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Benzodiazépines » Trouble panique - anxiété généralisée et benzo » 13 février 2019 à  15:15

Je comprends ce que tu écris Problémo.

En fait tu es anxieux de nature mais tu te demandes si ce n'est pas ta tentative de sevrage trop rapide qui a conduit à ce diagnostic de trouble anxieux généralisé.

C'est vrai que c'est un diagnostic qui n'est pas facile à poser car la frontière entre être de nature anxieux et devenir malade du fait de cette anxiété peut être difficile à tracer.

Généralement, on remplit un questionnaire assez long et très perspicace. Le TAG, c'est une accumulation d'angoisses, des grosses, des petites, mais pas nécessairement de phobies du type ascenseur, avion...

Les angoisses prennent tant de place dans ta vie que généralement tu as soit peur de la folie (parce que tes réactions te font croire que tu deviens fou) soit peur de la mort (parce qu'il peut y avoir des réactions physiques puissantes, notamment une oppression du coeur, du bras gauche, des douleurs intercostales faisant penser à un infarctus).

J'espère pour toi que finalement tu n'as pas ce trouble …

Benzodiazépines » Trouble panique - anxiété généralisée et benzo » 12 février 2019 à  16:32

Je suis totalement d'accord avec ce que certains ont exprimé, il ne faut pas avoir honte de l'accoutumance qu'un médicament peut générer si on a besoin de le prendre.

Déjà c'est super que ton trouble anxieux généralisé (TAG) ait été diagnostiqué parce que cela ne va pas de soi. Ensuite, il faut que tu trouves le bon traitement en oubliant cette idée qu'il faut te sevrer car pour l'instant, ce qu'il faut, c'est apaiser ton anxiété débordante.

Elle peut nous conduire à faire des folies. C'est ce que j'ai fait, 10 ans de dépendance à la codéine pour tenter de gérer mon anxiété et découvrir en allant consulter en addictologie que j'avais un TAG. L'anxiété était si forte, multiple, que pour continuer à vivre à peu près normalement et à bosser j'ai détourné l'usage d'un médoc qui aurait pu me tuer à cause du paracétamol qu'il contient, alors qu'en fait j'avais un TAG.

Malheureusement pour moi, parmi mes angoisses les plus fortes il y avait la peur de la maladie mentale que je pensais rete …

Codéine et dihydrocodéine » Arrêt brutal en fin de sevrage dégressif !  » 11 février 2019 à  13:10

Merci beaucoup.

Tu m'as fait rire parce que moi aussi la tournée des pharmacies c'était un calvaire. Je prenais du codoliprane parce que ça faisait moins tox que le néocodion même si c'était plus dangereux (le foie).

Comme j'habite Paris, je crois que j'ai du faire le tour de la ville pour qu'on ne me regarde pas de travers du style, ma cocotte, je sais que tu es dépendante.

Un jour, alors que j'avais déjà commencé mon sevrage dégressif toute seule, un pharmacien m'a démasquée. C'étais la 2ème fois que je venais chez lui. Il m'a vendu le médoc mais m'a fait comprendre qu'il savait que j'en étais dépendante. J'ai eu tellement honte, j'aurai voulu rentrer sous terre.

Et pour le reste je suis d'accord avec toi car on se rend compte qu'on peut bien vivre sans codéine, même si cela implique de renoncer à ce qui nous faisais du bien chez elle.

Moi non plus, je n'ai aucun regret ni envie d'ailleurs.

Je te félicite de ne plus prendre que ton AD aussi vite.

Je vais le réduire plus d …

Codéine et dihydrocodéine » Arrêt brutal en fin de sevrage dégressif !  » 07 février 2019 à  16:07

Il faut reconnaitre qu'un sevrage dégressif de la codéine c'est une sacré expérience, même si elle diverge pour chacun.

Quand je te lis, je me dis avec le recul que j'ai vraiment été con d'attendre aussi longtemps pour le valium car ton expérience est moins "en tension physique" que la mienne !

Pour les impatiences, elles se manifestent de différente façon mais il y a toujours une constante: quand on se lève, ça s'arrête !

