ortenal, amphetamine, phenobarbital

Salut

Je vais encore vous parler d'un temps que les moins de 20 ans... bla bla bla
Il y a donc quelques années j'ai goûté, apprécié et usé d'un médicament appelé l'ORTENAL. J'y avais accès en milieu hospitalier où je travaillais. C'était juste avant ma découverte de l'héroïne.

Pour le boulot c'était juste génial, une patate d'enfer, ça montait pile poil 30 minutes après la prise, j'étais refaite, une impression d'amplitude exagérée de tous mes gestes, un espèce d'engourdissement chaleureux, bref, c'était top, car à part moi, personne ne s'apercevait de rien, enfin je crois...

Une fois, je l'ai pris juste avant d'entrer en salle d'opération, c'était une intervention calée sur 20 mn au planning, sauf que, ben elle a duré un peu moins d'une heure, j'étais morte de rire intérieurement alors que je flippais grave de faire une connerie en passant les instruments... Mémorable.

En fait, j'aimerai juste savoir s'il existe une molécule ressemblant à l'Ortenal aujourd'hui. C'était un antiépileptique qui a été mis sur le marché en 1945 pui retiré en 1997 pour être remplacé par le Guardenal (qui ne contient que du phénobarbital).

Principes actifs :

AMFETAMINE SULFATE 5 mg
sulfate d’amphetamine
PHENOBARBITAL 100 mg

Appelé aussi le sulfate d'amphétamine, il est le sel de sulfate de l'amphétamine, une substance synthétique apparentée aux amines sympathomimétiques naturelles. L'amphétamine semble exercer ses effets sur le système nerveux central (SNC) et périphérique indirectement, en induisant la libération d'amines biogènes à partir de leurs sites de stockage dans les terminaisons nerveuses. Ce psychostimulant est fréquemment détourné de son usage initial et peut être sniffé, ingéré, fumé ou injecté. L'amphétamine induit une dépendance psychologique qui se manifeste par une euphorie, une vigilance accrue, une meilleure concentration, une amélioration des performances physiques et une sensation de bien-être. En cas d'usage prolongé, les effets de la tachycardie et de l'hypervigilance diminuent, tandis que des effets psychotoxiques tels que des hallucinations et des délires peuvent survenir. (NCI04)

Merci !

Kohime