Fausses ordonnances urgence

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Mymya femme
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Bonsoir à tous,
Voilà je vous résume ma situation globale. Je suis une femme de 26ans, juriste, marié avec un enfant de 1an edemi.

Le problème est que j’ai eu de soucis de santé depuis mon adolescence pour des pb de dos et que dès lors mon médecin traitant a commencé à me prescrire du tramadol 50 (T50) 3f/j lors de consultations ponctuelles.
Le soucis c’est que pendant mes études de droit en 2015, souffrant de plus en plus mon médecin m’avait prescrit du T50 pour un mois que je n’avais pas pris depuis quelques mois.
En n’en prenant, plus aucunes douleurs, sensations de bien être, plus de stress des exams et une vivacité a toutes épreuves. Pensant d’abord que c’était pcq je n’avais plus de douleurs, j’ai continue à en prendre et sans le savoir j’étais en train de découvrir les effets détournés du T.
Sauf que les doses ne suffisant plus à me soulager, j’ai augmenté. Jusqu’à ce que les prescriptions d’un mois ne dure plus un mois.. et que sans le savoir je commençais à être en état de manque pensant au début que j’avais simplement une grosse grippe puisque mon médecin ne m’avait pas informe des dangers de dépendance et ce même quand je suis retourné le voir pour des pb de constipation.
Le temps passe, je ne prends plus, puis les douleurs reviennent donc je retourne voir mon médecin qui me refait toujours des prescriptions de T50 pour 1mois. Puis seconde expérience de « grosse grippe » et je découvre alors que je suis en sevrage et que c’est le T qui me procure les effets que je pensais n’être que le soulagement des douleurs.

Resultat : je suis dépendante depuis mtn 6ans au T et en je suis arrivé à 30comprimes de 100mg par jour plus 10 alprazolam le soir pour dormir et cela fait 6ans que je me bats pour arrêter. D’abord plusieurs sevrages brutaux les premières années mais des rechutes à cause de la dépression qui suit les 4j de sevrage physique, puis en prenant entre 10 à 15 comprîmes de dafalgan codéine de 30mg car j’ai découvert qu’il m’évitait d’avoir un sevrage physique sans développer de dépendance à ce produit que je ne supporte pas car contrairement au T il me shoot.
En parallèle, lorsque mon compagnon a découvert ma dépendance, en même temps que moi, il m’a forcément dit d’arrêter et m’a assisté lors de mes sevrages brutaux des premières années car incapable de faire quoi que ce soit seul. Puis, échecs après échecs j’ai été obligé de lui cacher pour ne pas le décevoir ( car en dehors de cela notre couple va parfaitement bien nous nous aimons autant depuis 11ans mtn ) sauf qu’il le découvrait à chaque fois et qu’il avait même contacte mon médecin traitant pour le prévenir et lui demander d’arrêter de me  prescrire du T. le médecin a dit qu’il le rappellerai mais ne l’a jamais fait et a continuer à m’en prescrire en commençant un sevrage progressif à 10 T50/J sauf qu’il m’a tjrs fait des ordos d’un mois renouvelable 2fois et que dans ma dépendance je lui disais à chaque fois je suis à 10 et il me refaisait une ordo par oublie ou négligence je ne sais pas. J’ai alors au l’importunité d’augmenter mes doses en m’en faisant prescrire par mes proches d’abord en y allant avec leur carte vitale, puis en reproduisant la même ordo et en allant dans différentes pharmacies sans ma carte vitale juste avec mon attestation CMU que j’avais car j’étais étudiante sans le sous. Puis, j’ai oublié l’histoire de sevrage, lui aussi apparement, et on est alors passé à du T100 2fois par jour plus codéine 30mg 3/j et 1 alprazolam 50 le soir. Je précise que pour mes ordos je n’avais même plus besoin aller en rdv, je l’appelais directement 30min avant, il me faisait la même ordo renouvelable 2fois, je toquais à son carreau pendant ses consultations, il me passait l’ordo et moi ma carte et à la prochaine donc je sais qu’il sait que je suis dépendante et aussi depuis peu je fais des fausses ordos qui sont l’identiques des siennes car il y a quelques mois, pour la première fois, une pharmacienne a eu un doute car je sais pour quelle raison j’avais changer ses coordonnés donc je l’ai appelé devant elle et il lui a bien confirmé qu’il m’a reçu à telle date et qu’il m’avait bien fait cette prescription et l’a autorisé à me donner le traitement alors qu’elle lui a précisé que les coordonnés  n’étaient pas les bonnes.. il a juste dit « C’est bizarre » mais ne m’en a jamais reparle et me fait toujours les ordos.