Donc si tu envisage de dormir comme une girafe, ce sont bien des impatiences ou jambes sans repos. Chez certains elles durent quelques jours, d'autres comme moi ont eu moins de chance, mais ma famille maternelle est déjà sujette aux impatiences donc je devais avoir un terrain favorable à ces décharges électriques incessantes qui me rendaient dingues, même si ce n'était pas une douleur mais juste une gêne insupportable.

Bravo pour ce que tu as déjà accompli et tiens nous au courant de ta progression. …

Codéine et dihydrocodéine » Arrêt brutal en fin de sevrage dégressif !  » 05 février 2019 à  11:50

Coucou,

Dès que j'ai pris le lyrica les impatiences ont cessé donc j'ai morflé 3 semaines environ. Je n'aurai jamais pu supporter ça 5 mois. Quand mon sevrage a été fini, j'ai tenté une fois de temps en temps de ne plus prendre le lyrica et c'est finalement 2 mois après que les impatiences ont cessé et que j'ai pu l'arrêter sans souci.

Les douleurs pour moi ont été courtes, un peu moins de 10 jours et c'était comme ce que tu décris mais dans tout le corps. Un jour, j'avais un déplacement professionnel en province et j'ai pris un anti inflammatoire la veille et le jour même pour que la douleur ne soit pas trop pénible car j'avais un énorme sac, alors que mes bras, mes épaules, mon dos et mes jambes étaient douloureux. Ca a marché du tonnerre sur ces douleurs du sevrage qui ont disparu le temps nécessaire, avant de revenir. Mon addicto a trouvé à l'époque que c'était une bonne idée sur une courte durée.

Je suis sure que ton addicto pourra te trouver quelque chose d'utile pour tes doul …

Codéine et dihydrocodéine » Arrêt brutal en fin de sevrage dégressif !  » 04 février 2019 à  10:37

heu, j'ai arrêté le lyrica en 1 mois, j'ai écris comme un cochon.

Codéine et dihydrocodéine » Arrêt brutal en fin de sevrage dégressif !  » 04 février 2019 à  10:36

Bravo,

Tu sais que pendant mon sevrage j'ai souffert 5 mois du syndrome des jambes sans repos à raison de 5 à 6 heures par nuit.

Dans ma famille toutes les femmes ont des impatiences nocturnes, moi aussi mais rien de tel. En fait c'est le sevrage qui a déclenché ça chez moi.

J'ai du prendre pendant 4 mois du Lyrica qui a été hyper efficace sur les jambes sans repos. Quand en février 2018 le syndrome est parti j'ai arrêté le lyrica en un semaines sans souci de sevrage (j'en prenais 300mg). Le seul truc négatif c'est qu'il m'a fait grossir en déclenchant des fringales nocturnes et en me donnant un appétit d'ogre (fréquent).

Si tu es très embêtée par les jambes sans repos, il y a d'autres médicaments proches du lyrica qui peuvent aider mais temporairement car bien sur ils génèrent une accoutumance...

En tout cas, je trouve que ça a l'air de bien rouler pour toi, du moins du mieux possible. …

Codéine et dihydrocodéine » Arrêt brutal en fin de sevrage dégressif !  » 01 février 2019 à  11:49

Je pensais à tort que le valium que tu prends couvrirait complètement cette tension physique mais ce n'est pas le cas. Si tu parviens à dormir et que cette tension est supportable et ne s'aggrave pas c'est super.

Si ça devient trop dur parles en à ton addicto, c'est pas la peine d'être butée comme je l'ai été.

Pour les éternuements, je n'ai pas eu ça, par contre j'ai énormément été malade au niveau ORL vers la fin du sevrage jusqu'à 6 mois après puis ça a cessé. Je ne sais pas si c'est une coïncidence mais j'ai enchainé les rhino, les angines, bronchites, sinusites et otites, je n'en pouvais plus !

Quant à ton cerveau, comme on l'entend toujours dans les méditation guidées : "c'est normal, c'est comme cela qu'il fonctionne !"

