Recherche » Forums » Auteur : lilas24

Antidepresseurs » Sevrage douloureux » 15 septembre 2022 à  12:40

Bonjour,

Je ne connais pas cet antidépresseur mais j'ai moi même fait un "sevrage" de celui que je prends, la venlafaxyne, non pas pour l'arrêter mais pour trouver la bonne dose.

Pour faire une analogie, je prenais 150 mg et le dosage le plus faible est à 37,5. Pendant 3 mois j'ai retiré 37,5mg pour voir ce qui se passait, rien sur le plan de mon anxiété ni en terme de sevrage.

J'ai ensuite réduit de 37,5 de plus sur près de 6 mois car j'ai fait soudainement des rêves un peu intenses et de gros cauchemars lucides. Mon psy étant prudent, on est resté à ce pallier jusqu'à ce que ça passe.

Je suis passée de 100 mg à 75 en ayant de nouveau ces rêves intenses et de l'insomnie, puis, un vrai retour des émotions qui étaient un peu étouffée par le médoc (utile pour l'anxiété mais un peu gênant pour le reste).

Mon psy voulait s'arrêter là mais j'ai voulu tester une dernière réduction au bout de 6 mois de plus. Quelques impatiences, rêves intenses, de l'insomnie, mais c'est passé assez vit …

Opiacés et opioïdes » Consommation espacé après un sevrage » 05 août 2022 à  11:43

J'ai souffert d'impatiences terribles lors de mon sevrage dégressif de la codéine.

J'étais une consommatrice dépendante depuis très longtemps et j'ai alors pensé que la durée de conso et la quantité avaient un lien avec le trouble.

Pendant la fin du sevrage, j'ai été aidée avec du lyrica qui a été très efficace sur les jambes sans repos.

Après la fin du sevrage, j'ai pris 10 mg de Diazepam pour gérer à la fois les impatiences et toutes les tensions musculaires des bras et jambes.

J'ai arrêté les 2 médocs l'un après l'autre sans réelle difficulté, en douceur, en réduisant.

J'avoue que ta question me touche car je me la pose aussi mais dans un autre contexte.

Jamais je ne reprendrais de codéine à titre récréatif ou plutôt, en ce qui me concerne, pour supporter mon anxiété et un cerveau trop bavard. J'ai la conviction de m'être débarrassée de la dépendance psychologique. Je peux me tromper mais depuis 5 ans, je n'ai jamais eu l'envie de consommer, un peu de nostalgie parfois mais pa …

Benzodiazépines » Diazepam prescrit pour la myorelaxation » 05 août 2022 à  11:30

Bonjour,

J'ai pris du Diazepam pour son effet myorelaxant à la fin de mon sevrage dégressif de la codéine.

Il m'a été d'une très grande utilité car j'avais des impatiences de folie dans les bras, les jambes, mais aussi d'importantes tensions musculaires causant une insomnie radicale.

J'ai pris 10 mg le soir en me couchant pendant 10 mois puis lorsque j'ai commencé à dormir comme un très gros bébé, j'ai compris que les troubles étaient en train de disparaitre. J'ai alors commencé avec l'addictologue puis mon psychiatre en ville à réduire tranquillement, jusqu'à arrêter.

Je n'ai personnellement pas trouvé le sevrage du diazepam difficile, même si au final j'en ai pris plus de 2 ans. Bien sur, ce n'était pas la molécule dont j'étais psychologiquement dépendante au départ, ce qui a aidé pour l'arrêter.

C'est au CSAPA qu'il m'a été prescrit car il aide aussi en fin de sevrage dégressif pour gérer tous les troubles physiques et l'anxiété.

Bref, pour ma seule expérience, le diazepam m' …

Benzodiazépines » J'ai replongé  » 27 juin 2022 à  13:55

Ne sois pas si dure avec toi, même si j'ai fait pareil à une époque.

La dépendance psychologique aux substance est très dure à dépasser, bien plus dure (à mon avis) que la dépendance physique.

J'ai été dépendante pendant 20 ans du codoliprane en vente libre. Je n'en ai pas pris 20 ans mais j'ai alterné entre de longues périodes de prises et de plus courte période sans.

A chaque fois j'ai replongé car j'étais dépendante psychologiquement, persuadée que seul la codéine me permettais de m'insérer socialement, de travailler et de ne pas sombrer dans la "folie".

