de Barcelone a présenté une synthèse des principaux résultats obtenus par la recherche jusqu’à maintenant. Ces données prometteuses appuient la valeur thérapeutique des cannabinoïdes dans le soulagement de la douleur et de l’inflammation causées par l’arthrose.

Dans une autre étude réalisée postérieurement, en 2015, une grande équipe de chercheurs espagnols provenant de divers départements hospitaliers et d’universités ont étudié le rôle que jouait le système endocannabinoïde dans les troubles émotionnels et cognitifs associés à la douleur provoquée par l’arthrose. Les résultats ont confirmé que le système endocannabinoïde jouait un rôle fondamental dans l’arthrose, ou l’ostéoarthrose, et qu’il représentait autant une bonne cible pharmacologique qu’un biomarqueur intéressant de cette maladie.

Néanmoins, il reste encore du travail à faire avant de pouvoir déterminer précisément l’efficacité et l’innocuité des cannabinoïdes (de source végétale et synthétique) dans le traitement des maladies rhumatismales telle l’arthrose. Ainsi, il est impératif de poursuivre la recherche sur le rôle du système endocannabinoïde en matière de processus physiologiques et pathologiques observés dans le corps humain.

Incontestable potentiel clinique des cannabinoïdes

Même si encore beaucoup de recherche doit être effectuée avant qu’apparaissent des thérapies appropriées – autant pour les maladies et lésions osseuses que pour toute une gamme d’autres maladies et troubles – le potentiel clinique des cannabinoïdes demeure incontestable. Il faut poursuivre la recherche et effectuer des essais cliniques sur des sujets humains, ce qui selon plusieurs, représente la prochaine étape logique.

Toutefois, comme le montre cet article, nous disposons déjà de preuves qui démontrent que les composés du cannabis peuvent aider à prévenir la fragilité des os et à préserver leur santé. Tout au long de l’article, nous vous avons fourni des liens vers certaines des études scientifiques les plus récentes appuyant ces preuves.

Selon les preuves scientifiques, on sait que le CBD, sur des sujets animaux, peut aider à accélérer la réparation des fractures et à ralentir la progression de l’arthrose. La plante aussi apporte des bienfaits pour soulager la douleur et l’inflammation qui découlent de l’usure ou de la fracture des os, mais aussi de l’arthrose. Il semble n’y avoir aucun doute que les récepteurs cannabinoïdes jouent un rôle dans le processus du métabolisme osseux et que leur action offre une protection contre le développement de l’ostéoporose qui accompagne le vieillissement. Les résultats positifs et inégalés obtenus par les recherches parlent d’eux-mêmes.

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Jeff homme
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Au cas ou, ou d'autres arrivent sur cette discussion. Il y a eu une alerte au USA sur les effets secondaires de cette molecule (bonviva et autres) que l'on ne considère pas en Europe.

Voici l'article :

Bonviva, Fosamax, Actonel, Zometa... douleurs musculaires et articulaires. Alerte états-unienne


Je fais cette note en pensant à ces personnes qui se plaignent de douleurs atroces et de longue durée sous bonviva et d'autres médicaments  la classe des bisphosphonates, et qui ne sont pas prises au sérieux par leurs médecins. On connaît le désintérêt quasi-général des médecins pour les effets secondaires, qu’ils ne signalent d’ailleurs que très rarement à la pharmacovigilance. Cette attitude ajoute la souffrance morale à la souffrance physique des patients.

Les principaux médicaments concernés sont: l'acide alendronique (Fosamax), l'acide ibandronique (Bonviva, Bondronat), l'acide pamidronique (Aredia, Merck-Pamidronate), l'acide clodronique (Bonefos, Clastoban, Lytos, Ostac), l'acide étidronique (Didronel, Osteodidronel), l'acide risédronique  (Actonel), l'acide tiludronique ou tiludronate (Skelid), l'acide zolédronique (Aclasta, Zométa, Reclast).


Ce qu'on savait déjà

Les bisphosphonates sont utilisés principalement dans le traitement de l’ostéoporose, des hypercalcémies (par exemple dans certains cancers avec des métastases osseuses), de la maladie de Paget. Ils agissent en inhibant la résorption osseuse et l’angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins). Ils sont même prescrits -  trop à la légère et trop fréquemment - en "prévention" de l’ostéoporose...

