Zyprexa (Olanzapine)

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Nameless homme
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Bonjour,

J'ai eu divers traitements ... Actuellement je prend juste du Zyprexa.
Je ne sais pas trop ce que j'ai comme maladie (si j'en ai une) et ma psychiatre non plus. Je lui ai déjà demandé si j'étais schizophrène et elle n'a pas su me répondre. Une fois sur un papier j'ai vu qu'elle avait écrit "Psychose chronique".

Comment savoir la maladie qu'on a (si on en a une) ? Comment être sûr que le traitement qu'on nous prescrit nous est vraiment adapté ?

J'aimerai bien arrêter le traitement (un jour) mais elle ne semble pas d'accord. J'ai pas envie d'avoir un médicament à prendre à vie... mais bon si je l'arrête j'ai peur que les problèmes reviennent. Il y en a t il parmi vous qui l'ont arrêté seul ? Je sais qu'il faut faire un "sevrage", diminuer les doses progressivement mais pour cela il faut l'accord de la psychiatre.

Aussi, j'ai vu qu'il y a un topic sur la consommation d'alcool tout en prenant le Zyprexa. Il m'arrive de boire. Je pense diminuer ou arrêter totalement. A chaque fois que je bois un verre, je culpabilise. Je me dis que c'est bien de l'associer avec le traitement. Hier, j'ai bu pas mal de bières, j'ai cassé quelques trucs dans l'appartement (rien de très grave), je me souviens que j'étais en pleur. Ma copine m'a envoyé un texto ce matin en disant qu'elle voulait venir avec moi voir ma psychiatre et plus d'alcool...

Je sais plus si j'ai pris le Zyprexa hier soir. Dans le doute je n'en prend pas et je prendrais celui de ce soir. J'ai du mal à accepter ça... de prendre un traitement. Pour moi c'est néfaste mais bon peut-être que j'en ai besoin.

Dernière modification par prescripteur (19 décembre 2018 à  12:11)

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Recklinghausen homme
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Salut,

Mais que devrais je donc dire ?

Moi qui ait déjà 4 médicaments à prendre chaque jour pour pouvoir espérer continuer à vivre.

Peu importe dans quel case la médecine a décidé de te mettre.

Est ce intéressant de connaître le nom exact de la maladie psychiatrique que tu aurais peut-être contractée ?

A mon avis, la seule chose intéressante est de savoir si la consommation de Zyprexa amélioré de façon certaine ton quotidien.

Apparemment, la réponse est oui et à partir de ce principe, la consommation de cette molécule devient inévitable.

Il se peut que tu rates une prise de temps à autre. Pour éviter un maximum les oublis, il est possible de se tenir un agenda à jour. Un petit calendrier dont le jour sera barré quand le médicament du jour est avalé par exemple.

En tout cas, je te conseille de ne pas stopper la prise de ce médicament sans en avertir le médecin qui te le prescrit.

En plus, ce genre de molécule s'arrête de manière progressive la plupart du temps.

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Fluche femme
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L'éternel courage du monde psychiatrique quand il s'agit de poser un diagnostic ... On peut les comprendre, les frontières entre les affections psychiatriques entre elles et avec la santé mentale sont très floues, mais je ne pense pas qu'ils saisissent l'importance que ça a quand on est concerné.

Pour savoir si tu "as un problème", c'est extrêmement difficile, voire impossible si tu es dans une psychose avancée. Si tu as dans ton entourage des personnes à qui tu fais vraiment confiance, des phrases comme "Je ne te reconnais plus", "Tu as tellement changé" doivent te mettre la puce à l'oreille. Tu peux aussi discuter avec elles de ce que tu perçois et de tes idées, pour voir comment elles réagissent ("Tu ne te rends pas compte que tu n'es pas cohérent ? ", "Non, personne ne vient de crier"). Mais soyons clair : dans de nombreux cas ça ne servira à rien car ton cerveau, de manière parfaitement inconsciente, préfèrera maintenir une cohérence avec ta psychose que de subir une dissonance cognitive. Si on savait convaincre les personnes atteintes de psychose qu'elles le sont, 90 % du boulot serait fait et une bonne partie des psychiatres se retrouveraient au chômage ...

L'alcool ne fait bon ménage avec aucun des neuroleptiques. Si tu peux arrêter, arrête ou au moins tiens t'en à une consommation de 2-3 verres par semaine (un conseil du psy de mon mari).