J'avais remarqué qu'elle m'appaisais à forte dose que je prenais le soir en me couchant, jamais en journée. Ce produit ralentissait mes pensées, rendait mon anxiété supportable et me permettais de dormir la nuit comme en apesanteur.

Je l'ai détournée de son usage tout en étant malheureuse d'en arriver là, d'être faible, de mentir à ma mère, puis de la faire souffrir quand elle l'a su, comme elle avait souffert de voir mon pèr …

Benzodiazépines » Vivre sans benzo, drogues.. besoin de témoignages. » 07 mars 2022 à  12:56

Je peux peut être te parler un peu de mon expérience personnelle pour te donner le point de vue d'une anxieuse comme toi mais plus âgée.

J'ai un trouble anxieux généralisé diagnostiqué il y 6 ans. Il serait chronique et présent sans doute depuis 15 à 20 ans.

Pendant toutes ces années, mon anxiété démesurée, mon hyper sensibilité, m'ont conduit, pour être socialement insérée, à une addiction au codoliprane en vente libre à l'époque (paracétamol et codéine). Je gobais ce médoc le soir en me couchant pour tenir en laisse mes débordements anxieux et j'ai cru pendant des années que je ne pourrais jamais faire autrement.

Avec le recul, j'ai fini par voir un processus à l'oeuvre. Même lorsque j'étais persuadée que cette addiction était la seule solution pour moi, je n'ai tout de même jamais cessé de réfléchir et de garder une forme de critique de mes propres pensées. Je n'ai jamais été heureuse dépendante et je me suis accrochée à ce fil de lucidité au fond de moi, même si j'étais impuissa …

Antidepresseurs » Qu'est ce que je peux encore faire sous AD ? » 31 janvier 2022 à  16:32

Coucou,

As tu essayé de prendre la venlafaxyne le matin, c'est ce que je fais car c'est un antidépresseur qui peut avoir tendance à énerver, du moins à donner du tonus, de la vitalité. Ca a d'ailleurs été un signe pour moi que passé 2 ans, le dosage était devenu trop fort pour mes besoins. J'étais comme un hamster dans sa roue.

Pour la posologie et la durée du traitement, il n'y a qu'un médecin qui peut répondre mais pour ce qui me concerne, je prends de la venlafaxyne depuis 2018, j'ai réduit de 150 à 75 mg au cours de l'année 2021 en 2 fois.

L'addicto que je voyais au CSAPA m'avais dit en 2017/2018 que je devrais en prendre toute la vie car mon trouble anxieux était ancien et chronique. Je n'ai jamais pu m'y résoudre. Mon psychiatre actuel a accepté une réduction mais pour l'instant je n'irais pas plus bas. Lui est aussi un peu dubitatif quant à l'arrêt total un jour mais il est près à ce qu'on essaie tout doucement, quand je me serais acclimatée à ce retour d'émotions et d'anxiét …

Codéine et dihydrocodéine » Vie de « tox »? » 17 janvier 2022 à  12:43

Ton histoire me touche beaucoup et la réponse de Prescripteur également.

J'ai aussi été dépendante à la codéine dont je me suis souvenue un jour de mal être de l'effet qu'elle avait eu sur moi quand j'en avais pris pour mes dents de sagesse.

J'ai été dépendante des années en croyant sincèrement que la codéine était tout ce qui me retenait pour ne pas basculer vers la "folie" (une anxiété d'une intensité telle que j'en avais des des douleurs simulant des problèmes cardiaques et me mettant dans des états pas possible pour exercer mon métier.).

J'ai cru qu'elle me permettait de travailler, d'être insérée en tenant en laisse la nuit cette terrible anxiété et en ralentissant mes pensées le jour pour ne pas être prise de panique à chaque contrariété (je ne prenais la codéine que le soir en me couchant, d'un coup).

Je n'ai pas été dépendante 20 ans en continu mais pendant toutes ces années, elle a été là, au dessus de ma tête, même quand j'avais réussit à me sevrer.

Un jour, à force d'an …

Antidepresseurs » Qu'est ce que je peux encore faire sous AD ? » 17 janvier 2022 à  12:16

Hello,

Je suis sous Venlafaxyne depuis 5 ans pour un trouble anxieux généralisé chronique. J'ai pris 150 mg au plus fort et aujourd'hui je suis à 75mg.