La plupart des sites de vulgarisation les décrivent comme des médicaments anodins, ayant pour effets indésirables des troubles digestifs… Pour certains, on admet la possibilité d’un « syndrome pseudo-grippal » de courte durée, comprenant des douleurs musculaires et cédant au paracétamol… Or certains peuvent provoquer des effets secondaires graves tels une ostéonécrose avasculaire de la mâchoire. L'on suppose que cette nécrose est favorisée par des interventions de chirurgie dentaire chez les patients cancéreux. L’AFSSAPS (agence française du médicament) en a parlé, citant Zometa et Aredia.

Pour la revue allemande indépendante Arznei-Telegramm, l'ostéonécrose de la mâchoire est un effet concernant vraisemblablement toute la classe de bisphosphonates.

Les bisphosphonates ont été mis en cause dans des troubles du rythme cardiaque et associés en particulier à des fibrillations atriales, surtout depuis la publication d’une étude portant sur le Fosamax dans un numéro de mai 2007 du New England Journal of Medicine.

Les effets cardio-vasculaires n’ont pas encore été validés par les pharmacovigilances, mais des évaluations sont en cours, notamment en Allemagne et aux Etats-Unis.

Beaucoup de personnes se plaignent d’effets indésirables de longue durée, et surtout de douleurs musculaires et/ou articulaires très fortes et ne disparaissant pas toujours à l’arrêt du traitement. Personne ou presque ne les prend au sérieux. Mais il se peut que ça change...

Nouvelle mise en garde américaine à propos des bisphosphonates


La FDA (Food and Drug Administration, agence américaine du médicament) vient de renforcer début janvier une alerte sanitaire datant du mois d’août. Je traduis en gardant les répétitions et les lourdeurs du style administratif.

La FDA informe « professionnels de santé et patients de la possible survenue de douleurs osseuses, articulaires et/ou musculaires (musculosqueletiques) sévères et parfois invalidantes chez des patients traités par bisphosphonates. Alors que les douleurs musculosquelettiques sévères sont incluses dans les notices de tous les bisphosphonates [aux Etats-Unis, pas en France, où certaines notices soit n'en parlent pas soit les minimisent !!], l’association entre bisphosphonates et douleurs musculosquelettiques sévères peut être ignorée par les professionnels de santé, ce qui mène à des retards de diagnostic, prolonge les douleurs et/ou l’affaiblissement de l’état du patient et nécessite la prise d’analgésiques.

Les douleurs musculosquelettiques sévères peuvent apparaître au bout de quelques jours, quelques mois ou quelques années après le début du traitement. Certains patients ont vu leurs symptômes disparaître complètement à l’arrêt des bisphosphonates. Chez d’autres, cet état douloureux ne s’est amélioré que lentement ou n’a pas complètement disparu. Les facteurs de risque et l’incidence des douleurs musculosquelettiques sévères associées aux bisphosphonates sont inconnus.

Ces douleurs musculosquelettiques sévères sont différentes de la réponse aiguë par fièvre, frissons, douleurs osseuses, myalgies et arthralgies qui accompagnent parfois l’administration initiale de bisphosphonates par voie intraveineuse - et qui peuvent arriver aussi au début du traitement par des formes orales de bisphosphonates en prises hebdomadaires ou mensuelles.

Les professionnels de santé devraient évaluer si les bisphosphonates sont responsables des douleurs musculosquelettiques sévères chez les patients qui présentent ces symptômes et envisager l’arrêt temporaire ou définitif du médicament en question ».

Et aussi: http://www.fda.gov/medwatch/safety/2008/safety08.htm

Est-il raisonnable d'utiliser des médicaments ayant de tels effets secondaires dans la "prévention" de la ménopause ou dans le "maintien de la masse osseuse"? Alors que la ménopause n'est pas une maladie et qu'on ne sait pas si telle ou telle femme fera ou non une ostéoporose? On voit à quel point l'industrie pharmaceutique fait tout pour que les médecins jouent aux apprentis sorciers... Il y a toute une industrie du traitement d'une non maladie, qui va de l'abus du dépistage (par ostéodensitométrie) aux bisphosphonates et au traitement hormonal substitutif... C'est comme ça qu'on médicalise à vie en donnant des médicaments à des femmes qui ne sont pas malades, mais qui risquent fort de le devenir, à force d'ingurgiter tout ce qu'on leur propose pour "prévenir" d'éventuels méfaits de la ménopause.

