interaction methadone - médicaments

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mathieu
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bonjour,

excusez mon ignorance mais ça veut dire quoi :

'médicaments dont la prise favorise es effets depresseurs respiratoire et sédatif centraux de la méthadone:'

merci

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Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
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5574 messages
Ben tous les médicaments qui sont des dépresseurs du système nerveux central, qui le ralentissent en gros. 
Globalement (pour les plus communs) les benzodiazépines (comme le Valium, Xanax, Tranxène, Rohypnol, etc), les hypnotiques non-benzo (les "Z-drugs" comme on dit, Zolpidem (Stilnox) et Zopiclone (Imovane) les anti-histaminiques sédatifs (Atarax, etc...), les neuroleptiques sédatifs, les barbituriques (Gardénal...) etc...

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Alain Will
ancien Vice-Président
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9618 messages
Salut mathieu,

La méthadone comme tous les opiacés a un effet sur le système nerveux central (SNC). Elle peut entraîner une dépression respiratoire et elle possède des effets sédatifs.

Les médicaments ... [évoqués] (une liste doit sans doute suivre) peuvent potentialiser ces effets de la méthadone et donc favoriser ce type de problèmes. Ils sont donc à  utiliser à  bon escient et en toute connaissance de cause avec de la méthadone.

Les effets en question "poussés à  leur maximum" peuvent donner un coma et entraîner la mort ; nécessité d'une assistance respiratoire et cardiaque, etc...

Un sédatif est une substance qui a une action dépressive sur le système nerveux central et qui entraîne un apaisement, une relaxation, une réduction de l'anxiété, une somnolence, un ralentissement de la respiration, une démarche chancelante, des troubles du jugement et une diminution des réflexes. Un sédatif peut être aussi désigné comme tranquillisant, dépresseur, anxiolytique, soporifique, somnifère ou sédatif-hypnotique. À forte dose, la plupart des sédatifs peuvent entraîner l'inconscience et la mort.


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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sativa67
Banni
Inscrit le 13 Apr 2007
2474 messages
tiens !!?? l'imovane n'est pas un benzo ... je prennais ces somnifere car un pote à  moi en piquait à  sa mère , je me rappel que j'aimais bien l'effet de ces médoc , je les appreciais plus que les benzo que je deteste vraiment ...

qu'en est il de l'association imovane methadone ?? prescripteur pourrais me dire siç c'est "compatible" car j'ai besoin de somniferes pour dormir lorsque je suis en panne de cannabis et comme j'aimerai tenter prochainement un sevrage cannabique serieusement ...et que les benzo me foutent trop à  l'envers .?.; je me rappel que je supportais très bien l'imovane et à  l'epoque je le prennais en association avec de la came ou du subutex. et contrairement aux benzo , il me permettait de n'être pas trop ko le lendemain pour aller taffer...

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Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
Inscrit le 07 Sep 2007
5574 messages

sativa67 a écrit

tiens !!?? l'imovane n'est pas un benzo ... je prennais ces somnifere car un pote à  moi en piquait à  sa mère , je me rappel que j'aimais bien l'effet de ces médoc , je les appreciais plus que les benzo que je deteste vraiment ...

Nan le zopiclone fait partit de la "nouvelle génération" de somnifères, (plus si nouvelle que ça ^^) les "Z-drugs" (en France on a que le Zolpidem et le Zopiclone, aux USA ils ont aussi le Zaleplon et l'Eszopiclone). Les hypnotiqes non-benzo quoi ^^

Par contre l'Imovane (Zopiclone) je trouve pas ça génial, ça me laisse un gout assez dégueu "métallique" dans la bouche jusqu'au lendemain (et pas qu'à  moi apparemment, je connais plein de gens à  qui ça le fait aussi) et au réveil je suis tout groggy... Je préférais de loin le Zolpidem pour dormir ou pour me relaxer. Le Zolpidem (Stilnox) à  hautes doses est même très intéressant je trouve. ^^

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sativa67
Banni
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2474 messages
oui je me rappel très bien de ce goûi dont tu parle , c'est effectivement assez desagréable

mais bon je me rappel que les imovanes etaient très efficaces pour moi et que le lendemain j'arrivais à  aller bosser , contrairement avec des trucs comme le rohypnol , les temestats et autre benzo qui me fouttent à  l'envers grave

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loulou reed
Psycho sénior
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916 messages
L'Imovane j'ai testé une fois et j'ai bien aimé, un bon somnifère. Le zolpidem ne me fait rien du tout. Par contre pour se faire prescrire de l'Imovane quand on est substitué, c'est une autre histoire...