Ce médicament a très bien marché sur moi de façon étonnamment rapide.

En dehors d'une efficacité qui est toute personnelle, c'est un médicament qui présente pour moi divers effets plus ou moins agréables:

- des émotions émoussées, ce qui est utile en plein sevrage mais m'a conduit ensuite à réduire le dosage pour retrouver plus de ressenti, ce qui me permet maintenant d'essayer de gérer mon anxiété car comment agir sur les raisons de l'anxiété quand on en éprouve plus ?

- Une agitation physique et mentale importante qui m'a aussi conduit à réduire la dose. J'étais en patate intellectuellement, trop car j'ai déjà une tendance à être agitée du bocal. J'ai souffert d'insomnies causées par des impatiences dont l'origine était dans la dose de venlafaxyne. C'est donc un AD qui a tendance à vous mettre en forme quand il marche,

- Pas d' …

Antidepresseurs » Sevrage Effexor et Déprime » 23 novembre 2021 à  15:47

Disons que dans certains moments de la vie, notamment quand on fait un sevrage dégressif de la codéine et que sur le plan physique c'est extrêmement dur, être dans un état d'équanimité est plutôt utile.

En pleine tempête, la libido était le cadet de mes soucis.

Maintenant que 4 ans se sont passés depuis la fin de mon sevrage, je réduis doucement l'effexor et le retour des émotions est bien là sur tous les plans, toute la question est de savoir si je peux gérer durablement ce maelström ou si l'anxiété va de nouveau déborder et m'obliger à remonter un peu l'effexor, ce qui impliquera une baisse des émotions.

Bref, une question de curseur

Antidepresseurs » Sevrage Effexor et Déprime » 18 novembre 2021 à  11:27

Je prends de l'Effexor pour un trouble anxieux généralisé depuis 2017 soit 150mg.

Comme il était sous contrôle et que la baisse de ressenti des émotions commençait à me gêner, on a réduit avec mon psy, en retirant 37,5mg en janvier 2021, puis de nouveau 37,5mg en septembre 2021.

Le résultat de la première réduction a été un léger retour de mes émotions et rien de plus.

Depuis que je suis à 75mg, le retour émotionnel est bien plus important car je me sens presque aussi hyper sensible que je l'ai toujours été. Bien sur, cela implique un retour de l'anxiété mais sans excès.

L'autre constat est le retour d'un flux de pensée un peu trop dense qui s'était apaisé avec le traitement mais je gère car ces pensées ne sont pas orientées vers l'angoisse ou la déprime. C'est juste un retour vers moi même et ce fichu cerveau qui balance la sauce dès que j'ai un instant de faible activité.

Je n'ai remarqué aucun symptôme de type dépression ni franchement quoi que ce soit qui puisse se rapprocher …

Benzodiazépines » Sevrage raté fin 2020, conso depuis 8, aide svp » 16 septembre 2021 à  17:19

Bonjour,

Je souffre aussi d'un trouble anxieux généralisé (TAG) qui a été diagnostiqué il y a 4 ans.

Je souffrais manifestement du TAG depuis des années et j'étais devenu dépendante de la codéine pour compenser ce trouble dont j'ignorais l'existence, notamment l'énorme anxiété qui me dévorais. La codéine me calmais et me permettais, du moins je le croyais, de ne pas sombrer dans la folie qui me guettais.

Souvent, la puissance du Tag conduit les personnes qui en souffrent à imaginer qu'elles sont au bord de la folie ou qu'elle vont mourir lors des crises (car cela peut ressembler à une crise cardiaque).

C'est quand j'ai été en CSAPA pour finir le sevrage dégressif de la codéine que j'avais commencé seule que ce trouble a été diagnostiqué.

Si je te parles de ça c'est que pour ce qui me concerne, c'est par un antidépresseur que le trouble est mis sous cloche, la venlafaxyne. Il a marché en moins de 10 jours sur moi et mon anxiété a reflué jusqu'à disparaitre au bout de 2 mois enviro …

Benzodiazépines » Arrêt du valium et des neuroleptiques » 19 août 2021 à  14:14

Tu devrais suivre les conseils de Prescripteur.

J'ai pris 10mg de valium le soir en me couchant à la fin d'un sevrage dégressif de la codéine car l'insomnie, les fortes tensions dans les bras et les jambes la nuit étaient d'une intensité telles que je ne dormais plus et ne pouvais plus bosser.