Notre voix intérieure c'est nous bien sur mais c'est nous avec des pensées automatiques dont il est possible de s'extraire. J'ai appris ça en faisant une TCC. J'utilise 2 méthodes: l'analyse des propos tenus par ma voix lorsqu'ils me gênent ou que je constate …

Codéine et dihydrocodéine » Arrêt brutal en fin de sevrage dégressif !  » 31 janvier 2019 à  18:09

encore des similitudes,

Moi aussi à un moment donné j'ai eu jusqu'à une dizaine de boites de codoliprane dans le 1er tiroir de ma table de chevet. C'était comme un test pour moi mais je n'ai jamais tapé dedans.

Quand j'ai fini mon sevrage, j'ai pris toutes mes boites que j'ai porté à la pharmacie où on me délivrait le codo avec une très grande gentillesse, sans me juger ou me traiter de droguée. Ca m'a fait du bien de déposer ce fardeau.

Moi aussi je prends un AD, la venlafaxyne, depuis que l'addicto a diagnostiqué un trouble anxieux généralisé chez moi et c'est vrai que la baisse de l'anxiété a fait baisser puis disparaitre l'envie de codéine.

Pour le ressenti, je pense que le valium que tu prends déjà t'aide à ne pas avoir cette tension physique ou ces impatiences que la plupart des personnes ont, même si ça ne dure pas autant que moi !

Si tu parviens à dormir, c'est qu'il fait bien son job de myorelaxant c'est à dire qu'il supprime toutes les manifestation physique (sauf les do …

Codéine et dihydrocodéine » Arrêt brutal en fin de sevrage dégressif !  » 29 janvier 2019 à  13:55

Oh que tu me fais penser à moi à la fin de mon sevrage dégressif de la codéine, c'est dingue.

Quand je suis arrivée à 2 codoliprane, je n'en pouvais plus et comme toi, les cachets me dégoutaient. C'était dur physiquement et je me disais que passer à un puis à zéro, c'était débile, autant y aller car je n'avais pas envie de prolonger mes difficultés purement physiques jusqu'à la saint glinglin.

J'ai demandé à mon addicto, elle aurait préféré que je passe à 1 mais le 25 décembre 2017 je suis passée de 2 à zéro codo (moi je prenais les médocs d'un coup le soir en me couchant depuis le début de mon addiction). Franchement, ça a été plus dur physiquement, c'est vrai, mais je ne suis pas sure que de 1 à 0 aurait été grandement différent.

C'est le moment ou notre cerveau n'a plus rien à se mettre sous la dent qu'il hurle à la mort donc je pense qu'à la fin du sevrage dégressif quand on ne prend plus grand chose et si on en a plein le dos, c'est le bon moment de sauter le pas car la volonté …

Codéine et dihydrocodéine » Crise d'épilepsie suite à prise de codéine » 28 janvier 2019 à  12:46

Franchement, il ne faut pas avoir honte d'aller en CSAPA pour t'aider à arrêter les médicaments opiacés, si c'est ce que tu veux.

Je l'ai fait, moi c'était le codoliprane et j'ai fait la démarche quand il a cessé d'être en vente libre, même si j'avais commencé mon sevrage dégressif avant.

Abuser, détourner des médocs, prendre des drogues illicites, peu importe, se qualifier de drogué ou de personne dépendante, peu importe également, tout cela ne sont que des mots.

Si tu as peur, que tu sens que ta conso t'échappe et que tu as envie d'arrêter, va consulter en addictologie car ce sont des spécialistes. En plus c'est confidentiel et tu n'as pas d'obligation, tu peux ne jamais y retourner si ça ne se passe pas bien avec le médecin.

Après pour la crise d'épilepsie, c'était vraiment ça ou quelque chose qui y ressemble ?
Je te dis cela car une fois et une seule j'ai fait une crise qui ressemblait à de l'épilepsie. C'était lors de ma 1ère dépendance, j'étais malade, je souffrais atrocement …

Antidepresseurs » Problème début traitement venlaflaxine » 28 janvier 2019 à  12:22

Bonjour,

Pour Soampi, moi aussi quand j'ai commencé l'effexor j'était fatiguée. C'était même plus que ça car à 37,5 mg au tout début, j'ai passé environ une petite semaine dans un état de fatigue telle que plusieurs fois j'ai du rentrer du travail car je ne tenais plus debout et que j'avais des malaise à cause de la vue comme toi. J'ai passé des après midi à dormir sur mon canapé incapable de bouger. J'ai aussi eu l'appétit coupé une semaine.

