Grosse frayeur. Cette fois-ci c'est la bonne... ?

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Jimmy Conway homme
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Bonjour à tous,

Je vais essayer de faire bref. J'ai commencer la cocaïne il y a un an et demi, pour des raisons de curiosité sur ce produit estampillé "cool", puis j'ai continué pour des raisons bien plus débiles (influencé par le cinéma, l'image de cette drogue, la sensation d'être "quelqu'un") mais surtout car je suis quelqu'un de pas mal anxieux, et que le fait d'en prendre en soirée me détend et me reset mentalement.

Bref, j'ai commencé à en prendre occasionnellement, puis c'est devenu une habitude à chaque sortie (condition pour que la sortie soit bien quoi), donc j'en suis arriver petit à petit à 1 conso par semaine (1 toutes les 2 semaines quand j'essaie de faire attention, 2 semaines c'est mon max d'abstinence depuis un moment). Quand je dis une conso pour moi c'est en moyenne 1g, uniquement sniff.

Je ne consomme jamais seul, toujours en soirée. Je suis du genre à beaucoup culpabiliser après coup, quand j'en prend, même si j'y revient toujours 2 semaines après m'être promis d'arrêter. Cette fois, je pensais que c'était la bonne, que j'étais bien parti, et pourtant 2 semaines pile poil après ma dernière prise, j'ai repris 1g. Je me suis laissé emporter par l'envie après quelques verres d'alcool.

Sauf que...

Alors que j'avais consommé normalement, dans les 1g, pas bu plus que d'habitude, et même moins, et que je suis sûr que la qualité du produit n'est pas en cause, j'ai eu un problème.

Vers 11h du matin, toujours en soirée, j'ai commencé à ressentir des palpitations, pouls très élevé, souffle court, sueur, tremblements léger. Je suis rentré chez moi, et là c'était pire, car seul chez moi, c'est parti en crise d'angoisse vu que les effets faisaient peur.

J'ai donc pris l'initiative d'appeler le SAMU. Un opérateur téléphonique très désagréable m'a envoyé chier, me faisant la morale. J'ai donc raccroché et je suis allé aux urgences de mes propres moyens, l'hôpital étant proche de chez moi. J'y ai été très bien reçu, j'ai tout dit, on m'a installé sur un brancard dans l'attente du médecin, et là, l'enfer.

Pendant plus d'une heure j'ai enchaîné les crises d'angoisses, mon pouls était très très élevé, je sentait des fourmillements et des "l'électricité" dans mes bras et jambes, difficulté à respirer, bref l'enfer. Finalement on m'a mis sous perfusion de valium, et c'est seulement là que je me suis calmé, puis endormi.

Après contrôle, mon cœur va bien. J'ai pris RDV au CSAPA de ma ville pour faire le point. J'estime que cette expérience, horrible (bien que sans gravité) était ce dont j'avais "besoin". Un mal pour un bien.

J'espère du fond du cœur que ça va me servir de leçon et me permettre, cette fois, d'arrêter la cocaïne pour de bon.

---

Paradoxalement, je suis un peu "déçu", car j'aurais bien voulu savoir gérer ma conso et profiter de temps en temps. Mais j'ai pu m'apercevoir que je n'arrivais pas à gérer (qu'avec moi c'était tout ou rien), et SURTOUT, que cette drogue n'est pas faite pour moi. Je suis quelqu'un de stressé et d'anxieux, qui se pose beaucoup de questions, quelqu'un d'angoissé, et ce produit, quoi qu'agréable sur le moment, ne fait qu'empirer les choses.

Et petite parenthèse, la prise de C. a aussi un effet mental pervers (sur moi), c'est qu'il rend la vie "normale" plus fade et les soirées sans C. ennuyeuses. Mais c'est un autre sujet.

Voilà, je voulais juste vous raconter ça pour tout sortir de moi. Si ça peut servir à quelqu'un, pour quoi que ce soit, tant mieux. Et si vous avez des conseils, ou encouragements, cela me ferait du bien ! Car j'espère vraiment qu'on ne m'y retrouvera pas dans 2 semaines... Espérons que cette fois soit la bonne ! Merci beaucoup de m'avoir lu.