A la recherche de l'euphorie perdue

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bighorsse
Banni
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8506 messages
tous ces trucs là  font perdre la mémoire et sur le long terme s'en est carrément genant

l angoisse est le vertige de la liberté

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prescripteur
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11142 messages
En effet l'Imovane, comme le Stilnox, ne sont pas des BZD mais s'en rapprochent tout de même.
Ils ont aussi, quoiqu'en disent le labo, un risque d'addiction et il est raisonnable de ne les utiliser que de façon limitée dans le temps.
Dans la liste des interactions il faut rajouter aussi les autres opiacés , qui augmentent le risque respiratoire (codeine, morphine, heroine) et l'alcool.
Il faut aussi rajouter d'autres medicaments qui ne donnent pas une interaction directe sur la somnolence mais indirecte en diminuant par exemple l'elimination de la methadone. Dans un autre  un message je mets en copie une liste.

Le probleme de la prescription conjointe de produits de substitution (Methadone et Buprenorphine) et de psychotropes est toujours un pb.
Pour certaines institutions, c'est simple = on n'associe pas !! point. Si le medecin le fait, c'est un gros con et il merite sa condamnation.
C'est evidemment un peu virtuel parce qu'en pratique beaucoup d'usagers le font et demandent aux medecins les ordonnances ad hoc.
Il n'y a donc pas de règle absolue mais des conseils de prudence. Le meilleur rempart est le consommateur lui même qu'il faut informer sur les risques.
Pour le Sub la plupart des OD sont liées à  l'utilisation Sub+BZD+ Alcool (teufs !!)
Pour la methadone, le risque est surtout en debut de Tt, même sans autre produit.
Il faut donc y aller progressivement et un produit à  la fois et eviter absolument les cuites.

Finalement, j'essaie mais sans succès en général , que vouloir traiter les pbs de sommeil par les somniferes c'est "facile" mais idiot. La qualité du sommeil est en general mauvaise et les personnes ne sont pas mieux reveillées le jour que quand elles "ne dorment pas".
Les somniferes peuvent etre utilement un aide ponctuelle mais à  moyen et long terme c'est surtout le moyen de ne pas entreprendre les demarches vraiment necessaires (stabiliser ses modes de vie, gerer le stress quotidien, etc..). Cela demande en effet de la reflexion et du temps mais c'est le sul vrai Tt des troubles "ordinaires "du sommeil (quelques troubles du sommeil demandent vraiment un Tt prolongé mais c'est assez exceptionnel).
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Les interactions

DC MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI (début page)

Mises en garde :

Il est recommandé, lors de chaque consultation, de vérifier l'absence de pratique d'injection par le patient.

Le chlorhydrate de méthadone est un dérivé morphinique, dont l'usage est exclusivement réservé au traitement des pharmacodépendances aux opiacés.

Le succès du traitement est fortement corrélé à  la posologie et aux mesures médico-psychologiques et socio-éducatives associées.

Le traitement peut révéler des troubles psychiatriques nécessitant une prise en charge spécialisée, adaptée à  chaque patient.

L'arrêt brutal du traitement entraîne l'apparition d'un syndrome de sevrage opiacé et une diminution de la tolérance acquise.
Sirop : en cas de reprise du traitement, les mêmes précautions que lors de la mise en place du traitement doivent être prises.

La méthadone présente un risque létal, pour une dose de l'ordre de 1 mg/kg, chez des sujets non dépendants aux opiacés, peu tolérants, voire totalement naïfs.

Des cas d'allongement de l'intervalle QT et de torsades de pointes ont été rapportés au cours de traitements par la méthadone, principalement pour des posologies élevées (> 120 mg/j). La méthadone doit être administrée avec prudence, sous surveillance clinique, électrolytique et ECG, aux patients présentant un risque d'allongement de l'intervalle QT, c'est-à -dire en cas :
d'antécédent connu d'allongement du QT (congénital ou acquis) ;

d'antécédents familiaux de mort subite ;

de posologie élevée, supérieure à  120 mg/j ;

de pathologie cardiaque évoluée ;

de traitements médicamenteux concomitant avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT (antiarythmiques de classe la, antiarythmiques de classe III, certains neuroleptiques), certains antiparasitaires, le bépridil, le cisapride, le diphémanil, l'érythromycine IV, la luméfantrine, la mizolastine, la moxifloxacine, la spiramycine IV, la vincamine IV), avec des médicaments connus pour provoquer une hypokaliémie, ou pour entraîner une bradycardie, ou pour inhiber significativement le métabolisme de la méthadone (cf Interactions).