Ca a totalement disparu au bout d'une semaine. J'en prends 150mg maintenant et jamais plus je n'ai eu d'effet de fatigue depuis (je le prends le matin).

Après, tous les AD ont des effets secondaires qu'on peut considérer comme permanents et ça dépend de chacun. Pour moi la venlafaxyne c'est bouche sèche et pas mal de bleus, en tout cas plus qu'en temps normal.

Pour Partidezéro ça fait du bien d'avoir de tes nouvelles. Nous avons fini notre sevrage dégressif de la codéine presque en même temps je vois, moi c'était le 25 décembre 2017. Pour l' …

Decro - Sevrages... et après ? » Astuces pour consolider son abstinence ? » 22 janvier 2019 à  13:32

Bonjour,

Moi j'ai été addict 10 ans à la codéine en vente libre. J'avais une grosse conso de 24 codoliprane par jour pris le soir en me couchant, ce qui aurait pu détruire mon foie mais j'ai eu la chance de passer entre les gouttes.

Tu as raison de dire que le produit importe peu, surtout pour les opiacés et leur côté hyper accrocheurs.

J'ai fait un sevrage dégressif toute seule puis quand la codéine a cessé d'être en vente libre, en CSAPA. Ca fait un an et un mois que je ne prends plus de codéine ni aucun opiacé.

Perso, c'est en trouvant l'origine de ma dépendance que j'ai pu avancer le plus. J'ai un trouble anxieux généralisé diagnostiqué par l'addicto et en me mettant sous AD elle a changé ma vie puisque mon envie de codéine a régressé avec mes angoisses.

Par contre, j'en ai bavé et j'en bave toujours physiquement et puis je me sens fragile. Je pense qu'un rien pourrait me faire basculer vers la dépendance. Je ne sais pas si c'est une angoisse ou une réalité...

Pour me donner …

Opiacés et opioïdes » Ai je détruit mes récepteur aux opiacé ? » 22 janvier 2019 à  12:51

Bonjour,

Effectivement tes récepteurs opiacés sont toujours là.

Je peux te confirmer qu'après 10 ans de consommation de codéine et un sevrage dégressif réussit il y a un an, mon cerveau me fait toujours savoir qu'il n'est pas content de ne plus avoir ses cachous par l'intermédiaire d'une énorme tension physique qui régresse à tous petits pas.

Après, comme l'écrit Zazou, j'ai fait un constat à un moment de mon sevrage dégressif de la codéine, lorsque j'ai été en CSAPA. On m'a diagnostiqué un trouble anxieux généralisé et j'ai commencé à prendre un antidépresseur.

Il a eu des effets ultra rapide sur mes angoisses, mais il a aussi fait disparaitre l'envie de consommer de la codéine. Les effets physiques de la codéine ont également disparu mais ils étaient déjà faibles car ma consommation était bien plus basse. Je prenais quand même 6 codoliprane le soir d'un coup, ce qui n'est pas rien mais je n'ai plus jamais rien ressenti, au point d'accélérer le sevrage sur la fin tellement j'en a …

Benzodiazépines » Sevrage au lexomil  » 17 janvier 2019 à  12:42

Bonjour,

Je ne suis pas consommatrice de lexomil mais je prends 10mg de valium depuis 1 an.

Avec les benzos, le souci c'est qu'on développe une accoutumance plus ou moins rapide mais 20 ans, il ne fait pas de doute que tu en es dépendante.

Je trouve donc ton psy très dur avec toi car passer de 3 barrettes par jour à 3 fois une demi, c'est donc un total d'une barrette et demi par jour.

Bref, il t'as réduis le médoc de moitié d'un coup, ce qui pourrait se concevoir si tu prenais 1/2 barrette par jour et que tu passais à un petit quart, mais là, c'est normal que tu sois dans un état pas possible. Bref, sauf s'il a fait ça parce que ta santé est en danger, c'est quand même très dur ce qu'il t'impose. Je n'en reviens pas qu'un psy puisse faire ça car ce n'est pas en montant ton antidépresseur qu'il va couvrir le manque.