Date d'arrêt : 22 février 2020. Je vous donnerai des nouvelles dans 2 semaines pile !

NB : cette expérience ne s'applique qu'à moi. Si vous arrivez à gérer votre conso, vos descentes, vos lendemains, votre vie, etc., je vous dis sincèrement tant mieux pour vous. Mon cas n'est pas une règle.

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Gribouille78 homme
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C'est la bonne camarade, c'est sur.
Les crises d'angoisse et panique face à des symptômes sont monnaie courante en consommation de CC.
Me souviens avoir appelé le 15 car après une IV je ressentais une chaleur diffuse dans la poitrine. Je voulais juste un conseil ou une parole rassurante, mais en entendant injection et poitrine, ils ont déclenché le plan orsec et 5 mn plus tard les pompiers cognaient à ma porte. Leçon de morale, prise de tension, etc etc, le chef appelle le médecin du SAMU pour son rapport et l'autre il lui dit vous l'amenez aux urgences. Moi je me sentais bien, je voulais pas y aller. Face à mon refus ils me disent on ne peux pas vous obliger mais on peux appeler police secour pour que eux vous obligent. Bon avec mon pochon sur la table de chevet et ma.boite de seringue j'étais pas en position de recevoir la police chez moi, alors je les ai suivi. Mauvaise descente sur un brancards des urgences....
Bon je me suis égaré face à ta décision de tout stopper. Crois moi c'est la meilleure des décisions, faits toi aider si tu te sent faiblir.
Take care
Gribouille

J'ai vendue mon âme à mon amie la Blanche

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Jimmy Conway homme
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Inscrit le 16 Aug 2019
15 messages
Merci Gribouille ! Tu vois ce qui m'énerve, c'est que quand je lis les témoignages des gens ici, j'ai l'impression qu'ils ont des problèmes plus "graves" que moi.

Genre je lis IV, meth, crack, 12g en 72h, héroïne, etc, etc. Et moi je me dis : "merde, je suis là en train de faire une montagne de mes 1g en sniff toutes les deux semaines, en festif uniquement, et je me tape des crises d'angoisse pour une soirée à 1g. C'est quoi mon souci ? D'ailleurs est-ce que j'ai un souci ?

Ce raisonnement est très dangereux car c'est ce qui me pousse, à chaque fois, à en reprendre après une décision d'arrêt. Je me dis "eh puis merde, moi niveau drogue je ne prend que de la C., en dose modérée, et toutes les deux semaines, alors c'est bon c'est pas grave".

En soit oui, c'est pas grave si on compare à d'autres conso. Mais pour moi, à mon petit niveau, c'est grave. Je culpabilise, je stress, et je finis aux urgences pour "si peu". Alors la réponse évidente est que je suis trop un anxieux et que c'est pas fait pour moi.

Mais difficile à faire rentrer ça dans ma tête une fois un peu éméché... Alors j'espère vraiment que cet épisode très désagréable et ce passage aux urgences va m'aider, justement, à me le mettre dans la tête.

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Jimmy Conway homme
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15 messages
J'avais promis de revenir donner des nouvelles deux semaines pile après. J'ai oublié... Donc voici les nouvelles :

Je n'ai PAS repris depuis ce fameux 22 février. Ça fait donc plus de 3 mois. La vie a repris de la saveur. Je suis plus énergique, moins fatigué, et j'ai retrouvé le goût de faire des choses SANS CC. Tout ne repose plus là-dessus. On apprécie les petites choses, le calme, et on est pas obsédé par cette ultime euphorie trompeuse.

Bref, j'en suis très content.

Pourtant, depuis quelques jours, de temps en temps je sens que, un peu bourré, l'envie semble revenir en fond, comme une idée qui ne me semble plus aussi grave? Peut-être que en 3 mois j'ai oublié le malaise et le traumatisme.

J'espère que cette sensation va vite passer son chemin, je n'ai vraiment pas envie de reprendre.

On se revoit la prochaine fois !