C'est mon addicto qui me l'a prescrit le temps que ce manque physique se tasse, ce qui a été long, plus de 10 mois (sachant qu'au départ 10mg n'étaient pas suffisant mais je n'ai pas voulu plus).

Je suis soignée à côté pour un trouble anxieux généralisé avec un antidépresseur prescrit aussi par mon addicto qui a diagnostiqué ce trouble manifestement très ancien chez moi.

Quand j'ai remarqué que les troubles physiques du manque de codéine ont disparu, le Valium a commencé à me faire dormir comme une buche et j'ai évoqué une réduction avec le psychiatre qui me suis maintenant (puisque je n'ai plus besoin d'encombrer un service d'addicto).

Je lui ait fait confiance pour le rythme d'abord de 2MG …

Codéine et dihydrocodéine » Sevrage Brutal Codéine 2 » 15 juin 2021 à  13:21

Intéressantes cette discussion.

Elle prouve que l'expérience du sevrage ou pas des opiacés pris pour autre chose que soulager des douleurs jusqu'à créer une addiction est très personnelle.

Pour le rapport qu'on a au produit, on est dans les croyances métacognitives et je ne crois pas que Sualk ait plus ou moins raison que Filousky, mais c'est mon avis.

Personnellement, j'ai cru pendant des années que la codéine était tout ce qui me tenais à distance de la maladie mentale jusqu'à ce que j'évolue dans ma perception et que je finisse par comprendre que je m'étais trompée.

La codéine était utile pour masquer tant bien quel mal une monstrueuse anxiété et ma façon de la surconsommer la nuit m'a permis d'être socialement insérée. Toutefois, elle n'a jamais rien réglé, c'était une sorte de cache misère.

Quand j'ai fini par comprendre que je m'étais fourvoyée et qu'elle ne me protégeais pas d'une santé mentale fragile, j'ai entamé un sevrage dégressif, le 3ème en 20 ans. J'ai pris tout mon …

Médicaments psychotropes » Effets indésirables Venlafaxine , Effexor » 16 avril 2021 à  12:24

Pour avoir fait un sevrage dégressif de la codéine, puis du Valium (que j'ai pris à la fin de mon sevrage dégressif pour des troubles physiques de gigotage intenses et insomnie totale), je ferais une différence avec l'antidépresseur.

Il faut y aller de façon dégressive, ce qui pour l'effexor, fait des paliers de 37,5, il n'y a pas moins. Je l'ai déjà fait une fois sans le moindre effet de quoi que ce soit de négatif.

J'ai un doute sur des effets de manque psychologique car je ne vois pas trop ou il pourrait se situer: soit tu as encore besoin de cet AD et tu vas t'en rendre compte en baissant car tu vas avoir un retour de ton anxiété, soit tu n'en as plus besoin et tu vas sans doute avoir une gêne physique qui devrait être réduite agissant doucement.

Sur le plan physique et bien j'avoue que je ne sais trop quoi penser mais je ne vois pas en quoi ça pourrait être pire que la fin de mon sevrage dégressif de la codéine...

Le sevrage dégressif du valium ayant été pour sa part sans réel …

Médicaments psychotropes » Effets indésirables Venlafaxine , Effexor » 15 avril 2021 à  14:45

Bonjour,

Je prends de la Venlafaxyne moi aussi, pour un trouble anxieux généralisé en ce qui me concerne.

De 150 mg au départ, je suis passée à 75 + 37,5Mg, ce qui est un dosage moyen.

Pour ce qui me concerne, il est hyper efficace car il a mis sous cloche les manifestations de mon anxiété dévorante il y a encore 4 ans.

J'ai aussi des effets secondaires dont les problèmes de transpiration qui, chez moi, sont un peu comme des bouffées de chaleur. Depuis que je le prends, j'ai toujours trop chaud, alors qu'avant j'étais frileuse. J'ai une transpiration devenue un peu fofolle car en fait c'est au niveau de la nuque que c'est excessif, au point d'avoir les cheveux mouillés derrière quand je fais du sport (j'ai coupé mes cheveux très court !).

Pour les maux de tête, j'en ai sur l'arrière du crâne, comme un casque trop serré mais je ne suis pas capable de faire un lien de causalité.