En effet, c'est le manque que tu ressens et il peut prendre plein de manifestations diverses, insomnie, angoisse, irritations, troubles physiques (tension, tiraillement …

Benzodiazépines » Aide sevrage valium  » 18 décembre 2018 à  11:16

Courage Nicoo,

Comme le dit prescripteur tu es dans une dynamique de soin et quand ça se produit, ll faut s'y accrocher car c'est un état d'esprit fluctuant. Noël OK, mais repousser c'est peut être ne plus avoir la force dans 15 jours.

On ne sait pas trop pourquoi soudain un jour c'est la goutte d'eau qui nous pousse enfin à agir mais quand c'est là, il faut en profiter.

Je te souhaite le meilleur et je ne sais pas ce que tu apprécies dans la vie mais pour avoir connu une hospitalisation de 3 semaines en chambre stérile il y a un bail, un bon stock de romans de SF et ma console portable (la game boy, c'était il y a longtemps) m'ont permis de supporter l'enfermement, la souffrance physique et morale.

Bref, s'il y a quelque chose que tu peux emmener à l'hôpital (vu le protocole spécifique) et qui te serviras d'exutoire au temps long et à la difficulté, fonce, même si c'est de la broderie que tu fais en douce (je ne me moque pas, j'ai un ami qui adore la broderie. C'est très laid ma …

Médicaments psychotropes » Quel médicament pour Phobie Sociale » 18 décembre 2018 à  11:05

Bravo Dizi et dis toi que si l'AD marche mais n'est pas suffisant, tu as encore une marge énorme puisque le maxi est 300 mg.

Moi c'est à 150 mg que j'ai trouvé l'équilibre et je suis en pleine forme. Peut être que 75 te suffirons, sinon, pas d'angoisse ton psy saura ce qu'il faut faire.

J'espère qu'en trouvant un bon équilibre tu parviendras ensuite à résoudre tes problèmes de fond.

Decro - Sevrages... et après ? » Sevrage a la codéine  » 17 décembre 2018 à  11:38

Tu es sans doute réceptif aux opiacés mais ce que tu décris ne ressemble pas franchement à un syndrome de sevrage de la codéine.

Il est différent pour chacun mais il y a quelques manifestations qui reviennent souvent, tu peux en avoir 1 ou deux, parfois tout: l'envie, la douleur physique, la tension physique et nerveuse, les impatiences dans les jambes, des tremblements, des suées, de l'insomnie, irritabilité, intestins en vrac...

Maintenant, tu as parlé d'un relaxant et celui qu'on donnait autrefois a été retiré du marché. Les médecins donnent souvent un benzo lorsqu'il faut un effet myorelaxant car certains comme le valium ont cet effet.

Sans être accoutumé, il n'est pas impossible qu'en arrêtant tous les médocs d'un coup, tu as peut être un déséquilibre temporaire au niveau du cerveau qui commençait peut être à s'installer dans la douce torpeur de la codéine.

Il est peut être un peu bougon qu'on l'ait privé d'un truc qui commençait à bien lui plaire et il te le fait savoir. Le …

Codéine et dihydrocodéine » 8 dicotin le matin pour ne pas vomir la bile » 17 décembre 2018 à  11:03

C'est vrai que tu n'es pas très précis.

Il peut y avoir plusieurs causes à la remontée de bile dans l'estomac et j'en connais une en relation avec les opiacés, ce sont les micro occlusions.

Si tu prends des opiacés, codéine ou autre, tu peux avoir de petites occlusions qui se posent à un endroit de tes intestins qui fait un coude ou qui, comme moi, est un peu sténosé (rétrécit). Dès lors, ça fait comme un bouchon et tout est bloqué. Ca monte de plus en plus et quand ça arrive vers l'estomac, la bile se déverse dedans, c'est mécanique et atrocement douloureux.

On ne se rend pas toujours compte de la micro occlusion car justement, elle est assez petite et finit souvent par descendre par l'effet de la gravité, contrairement à la grosse occlusion qui t'amène à l'hôpital.