Pour l'arrêt du traitement, si un jour tu l'envisages, il faut bel et bien le diminuer de manière extrêmement progressive, et si possible en parler avec ton psychiatre même s'il y est opposé. Rien ne t'empêche aussi de prendre plusieurs avis, bref, d'aller voir d'autres psychiatres pour voir ce qu'ils en pensent.

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Nameless homme
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Merci pour vos réponses. super

Je me demandais hier peut-on consulter un neurologue (gratuitement) ou ça n'a rien à voir ?
Merci aussi pour l'astuce du calendrier pour savoir si on a pris le traitement la veille ou pas.

Est ce intéressant de connaître le nom exact de la maladie psychiatrique que tu aurais peut-être contractée ?

Oui je pense que ça me ferait du bien. Au moins je serai fixé et je me dirai pas que je prend un traitement qui n'est pas être pas le bon ou dont je n'ai peut-être pas besoin.

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Nameless homme
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Parfois j'ai l'impression que je suis triste ou sans émotions. Parfois je suis dans mon monde pendant des discussions. Parfois j'ai du mal à parler comme si je m'enfermais dans un mutisme. Ça ne dure jamais trop longtemps. Je sais pas comment expliquer.

En tous cas plus de mélange avec de l'alcool depuis jeudi soir et ça va j'arrive à tenir pour l'instant.

Auparavant, j'avais des RDV avec une psychologue mais je n'ai pas accroché. J'avais arrêté les RDV. Dernièrement, je me suis dis pourquoi ne pas reprendre et j'ai demandé à voir une autre personne. Je la voit la semaine prochaine. Quant à la psychiatre j'ai RDV le mois prochain.

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Nameless homme
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Pas beaucoup de réponses ici.  sad

La psychiatre a t elle le droit de refuser la volonté du patient à diminuer ou arrêter le traitement ?

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Fluche femme
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C'est dur de te dire si ce que tu décris correspond à des symptômes ou si c'est normal : moi aussi quand je suis fatiguée je suis "dans mon monde", et pourtant je n'ai pas de problèmes psychologiques. A contrario ça peut être un signe de repli autistique commun à plusieurs pathologies.

Je ne pense pas qu'un neurologue puisse t'aider : il s'est spécialisé dans les lésions du système nerveux et notamment ses expressions physiques (comme la maladie de Parkinson) (bon la différence entre les deux spécialités est assez arbitraire et devrait, à mon avis, être remise en cause, mais c'est comme ça ...)

Pour savoir si ton psychiatre peut refuser que tu diminues ton traitement : légalement si tu n'es pas soumis à des "soins forcés" (en général dans le cadre d'une hospitalisation en hp), tu es toujours libre de ce que tu fais en termes de traitement. Après, si elle est totalement contre l'idée, votre relation soignant/soigné va en prendre un coup ... Peut-être prendre rdv avec un autre psychiatre ?

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Nameless homme
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Je change déjà de psychologue... Ils vont gueuler dans le service si je change aussi de psychiatre. lol
En plus je trouve qu'elle est pas trop mal. Par contre, les RDV ne durent jamais très longtemps.

Le Zyprexa me fait grossir je pense (puis avec l'arrêt du tabac ça aide pas). Ça me fatigue aussi. J'ai du mal à accepter le fait de prendre un traitement comme j'ai dis plus haut. J'aimerai bien le diminuer progressivement, puis l'arrêter... mais bon si mes problèmes reviennent... je ne sais pas. J'ai pas envie de retourner en HP, surtout.

Le truc c'est que sûrement ça me maintient. En ce moment, je ne travaille plus et je cogite pas mal. J'espère retrouver quelque chose rapidement. Je fais tout pour en tous cas. Je pense que peut-être si ma situation était stable professionnellement elle serait plus en accord avec le fait de diminuer, puis arrêter le traitement. Le sujet du travail revient souvent, voir tout le temps, pendant nos RDV.


Alors comme elle me dit "c'est un petit traitement"... mais si je pouvais m'en passer, je serai bien content... mais à mes risques et périls.

Je la voit qu'une fois par mois. Ce n'est pas beaucoup. C'est la fréquence normal ?

Passez une bonne journée. wink

Dernière modification par prescripteur (19 décembre 2018 à  12:12)

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Mister No homme
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Je la voit qu'une fois par mois. Ce n'est pas beaucoup. C'est la fréquence normal ?

C'est juste pour un rapide bilan et bénéficier d'une ordo.