Pour les tremblements, j'ai eu pour ma part des fortes impatiences nocturnes dans les jambes. Il a fal …

Opiacés et opioïdes » Consommer que le soir  » 02 mars 2021 à  13:07

Bonjour,

J'ai été dépendante de la codéine pendant des années ou alors à y penser pendant les phases sans prise.

J'ai toujours consommé le codoliprane, puisque c'était le produit en vente libre que je prenais, uniquement le soir en me couchant.

Je n'ai jamais ressenti de manque en journée.

C'est environ une trentaine d'heure après ma dernière prise que les bras commençaient un peu à tirer (le début du manque physique chez moi).

Après, le fait de pouvoir ne faire qu'une seule prise en 24 heures ne change rien à la dépendance qui est tout aussi présente que chez eux qui consomment en plusieurs fois.

La seule chose qui fait la différence entre des prises occasionnelles et la dépendance c'est la capacité à arrêter durablement sans être pris par le manque physique ou le craint.

Comme Maud, que je salue, la codéine agissait chez moi comme une sorte d'anxiolytique/somnifaire et me permettait de passer de douces nuits en apesanteur, avec un corps presque imperceptible ne souffrant plus …

Codéine et dihydrocodéine » Votre ressenti sur la codéine » 12 novembre 2020 à  16:35

Bonjour,

Pour ce qui me concerne, je ne prenais la codéine que le soir en me couchant car son effet bulle cotonneuse, corps léger et sans la moindre douleur, cerveau léger en promenade loin des tracas corporels était sans doute ce que je recherchais.

Je n'ai d'ailleurs jamais supporté la codéine en journée car elle me donnait des vertiges et je n'ai jamais eu envie d'intéraction sociale quand je prenais le médoc. C'est quand même compliqué quand on bosse !

Donc ce que tu décris m'est familier et je ne vois pas en quoi cela pourrait être un signe de dépendance, même si moi je l'étais.

Ce n'est pas parce que je la prenais la nuit que j'étais dépendante mais parce que je l'ai consommé tous les jours à forte dose pendant des années, car j'avais besoin d'apaiser mon anxiété et de me déconnecter d'un corps que je croyais douloureux (il l'était un peu mais pas tant que ça à vrai dire).

Si tu parviens à te faire un petit plaisir de temps en temps, en espaçant et en étant capable de ne pa …

Codéine et dihydrocodéine » Arrêter la codeine ou la consommer à l’aide d’un adictologue » 24 août 2020 à  14:35

Pour te rassurer un peu plus, j'ai terminé mon sevrage dégressif de la codéine en addictologie.

Jusqu'à une certaine consommation, un bon addictologue devrait accepter un sevrage dégressif, au delà, il te proposera peut être un traitement substitutif sans l'option réduction, tout dépend de médecin et de ta conso.

Perso, j'ai commencé très haut et quand j'ai consulté, je prenais encore 10 codoliprane (celui en vente libre). Pendant 15 jours, mon addiction (qui était géniale), a jonglé avec les dates de rendez-vous pour me laisser réduire à 8, le maxi pour le foie.

Elle a topé pour le sevrage dégressif contre l'avis de ses collègues et n'a pas voulu changer de produit car c'est un sevrage assez dur, même en dégressif, il ne faut pas se mentir.

Elle ne s'était pas trompée donc n'ait pas peur, fonce te faire soigner.

Antidepresseurs » Effexor - expériences de colère ou d’agressivité avec un AD ?  » 24 août 2020 à  14:29

bonjour,

L'effexor est un AD qui donne pas mal d'énergie à certains patients, comme moi.

Perso, je ne suis pas plus agressive, mais je ne l'étais pas avant.

J'ai remarqué, comme mon entourage, qu'il avait fait chuter mon anxiété et mon niveau de ressenti des émotions (j'étais hyper émotive à un stade handicapant sur le plan social). Par contre, je suis un peu comme un hamster dans sa roue. Le monde semble avoir ralenti ou bien moi j'ai accéléré, je ne saurais pas dire mais c'est déroutant.

Je parle encore plus, plus vite, je coupe les autres parce qu'ils sont lents alors j'ai tendance à parler pour eux, j'en ai honte, mais c'est plus fort que moi.

Mon cerveau est encore plus en ébullition qu'avant.

Je ris plus, mais je ne suis pas plus agressive.

Mise à part la baisse du seuil des émotions, rien de ce qui m'arrive n'est étranger, c'est juste plus, trop parfois. Je vois plus haut qu'on parle d'hyper activité.