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Bioman homme
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Inscrit le 05 Jun 2020
5 messages
Bonjour à tous
Jimmy Conway   jai bien lu ton commentaire et 1G c'est énorme , si elle est de bonne qualité cest normal 1G pour 4 personnes mais pour 1 personne... . Je suis comme toi la cc cest vraiment pas mon truc . Cest cher ,on c jamais se qu'il y a dedans et un ami a moi a fait un infarctus et il est sous traitement a vie maintenant.   
L'envie de discuter reviens facilement au bout de quelque temps . Le pire est de voir ses amis aller au toilette sniffer cest la que cest très dure de résister à cette envie . Mais résiste fait moi confiance je peux te dire que les dents prennent cher ,le coeur ,le système nerveux aussi et dans 10 ans ces personnes aurait plein de ride . Dans le temps la cock rend les gens paranoïaques anxieux et surtout malade.
Va faire du sport un bon jogging tu verras que cest gratuit et que tu auras la sérotonine activer dans ton cerveaux tu vas être tout love en rentrant dun jogging , tu auras la patate et tu auras envie de discuter .
Limite toi au jour de l'an si cest trop dur pour toi de faire une croix dessus.
Voilà mon avis à bientôt merci-1

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Piktogramme non binaire
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Inscrit le 23 Sep 2018
25 messages
Salut, j’ai moi aussi stopé le speed puis la c, les descentes devenaient un enfer, ça me faisais flipper pour mon corps. Même avec la C alors que les descentes de speed sont hard core, j’avais des sensations inquiétantes avec la c : palpitations, froid impossible de se réchauffer, ni de dormir, puis par dessus forcément une anxiété.

Bref j’ai arrêté le speed et la C y’a déjà 5 ans, j’en ai retesté plusieurs fois j’étais pareille^^ ces drogues ne sont plus faites pour moi ?

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Alex1000 homme
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Inscrit le 14 Feb 2020
68 messages

Jimmy Conway a écrit

Bonjour à tous,

Je vais essayer de faire bref. J'ai commencer la cocaïne il y a un an et demi, pour des raisons de curiosité sur ce produit estampillé "cool", puis j'ai continué pour des raisons bien plus débiles (influencé par le cinéma, l'image de cette drogue, la sensation d'être "quelqu'un") mais surtout car je suis quelqu'un de pas mal anxieux, et que le fait d'en prendre en soirée me détend et me reset mentalement.

Bref, j'ai commencé à en prendre occasionnellement, puis c'est devenu une habitude à chaque sortie (condition pour que la sortie soit bien quoi), donc j'en suis arriver petit à petit à 1 conso par semaine (1 toutes les 2 semaines quand j'essaie de faire attention, 2 semaines c'est mon max d'abstinence depuis un moment). Quand je dis une conso pour moi c'est en moyenne 1g, uniquement sniff.

Je ne consomme jamais seul, toujours en soirée. Je suis du genre à beaucoup culpabiliser après coup, quand j'en prend, même si j'y revient toujours 2 semaines après m'être promis d'arrêter. Cette fois, je pensais que c'était la bonne, que j'étais bien parti, et pourtant 2 semaines pile poil après ma dernière prise, j'ai repris 1g. Je me suis laissé emporter par l'envie après quelques verres d'alcool.

Sauf que...

Alors que j'avais consommé normalement, dans les 1g, pas bu plus que d'habitude, et même moins, et que je suis sûr que la qualité du produit n'est pas en cause, j'ai eu un problème.

Vers 11h du matin, toujours en soirée, j'ai commencé à ressentir des palpitations, pouls très élevé, souffle court, sueur, tremblements léger. Je suis rentré chez moi, et là c'était pire, car seul chez moi, c'est parti en crise d'angoisse vu que les effets faisaient peur.

J'ai donc pris l'initiative d'appeler le SAMU. Un opérateur téléphonique très désagréable m'a envoyé chier, me faisant la morale. J'ai donc raccroché et je suis allé aux urgences de mes propres moyens, l'hôpital étant proche de chez moi. J'y ai été très bien reçu, j'ai tout dit, on m'a installé sur un brancard dans l'attente du médecin, et là, l'enfer.