J'aimerai bien le diminuer progressivement, puis l'arrêter... mais bon si mes problèmes reviennent... je ne sais pas. J'ai pas envie de retourner en HP, surtout.

J'ai un poto qui est sous zyprexa, mais lui a en plus de l'haldol et d'autres joyeusetés un peu lourdes mais nécessaire.
Je te déconseille l'arrêt du zyprexa sans l'avis de ton psy, il est probable que cette molécule te convient même si tu ne t'en rends pas compte...
Bon courage.


Just say no prohibition !

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Fluche femme
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Ils sont mignons les psychiatres avec leur "petit traitement" ^^ Un jour, j'ai confondu mes antihistaminiques avec un Risperdal 10mg de mon mari. J'ai pioncé pendant 20h, j'ai mis une semaine à m'en remettre ...

Grossir + fatigue sont les effets les plus communs des neuroleptiques. J'ai lu un début d'explication passionnante au sujet de la prise de poids : ce serait dû au fait que le neuroleptique "coupe" une partie de la remontée d'information qu'envoie notre microbiome intestinal au cerveau. Notre faim dépendrait donc de tout un tas de bactéries qui dictent leur loi à notre cerveau ^^ Ce n'est qu'au stade de l'hypothèse pour le moment.

Une fois par mois comme fréquence de rdv me parait tout à fait normal pour une psychose stabilisée, si c'est bien l'affection que tu as. Mon mari a un rdv tous les 3 mois environ pour sa schizophrénie stabilisée depuis 3 ans maintenant.

Une bonne journée à toi aussi, au plaisir !

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Nameless homme
Nouveau Psycho
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Fluche a écrit

C'est dur de te dire si ce que tu décris correspond à des symptômes ou si c'est normal : moi aussi quand je suis fatiguée je suis "dans mon monde", et pourtant je n'ai pas de problèmes psychologiques. A contrario ça peut être un signe de repli autistique commun à plusieurs pathologies

J'étais effectivement fatigué quand c'est arrivé.

Fluche a écrit

Pour savoir si ton psychiatre peut refuser que tu diminues ton traitement : légalement si tu n'es pas soumis à des "soins forcés" (en général dans le cadre d'une hospitalisation en hp), tu es toujours libre de ce que tu fais en termes de traitement.

J'ai été en HP. Elle peut refuser alors ou pas ?

Mister No a écrit

C'est juste pour un rapide bilan et bénéficier d'une ordo.

Donc normal ? Parfois j'aimerai que ça soit plus approfondi et ne pas venir pour simplement discuter 5 mins (j’exagère peut-être) et qu'elle me donne ensuite la même ordonnance que la dernière fois.

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jip
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Salut Indavoid,

Je me permet de répondre car je suis dans le même cas que toi.
Angoissé depuis tout petit j'ai été rapidement mis sous neuroleptique, des trucs lourds, il y a 10 ans j'ai eu une année "perdu" j'étais en licence pro dans une ville ou j'ai eu que des emmerdes, cette année je buvais a n'en plus finir en mélangeant les bonzos en tout genre, la kéta et les stims.

Cette année m'a entrainé a l'HP par deux fois, ma sœur m'a mis dans le premier et j'ai fais un 2ème 1 ans après, dans la clinique ou j'étais il y avait des TCA et des alcoolique chronique et des tox, j'ai jamais autant consommé de prod dans ma vie que lasbas..! Ça ne m'a pas aidé mais maintenant ça fait 10 ans que je suis de nouveau dans la course, j'ai un boulot qui me plait et je suis toujours sous Zyprexa, depuis...fort longtemps.

Quand j'oublie de le prendre le soir c'est simple je ne dors pas, ça "tourne" dans ma tête impossible de fermer l’œil. Et comme toi PERSONNE n'a été foutu de me dire ce que j'avais alors bon.. Angoisse + avoir un truc dans le sang du matin au soir tout les jours sinon je bad..

Comme le disent très bien les autres psycho sur ce poste parfois il faut accepter de prendre quelque chose à vie, que ce soir neuroleptique ou autre qui te stabilise et te permet d'avoir une vie "normale".

Bien à toi

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Fluche femme
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Non, elle ne peut pas légalement refuser que tu arrêtes, étant donné que tu n'est actuellement pas hospitalisé sans consentement (hospitalisation demandée par un tiers / hospitalisation d'office), et que ta vie n'est pas immédiatement menacée. Plus d'informations ici : https://www.conseil-national.medecin.fr … esoins.pdf

Cependant je te conseille vivement de ne pas arrêter si elle n'est pas d'accord après en avoir discuté bien en profondeur avec elle. Tu risques une décompensation psychiatrique qui peut mener à n'importe quoi (y compris à un suicide / une mort involontaire). Dans tous les cas, si tu arrêtes quand même, fais-le progressivement.