Puis après de nombreuses tentatives de sevrage, je suis tombé enceinte en 2019 et au bout du 3Eme mois de grossesse, prenant conscience que je portais la vie, j’ai réussi à arrêter pendant 6mois. J’ai accouché en mai 2020 sauf que j’ai eu accouchement horrible avec déchirure, dents cassées, coccyx fissuré.. fin l’horrreur et donc au bout d’un mois de souffrance je me suis fais represcrire du T100, Codo et alprazolam et c’était reparti sauf que là Conso était devenue plus forte donc c’est à ce moment là que j’ai dépassé les 20 T100/j. Après plusieurs tentatives de sevrage et mettant de nouveau faite démasqué par mon compagnon car la tête et les yeux qui tombent le soir, la perte de poids et surtout la sudation en permanence nous avons décidé, il’y a un mois de contacter un numéro vert anonyme à qui j’ai raconté mon histoire et qui m’a orienté vers une association pour addiction. J’y ai vu un addictologue qui m’a prescrit du seresta et m’a redonné rdv dans 1mois.
Ayant fini ma Conso de T j’ai décidé de prendre le traitement mais le pb c’est que cela ne m’a Pas soulagé du tout et le sevrage physique était trop horrible. Du coup, j’y suis retourné avant pour avoir autre chose mais le centre étant saturé on m’a envoyé chez sos médecin. La bas on m’a prescrit du Valium 10mg mais pareil, vu ma conso rien en me soulageait donc j’ai repris du T que je comptait continuer à prendre jusqu’à mon prochain rdv avec l’addicto. Or, mon compagnon la découvert donc embrouille et obligé cette fois ci de tout jeter et de m’enfermer chez moi ( avec consentement bien sûr )  pour ne pas être tenté d’en reprendre ( je précise que je suis en télétravail ) et je lui ai fait croire que je prenais le traitement de l’addicto mais je continuais à prendre du T. Re cramer, il m’a donc fait m’isoler chez ma belle mère pour me sortir de mon environnement habituel, loin du stress, du travail, des tâches ménagères et d’avoir une aide de garde pour ma fille. La bas, j’étais censé prendre que le valium mais j’avais quand même pris ma réserve de codéine et alprazolam car je savais que le sevrage serait trop brutal
Et c’était pendant les fêtes nouvel an donc j’avais pas envie de souffrir et profiter de ma famille.. sauf qu’il l’a redécouvert donc a jeté tous mes comprîmes car il ne comprend pas que le sevrage physique est insupportable. Je suis donc parti en urgence chez sos médecin pour qu’on me prescrive quelque chose pour me soulager mais qui, cette fois contrairement à l’autre médecin que j’avais vu dans le même établissement ,a dit ne pas avoir le droit d’en prescrire et m’a envoyé chez un généraliste qui a refusait de me faire prescription après avoir été trop honnête concernant les fausses ordonnances que j’avais dû faire et donc là je me retrouve sans aucun cachet.
Je suis donc depuis deux jours a l’hôpital où je me suis rendu en urgence et où on m’a encore proposé du valium qui ne me soulage pas et où il n’y a apparement pas de service addicto et où je suis en sevrage quasi brutale.
Je suis finalement tombé sur un médecin qui a fait des pieds et des mains pour contacter des centres d’addiction qui sont surchargé à ce qu’il m’a dit et qu’il n’est pas censé pouvoir me donner autre chose que du valium mais qui a réussi à me faire prescrire une initiation à un TSO au subutex pour la première fois dans leur service et qui m’a pris un rdv pour dans 5jours ou une addicto va me recevoir.
Le pb c’est que tous mes proches dont ma belle sœur infirmière et même le médecin précité, à part les addicto ( vu ma Conso ), me disent où me déconseillent de ne pas prendre de subutex en me disant que c’est pire et que je me lance dans un truc horrible ou j’en ai pour des annees, que c’est pire et étant donné que je suis une femme et que je serai confronté à un environnement de toxicomanes ( même si j’en suis dans les faits puisque je prends du T) mais que je suis insérer socialement, que j’ai une vie tout à fait normale, que je suis juriste et physiquement tout à fait normal.. et que fin bref ça ne se devine pas selon dire de tous.

Personnellement, je veux juste arrêter toute consommation, récupérer ma liberté et ma santé et je suis prête pour sa à entrer dans un centre de cure et à prendre un TSO mais que je ne veux pas prendre en dehors d’un centre pour justement ne pas tomber dans dérive et me retrouver confronté à de « vrais toxicomanes » avec tout mon respect et mon empathie bien sur et me retrouver avec toutes contraintes d’encadrement que cela implique en dehors d’un centre et également d’afficher au grand jour mon statut de « toxico » ..

Donc voilà, j’aimerais avoir un avis objectif sur ma situation pour m’en sortir.
Et ensuite, j’ai une grosse crainte car les médecins commencent à s’interroger sur la manière dont je me procurerais ma Conso.. le pb comme expliqué précédemment, c’est que je reproduisait en une dizaine d’exemplaires mon ordonnance renouvelable du médecin et que j’allais dans différentes pharmacies en donnant une attestation et dans lesquelles jetais enregistré et j’ai tjrs eu la cmu et j’ai peur que l’un des médecins à qui je me suis confiés me dénonce face un signalement ou qu’une enquête soit faite suite à mon hospitalisation en cure et/où à la prescription de subutex et d’être condamnée pénalement ce qui entraînerait pour moi une interdiction d’exercer ma profession juridique et qui me condamnerait à rembourser une somme que je n’ai pas.. fin je suis en panique.

J’en appelle donc à votre expérience, vos connaissances et surtout votre bienveillance si quelqu’un a eu le courage de lire ma longue histoire et à l’envie d’aider une âme en détresse.

Mes merveilleuses vœux à tous au passage et prenez soin de vous et de vos proches en cette période plus que difficile.

Mya
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"confronté a de vrai toxixomane" sérieusement..
 
Pas top l'étiquette "toxicomane"....

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Zopi7.5
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Mymya a écrit

Bonsoir à tous,
Voilà je vous résume ma situation globale. Je suis une femme de 26ans, juriste, marié avec un enfant de 1an edemi.