La prise concomitante de méthadone avec de la naltrexone, des boissons alcoolisées ou des médicaments contenant de l'alcool est déconseillée (cf Interactions).

En raison de la présence de saccharose, la forme sirop est contre-indiquée en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en sucrase-isomaltase.

En raison de la présence de lactose, la forme gélule est contre-indiquée en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

Précautions d'emploi :
Tenir compte, si nécessaire, dans la ration journalière, de la teneur en saccharose du sirop (cf Composition).
Tenir compte de la teneur en alcool du sirop (cf Composition).
La méthadone est également à  utiliser avec précaution chez les sujets âgés, les femmes enceintes ou encore les patients présentant une pathologie telle que asthme, insuffisance respiratoire, rénale ou hépatique grave, insuffisance surrénalienne, hypothyroïdie, hypertrophie prostatique, épilepsie, diabète.

DC INTERACTIONS (début page)
Interactions médicamenteuses :
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe :
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même que la bradycardie ou un allongement préexistant de l'intervalle QT congénital ou acquis.
Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe la et III, certains neuroleptiques.
En ce qui concerne l'érythromycine, la spiramycine, la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cet effet.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre indiquée en règle générale. Toutefois, certaines sous-classes, ainsi que la méthadone, font exception à  cette règle.

Contre-indiquées :

Cf Contre-indications.

Morphiniques agonistes-antagonistes (nalbuphine, buprénorphine, pentazocine) : diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.


Déconseillées :

Cf Mises en garde/Précautions d'emploi.

Antiarythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, sulpiride, thioridazine, tiapride, véralipride) sauf sultopride (cf associations contre-indiquées), certains antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, moxifloxacine, spiramycine IV, vincamine IV : risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique.

Consommation d'alcool : majoration par l'alcool de l'effet sédatif des analgésiques morphiniques. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

Naltrexone : risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.


Nécessitant des précautions d'emploi :

Bêtabloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique.

Cimétidine (utilisée à  des doses >= 800 mg/j) : augmentation des concentrations plasmatiques de méthadone avec surdosage et risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique renforcée ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la méthadone pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.

Fluvoxamine : augmentation des concentrations plasmatiques de méthadone avec surdosage et risque majoré d'allongement de l'intervalle QT et de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique renforcée ; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la méthadone pendant le traitement par l'antidépresseur et après son arrêt.

Médicaments bradycardisants [antiarythmiques de classe la, certains antiarythmique de classe III, antagonistes du calcium bradycardisants (diltiazem, vérapamil), anticholinestérasiques, bêtabloquants, antihypertenseurs d'action centrale, digitaliques] : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique.

Médicaments hypokaliémiants (amphotéricine B voie IV, glucocorticoïdes, diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés, laxatifs stimulants, tétracosactide) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer la méthadone et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

Inducteurs enzymatiques [carbamazépine, phénobarbital, oxcarbazépine, primidone, phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne), rifabutine, rifampicine, griséofulvine] : diminution des concentrations plasmatiques de méthadone, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage, par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique régulière et adaptation de la posologie de la méthadone.

Efavirenz, névirapine : diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique par l'antiviral. Surveillance clinique régulière et adaptation de la posologie de la méthadone.

Amprénavir (et par extrapolation, fosamprénavir), nelfinavir, ritonavir : diminution des concentrations plasmatiques de méthadone avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage par augmentation de son métabolisme hépatique par l'antiprotéase. Surveillance clinique régulière et adaptation éventuelle de la posologie de la méthadone.


A prendre en compte :
Autres analgésiques morphiniques, barbituriques, benzodiazépines, antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine) : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

Autres médicaments sédatifs : il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à  diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Stelli
Modératrice - Dinosaure de PA
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1945 messages
Je ne pouvais pas écrire de réponse dans la FAQ, du coup je poste ici vu que c'est la discussion qui se rapproche le plus du sujet.