N'hésite pas à prendre la parole pendant ton rdv si tu en ressens le besoin. C'est vrai que souvent les rdv de renouvellement sont assez rapides car il n'y a pas forcément beaucoup à dire d'une fois sur l'autre, mais si tu as des questions, tu as un médecin en face, c'est le moment ^^

Edit : j'y pense : si tu as peur d'oublier des trucs à lui demander, que tu as des questions ... tu peux te les noter au fur et à mesure sur un papier avant le rdv pour ne rien oublier. Testé et approuvé pour un suivi de grossesse ^^

Dernière modification par Fluche (24 janvier 2018 à  11:47)

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prescripteur homme
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Bonjour,
Tu poses des questions difficiles. Beaucoup de psychiatres répugnent à faire un diagnostic précis parce que ces diagnostics sont rarement des "tiroirs" précis , comme l'infarctus du mycarde, la pneumonie etc...  Ils ne veulent pas "enfermer" dans un diagnostic qui irait symboliquement au dela des troubles réellement présents. Par exemple parler de symptômes de type schizophréniques plutot que de schizophrénie.
Je pense que c'est donc le cas de ta psychiatre. Mais essaie de lui demander une consultation longue pour faire le point sur

quels sont ou ont été tes symptômes ? quand, comment, ont ils été associées à des stress ou des produits ?? comment les perçoit tu ? est ce que la psychiatre les perçoit comme toi ? Ont ils disparu avec le traitement ?

quelles hypothèses diagnostiques peut on soulever ? pourquoi ?

quel pronostic peut on prévoir ? (ce sera toujours incertain comme la météo) et notamment si tu modifie ton environnement professionnel et social.

dans la mesure où (c'est naturel) tu aimerais mieux ne pas avoir de traitement au long cours, quelle obligation de prendre le traitement, quels risques de ne pas en prendre ? Et, notamment, si tu ne prends pas le traitement quel risque pour toi (automutilation, suicide ?) et pour les autres ? (agressivité etc..). Dans ce cas on pourrait te reprocher de ne pas avoir pris le traitement.

toujours dans cet esprit, quelles options de traitements sont possibles et pourquoi le zyprexa ?
Y a  t il un autre choix possible qui corresponde mieux à ce que tu souhaites à long terme ?

Tu peux  poser ces questions à ta psychiatre mais aussi à la psychologue et à ton médecin traitant (qui aura probablement besoin de contacter lui même la psychiatre pour avoir certaines réponses). Et s'il n'en obtient pas la consultation, au moins ponctuelle, d'un autre psychiatre peut etre utile.

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Nameless homme
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Merci beaucoup prescripteur ! J'ai RDV avec la psychologue bientôt mais elle ne saura pas répondre à ces questions vu que c'est notre premier RDV, seul la psychiatre pourra y répondre et j'ai RDV que en milieu de mois prochain.

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Fluche femme
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Il va falloir qu'ils arrêtent un jour avec l'"enfermement", et qu'ils demandent un peu au patient ce qu'il en pense ... Je comprends que certaines personnes ne veulent pas entendre parler de diagnostic, et qu'elles cherchent juste à "aller mieux" en allant voir un psychiatre. C'est leur choix, et ça serait contre-productif de leur imposer leur diagnostique. Mais il y a aussi les personnes qui ont besoin de ce diagnostic pour comprendre ce qui leur arrive, pour déculpabiliser ("non, mes crises de rage, ce n'est pas moi, c'est que j'ai un problème et que ça peut se soigner"), pour que l'entourage se rende compte qu'elles ne se foutent pas de leur gueule (il a fallu un diagnostic pour que mes beaux-parents renoncent à prendre mon mari pour un fainéant)... sans s'embarquer dans un truc très précis, au moins dire à quel "spectre" appartient la maladie.

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MIAOU44 femme
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Tout à fait d'accord avec Fluche. Un diagnostic me permettrait de mettre des mots sur ma souffrance.

Actuellement j ai 10 mg de zyprexa par jour. Et ça ne me stabilise pas autant que le risperdal

Franchement, mon psychiatre est du genre autoritaire et agressif. Il ne dit pas le nom des médocs qu Il prescrit en HP. Et je suis obligée de quémander le nom de ce qu'on me file auprès des infirmières.