Le problème est que j’ai eu de soucis de santé depuis mon adolescence pour des pb de dos et que dès lors mon médecin traitant a commencé à me prescrire du tramadol 50 (T50) 3f/j lors de consultations ponctuelles.
Le soucis c’est que pendant mes études de droit en 2015, souffrant de plus en plus mon médecin m’avait prescrit du T50 pour un mois que je n’avais pas pris depuis quelques mois.
En n’en prenant, plus aucunes douleurs, sensations de bien être, plus de stress des exams et une vivacité a toutes épreuves. Pensant d’abord que c’était pcq je n’avais plus de douleurs, j’ai continue à en prendre et sans le savoir j’étais en train de découvrir les effets détournés du T.
Sauf que les doses ne suffisant plus à me soulager, j’ai augmenté. Jusqu’à ce que les prescriptions d’un mois ne dure plus un mois.. et que sans le savoir je commençais à être en état de manque pensant au début que j’avais simplement une grosse grippe puisque mon médecin ne m’avait pas informe des dangers de dépendance et ce même quand je suis retourné le voir pour des pb de constipation.
Le temps passe, je ne prends plus, puis les douleurs reviennent donc je retourne voir mon médecin qui me refait toujours des prescriptions de T50 pour 1mois. Puis seconde expérience de « grosse grippe » et je découvre alors que je suis en sevrage et que c’est le T qui me procure les effets que je pensais n’être que le soulagement des douleurs.

Resultat : je suis dépendante depuis mtn 6ans au T et en je suis arrivé à 30comprimes de 100mg par jour plus 10 alprazolam le soir pour dormir et cela fait 6ans que je me bats pour arrêter. D’abord plusieurs sevrages brutaux les premières années mais des rechutes à cause de la dépression qui suit les 4j de sevrage physique, puis en prenant entre 10 à 15 comprîmes de dafalgan codéine de 30mg car j’ai découvert qu’il m’évitait d’avoir un sevrage physique sans développer de dépendance à ce produit que je ne supporte pas car contrairement au T il me shoot.
En parallèle, lorsque mon compagnon a découvert ma dépendance, en même temps que moi, il m’a forcément dit d’arrêter et m’a assisté lors de mes sevrages brutaux des premières années car incapable de faire quoi que ce soit seul. Puis, échecs après échecs j’ai été obligé de lui cacher pour ne pas le décevoir ( car en dehors de cela notre couple va parfaitement bien nous nous aimons autant depuis 11ans mtn ) sauf qu’il le découvrait à chaque fois et qu’il avait même contacte mon médecin traitant pour le prévenir et lui demander d’arrêter de me  prescrire du T. le médecin a dit qu’il le rappellerai mais ne l’a jamais fait et a continuer à m’en prescrire en commençant un sevrage progressif à 10 T50/J sauf qu’il m’a tjrs fait des ordos d’un mois renouvelable 2fois et que dans ma dépendance je lui disais à chaque fois je suis à 10 et il me refaisait une ordo par oublie ou négligence je ne sais pas. J’ai alors au l’importunité d’augmenter mes doses en m’en faisant prescrire par mes proches d’abord en y allant avec leur carte vitale, puis en reproduisant la même ordo et en allant dans différentes pharmacies sans ma carte vitale juste avec mon attestation CMU que j’avais car j’étais étudiante sans le sous. Puis, j’ai oublié l’histoire de sevrage, lui aussi apparement, et on est alors passé à du T100 2fois par jour plus codéine 30mg 3/j et 1 alprazolam 50 le soir. Je précise que pour mes ordos je n’avais même plus besoin aller en rdv, je l’appelais directement 30min avant, il me faisait la même ordo renouvelable 2fois, je toquais à son carreau pendant ses consultations, il me passait l’ordo et moi ma carte et à la prochaine donc je sais qu’il sait que je suis dépendante et aussi depuis peu je fais des fausses ordos qui sont l’identiques des siennes car il y a quelques mois, pour la première fois, une pharmacienne a eu un doute car je sais pour quelle raison j’avais changer ses coordonnés donc je l’ai appelé devant elle et il lui a bien confirmé qu’il m’a reçu à telle date et qu’il m’avait bien fait cette prescription et l’a autorisé à me donner le traitement alors qu’elle lui a précisé que les coordonnés  n’étaient pas les bonnes.. il a juste dit « C’est bizarre » mais ne m’en a jamais reparle et me fait toujours les ordos.


