Salut lugaru,

J'ai pris de l'abilify, à dose minimale durant deux ans (5mg si je ne dis pas de conneries) , car j'avais des troubles psychotiques, paranoïas et consorts, et surtout une phobie sociale développée après une depression clinique qui a duré 2/3 ans (traitée au deroxat, et qui n'a pas marché). Je n'étais pas encore diag borderline, mais ma psy m'a convaincu que cette molécule, à petit dosage, me ferait énormément de bien, pour ses effets AD et pour le boost sérotoninergique qu'il pouvait procurer, elle était sûre d'elle. Je précise, les propriétés de l'aripiprazole sont assez différentes selon le dosage (5/10 : AD et boosts, anti psychotique 15+ pour des cas de psychoses répétées ou avancées, hallu, paranoïa pathologique (pense que le monde entier est contre soi) et autres troubles lourds.

En effet, la première année, franc succès, plus de depressions aléatoire/cycliques, plus à l'aise socialement, rythme circadien réglé, bref les choses évoluaient dans le bon sens avec de …

Salut collègue d'Akira,

Je tenais juste à t'encourager à continuer dans ta démarche de te sevrer sans pour autant dénier l'écoute des besoins de ton corps et ainsi d'avoir une vie "vivable".
Mais aussi de t'informer, si tu n'es pas au courant, que certains hopitaux avec un service d'addictologie commencent lentement mais surement (enfin !) à mettre en place des consultations et même des scéances d'HDJ en service addictologique ouvert et fermé avec des addictos ET des patients-experts.

Pour devenir un patient-expert et ainsi pouvoir contribuer à aider des personnes dans le dur avec un avis subjectif et réel de la sensation de manque et de tout ce qui s'en suit, certaines facultés de médecine (à Paris il y'en a, je ne sais pas ou tu habites) ont ouvert un programme, de deux ans, dédiés à des patients ex-toxico avec pathologie psychiatrique ou non et surtout avec de l'expérience dans le monde de la toxicologie et drogues, peu importe ton métier ou ta formation originelle, à passer un di …

Bonjour prescripteur,

C'est maintenant plus clair, merci pour votre réponse.
Ce n'est en aucun cas mon but ici, de même que pour moi étant patient expert et médecin biologiste, je ne me juge pas assez compétent pour expliquer toutes les parties psychologiques/psychiatriques des troubles mentionnés, et par conséquent, encore moins ceux des autres.

Je cherche juste à partager l'expérience, le ressenti et toute autre forme d'expérience vécue lors de la prise de substances/drogues tout en étant vicitimes de l'un de ces troubles, et pourquoi pas de s'entraider par nos expériences communes à éviter n'importe quelle forme d'excès ou autre comportement dangereux.
J'ai cru voir en lisant pas mal de threads ici, que je ne suis pas le seul concerné, d'ou la création de ce topic.
Pour les parties individuelles et longues, j'ai cru comprendre que la section blog était plus adéquate à celà.

Bref, merci pour votre réponse.

Bien à vous. …

Bonjour à tous,

Je créée ce thread afin de pouvoir nous entraider mutuellement quant à ces deux facteurs cités dans le titre, souvent et malheureusement liés...

Si un post de ce genre existe déjà, veuillez, svp me le faire savoir afin que je ferme celui-ci et que je participe à ce dit thread.

Enfin, avant de commencer, j'aimerai savoir si le forum est réservé au thread/post court ou si l'on peut s'exprimer à volonté.
Merci!

Bonjour à toi, j'ai pris de la fluoxetine pendant 3 ans à 20mg, j'ai arrêté de manière brute il y'a quelque temps, je n'ai senti aucun sevrage en tant que tel, en tout cas, si sevrage il y'a eu, les symptomes furent infinitésimales comparé à l'arrêt d'opiacés, subutex et autres molécules du genre. Biologiquement parlant, il faut juste laisser le temps au corps de reproduire plus de sérotonine que sous prozac, qui inhibe les bloqueurs de sérotonine. Un peu de sport, de la bonne bouffe, un rythme sain et si besoin un lysanxia si tu sens de l'angoisse ou du stress et ça devrait le faire.
J'ai fait quelques sevrages hardcore dans ma vie, et celui ci fût comme couper du beurre chaud, j'ai rien senti.
J'espère que ce sera le cas pour toi, et les notices de medicaments en général, sont là par obligation, ne pas faire de fixette dessus, ni forcément ce que peuvent dire des psy de CMP ou non, pour la simple raison que la majorité d'entre eux se réfèrent à ... la littérature et non par expérie …