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Jeff homme
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Il y avait aussi cet article interresant qui faisait un lien entre un surplus de sérotonine et degradation de la masse osseuse.
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Quand la sérotonine tombe sur un os

La sérotonine, un neurotransmetteur cérébral bien connu, est produite localement dans un site inattendu : le tissu osseux. C'est ce que viennent de montrer les chercheurs de l'Unité mixte de recherche 606 « Os et Articulation » (Inserm/Paris Diderot) associés au laboratoire de biochimie de l'hôpital Lariboisière et au laboratoire « Cytokines, hématopoïèse et réponse immune » (CNRS/Université Paris Descartes) à l'hôpital Necker à Paris. Cette sérotonine locale favoriserait la dégradation du tissu osseux. Ces résultats publiés cette semaine dans les PNAS suggèrent que des médicaments modulant les effets de la sérotonine, comme les antidépresseurs ou les antimigraineux, pourraient modifier dans un sens ou dans l'autre l'équilibre délicat entre formation et dégradation des os dans l'organisme.


La sérotonine régule une vaste gamme de fonctions comme l'humeur, le comportement, le sommeil, la tension et la thermorégulation. Elle a également des fonctions importantes dans plusieurs tissus périphériques et assure la régulation des fonctions vasculaires, du coeur et dans la mobilité gastro-intestinale. Toutefois, la sérotonine circule dans l'organisme à des taux extrêmement faibles. Elle est majoritairement stockée dans les plaquettes et n'est disponible pour les organes périphériques que si elle est relarguée lors de l'activation de ces plaquettes.

Certains chercheurs se sont intéressés au rôle de la sérotonine sur le tissu osseux qui a récemment fait débat. Alors que certains chercheurs ont décrit une action négative de la sérotonine circulante sur le tissu osseux (elle empêcherait la régénération osseuse en agissant sur les ostéoclastes pour diminuer leur prolifération), d'autres ne retrouvent pas de modification osseuse en l'absence de sérotonine chez la souris.

Ostéoclaste ou ostéoblaste ?

Le remodelage osseux est un processus fortement intégré. Il est assuré par un équilibre fin entre la formation d'os assurée par les ostéoblastes et leur dégradation par les ostéoclastes. Ce renouvellement permanent assure une croissance harmonieuse, le maintien et la réparation des os tout au long de la vie.

Si cet équilibre est rompu, une trop forte activité des ostéoclastes aboutit à une augmentation marquée de la densité osseuse. Au contraire, une résorption osseuse accrue est associée à la perte osseuse et déclenche des maladies comme l'ostéoporose, l'arthrite et des lésions osseuses métastatiques.

Une bonne communication moléculaire entre ostéoblastes et ostéoclastes est donc nécessaire pour réguler l'engagement, la prolifération et la différenciation de précurseurs cellulaires osseux.

Face à ces résultats contradictoires, Marie Christine De Vernejoul et ses collègues ont souhaité aller plus loin. Grâce à leurs travaux menés chez la souris, ils ont découvert que cet effet sur le tissu osseux n'était pas dû à la sérotonine « circulante » mais à une production de sérotonine nouvelle.« Nos travaux montrent que la sérotonine est produite localement dans un site inattendu : le tissu osseux. Elle est synthétisée par les ostéoclastes, ces cellules osseuses en charge de résorber l'os.» explique la chercheuse Inserm Marie-Christine De Vernejoul.

Une fois synthétisée, la sérotonine agit directement sur les cellules qui la produisent, les ostéoclastes, en augmentant leur différenciation. Cette production de sérotonine locale fait partie d'un processus normal et contribue elle aussi à maintenir l'équilibre entre dégradation et formation osseuse.

« Cette sérotonine locale produite par les ostéoclastes est bien plus importante pour le tissu osseux que la sérotonine circulante, ce qui expliquerait les conclusions différentes observées jusqu'à présent par les scientifiques qui avaient étudié des modèles trop particuliers » ajoutent les auteurs.