Puis après de nombreuses tentatives de sevrage, je suis tombé enceinte en 2019 et au bout du 3Eme mois de grossesse, prenant conscience que je portais la vie, j’ai réussi à arrêter pendant 6mois. J’ai accouché en mai 2020 sauf que j’ai eu accouchement horrible avec déchirure, dents cassées, coccyx fissuré.. fin l’horrreur et donc au bout d’un mois de souffrance je me suis fais represcrire du T100, Codo et alprazolam et c’était reparti sauf que là Conso était devenue plus forte donc c’est à ce moment là que j’ai dépassé les 20 T100/j. Après plusieurs tentatives de sevrage et mettant de nouveau faite démasqué par mon compagnon car la tête et les yeux qui tombent le soir, la perte de poids et surtout la sudation en permanence nous avons décidé, il’y a un mois de contacter un numéro vert anonyme à qui j’ai raconté mon histoire et qui m’a orienté vers une association pour addiction. J’y ai vu un addictologue qui m’a prescrit du seresta et m’a redonné rdv dans 1mois.
Ayant fini ma Conso de T j’ai décidé de prendre le traitement mais le pb c’est que cela ne m’a Pas soulagé du tout et le sevrage physique était trop horrible. Du coup, j’y suis retourné avant pour avoir autre chose mais le centre étant saturé on m’a envoyé chez sos médecin. La bas on m’a prescrit du Valium 10mg mais pareil, vu ma conso rien en me soulageait donc j’ai repris du T que je comptait continuer à prendre jusqu’à mon prochain rdv avec l’addicto. Or, mon compagnon la découvert donc embrouille et obligé cette fois ci de tout jeter et de m’enfermer chez moi ( avec consentement bien sûr )  pour ne pas être tenté d’en reprendre ( je précise que je suis en télétravail ) et je lui ai fait croire que je prenais le traitement de l’addicto mais je continuais à prendre du T. Re cramer, il m’a donc fait m’isoler chez ma belle mère pour me sortir de mon environnement habituel, loin du stress, du travail, des tâches ménagères et d’avoir une aide de garde pour ma fille. La bas, j’étais censé prendre que le valium mais j’avais quand même pris ma réserve de codéine et alprazolam car je savais que le sevrage serait trop brutal
Et c’était pendant les fêtes nouvel an donc j’avais pas envie de souffrir et profiter de ma famille.. sauf qu’il l’a redécouvert donc a jeté tous mes comprîmes car il ne comprend pas que le sevrage physique est insupportable. Je suis donc parti en urgence chez sos médecin pour qu’on me prescrive quelque chose pour me soulager mais qui, cette fois contrairement à l’autre médecin que j’avais vu dans le même établissement ,a dit ne pas avoir le droit d’en prescrire et m’a envoyé chez un généraliste qui a refusait de me faire prescription après avoir été trop honnête concernant les fausses ordonnances que j’avais dû faire et donc là je me retrouve sans aucun cachet.
Je suis donc depuis deux jours a l’hôpital où je me suis rendu en urgence et où on m’a encore proposé du valium qui ne me soulage pas et où il n’y a apparement pas de service addicto et où je suis en sevrage quasi brutale.
Je suis finalement tombé sur un médecin qui a fait des pieds et des mains pour contacter des centres d’addiction qui sont surchargé à ce qu’il m’a dit et qu’il n’est pas censé pouvoir me donner autre chose que du valium mais qui a réussi à me faire prescrire une initiation à un TSO au subutex pour la première fois dans leur service et qui m’a pris un rdv pour dans 5jours ou une addicto va me recevoir.
Le pb c’est que tous mes proches dont ma belle sœur infirmière et même le médecin précité, à part les addicto ( vu ma Conso ), me disent où me déconseillent de ne pas prendre de subutex en me disant que c’est pire et que je me lance dans un truc horrible ou j’en ai pour des annees, que c’est pire et étant donné que je suis une femme et que je serai confronté à un environnement de toxicomanes ( même si j’en suis dans les faits puisque je prends du T) mais que je suis insérer socialement, que j’ai une vie tout à fait normale, que je suis juriste et physiquement tout à fait normal.. et que fin bref ça ne se devine pas selon dire de tous.

Personnellement, je veux juste arrêter toute consommation, récupérer ma liberté et ma santé et je suis prête pour sa à entrer dans un centre de cure et à prendre un TSO mais que je ne veux pas prendre en dehors d’un centre pour justement ne pas tomber dans dérive et me retrouver confronté à de « vrais toxicomanes » avec tout mon respect et mon empathie bien sur et me retrouver avec toutes contraintes d’encadrement que cela implique en dehors d’un centre et également d’afficher au grand jour mon statut de « toxico » ..

Donc voilà, j’aimerais avoir un avis objectif sur ma situation pour m’en sortir.
Et ensuite, j’ai une grosse crainte car les médecins commencent à s’interroger sur la manière dont je me procurerais ma Conso.. le pb comme expliqué précédemment, c’est que je reproduisait en une dizaine d’exemplaires mon ordonnance renouvelable du médecin et que j’allais dans différentes pharmacies en donnant une attestation et dans lesquelles jetais enregistré et j’ai tjrs eu la cmu et j’ai peur que l’un des médecins à qui je me suis confiés me dénonce face un signalement ou qu’une enquête soit faite suite à mon hospitalisation en cure et/où à la prescription de subutex et d’être condamnée pénalement ce qui entraînerait pour moi une interdiction d’exercer ma profession juridique et qui me condamnerait à rembourser une somme que je n’ai pas.. fin je suis en panique.

J’en appelle donc à votre expérience, vos connaissances et surtout votre bienveillance si quelqu’un a eu le courage de lire ma longue histoire et à l’envie d’aider une âme en détresse.

Mes merveilleuses vœux à tous au passage et prenez soin de vous et de vos proches en cette période plus que difficile.

Mya

Salut j’ai tout lu et comme tu demande un avis objectif je vais essayer de t’en donner un.

Alors pour le cas des 20 T par jours c’est plutôt chaud on va pas se mentir 2 g de T par jours alors qu’en général je crois c’est 400 mg «max par J c’est très dangereux a long terme.

Après les benzodiazepine peuvent aider à la re décente du T, même si ils agissent sur les meme récepteur m.

Un traitement au subutex ( pour en avoir eu un ) ai je pense nécessaire au vu de ta situation compliqué, certe sans te mentir on « vend » ça comme des petit pains, ça aide à gérer le manque ça c’est clair mais c’est clairement un transfert d’addiction à une autre, en l’occurrence T vers subutex, et c’est pénible car moi le premier je pensais me débarrasser de l’addiction en prenant du subutex genre 2 mois mais au final ça a durer 3 ans.

T’es proches qui te disent que c’est compliqué d’arrêter le sub, je les comprends car les miens disaient pareils et c’est vrai que c’est pas tâche facile il faut vraiment une grande volonté de vouloir arrêter ( tu a l’air de l’avoir ) et être prêt à prendre sont temps et ne pas être frustrer car ça ne met pas 1 mois à arreter.