Mon psy et moi avons décidé de réduire le dosage de 37,5 mg passant …

Opiacés et opioïdes » Dépendant à la codéine  » 02 juillet 2020 à  12:58

La codéine c'est un sujet toujours un peu délicat car si c'est un anti-douleur associé à du paracétamol, il est indéniable qu'elle a un effet sur certaines manifestations anxieuses ou des troubles voisins.

Je suis toujours bouleversée par les témoignages de Maud car il y a de la proximité avec ce que j'ai vécu mais aussi de profondes différences.

J'ai détourné l'usage de la codéine du fait de mon anxiété et j'ai longtemps pensé que ce médicament était tout ce qui me retenais de sombrer. Avec elle je bossais (je prenais tout d'un coup le soir en me couchant), j'avais une vie sociale, certes pleine de dissimulation.

Toutefois, j'ai fini par comprendre que je m'étais construite une forteresse de croyances métacognitives erronées. Oui, la codéine m'a aidée à ce qu'en journée je ne sois pas débordée par mon anxiété mais non, elle n'était pas adaptée à ma situation.

Un jour j'ai compris, j'ai cessé de me mentir à moi même, j'ai entrepris un sevrage dégressif et j'ai découvert que j'avai …

Antidepresseurs » Retour des angoisses et reprise de la venlafaxine » 02 juillet 2020 à  12:38

Bonjour,

Avec du retard, je peux te donner mon témoignage.

Je prends 150mg de venlafaxyne depuis septembre 2017 pour un trouble anxieux généralisé.

J'ai commencé à 75, puis je suis passée à 150 mg, dosage classique du TAG.

A 150 mg, les angoisses ont disparu, c'est étrange car ça a été rapide, très. Je ne prends d'ailleurs aucun autre médicament pour l'anxiété.

Je n'ai pas besoin de répartir sur la journée car je n'ai plus d'angoisses importantes, même si de temps en temps je vois bien que la mécanique est encore là, planquée derrière !

Je sais que je vais devoir le prendre de longues années ce médoc, peut être à vie car mon TAG est devenu chronique. Ca ne m'empêche pas faire une thérapie, de la méditation, pour essayer de défaire les conditionnements anxieux que je me suis construits depuis des années.

Il semblerait que la venlafaxyne ait une assez bonne efficacité chez de nombreux patients pour l'anxiété. Rapide, net et efficace pour ceux qui sont réceptifs.

J'espère que c'e …

Médicaments psychotropes » La Venlafaxine joue t-elle un rôle sur le métabolisme & l’adrénaline ? » 09 juin 2020 à  13:11

Bonjour,

De mon côté je prends 150mg de Venlafaxyne depuis presque 3 ans pour un trouble anxieux généralisé et il est probable que je doive continuer le reste de ma vie...

Ce médoc s'est avéré ultra efficace rapidement sur mon anxiété au point de la réduire presque à néant (du moins pour sa partie la plus lourde à supporter), sans que j'ai besoin de prendre autre chose à côté.

Mais il a aussi augmenté des tendances naturelles chez moi à l'agitation ponctuelle physique et intellectuelle. Ca ressemble un peu à de l'hypomanie sans en être vraiment (selon mon psy), puisque cela se limite à des phases (généralement aux beaux jours) au cours desquelles je suis en méga patate, comme un hamster sous stimulant dans sa roue, mais sans comportement à risque, ni chute dans le néant après (juste un retour à plus de calme).

Je suis donc surveillée comme le lait sur le feu pour ces phases agitées car le médoc marche hyper bien sur moi.

Dans ces moments, j'ai cette curieuse impression que les au …

Benzodiazépines » Valium effets indesirables » 02 juin 2020 à  12:23

Maud, comme d'habitude on se retrouve,

Je suis d'accord avec toi, moi aussi j'ai pris 10mg le soir en me couchant pour les effets myorelaxant du valium.

Il est très utile pour calmer les manifestations physiques des sevrages, pour moi la codéine.

Personnellement, je n'ai ressenti d'effet négatif que lorsque le manque physique a régressé. Le valium m'a alors fait plonger dans un sommeil plus lourd et des réveil avec un bon mal de tête, signe qu'il était temps de commencer à le réduire (je l'ai pris un an et demi donc j'y était accoutumé).