Après une nouvelle crise de larmes, 25 mg de loxapac dans le bec, et je suis hs...
Donc oui on peut techniquement refuser un médoc. Mais dans la pratique... ben va refuser d avaler le cachou alors que 2 infirmiers et le psychiatre te demande de lavaler.. et ça même en milieu ouvert.

Prends soin de toi

Bises Mia

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Nameless homme
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Salut ! salut

"Mettre un mot sur sa souffrance", c'est tout à fait ça.

Merci pour vos conseils Fluche et prescripteur. Grâce à vous je me suis fait une feuille pour préparer le R.D.V avec la psychiatre. J'ai noté les effets qu'à le Zyprexa sur moi. Les problèmes que j'ai eu avec l'alcool, mon arrêt et les questions que prescripteur m'a donné. Si elle veut bien y répondre, je prendrais une autre feuille sur laquelle je noterai ses réponses.

Bon, maintenant faut attendre le R.D.V... c'est pas tout de suite.

J'ai rencontré ma nouvelle psychologue pour la première fois et ça s'est bien passé malgré que j'étais assez stressé / angoissé avant et pendant le R.D.V (elle est arrivée avec du retard). Je la trouve plutôt bien au premier abord donc je suis content. Je la revois dans une quinzaine de jour.

Ce soir, ça fera une semaine que je n'ai pas bu et donc arrêté l'alcool.

Je vous souhaite une bonne journée ! wink

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Nameless homme
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Bonjour,

Ma psychiatre m'a parlé d'autres traitements possible comme l'Abilify ou encore le Risperdal, suivi du Xeplion puis suivi du Trevicta. Je n'ai jamais eu d'Abilify. Elle m'a dit que ça pouvait empêcher de dormir au début du traitement. Par contre j'ai déjà eu des injections de Xeplion. Je me souviens que ça me faisait trop mal au bras à chaque fois. En fait le Trevicta je crois que c'est nouveau. C'est une injection 3 fois par an.

Quand je lui ai parlé de sevrage / d'arrêt, elle m'a dit que pour le Zyprexa il n'y avait pas d'accoutumance. Ce qui je pense est faux. Elle m'a dit que si je l'arrêtais je risquais une rechute et / ou d'être à nouveau hospitalisé.

Que pensez-vous des autres traitements qu'elle m'a parlé ? Devrais-je changer ?

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prescripteur homme
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Bonjour Indavoid,
je reprends un de tes posts anciens

Comment savoir la maladie qu'on a (si on en a une) ? Comment être sûr que le traitement qu'on nous prescrit nous est vraiment adapté ?

J'aimerai bien arrêter le traitement (un jour) mais elle ne semble pas d'accord. J'ai pas envie d'avoir un médicament à prendre à vie... mais bon si je l'arrête j'ai peur que les problèmes reviennent. Il y en a t il parmi vous qui l'ont arrêté seul ? Je sais qu'il faut faire un "sevrage", diminuer les doses progressivement mais pour cela il faut l'accord de la psychiatre.

Aux 2 premieres questions il est deja difficile de répondre en te voyant en consultation mais "à distance" c'est impossible. La réponse est de discuter avec la psychiatre (je t'avais donné des pistes) et de consulter la fiche de tes médicaments sur Internet pour voir si tu te retrouves dans les effets (positifs et negatifs) habituels. Tu peux effectivement en changer mais avec de "bonnes" raisons.
Quant à l'association avec l'alccol c'est en effet fortement déconseillé.

Pour le deuxième paragraphe je comprends que tu ne veuille pas prendre un médicament à vie. J'en prends personnellement plusieurs et ce sera à vie (dans le sens aussi que si je raccourcis la prise du medoc je raccourcirai aussi ma vie). Beaucoup de gens prennent des médicaments à vie pour divers problèmes de santé et cela leur permet donc de prolonger la vie. Se sevrer d'un antidiabétique ne va pas supprimer le diabète, au contraire.
Donc si tu as besoin du medicament se sevrer n'a pas de sens, c'est revenir à la maladie sans traitement. C'est evidemment différent quand on prend un produit sans avoir de maladie (heroine ou autre), là le sevrage peut avoir un sens.
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Bonsoir Indavoid,

De ce que j'ai lu en remontant depuis le début du topic, tu te plains de manque d'intérêts qui te pèsent, tu as un peu de mal a accepter le traitement proposé également. Tu te sens mieux en buvant un peu d'alcool. Ton traitement se limite-il à Zyprexa ? Prend-tu toujours du Tranxène ?
Ta psychologue t'a parlé à un moment ou un autre d'antidépresseur ?