Pour ce qui est de y’a relation avec ton mari, je le comprend, que penserai tu si par exemple vous inversiez les rôles ?
Je pense qu’il s’énerve pour ton bien car au fond de lui il veut que tu sois bien, pour votre relation et pour celle avec votre bébé !
Ce qui moi même ferait peur et peut être c’est ce qu’il pense ou non, c’est que (CE N’EST QUE MON AVIS) les personnes ayant des tendances addictive ont tendance à beaucoup plus mentir pour avoir ce qu’il veulent et combler un vide et peut être à t’il peur que cela arrive .
Hélas le sevrage brusque n’est pas meilleure solution et c’est même très dangereux ( crise suicidaire,mal être intense, dépression etc…)

Et enfin pour les ordonnances, ça va faire moralisateurs et c’est pas grave car au fond moins je suis honnête avec moi, mais jouer à un jeu dangereux est dangereux comme ça l’indique et sois tu n’aura de problème car il ne juge pas cela important ou sois au contraire ça peut prendre d’autre dimension que je ne connais pas mais qui existe.

En d’autre Terme au vus de ta situation rien ne sera toujours meilleure que d’être vus par qu’elqun de former dans ce domaine, un addictologue/psychiatre peut aider à poser certaine pierre à l’édifice pour essayer de comprendre et trouver des solutions pour t’en sortir.

Je ne suis personne pour te dire de faire telle ou telle chose, mais sache juste que pour ma part le combat contre les opiacés a durée un temps non négligeable selon moi et je te conseille d’y réussir malgré que cela sera dur, mais si j’ai réussis tu peux le faire !

Je te souhaite un bon courage dans ta situation
.

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J'ajouterai qu'il faudrait réfléchir à pourquoi tu veux tant arrêter. Si tu es bien avec le sub pourquoi vouloir l'arrêter, pour des raisons concrètes et personnelles, ou parce que les gens te disent qu'il faut arrêter et que c'est pas normal de se droguer? Je suis dépendante a plus de 5 ttt différents, rien que pour ma thyroïde par exemple. Voilà quoi... Personne me dit "faudrait que tu arrêtes hein!"
Faut faire la distinction des vraies raisons d'arrêter et de la bien pensance de la société ! Surtout vu la difficulté à cesser un TSO en effet. Faut que ce soit pour de véritables raisons personnelles et réfléchies. 
Si tu es bien et stable sous TSO mais que ton entourage fait quand même pression pour que tu l'arrêtes, c'est pas toi le problème.


Sinon perso je suis addicte et je ne manipule personne pour avoir mes produits, donc ton mari peut être rassuré sur ce point amha. Ça dépend plus des gens et du contexte que des drogues elles même j'ai l'impression ça. Les clopeux si on rendait la clope sur ordonnance uniquement eux aussi risqueraient de finir par avoir plus de risques de manipuler pour en avoir. Donc la prohibition y est pour beaucoup, en plus comme c'est mal vu une addiction ba on se cache... Pas notre faute à la fin.
Mais oui si tu fais de fausses ordonnances ba avec un tso tu seras de nouveau dans la loi. Plus besoin de mentir! Tu seras stabilisée si tout se passe bien.

Ha et la codéine avec le paracétamol faut éviter ça nique le foie a hautes doses!

Μόρνηνγγ Γλωρύ
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zizitaupe_meilleure_bande homme
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Est-ce que ca existe la thérapie de couple ou le psychiatre aide à faire comprendre à celui qui ne se drogue pas comment soutenir son partenaire au lieu de le persécuter? Car ça serait bien d’avoir ton partenaire sur ton côté, pas en mode « il faut guérir ta maladie à tout prix, et je sais mieux que toi: il te faut un sevrage brutal » mais plutôt en mode « je te soutient dans tes démarches de améliorer ta situation, même si ça veut juste dire une baisse de prise d’abord, et j’accepte que tu n’est pas toujours forte donc je suis la pour t’aider et pour t’écouter ».  Mais pour arriver à ça, il faudrait aussi qu’il se renseigne lui même sur l’addiction, qu’il soit très impliqué de son côté la dessus. Car c’est dangereux d’imposer des sevrages. mon frère, jeune, devait aller en thérapie avec mes parents à cause de son utilisation de drogues, et ils apprenaient ainsi à s’écouter des deux côtés.

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C'est fou cette diabolisation, pas seulement des drogues mainstream mais aussi des traitements de substitution aux opiacés.

Au vu des quantités de tramadol que tu prends , bien sûr que tu devrais passer à la buprénorphine.

Et je plussoie le message de zztaupe, en ce qui concerne le ( non ) soutien de ton homme.
Fait les choses pour toi, pas pour faire plaisir à une tierce personne, aussi proche soit elle... donc d'avoir son soutien est de mon point de vue très important, et d'imposer des sevrages à sec c'est d'une telle brutalité !!

Pour en revenir au tramadol, Il abaisse le seuil de la crise d'épilepsie.
Il y a des risques donc de crises d'épilepsie , de convulsions et même de sydrome sérotoninergique , à des doses élevées.