Dans la liste des médocs ayant une interaction avec la metha je ne vois pas l'Effexor (Venlafaxine). Pourtant, d'après le psy de mon CSST, l'Effexor potentialiserait la méthadone. C'est ptetre à  vérifier je ne sais pas trop, mais du coup je me posais la question... A l'époque où il m'en avait parlé, je venais de faire une méthadonémie et il était étonné du taux super bas que j'avais, vu que sous Effexor, et avec 130mg de métha, je ne sais plus précisément si c'était sensé prolonger ou potentialiser les effets, mais en gros il pensait que le taux résiduel au bout de 24h serait plus élevé.
Bref, tout ça pour dire que je pensais trouver l'Effexor dans la liste des médocs qui entraient en interaction avec la métha et que je suis étonnée qu'il n'y sois pas.
Parce que soit ya pas particulièrement d'interaction entre la métha et l'Effexor, et il avait dit ça sachant que beaucoup d'antidépresseurs en ont avec, soit je suis vraiment un extraterrestre et malgré l'Effexor et la dose relativement élevée j'éliminais tout super (trop) vite lol ( et c'est pas impossible au vu de mes différentes expériences du même style). Faut dire que je ne connais pas beaucoup de personnes qui ont eu comme moi, besoin de 160mg de métha pour être à  peu près stabilisé, je veux dire par là  ne pas sentir de manque au bout de moins de 20h (avec un taux bien en dessous de la "normale" vérifié par des analyses).
Si quelqu'un connaît la réponse et pouvait éclairer ma lanterne, je lui en serais reconnaissante !
Merci d'avance

Dernière modification par Stelli (18 janvier 2010 à  05:56)


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filousky
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11530 messages
@ Stelli, le dosage moyen de stabilisation à  la méthadone pose problème. En effet, on ne sait toujours pas pourquoi il te faut 130 mg et moi 60 mg, d'autre moins ! En ce moment se réalise une étude pharmacologique à  ce propos. Je fais partie des "cobayes". L'étude est faite sur 100 personnes substituées et stabilisées. On fait une prise de sang juste avant la prise de méthadone. La prise de la methadone a été accompagné de deux milligrammes d'une bennzodiazépine "marqueuse". Prise de sang à  + 40 mn et + 4 heures afin d'analyser la concentration d'un enzyme qui dégrade et le marqueur et la méthadone. La publication des résultats nous permettra de mieux comprendre ce métabolisme particulier.
bien à  toi
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Alain Will
ancien Vice-Président
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9618 messages
Oui, ce à  quoi j'ajouterais que tu es peut-être, Stelli, métaboliseur rapide. Ca existe même si heureusement ce n'est pas la majorité des personnes sous TSO métha. Quant à  l'Effexor, il est évoqué dans les interactions AD et psychotropes : http://www.psychoactif.org/forum/t1789- … opes-.html

A priori, si je lis bien ce qu'a écrit Mammon, il n'y a pas de souci particulier avec les opiacés donc avec la méthadone. Mais je me trompe peut-être. Perso, j'ai été sous Effexor et métha. Peut-être que la métha a du être ajustée parce que je prenais déjà  de l'Effexor avant, peut-être pas. J'ai diminué la métha tout en diminuant aussi l'Effexor. Peut-être que ça aurait été moins dur si je n'avais arrêté qu'un seul des deux, mais je n'en sais rien.

Et perso, je prenais la métha deux fois par jour, étant supposé être un métaboliseur rapide, donc ça n'éclaircit pas vraiment la situation roll

ps : il n'est pas possible de poster dans les FAQ qui se transformeraient alors en discussions. Mais on peut bien sûr les mettre à  jour wink

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Stelli
Modératrice - Dinosaure de PA
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Je suis effectivement métaboliseur rapide, et je dois donc moi aussi prendre la métha en 2 prises, je ne sais pas si ça change le pb...

Pour ce qui est de l'Effexor, j'ai bien vu qu'il était écrit qu'il n'y avait rien de particulier, c'est pour ça que je posais la question puisque mon addicto semblait me dire le contraire, je demandais donc si quelqu'un avait plus d'infos pour y répondre.

Pour ce qui est du dosage moyen nécessaire à  chacun, ça fait 15ans que c'est déjà  étudié sans qu'on ne sache encore pourquoi ça diffère autant selon les gens, et quels sont les mécanismes qui entrent en compte, peut-être que l'étude à  laquelle participe filousky nous éclairera à  ce sujet, en tout cas j'aimerais bien comprendre perso, je me suis posée beaucoup de questions là  dessus étant métaboliseur rapide (et pas que de la métha, c'est le cas pour les opiacés en général, et pour certains autres produits). Ça m'intéresse d'en savoir plus, donc si tu as des infos plus tard suite aux résultats de l'étude filou, je suis preneuse.