Zyprexa fait gonfler comme tu le constate, comme la plupart des tranquillisants majeurs. Que penses-tu du Zyprexa avec du recul ?

Pierre

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Nameless homme
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Bonsoir Pierre et prescripteur,

. Je prend uniquement de l'Olanzapine (Zyprexa) en 10 mg le soir. Pour ce qui est des antidépresseurs je lui ai demandé récemment et elle m'a dit que j'en ai pas besoin. Elle ne sait pas si j'ai une schizophrénie ou des troubles bipolaires. Ça se trouve je n'ai aucun des deux ??!

C'est sûr que le Zyprexa fait gonfler. Je pense avoir pris pas mal de poids. Parfois après un repas il peut m'arriver d'avoir encore faim une heure après. Aussi, ça assome pas mal par moment. Je suis fatigué de bonne heure le soir.

Dernière modification par prescripteur (19 décembre 2018 à  12:14)

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Fluche femme
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Bonsoir Indavoid,

Je ne suis pas médecin, et il faut bien que tu comprennes que les gens répondent tous différemment aux neuroleptiques, que ce soit aux effets recherchés comme aux effets secondaires. Il se dégage cependant des "grandes tendances", qui peuvent quand même être fausses individuellement.

Pour les traitements que tu évoques : l'abilifiy est considéré comme le neuroleptique le moins sédatif. Il ne convient pas à tout le monde, car il rend certains patients anxieux, et peut effectivement plus gêner le sommeil que les autres neuroleptiques.

Le Risperdal est un neuroleptique atypique, tout à fait dans la même veine que le Zyprexa ou que le Xeroquel. Chez mon mari, c'est celui qui lui provoquait le moins d'effets extrapyramidaux (mais encore une fois cela dépend énormément des personnes), il a été content de pouvoir arrêter le Lepticur pendant toute la durée de son traitement.

La substance active du Xeplion est un métabolite de celle du Risperdal. Ce sont donc deux traitements proches.

Le Trevicta, c'est une forme "méga retard" du Xeplion, c'est une injection tous les 3 mois à la place d'une par mois. Il faut déjà bien supporter le Xeplion pour l'envisager, mais elle permet de ne pas se soucier du traitement au quotidien et de moins se sentir "sous traitement".

Pour le fait qu'il y ait ou pas une accoutumance aux neuroleptiques, si j'ai bien compris c'est un débat ouvert, car c'est un fait que certains patients doivent augmenter les doses pour ressentir les mêmes effets bénéfiques qu'en début de traitement; c'est ainsi que mon mari a "usé" 4 neuroleptiques depuis qu'il est malade (il espère qu'un jour il pourra reprendre du Risperdal, niveau effets secondaires c'est ce qu'il supportait le mieux), Cependant ce phénomène est peut-être simplement dû aux fluctuations de la maladie, quelle qu'elle soit.


Pour la gestion de la prise de poids il y avait un thread : https://www.psychoactif.org/forum/t2896 … .html#divx

Pour le sommeil tu peux jouer avec l'heure de la prise de ton traitement (parle-en avec ton psy quand même avant), Essaye juste de garder l'état de ton estomac de ta prise actuelle si elle te réussit (vide ou plein).

Est-ce que tu dois continuer ? Changer de traitement ? Ces questions t'appartiennent (avec ton psychiatre). Tu as son avis sur la question. Tu peux toujours prendre celui de ton généraliste, de ton psychologue et éventuellement celui d'un autre psychiatre si tu le souhaites.

Pour le deuxième paragraphe je comprends que tu ne veuille pas prendre un médicament à vie. J'en prends personnellement plusieurs et ce sera à vie (dans le sens aussi que si je raccourcis la prise du medoc je raccourcirai aussi ma vie). Beaucoup de gens prennent des médicaments à vie pour divers problèmes de santé et cela leur permet donc de prolonger la vie. Se sevrer d'un antidiabétique ne va pas supprimer le diabète, au contraire.
Donc si tu as besoin du medicament se sevrer n'a pas de sens, c'est revenir à la maladie sans traitement. C'est evidemment différent quand on prend un produit sans avoir de maladie (heroine ou autre), là le sevrage peut avoir un sens.

+1000 :)

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Recklinghausen homme
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Salut,

Lorsque tu décides d'entamer un suivi, il est impératif que le courant passe entre le professionnel et son patient.