Tramadol, effets risques et témoignages :
https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … 9moignages

Amicalement,

MM

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marvin rouge homme
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C'est pas mal, qd tu est en couple et suivi en csapa, d'y aller tt les 2 au debut
Ca permet de dédramatiser le truc

J'y suis allé plusieurs fois avc la mère de ma fille, et avc mes 2 parents(à l'époque..), ça permet de dediaboliser le truc, et ça permet même des avancés ds le couples (et pr moi, et pr mes parents)

Des fausses ordo j'en ai fait pendant un moment (4zns) (enfin pas des fausses, ms c'est moi qui les rédigeais, j'avais pourtant un protocole morphine, ms tellement sous dose.. Ridicule, d'où les fausses ordo. A un moment, je voyais que le truc m'echappais, je tapais 1,5gr de morph par jour en iv, j'ai donc fait exprès de faire une fautes ds mon ordo et j'ai attendu.. J'ai été convoqué par le médecin conseil de la cpam, avc obligation de passer à la methadone, j'ai rien eu a payer(pourtant yavais un billet..), les ordo étaient tellement bien faite, personne n'a porté plainte, et plus de 10 ans après je vais toujours ds une des pharmacies ou j'allais avc mes vrai/fausses ordo sécurisée mdr, et ça se passe très bien, ils St même super cool avc moi et m'arrange(font des trucs qu'ils ferais pas à tt le monde)

Donc go csapa! Ç une certitude
Ça va peut être être chiant au début, ms ça en vaut grave la peine pr toi et ton enfant

Les quantité de tramadol que tu prends sont réellement dangereuses, tu risque un syndrome seroto, des convulsions, etc.
Il est particulièrement vicieux cet opiode, de part ses différentes actions, et sur les récepteurs opiacés, et sur la serotonine

Le sevrage sera pas facile au début, ms tu gagnera énormément en confort de vie, ça c'est un fait.

Bon courage à toi !
Force (et houblon, dsl) lol

Dernière modification par marvin rouge (07 janvier 2022 à  18:04)

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Champifan homme
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Salut,

Tout d'abord, compte tenu de ta situation et de ta problématique toute personnelle, bon courage à toi.

Il est vrai que toutes les personnes en situation d'addiction ne sont pas des menteurs pathologiques, il est vrai de même que tous les personnels de santé ne sont pas dans le jugement, tu as donc tout à fait raison, si c'est ce que tu ressens, d'essayer de te sortir de ton addiction en cherchant à te faire aider par des professionnels.

Ce n'est pas à moi de te dire quoi faire et encore moins de te dire de renoncer à te soigner si tu te sens malade, au contraire, je te soutiens dans ta démarche.

Selon ton lieu d'habitation, il est vrai que certains centres peuvent être intimidants et fréquentés par des individus violents et incapables de se contrôler (cela est une réalité, malheureusement, et cela contribue à cette image du toxicomane dangereux). Je t'invite à te renseigner en amont, si c'est pour toi un objet d'inquiétude. L'environnement de soin joue aussi sur l'efficacité des traitements.

Il n'y a pas de honte à être malade, et il y a au contraire du courage à vouloir se soigner. Si c'est ton souhait, tu as tout à fait raison de vouloir te prendre en main et de te guérir de ce que tu estimes être ta maladie (surtout si cela a un impact sur ton quotidien).

Voilà, en espérant avoir pu t'être utile.

La paix sur toi.
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Des types violents et incapables de se contrôler, on en rencontre partout!

Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé ?
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !

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Yoran homme
Adhérent PsychoACTIF
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Inscrit le 16 Mar 2020
296 messages
Entamer une procédure pour guérir ses addictions ne rime pas forcement avec se confronter aux autres usagées de drogues.

Si tu recherche la solution la plus simple sans savoir comment fonctionne les drogues et tous ce qui va avec alors va en CSAPA ou ANPAA qui eux connaissent et ne te jugent pas.

Après ce n'est que mon avis mais malheureusement si ton compagnon ne te soutiens pas du tout ça peut être très compliqué à gérer au quotidien.

Enfin je pense que la réduction des doses est un des meilleurs choix possible quand on ne sait pas trop quoi faire au début.
Car comme tu as pu le voir , l'arrêt immédiat n'est pas la meilleure des solutions car cela te met état de manque extrême ( qui peut être très difficile à gérer en fonction de l'addiction et si on doit aller au travail)

Le Subutex n'ai pas fait que pour les héroïnomanes détrompe toi !

Enfin je pense que la plupart des "toxico" comme moi sont insérées socialement et professionnellement, cela ne veut rien dire du tout, ça s'est comme les gens qui veulent pas laisser leur enfant seul avec des dépendants au drogues alors que à des possibles fou ou pédophiles il n'y a pas de soucis.
La DROGUE est vu comme quelque chose de malsain, de mal, de crade... .Ducoup les gens en ont peur et la peur fait faire de mauvaises choses ...

Je connais pas ton travail exactement mais tu ne sera pas virée pour ça car ce n'est pas une faute professionnelle.

Dernière modification par Yoran (09 janvier 2022 à  20:19)