D'un point de vue fonctionnel, les chercheurs ont découvert que les ostéoclastes expriment à leur surface le transporteur de la sérotonine et certains récepteurs à la sérotonine. Les drogues affectant le transporteur de la sérotonine, comme les antidépresseurs, et les récepteurs de la sérotonine, comme les antimigraineux, pourraient donc modifier la dégradation du tissu osseux et avoir des conséquences sur cet équilibre précieux entre dégradation et formation d'os.
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Références :

Decreased osteoclastogenesis in 2 serotonindeficient mice
Yasmine Chabbi Achenglia,b, Amélie E. Couderta,b, Jacques Callebert c, Valérie Geoffroya,b, Francine Côté d, Corinne Colleta,b,c,1, and Marie-Christine de Vernejoul a,b,1,2

a Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale U606, Hôpital Lariboisière, Paris, France; b Unité Mixte de Recherche (UMR) 606, Université Paris Diderot, Paris, France;
c Service de Biochimie, Hôpital Lariboisière, Paris, France; and
d Centre National de la Recherche Scientifique UMR 8147, Hôpital Necker–Enfants Malades, Paris, France

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filousky homme
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Voilà un lien avec un article court en français :
https://www.principesactifs.org/letude- … -osseuses/

Sinon, le reste des informations sur le sujet sont sur le site dont Mr No t'a donné le lien :
IACM-Bulletins :
Science/Cellules: Le bêta-caryophyllène stimule la minéralisation des ostéoblastes (11. Février 2017, Kurzmeldung)
Science/Animal: de nouveaux modulateurs des récepteurs aux oestrogènes se lient aux récepteurs CB2 (12. Décembre 2013, Kurzmeldung)
Science: perte osseuse (16. Décembre 2011, Kurzmeldung)
Science: ostéoporose (22. Septembre 2011, Kurzmeldung)
Science: Ostéoporose (28. Juin 2011, Kurzmeldung)
Science: ostéoporose (11. Juillet 2009, Kurzmeldung)   
Science: ostéoporose (01. Octobre 2007, Kurzmeldung)
Science: ostéoporose (06. Septembre 2007, Kurzmeldung)
Science: L’activation du récepteur CB2 diminue la perte osseuse dans l’ostéoporose (26. Février 2006)
Science: Ostéoporose (01. Novembre 2005, Kurzmeldung)
Science: Ostéoporose (28. Juin 2005, Kurzmeldung)

Bonne recherche

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Jeff homme
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Merci a toi ! ;-)

Jef

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Mister No homme
Pussy time
champi vert16champijaune0cxhampi rouge0
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Merci pour les sources.
Même si il s'agit d'expérimentation animale, il est notable que le CBD utilisé seul a des propriétés thérapeutiques, alors qu'il les perd si combiné à du THC. (malheureusement ? fume_une_joint )
Si on mettait les yeuvs sous CBD, on finirait par ruiner big pharma...


L’une des études les plus récentes a été réalisée en 2015 par l’Université de Tel-Aviv et l’Université hébraïque de Jérusalem et a démontré que le cannabidiol (CBD), un phytocannabinoïde non psychoactif, peut contribuer à l’accélération des réparations osseuses. L’article publié en mai 2015 a été grandement diffusé dans les médias, attirant l’attention des spécialistes comme du public général. Les chercheurs ont utilisé des rats suivant le protocole habituellement utilisé pour tester la majorité des médicaments, pour l’ostéoporose par exemple, pour ensuite entamer les essais cliniques.

Les chercheurs de l’Université de Tel-Aviv se sont servis de deux groupes de rats auxquels ils ont infligé la même fracture fémorale. Ils ont injecté les animaux d’un groupe un mélange à base de CBD, et à l’autre, une combinaison de CBD et de THC, le principal composé psychoactif du cannabis.

Les chercheurs ont été surpris des résultats obtenus. Après huit semaines d’injection au CBD, les rats avaient non seulement guéri plus rapidement de leur fracture, mais de plus, leur os était devenu plus fort. En revanche, le groupe auquel ils avaient injecté le mélange CBD/THC n’a enregistré aucune accélération de guérison.


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