Sa demi vie longue c'est très utile face au manque physique, mais aussi lorsqu'il faut arrêter de prendre du valium si on l'a fait un bon petit bout de temps.

Si tu le prends toujours Maud, je termine ma réduction: 10mg en juin dernier, 1mg actuellement. J'ai pris mon temps mais ça n'est pas un sevrage comparable aux opiacés. Je n'ai vraiment eu de gêne qu'à partir de 3mg. De 2 à 1 ça a été 6 semaines d'insomnies, d'impatiences nocturnes et d'agi …

Decro - Sevrages... et après ? » Recherche de témoignage positives  » 25 mai 2020 à  15:42

Ton message est ancien Pierre mais il n'est jamais trop tard pour un témoignage positif.

Ma réponse est oui !

Il est en effet possible d'arrêter définitivement la codéine et de se débarrasser de l'emprise psychologique qu'elle peut avoir sur nous.

Ne pouvant parler que de moi, je te dirais que cela a pris des années pour passer de l'addiction, au sevrage dégressif, à la rechute, au sevrage de nouveau...

Jamais je n'ai pourtant cessé de vouloir sortir de cette addiction. Je n'ai donc jamais arrêté d'analyser ma situation, d'essayer de comprendre ce qui me motivais, jusqu'à ce qu'un jour je découvre avec surprise que le dernier sevrage dégressif que j'avais entamé seule était peut être le bon pour une raison simple: l'envie avait disparu.

A quel moment la dépendance psychologique a disparu, je ne sais pas trop mais j'ai pu tout supporter de ce sevrage dégressif sur le plan physique parce que je n'avais aucune envie de prendre de cachets.

Les choses auraient été plus simples phy …

Benzodiazépines » Arrêt de l'alcool mais reprise du valium » 13 mai 2020 à  12:39

Bonjour,

Je ne peux que te parler de ma propre expérience avec le valium.

Je n'ai pas de problème d'alcool mais j'ai souffert d'une sévère dépendance à la codéine lorsqu'elle était en vente libre. J'ai fait un sevrage dégressif, seule puis en CSAPA.

J'ai pris 10mg de valium une semaine après l'arrêt total de la codéine en guise de myorelaxant car les effets du manque physique étaient trop sévères. 10mg le soir en me couchant se n'était pas assez pour couvrir l'énorme tension physique et nerveuse mais je n'ai pas voulu en prendre plus.

J'ai passé 6 mois compliqués jusqu'à ce que le valium couvre enfin le manque physique.

Je n'aurais jamais imaginé que les effets physiques du sevrage seraient aussi durables car il a fallu presque un an et demi pour que je puisse envisager de réduire le valium.

Je te dirais qu'entre une dépendance toxique et une accoutumance pour régler cette dépendance toxique, il faut savoir accepter celle qui te parais la moins destructrice. J'ai fini par accept …

Opiacés et opioïdes » Cette étiquette de toxico qui me colle à la peau! » 12 mai 2020 à  16:43

Ce qu'écris Rick est beau et fort.

La normalité c'est tout à fait relatif.

Il faut arrêter de te juger avec autant de sévérité car ça ne mène à rien.

J'ai fait ça moi aussi quand j'étais dépendante de la codéine, un simple médoc en vente libre alors. Je me suis jugée pendant des années sans jamais pouvoir m'en sortir durablement à cause de l'envie.

Un jour, comme toi, j'ai été prête à renoncer au produit parce que j'estimais que je le devais et, pour ce qui me concerne, je ne sais pas être modérée donc je n'ai pas d'autre choix que l'abstinence totale des opiacés.

Après, si tu reprends confiance en toi, que tu réfléchis à ce que tu pourrais faire de tous ces moments regagnés sur la dépendance, tu vas finir par trouver.

Pour te donner un exemple, je me suis mise à la méditation de pleine conscience, j'ai élargi mon cercle d'ami qui s'était rétrécit avec mon mal être, j'ai repris le chemin de mes passions d'antan comme l'astronomie amateur, les sciences de la terre, j'ai renoué …

Decro - Sevrages... et après ? » Pourquoi je rechute toujours alors que je vais mieux ? » 27 avril 2020 à  11:54

Il ne faut pas culpabiliser de prendre du valium, c'est une béquille bien utile en sevrage.