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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA
France
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Inscrit le 06 Nov 2006
2161 messages
Ton médecin comme tous les professionnels de santé est censé être soumis au secret médical, et tout ce que tu dis ne peut sortir de son cabinet qu’avec ton accord, et si ça a un intérêt dans ta prise en charge.
Malgré tout, rien ne t’oblige à tout lui dire, par exemple comment tu te procurais ton Tramadol. Si tu passes sous Subutex, prescrit légalement, et que ça te convient, ou que tu entames une diminution du Tramadol, et que tu ne prends plus que ce qui t’es prescrit, tout ça n’aura plus d’importance. Ce qui compte c’est que tu te sentes mieux, que tu retrouves une stabilité, que toute ta vie ne tourne plus autour du produit. Les personnes dépendantes sont souvent très mal jugées, infantilisées, y compris dans leur entourage. Et ça peut être très difficile à vivre, quand on se bat déjà avec une addiction.
Il n’y a pas d’échelle de valeur entre les personnes dépendantes. Qu’on soit dépendant au Tramadol sur ordonnance, à l’héroïne, ou aux jeux d’argent, le problème est le même, et la culpabilité suffisamment pénible à vivre pour ne pas avoir besoin de subir les paroles moralisatrices ou blessantes, ou les actes et décisions non-adaptées de l’entourage. Ce n’est pas à ton compagnon ou qui que ce soit d’autre de te dicter ce qui est à faire. Visiblement les soignants dans ton entourage ne connaissent rien à l’addiction gué, et sont surtout pleins de stéréotypes. Ce n’est pas étonnant quand on voit le contenu de la formation des infirmiers en IFSI sur ce thème... Le Subutex n’est pas plus difficile à arrêter, au contraire, il n’a pas d’effet sur la sérotonine, contrairement au Tramadol, ce qui fait un problème de moins à gérer... Le secret, peu importe le produit, réside dans une diminution lente, qui sera bien supportée. C’est la seule manière d’arrêter durablement un produit dont on est dépendant physiquement. Même si beaucoup d’autres facteurs sont à prendre en compte.
Même les addictologues ne sont pas là pour t’imposer une prise en charge mais pour t’accompagner dans ton rétablissement (que ce soit par une diminution, un arrêt, un traitement de substitution, un apprentissage de gestion de la consommation). Il est là pour te conseiller, t’orienter, te proposer les différentes options. Et tu as toujours le choix. Il existe aussi des consultations pour les proches. Ça permet de poser les choses, de dédramatiser, que chacun reprenne sa place et aussi pour (r)établir le dialogue.

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Pio homme
Nouveau Psycho
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Inscrit le 05 Nov 2019
90 messages
Je vois tout le monde accabler ton mari; Moi je le trouve plus que correct, du moins il m'a l'air de faire ce qu'il peut pour toi. Ptete pas de la bonne façon au gout des autres, mais pour moi il me parait être un bon allié dans cette bataille.

Quelqu'un a dit sur ce forum quelque chose qui m'a marqué quand j'ai dû le constater par moi même. Il me semble que c’était filousky à propos du cannabis : le risque de la dépendance est plus forte quand le produit semble soigner.

D'où la question suivante : où en es tu de ton mal de dos ?
Si tu as toujours mal, pour moi tu ne peux pas arrêter. Ça voudrait dire que tu préfères souffrir physiquement qu'avoir une dépendance.
Le tramadol pour le mal de dos, de mes maigres connaissances, ça ne soigne pas, ça inhibe la douleur. Dans une conso normal, c'est le temps que la douleur disparaisse.

2g de T en une journée, ce n'est pas rien et tu dois le constater à la vitesse ou se vide les boites.

Se fixer de petits objectifs et dans l'ordre :
-Corriger définitivement ce mal de dos (si c'est possible)
-Retarder les prises ne serait ce que 10 - 20 - 30mn (à la fin de la semaine, a plus de 20 cachets par jour, tu verras déjà une bonne diminution).
-Se récompenser les jours de gros efforts autrement que par des substances
Et l'objectif final c'est sans doute d'atteindre la dose minimale de tramadol qui va soulager ton dos (si le problème existe encore).

Dernière modification par Pio (10 janvier 2022 à  13:07)

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Pb74 homme
Pascal
France
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Inscrit le 09 Apr 2021
43 messages
Bonjour
Je sais que sa fait un moment que le poste est passer mais Je me suis tellement retrouver dans ton histoire que sa ma serrer le cœur.
Moi ma femme ma quitter à cause de l'addiction Je prenai 1500mg de tramadol par jour et 4000 mg de pregabaline en enchaînant les fausse ordonnance jusqu'à être sur liste rouge secu. Ce qui m'a permis à l'époque de pas monter plus haut que 1500mg de trama ces la pregabaline qui donne un genre d'effet d'être bourrer qui s'amplifie avec le tramadol un bon cocktail explosif mais sa a pas été la solution car sa a fait une addiction en plus et une surconsommation en plus donc je conseil pas ces diminuer un problème pour en rajouter un plus gros.
Ma famille me comprenait pas et mon père me sautai dessus à la moindre occasion en me disant que ces une question de volonté ces tout et que j'en ai aucune ( toujours facile de critiquer quand ont a pas connu l'addiction et les sevrage). J'ai fait plusieurs tentative de suicide suite à la pression familiale et je pensais que j'etait un gros nul s'en volontés qui est capable de rien.

Après avec un addicto je suis passer sous bupre pour remplacer le tramadol et le seresta pour la pregabaline. J'ai commencer par 8mg de bupre et 70mg de seresta( attention bien être suivi et pas dépasser les doses de l'addicto quand on mélange bupre et benzo car sa peut être très dangereux jusqu'à faire une dépression respiratoire pouvant causer le décès).

Maintenant je suis à 3,4 mg de bupre et arrêter le seresta. Avec tes doses justes énorme ces compliquer de diminuer je comprend tout à fait car à la fin tu calcul plus vraiment tu prend et tu prend pour combler les manques alors si aujourd'hui tu est toujours dans l'hésitation pour mon avis la buprenorphine (subutex) m'a permis de faire un grand pas.

Quand ton entourage ne te soutient pas en plus de sa ces justes dur à vivre. Après je pense pas que ton homme pense à mal au contraire il souhaite t'aider et en ayant été à ta place moi sa m'avait pas aider au contraire mais il veut ton bien mais comme disent certains sa t'aide pas forcément.