Pendant plus d'une heure j'ai enchaîné les crises d'angoisses, mon pouls était très très élevé, je sentait des fourmillements et des "l'électricité" dans mes bras et jambes, difficulté à respirer, bref l'enfer. Finalement on m'a mis sous perfusion de valium, et c'est seulement là que je me suis calmé, puis endormi.

Après contrôle, mon cœur va bien. J'ai pris RDV au CSAPA de ma ville pour faire le point. J'estime que cette expérience, horrible (bien que sans gravité) était ce dont j'avais "besoin". Un mal pour un bien.

J'espère du fond du cœur que ça va me servir de leçon et me permettre, cette fois, d'arrêter la cocaïne pour de bon.

---

Paradoxalement, je suis un peu "déçu", car j'aurais bien voulu savoir gérer ma conso et profiter de temps en temps. Mais j'ai pu m'apercevoir que je n'arrivais pas à gérer (qu'avec moi c'était tout ou rien), et SURTOUT, que cette drogue n'est pas faite pour moi. Je suis quelqu'un de stressé et d'anxieux, qui se pose beaucoup de questions, quelqu'un d'angoissé, et ce produit, quoi qu'agréable sur le moment, ne fait qu'empirer les choses.

Et petite parenthèse, la prise de C. a aussi un effet mental pervers (sur moi), c'est qu'il rend la vie "normale" plus fade et les soirées sans C. ennuyeuses. Mais c'est un autre sujet.

Voilà, je voulais juste vous raconter ça pour tout sortir de moi. Si ça peut servir à quelqu'un, pour quoi que ce soit, tant mieux. Et si vous avez des conseils, ou encouragements, cela me ferait du bien ! Car j'espère vraiment qu'on ne m'y retrouvera pas dans 2 semaines... Espérons que cette fois soit la bonne ! Merci beaucoup de m'avoir lu.

Date d'arrêt : 22 février 2020. Je vous donnerai des nouvelles dans 2 semaines pile !

NB : cette expérience ne s'applique qu'à moi. Si vous arrivez à gérer votre conso, vos descentes, vos lendemains, votre vie, etc., je vous dis sincèrement tant mieux pour vous. Mon cas n'est pas une règle.

Y''en a au urgence ils prennent les toxicos pour des sous merde... C' est n'importe quoi mais oui je connais bien à te faire la morale etc qu'il fasse leur travail les heures qui suivent une prise de c ta en moyenne 27 fois plus de chance de faire une crise cardiaque... Bref j'ai déjà vécu ça avec la md et les taz sans l'emprise, angoisse très fort symptômes claire de cardiaque dont overdose j'ai qu'un seul conseil à te donner, donne toi toute la volonté du monde je sais ce que sait l'anxiété et avec la c ça va te bouffer plus t'arrête tôt moins ça sera dur et si il faut plus que tu fréquente certaine personne ou que tu n'ailles plus dans certaine soirée reste chez toi sevré envie avec un avenir ?? courage je suis sevree depuis août dernier tu vas peut être passer des semaines ou mois très compliqué garde la force si tu n'as pas bien consulté tu auras peut être un traitement d'anxiolitique ( ça m'a sauver perso) et si tu fume le canna ralenti un peu ça peut aussi te faire angoisser et pas qu'un peu te rend pas complètement parano et ne fais pas de fixette sur ton cœur ou le moindre problème que tu peux avoir c'est ce qui m'est arriver est tout est dans la tête courage si tu as besoin de conseil hésite pas
Ps moi qui fesait jamais de sport avant je me suis mis a faire du vélo perso quand j'étais vraiment pas bien tu t'imagine même pas comment ça te fais tellement de bien

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JohnClare homme
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Inscrit le 27 May 2020
57 messages
C'est un post qui me parle Jimmy Conway parce que perso je suis passé par une phase anxieuse avec peur de mourir qui a duré plusieurs mois. Je ne sais pas si c'était consécutif ou non à la C, j'en prenais pas souvent, c'était genre 4x par an, au max ça a atteint une fois par mois sur trois mois... Bref, vraiment pas grand chose.