J'ai souffert de ça pendant des années à ne pas comprendre pourquoi j'étais obligée de vomir de la bile (une fois qu'elle est dans l'estomac, il n'y a qu'une voie de sortie, par le haut...), jusqu'à ce que j'admette …

Médicaments psychotropes » Quel médicament pour Phobie Sociale » 17 décembre 2018 à  10:45

Nicoo a raison, les AD ont toujours des effets à très court terme (une semaine environ) du style énerver pour toi mais moi l'effexor m'a mis KO pendant une bonne semaine au point que j'ai cru devoir l'arrêter, puis ça a totalement disparu.

Après, si tu es moins anxieux, il n'est pas impossible que tu sois un peu excité, euphorique parfois, c'est mon cas. Je ne sais pas si c'est ma vrai nature qui reviens ou si c'est le contraste entre avant et après l'AD mais je dis souvent que je suis en pleine patate et il m'arrive d'avoir du mal à contrôler un excès d'enthousiasme et de bonne humeur.

C'est un peu déroutant. C'est toujours positif, mais parfois un peu fatigant pour mon entourage au travail, pour ma famille et mes amis. Je trouve que depuis un bon mois ça se tasse un peu avec la méditation.

Si le prix à payer pour ne plus être dévorée par l'angoisse est d'être globalement joyeuse et heureuse, un peu trop bavarde et enthousiaste, j'accepte volontiers !

J'espère pour toi que bientô …

Médicaments psychotropes » Quel médicament pour Phobie Sociale » 14 décembre 2018 à  11:05

Dizi,

J'ai eu la chance d'avoir un psychologue top qui m'a fait comprendre plein de choses sur l'anxiété. Comme il fait une thèse, il m'a fourni des explications intéressantes:

Il y a les ruminations du passé, ce qu'on est incapable de digérer et qu'on peut passer une vie entière à ressasser dans une spirale sans fin, coup de bol, ça j'ai pas, sinon je pense que je ne serai plus là! Les rumination vont du passé au présent.

Il y a les peurs anticipatrices, c'est à dire les craintes de ce qui pourrait se produire de fâcheux. Le cerveau part dans des scenarii d'anticipation de situations anxiogènes. Cela va du présent au futur (ça c'est mon truc à moi, le moulinage intensif).

Arriver 1 heure avant un rendez vous parce qu'on ne sait jamais, c'est un classique de la peur anticipatrice. Chez moi, j'ai bien aimé le coup où avant de prendre l'antidépresseur, j'ai loupé un rendez-vous avec mon addicto car je m'étais trompée de jour. Je prenais encore de la codéine et je n'avais pas beaucou …

Médicaments psychotropes » Quel médicament pour Phobie Sociale » 13 décembre 2018 à  16:03

Tant que tu n'auras pas fait baisser la pression des angoisses ou de la panique, tu ne pourras pas faire grand chose donc ne perd pas espoir.

Personnellement à 150mg je n'ai besoin que de l'Effexor. Je prends aussi du valium mais en tant que myorelaxant car j'éprouve une grande tension physique après un sevrage dégressif de la codéine.

Il ne sert pas pour mon anxiété car je ne suis pas moins anxieuse avec que sans (je n'ai pris le valium à la fin de mon sevrage donc pendant presque 3 mois j'étais seulement sou effexor et je ne vois pas de différence), l'effexor suffit.

Ne prends pas ce qui t'arrive comme une fatalité, je suis sure que tu vas finir par trouver le traitement qui sera le bon pour toi, qui te permettra d'être moins flippé et donc de faire un travail de fond sur tes peurs. La TCC et la méditation dans ta situation ne peuvent pas te servir à grand chose.

Tu vois, le psychologue avec lequel j'ai fait ma TCC a refusé de m'apprendre les bases de la méditation entre avril e …

Médicaments psychotropes » Quel médicament pour Phobie Sociale » 13 décembre 2018 à  11:18

Dizi,

L'effexor est un antidépresseur assez efficace sur l'anxiété, plus que sur la dépression. Maintenant, il ne marche pas sur tout le monde.