En tout cas si ta toujours besoin d'information ou de soutient ici je sais que les gens seront là car beaucoup savent ce qu'est l'addiction. Je t'es raconter mon expérience car peut être que sa t'aidera si tu hésite à prendre un tso. Certes moi je trouve que le sevrage bupre est plus long et plus difficile ( après sa ces selon moi après d'autre pense le contraire après ces chacun sont ressenti) d'ailleurs beaucoup dise que ces un des sevrage les plus difficiles mais ces aussi un sevrage plus maîtrisable niveau baisse des doses car on peu y allez plus progressivement ces pas pour rien que ces un tso.

Donc courage à toi et voir un addicto qui sera mieux placer qu'un proche qui connaît pas l'addiction sera toujours plus bénéfique et après tu sera toujours libre de décider ce qui te convient le mieux. Ton entourage veut que ton bien et ayant un bébé je comprend la réaction de tes proches car ils veulent te protéger mais tu doit suivre ta voie et faire ce que tu sent le mieux pour toi tu a déjà essayer de te sevrer plusieurs fois et si sa marche pas faut trouver un moyen pour que tu puisse vivre sans éprouver tout ce que tu ressent en ce moment

Courage

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Figuration homme
Nouveau Psycho
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Inscrit le 14 Feb 2020
170 messages
Je pense que beaucoup a été dit et bien dit, juste je peux me permettre d'insister sur les gens des centres de cures qui ne sont pas des zombies a la walking dead... C'est une représentation de la société, voilà tout... y'aura des riches des pauvres des clean des tres marqués, et alors... ils sont tous la pour la même chose, il y a (enfin dans mon cas c'était ca) un esprit d'entraide, et t'inquiètes que les cons (car comme dans la société, y'a des cons parfois, on est tous le con de quelqu'un, etc...) bref les gens chiants sont vite rembarrés par les autres qui veulent etre peinards.

Ca peut meme te rendre service de passer les débuts de soirée (ou en atelier, ou ce que tu veux) avec tes compagnons, et la tu te retrouveras à papoter avec un ''vilain vieux toxon édenté oulala attention'' qui te racontera un bout de sa vie, peut etre qu'il faisait le meme taf que toi, peut etre meme qu'il était le boss de ton boss, il ne faut jamais juger les gens sur les apparences. J'ai beaucoup appris en cure, les soirées à cloper en racontant des conneries ou des anecdotes mais aussi nos vies, avec des gens.... comme toi. Car tu n'as pas l'air d'aimer le terme mais bon, tu es clairement une toxicomane... Et tu ne trouveras personne qui te comprendra mieux, et peut etre te conseillera mieux, que quelqu'un qui comprend ce que tu vis car il le vit aussi...

Donc bon les centres de cure faut vraiment pas hésiter, après j'en ai fait qu'un et ca doit différer d'un endroit à un autre, et c'est clair que c'est pas trop la joie, mais bon....ca peut aider.
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vAmp nAt slAy homme
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32 messages
Coucou !

Bon j'ai tout lu ce matin mais j'ai plus tout en tête. Déjà quelque chose qui m'a avertis, le fais de combiner benzodiazépines et opioïdes c'est pas le top même combiner Tramadol et codéine, si possible dans le futur détache toi de ça ce ne sera que mieux !
Pour ton petit copain qui ne comprend pas ta situation du moins pas dans la forme, je crois que dans les csapa les thérapie à plusieurs sont possible n'hésite pas à te renseigner !
Pour le traitement au subutex, je pense au vu de la quantité que tu ingère (qui est assez conséquente) cela pourrait t'être bénéfique bien-sûr que ton addiction aux opiacés ne va pas disparaitre du jour au lendemain ce n'est pas magique.
Mais avec de la volonté tu pourras y arriver j'en suis sur. Pour les fausses ordonnances, de ce que j'ai compris tu y allais avec tes vrais informations identité tout sa.
Si tu as juste, fais des copies de ton médecin et de ce que j'ai compris celui-ci n'a pas plus de problèmes que ça avec ce que tu as fais, si il ne porte pas plainte sa devrais aller. Mais dans le cas contraire bah à vrais dires tu risque gros non pas que je veux te faire peur, mais même moi après avoir était voir mon médecin traitant suite aussi à une addiction au tramadol et dis comment je m'en suis procuré. Elle était très a fleur de peau avec sa, donc suivant les médecins y'en as qui détestent sa d'autre s'en fiche. En tout cas, ce qui faut retenir c'est que tu as besoin de te faire aider et que je pense que aller au csapa avec ton compagnon peut-être bon !
En te souhaitant une bonne continuation et beaucoup de force pour toi !

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meumeuh homme
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vAmp nAt slAy a écrit

le fais de combiner benzodiazépines et opioïdes c'est pas le top

Oui c'est ce qu'il se dit ...  mais dans la réalité beaucoup même énormément de personnes sous TSO, ont des bzd à côtés.

C´est mon cas ! smile

méthadone ~100 et oxazepam 50mg x3
mais j'en prends dans un but thérapeutique , entre 25 et 150mg /j

Et ce n'est pas faire de la RdR de lui dire de se détacher de ce combo...

Mais avec de la volonté tu pourras y arriver j'en suis sur.

Avec de la volonté ??  :)
Tiens jette un œil ici :
https://www.psychoactif.org/forum/2021/ … 427_1.html

Amicalement,

MM

Dernière modification par meumeuh (11 mai 2022 à  12:14)

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