C'est dommage pour la FAQ parce que si on a une question sur le sujet en particulier on est obligé d'ouvrir une discussion, enfin bref c'est pas grave, c'était juste pour dire que j'aurais bien posté à  la suite du message concerné, même si je n'ai pas de réponses ou d'ajouts particuliers à  faire n'étant pas sûre moi même de ce qu'il en est.

Je parlerai demain à  mon médecin de l'Effexor pour essayer d'avoir des précisions, mais si je me souviens bien, rien de précis n'était indiqué à  ce sujet dans le Vidal, donc je ne sais pas trop s'il pourra me répondre. Il y a encore beaucoup de questions sans réponse au sujet de la métha, mine de rien son utilisation comme substitutif est encore assez récente, c'est donc normal, mais du coup on se retrouve parfois un peu comme des cobayes, et les médecins sont encore contraints aujourd'hui d'y aller au pif sans trop savoir ce que ça va donner sur chacun. Pas toujours évident. Du coup je suis longtemps restée sous-dosée parce que je savais pas trop moi même à  quoi m'en tenir, j'avais un peu peur d'augmenter encore, et ce n'est qu'au bout d'un certain temps, qu'en ayant marre de pas être bien j'ai redemandé des méthadonémies qui ont montré que j'étais effectivement sous-dosée et qui m'ont permis d'augmenter encore, de passer en fractionné, et d'enfin trouver un dosage qui convenait.

Bref, compliqué tout ça, j'aimerais bien avoir plus de réponses, mais peut-être que personne ne les a... dans quelques années on en saura plus sur le sujet, faut être patient...

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Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
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5574 messages

Stelli a écrit

Pour ce qui est de l'Effexor, j'ai bien vu qu'il était écrit qu'il n'y avait rien de particulier, c'est pour ça que je posais la question puisque mon addicto semblait me dire le contraire, je demandais donc si quelqu'un avait plus d'infos pour y répondre.

Salut (ex) collègue Poitevine smile

Alors ce post sur les interactions je l'ai écris avec des informations que j'ai choppé à  droite/à  gauche sur des sites fiables (erowid, drugs-forum, bluelight...) et j'ai toujours lu à  peu près partout qu'il n'y avait pas de soucis avec l'Effexor et les opiacés. Et perso quand j'étais sous Effexor (courte période, je ne supportais pas cet AD) je n'ai rien remarqué de particulier non plus.
Mais bon ce post ne peut évidemment pas se substituer à  l'avis d'un médecin et ton addicto semble avoir de bonnes raisons penser le contraire, donc je ne sais hélas pas quoi te répondre...

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Stelli
Modératrice - Dinosaure de PA
Inscrit le 06 Nov 2006
1945 messages
merci quand même :)

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synchro
anarchaotique
Inscrit le 15 Apr 2009
1705 messages

prescripteur a écrit

Les interactions

DC MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D'EMPLOI (début page)

Mises en garde :

Il est recommandé, lors de chaque consultation, de vérifier l'absence de pratique d'injection par le patient.

la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

ouais franchement + j me renseigne sur la metha et plus j en prends plus je deteste ce prod


Je ne sais pas où je vais. Oh ça, je ne l'ai jamais bien su.
Mais si jamais je le savais, je crois bien que je n'irais plus... roll
(La Rue Ketanou.)
Intel dual ou extrem kore

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Alain Will
ancien Vice-Président
Inscrit le 14 Oct 2008
9618 messages

Stelli a écrit

Il y a encore beaucoup de questions sans réponse au sujet de la métha, mine de rien son utilisation comme substitutif est encore assez récente, c'est donc normal, mais ...

Utilisation récente, c'est très relatif. Mais je suis d'accord aussi sur le fait qu'on a pas un siècle de recul avec ce produit.

Un wiki sur la méthadone est en cours d'élaboration. Tout le monde peut y participer et l'illustrer. Je renvoie à  ce thread où chacun peut poster son témoignage perso avec la methadone : http://www.psychoactif.org/forum/t1930- … adone.html

La discussion sur le wiki en lui-même est située par là  : http://www.psychoactif.org/forum/t1921- … adone.html

Sinon pour l'Effexor, Stelli, est-ce qu'il s'agit de la galénique LP ou pas ? Perso, ça m'a bien aidé de passer en libération prolongée au niveau du traitement et de son efficacité en lui-même.


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Stelli
Modératrice - Dinosaure de PA
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1945 messages
Ça ne fait "que" 17 ans pour la méthadone, c'est relativement court, bien qu'une certaine expérience découle quand même de ces années de pratique, il reste encore beaucoup à  faire...
Sinon oui il s'agit bien de la forme LP pour l'Effexor.

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