Je l'ai utilisée aussi mais à la fin d'un sevrage dégressif de la codéine car c'était physiquement cauchemardesque et je bossais (c'était en janvier 2018 ... avant le confinement). Depuis 10 mois, je réduis le valium de 1mg par mg et il me reste 1mg.

A côté de la codéine, je trouve que le sevrage du valium n'est pas difficile, mais c'est mon avis.

Pour le sommeil, actuellement, c'est la loose totale, comme beaucoup, même des personnes qui n'ont jamais souffert de dépendance.

Avec le sevrage de la codéine, j'ai appris à tolérer l'insomnie car se rebeller, c'est se rendre malade de colère ou d'angoisse pour rien. Je retrouve depuis 3 semaines ces grosses insomnies avec même quelques nuits blanches mais c'est ainsi, je lis, je regarde des documentaires, j'ai ressorti ma PS4.

L'inactivité est vraiment l'ennemi des personnes dépendantes, en sevrage ou anciens dépendants.

Courage et je suis à …

Codéine et dihydrocodéine » petition » 07 avril 2020 à  17:22

Je ne vois pas comment il pourrait y avoir machine arrière sur la codéine. Tous les médocs opiacés sont sur ordonnance et la codéine a suivi.

Un débat sur la légalisation de l'usage des produits stupéfiants c'est un beau sujet de société mais une pétition pour se procurer de la codéine en vente libre en pharmacie... comment dire, c'est pisser dans un violon, si vous me permettez l'expression.

Maintenant, en tant qu'ancien addict à la codéine (au codoliprane en vente libre pour être précise), je dois avouer que l'interdiction a été salvatrice pour moi, comme pour le papa de Maud. Mon psychisme est ainsi fait que sur ordonnance je ne pouvais pas en réclamer, alors j'ai fini le sevrage que j'avais entamé seule avant en allant en CSAPA.

Si la codéine était toujours en vente libre, je n'aurais pas sauté ce pas, c'est la stricte vérité et je pense ne pas être la seule. Ca ne veut pas dire que je ne l'aurais jamais fait, mais mon foie aurait peut être lâché avant que je me décide et il es …

Médicaments psychotropes » Dépendant aux médicaments psychotropes » 07 avril 2020 à  17:08

Bonjour,

Ton message m'a touchée car j'ai, pour ce qui me concerne, tenté de gérer comme je pouvais un trouble anxieux généralisé pendant des années (je ne savais pas ce que j'avais en dehors d'une anxiété monstrueuse et un émotivité délirante) en gobant de la codéine pour tenter d'avoir une vie à peu près normale, de continuer à travailler et à avoir des interactions sociales sans chialer toutes les 2 minutes.

Personne ne va te juger car tu fais comme tu peux pour composer avec des difficultés psychiques.

Ca a été très long pour que j'admette que je souffrais d'une addiction et qu'elle avait été induite par un trouble psychique qui n'était pas soigné. Mais il arrive un moment où tout fini par se mélanger et où l'on ne sait plus si ce qu'on prend aide ou aggrave la situation.

Tu souffres aussi d'une addiction, notamment au valium et tu as envie de prendre d'autres produits pour dormir et parfois d'alcool pour te sentir mieux.

Pourquoi ne pas tout poser sur la table en consultant e …

Decro - Sevrages... et après ? » Pourquoi je rechute toujours alors que je vais mieux ? » 25 février 2020 à  14:16

Cette envie de consommer est au coeur de pas mal de témoignages.

J'ai personnellement fait l'expérience du fait que la rechute venait toujours de l'envie, c'est à dire de la dépendance psychologique et pas du manque physique.

J'ai l'impression que l'envie varie en fonction des raisons pour lesquelles on consomme.

Chez toi, il semble y avoir une dominance plaisir mais un problème de modération qui ne te permets pas de consommer de temps en temps seulement.

Pour moi, la dépendance était utilitaire, à savoir gérer mon anxiété en me gavant de codéine. Le côté plaisir, je ne l'ai jamais nié, mais il n'a jamais été dominant chez moi. Comme toi, la modération j'en suis incapable.

Après plein de tentatives de sevrage finissant en rechutes et un sevrage dégressif terminé il y a deux ans qui me parait définitif (enfin j'espère), j'ai vu une vrai différence.

Tous mes échecs étaient dus à l'envie de consommer ou peut être devrais-je dire le besoin, la croyance que cela m'aidait à me sentir …

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