Oui c'était prévisible, il s'agit d'un blocage psycho-somatique entre notre envie de pisser et de savoir que l'on va galérer la plupart du temps. Je réussi de mieux en mieux à me décontracter et penser à autre chose, et ça part, pas complétement mais mieux qu'avant.. Le robinet qui coule n'est pas un Troll mais bien efficace chez moi également.
L'humain a toujours aimé avoir dans ses demeures des fontaines, moulins à eau etc... C'est apaisant et relaxant, probablement que cet effet agit sur notre systeme nerveux périphériques et nous permet de libérer l'uretre... Qui sait ? Tant que ça marche, je ne vois pas l'inconvénient à utiliser cette technique à part si la facture d'eau ou votre conscience écologique reprend le dessus :)

@subohm,

J'avais aussi fait le nécessaire, prostate, urtère, uretre, RAS.

A ceux qui trollent, je ne vois pas l'interêt de se moquer ou de juger, il s'agit de symptomes, certes, non vitaux mais qui représente une petite partie de nos journées, tous les jours !
Quant à ceux qui pensent qu'il faut arrêter la drogue, c'est bien ce que l'on fait car les personnes concernés sont souvent sous traitement de substitution "methadone" pour Anima, "subutex" pour moi. J'ai une hygiène de vie irréprochable, je ne bois plus, ne fume plus, bref sain comme un saint (à part la bupré, qui m'a été prescrite suite à de nombreuses erreurs de médecins qui m'ont prescrit de la morphine à quantité de cheval ...).
Bref, subu ou metha ou opiode en général, nous avons ce problème et essayons de le résoudre.
L'eau qui coule marche pour moi, la position assise non, la concentration (mode super saijan lol) marche aussi. En espérant que chacun trouve "son truc" avant d'arrêter ces salopries de meds ... …

Re salut,

Ne te fie pas forcément à quelques jours, les anti depresseurs de ce style mettent des semaines à fonctionner correctement. Les effets secondaires, à mon humble avis, ressemblent plus à la fin d'un sevrage. Il faudrait plutot l'accord de ton médecin, qui, si il est "bon", comprendra parfaitement ton envie d'arrêt du seroplex et des autres meds.
il se positionnera surement à ce que tu le prennes au moins pour 1 mois ou 2 (0 dangers ou accoutumances) afin de voir l'évolution générale post sevrage (qui dure, psychologiquement, plus longtemps que l'on ne croit), l'envie de cod peut revenir assez vite à l'arrêt des médocs justement.
Concernant la libido, la codéine c'était une cata, les anti dep ont "peuvent" aussi avoir un effet négatif comme positif (c'est mon cas avec le prozac). Je pense qu'il est aussi trop tôt pour conclure quoi que ce soit sur les effets secodaires dûs au seroplex.

T'en sauras plus d'ici 2 ou 3 semaines, si les symptomes persistent tu pourras toujours cha …

Ravi de voir que les choses vont mieux.

Dernier petit conseil, si je peux me permettre, le CBD peut être une bonne alternative le soir pour :
1) ne plus jamais prendre de benzos (je me suis sevré aux benzos grâce à cela)
2) ne pas consommer de cannabis (pas d'effet psychotrope, que je n'aime pas d'ailleurs dans le bédo)
3) Avoir des nuits longues et calmes, étant un myorelaxant, ça donne envie de dormir et ça apaise toute forme d'angoisse :).

Voilou, bonne continuation à toi et encore une fois bravo !

Bonsoir à tous,

Je suis ce forum depuis plus de 2 ans (suite à l’arrêt de la cocaïne). Je suis de Paris, ingénieur sans boulot et accroc à la C et l'alcool (rechute). Je suis ici pour partager mon expérience passée et présente, et d'en apprendre un peu plus sur les gens dans le même cas que moi.

Bonne soirée/nuit à vous, Biz