Mais comme toi maintenant je suis toujours assez inquiet quant à la prise de C et je vois ça comme un truc hyper dangereux, alors qu'il ne m'est par contre rien arrivé niveau cardiaque suite à une prise de C. La peur de mourir que j'ai eue était plutôt due à d'autres facteurs bien que la prise de C a pu accentuer une anxiété qui n'existait auparavant que très peu chez moi. J'ai fait une attaque de panique suite à des palpitations mais c'était genre 9 mois sans avoir pris de C, et je pense m'être monté complètement la tête suite à des palpitations provoquées par des soucis gastriques (eux-mêmes aggravés par l'anxiété).

Quoi qu'il en soit je me fais la même réflexion : y'a des mecs qui tapent des grammes de C par jour ou des grammes de crack, pendant des années durant, puis qui arrêtent sans aucun problème à leur cœur, pourquoi il m'arriverait quelque chose si je tape un gramme une ou deux fois par an ? Et de l'autre ça me fait quand-même flipper.

Par contre je tiens à souligner que toi tu semblais prendre la cocaïne toujours en conjonction avec l'alcool. Et là par contre c'est clairement dangereux pour le cœur. La cocaïne mélangée avec l'alcool fait que ton corps produit du cocaéthylène, une substance encore plus forte que la cocaïne sur le plan de la décharge de dopamine, mais qui est notoirement cardiotoxique.

D'ailleurs on manque de statistiques à ce sujet mais je serais curieux de connaître la part des problèmes cardiovasculaires chez les usagers de cocaïne qui est due à la prise en conjonction avec de l'alcool. En clair : sans alcool, quelle serait la prévalence de ces problèmes cardiovasculaires ? Moitié moins, dix fois moins ? Aucune idée !

https://fr.wikipedia.org/wiki/Coca%C3%A9thyl%C3%A8ne

Voilà pour te renseigner.

La coke en elle-même est dangereuse pour le cœur et les vaisseaux, mais à quel point elle est dangereuse seule sachant que beaucoup de gens la prennent avec de l'alcool ? Ce serait intéressant de le savoir. Ça expliquerait aussi peut-être pourquoi les usagers de crack semblent pouvoir tenir assez longtemps avec cette consommation, parce que généralement ils ne consomment pas d'alcool avec. Alors que le crack ce sont les effets de la cocaïne en beaucoup plus fort et beaucoup plus bref et on pourrait s'attendre à ce que ce soit hyper dangereux pour le corps de fumer un caillou.

Sur l'article on peut lire :

Certaines études suggèrent que la consommation d'alcool en combinaison avec de la cocaïne peut être plus cardiotoxique que la cocaïne et « elle entraîne également une augmentation de 18 à 25 fois par rapport à la cocaïne seule en danger de mort immédiate »

Mais une seule étude c'est peu pour affirmer quoi que ce soit.


En tout cas beaucoup de gens n'aiment la coke qu'en conjonction avec l'alcool, et pour avoir essayé une fois c'est vrai que c'est super agréable dans un cadre social. Mais quand j'ai vu à quel point c'était dangereux, j'ai arrêté et je n'en ai plus pris que seule.

Dernière modification par JohnClare (06 juin 2020 à  13:05)

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Jimmy Conway homme
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Inscrit le 16 Aug 2019
15 messages
Merci à tous pour vos réponses. Ça fait cinq mois et quelques jours maintenant et j'ai toujours pas retapé.

Les descentes de pire en pire et le séjour aux urgences m'a dissuadé et maintenant même fort bourré j'ai plus du tout envie. Quand j'ai l'occasion, je pense tout de suite à l'après et ça marche : mon envie passe.

Je pense que je n'en reprendrais jamais.

Depuis mes émotions se sont équilibrées. Je n'ai plus besoin de ça pour passer un bon moment, et j'arrive à profiter des petits moments. C'est vraiment le principal reproche que je pourrais faire à ce truc : ça bousille votre équilibre émotionnel, votre rapport à la vie, au bonheur.

Bref, je suis bien content d'avoir stoppé et j'espère que ça va durer !

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