Il est certain que tu doives te sentir en confiance afin de pouvoir te livrer.

A l'image de l'achat d'une paire de chaussures, ce n'est pas forcément la première paire que tu vas trouver à ton gout. Il sera nécessaire de les essayer et une fois achetées, elle sont encore garantie au cas où elle ne t'iraient pas ou qu'un défaut fasse qu'elles ne te conviennent plus.

Il en est exactement de même pour trouver le bon psychologue/psychiatre que tu vas consulter pendant un laps de temps certain.

Et il ne faut pas avoir de scrupules à changer de professionnel si la confiance n'est pas totale ou que tu te sens mal à l'aise avec cette personne au bout de quelques rendez vous.

En ce qui concerne la pathologie, c'est plus compliqué qu'il n'y paraît...

Premièrement, il ne s'agit pas d'une maladie comme le diabète où dans mon cas, elle a facilement été diagnostiqué avec de simples prises de sang.

En ce qui concerne les pathologies dites psychiatriques, il est possible ( et cela arrive souvent ) que les professionnels ne soient pas d'accord entre eux et ne tombent pas sur un consensus.

Et petite cerise sur le gâteau, les psychiatres ne soignent pas les mêmes pathologies avec les mêmes médicaments.

C'est là que les pathologies psychiatriques sont vraiment à part car pour reprendre l'exemple du diabète, il n'y a pas moults médicaments qui peuvent faire l'affaire...

Alors qu'il existe un nombre très importants de neuroleptiques, benzodiazepines et d'antidépresseurs qui peuvent faire l'affaire ( ou pas ) pour soigner le patient.

Le problème de poser son propre diagnostic est le risque de vouloir faire de l'automédication à l'aide des diffèrentes lectures sur internet ou ailleurs.
Hors, l'usager n'est pas un professionnel de santé et même s'il participe à l'élaboration de son traitement médicamenteux en avertissant le toubib des diffèrentes réactions aux médicaments qu'il prescrit, c'est le professionnel qui doit choisir la piste médicamenteuse qui lui parait la plus appropriée.

Et on en revient à la notion de confiance entre le patient et le docteur.

Pour ce qui est des effets secondaires, ces familles de médicaments en possèdent généralement beaucoup.

C'est pour ce motif que lorqu'une molécule est supportée, il est préférable de faire évoluer ses habitudes plutôt que de switcher vers un autre médicament.

Dans ton cas, tu consommes un neuroleptique atypique qui possèdent deux effets indésirables important... L'obésité et le diabète.

Je te,conseille dans un premier temps de faire une prise de sang régulière ( une fois tous les trimestres ) afin de vérifier que ton taux sanguins de glycémie reste stable et en dessous des normes.

Et pour ce qui est du poids, une orientation vers le grignotage de légumes me parait approprié pour caler les petites fringales et certains légumes comme le céleri branche fait naturellement perdre du poids car l'organisme dépense plus d'énergie à digérer cet aliment que celui-ci n'en apporte.

Le sport est un ajustement très important pour stabiliser ton poids. Si tu es sédentaire à l'heure actuelle, je te conseille de commencer par 1/2 heures de marche active, quelque soit la météo.

Cela devrait résoudre en partie ta prise de poids actuel qui est surement en lien direct avec la consommait du neuroleptique.

Enfin, c'est un médicament qui posséde une action sédative importante.

Il va surement falloir te coucher un peu plus tôt et viser des nuits de 10 heures de sommeil pour que le réveil du matin soit moins problématique.

La demie vie de ce médicament est environ de plus de 36 heures, jouer sur l'heure de la prise du soir n'aura donc pas d'incidence sur le réveil du matin ( ou alors de façon imperceptible ).

Enfin, je te conseille de prendre de la hauteur vis à vis du diagnostic...

L'important est que ce médicament améliore ton quotidien et s'il doit être détourné de son utilité première ( qui est le traitement de la schizophrénie et de la maniaco dépression ), ce n'est franchement pas un problème en soi.

Prends soin de toi et... Tiens nous au jus de ton évolution,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Nameless homme
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Inscrit le 19 Jan 2018
153 messages
Salut !

Aujourd'hui je me sens bien. J'ai vu une amie. Le soleil est de retour et ça fait du bien.

Cela dit, je me tracasse toujours pour le travail car je n'ai pas de situation stable. Ça cogite beaucoup dans ma tête à cause de ça parfois.

Pour ce qui est du traitement, j'aimerai bien tenter de demander à ma psychiatre de me diminuer la dose progressivement pour finir par l'arrêter et voir comment ça se passe, comment je me sens (tout en gardant quelques cachetons au cas où).

Je ne pense pas avoir vraiment besoin de cette molécule pour vivre. Je ne me sens pas malade. De plus je ne suis pas obligé de prendre ce traitement. Qu'en pensez vous ?

L'Olanzapine doit s'arrêter progressivement il me semble. Je suis à 10 mg, je ne peux pas l'arrêter comme ça, si ?

Je veux bien continuer à prendre le traitement si j'en ai réellement besoin mais rien ne m'empêche de vouloir essayer de l'arrêter pour voir si je peux m'en passer. Sur combien de temps je pourrais observer ça ? Peut-être faudrait-il que j'ai un travail stable avant de faire cet essai.

Beaucoup de mes vêtements ne me vont plus car j'ai pris du poids. Il faut dire que le neuroleptique + l'arrêt de la clope n'aide pas. Le matin j'ai parfois du mal à me lever aussi.

Bonne soirée / nuit !

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Nameless homme
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Inscrit le 19 Jan 2018
153 messages
Bonjour,

La psychiatre m'a diminué le traitement.

Dernière modification par prescripteur (19 décembre 2018 à  12:15)

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Von zymmel homme
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Inscrit le 07 Jan 2018
167 messages

Je ne pense pas avoir vraiment besoin de cette molécule pour vivre. Je ne me sens pas malade

A les fascécis de la psychose font que l'on persoit difficilement les symptômes. Arrêter tout traitement me parait dangereux. Mais le coté positif dans cette envie c'est que tu demande l'avis de ton psy.
Combien de personne ais je vue me dire "j'ai pas besoin de ses cachetons, allez hop j'arrête" et qui se faisaient hospitaliser dans un état psychique déplorable quelques mois plus tard.

L'acceptation de la maladie et surtout du traitement répond au même phase que celle du deuil. Je fais un peu de psychologie de contoire mais tu m'a l'air d'être dans la phase de marchandage.

Il y a peu de chance que tu puisse vivre sur le long terme sans neuroleptique, bon allez j'arrête de te péter le moral lol

Ce qui m'énerve avec les psychiatres c'est qu'il ne t'implique pas dans la maladie. Tu leurs parles et ils te prescrivent des comprimés sans rien t'expliquer. J'ai du les menacer de rompre tout contact avec eux et d'arrêter mon traitement si ils ne me donné pas un diagnostic.

Si ça peux te rassurer grâce à mon traitement je suis parfaitement stable. A t'elle point que quand je dis que je suis malade psy les gens sont surpris. Il ne me manque plus qu'un boulot et j'aurais une vie parfaitement normale.


Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d’être un homme

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Nameless homme
Nouveau Psycho
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Inscrit le 19 Jan 2018
153 messages
Salut !

Tu as quoi comme traitement ? Pour quelle raison ?

Oui je suis d'accord avec toi sur le fait que les psychiatres n'expliquent rien ou pas grand chose.

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AlienMaster homme
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Inscrit le 11 Mar 2018
113 messages
Ton médecin devrait te dire quel est ton problème, c'est pas normale de laisser une personne souffrante dans le vague.

Dans ta démarche d'arrêt prend en considération les risques de psychose "de retrait" moi j'ai eu la chance de passer au travers via xeroquel, risperdal...

diminue lentement mais surment mais surtout avec l'accord de ton médecin.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Neuroleptique#Sevrage

edit: n'hésite pas à consulter quelqu'un d'autre si il est impossible de communiquer, c'est toi le patient qui prend le traitement.

Dernière modification par AlienMaster (15 mars 2018 à  12:48)

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Von zymmel homme
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Inscrit le 07 Jan 2018
167 messages
Salut Nameles!

Je prend 2 x 300mg de Xeroquel/jour pour mes troubles  schizo affectif (schizophrénie dysthymique de son joli nom c'est à mi chemin entre le bipôlarité et la schizophrénie).

J'ai été sous Zyprexa et je suis bien content de ne plus le prendre. Ca ma fait gonfler une brioche (30 kilos en un peu plus d'un an), heureusement que j'étais très maigre à la base.

Au pire si tu en a marre de la langue de boit des psy tu peux demander l'accès à ton dossier. Ils n'ont pas le droit de te le refuser. Et si il le font menace les de poursuites pénales.

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