Le problème chez toi à l'air d'être le dosage car 37,5 c'est le mini. Quand on souffre d'une énorme anxiété, pour toi une phobie sociale handicapante, pour moi c'est un trouble anxieux généralisé, ce dosage est insuffisant.

Je suis passée de 37,5 à 150mg en un mois et demi à partir de septembre 2017 et perso je le prends le matin. C'est à 150 que j'ai trouvé le bon dosage et que mes multiples angoisses ont régressé à un niveau plus que supportable puisque ça a été comme une libération de la gadoue dans laquelle je me noyais intérieurement depuis plus de 10 ans.

150mg c'est généralement le dosage pour les TAG et les bonnes grosses phobies handicapantes, tu es donc très loin du compte et tu ne peux donc pas savoir si l'effexor marche ou pas.

Précision, la dose maxi c'est 300 mg donc pas de panique.

Après, il y a d'autres AD fonctionnant bie …

Antidepresseurs » antidepresseurs et hyponatremie » 13 décembre 2018 à  10:03

Merci pour l'info car je prends justement de la Venlafaxyne depuis un an.

Il s'avère que depuis plusieurs semaines j'ai la nausée tout le temps, parfois des vomissements (que je mettais sur le compte de l'anxiété), une grande fatigue et la bouche encore plus sèche que d'habitude (la venlafaxyne a déjà cet effet).

Je vais en parler à mon addicto mercredi prochain car comme en plus je ne mange pas d'aliments industriels transformés et que je ne sale rien ou presque (tout le monde a de la tension dans ma famille sauf moi donc j'essaie de me préserver), je suis peut être impactée par ce manque de sodium.

Encore merci.

Médicaments psychotropes »  medicament contre les angoisses extremes et sans fatigue ? » 11 décembre 2018 à  09:52

Bonjour,

Petite précision sur le Lyrica, une sorte de couteau suisse qui sert à plein de trucs.

Pendant mon sevrage dégressif de la codéine j'ai du l'utiliser car j'ai souffert d'impatiences nocturne dans les jambes qui, à un certain point, sont devenues permanentes (toutes les nuits, 6/7 heures de suite avec des décharges électriques dans les jambes m'obligeant à rester debout). Peu importe le temps laissé entre 2 retraits, ces impatiences ont été là sur les 6 derniers codoliprane, puis ont duré encore 2 mois après la fin du sevrage. C'est assez rare mais environ 10% des personnes qui font un sevrage opiacés ont des impatiences "no limit" et pas seulement de quelques jours ou semaines.

Comme je ne pouvais plus dormir, j'ai pris du Lyrica le soir, je suis montée de 50mg à 300, dose à partir de laquelle les impatiences ont disparu.

C'est vrai que la notice du Lyrica évoque son efficacité sur le TAG. Maintenant, pour ce qui me concerne, l'AD étant ultra efficace, je n'ai rien resse …

Antidepresseurs » passage à un antidépresseur (pour l'anxiété ) » 07 décembre 2018 à  11:33

Bonjour Nicoo,

Je suis désolée de lire que ta situation est aussi difficile. On connait tous des phases de trou noir dans sa vie où on a l'impression que tout le positif est aspiré par un foutu vortex qui ne laisse même par ressortir la lumière (un trou noir quoi).

L'hospitalisation est peut être une solution pour t'aider à retrouver un équilibre et un bon traitement adapté. Au moins tu te poses les bonnes questions. Tu ne fais pas comme moi qui a été dépendante 10 ans à la codéine pour tenir en laisse mon anxiété au lieu de me faire soigner. Donc malgré tes difficultés de vie et ton anxiété, moi je te trouve courageux et lucide.

Tu n'as pas la tête dans le sable. Il n'y a que toi qui a les clés pour décider quoi faire mais il est certain que tu ne pourras pas tout gérer en même temps, trouver un travail et te soigner.

J'espère que tu vas parvenir à faire un choix et trouver une solution pour être mieux car ça me parait être la priorité. Pour le reste, ce sont les aléas de la vie …

Médicaments psychotropes »  medicament contre les angoisses extremes et sans fatigue ? » 07 décembre 2018 à  10:26

Bonjour Nicoo,

Je prends l'AD depuis octobre 2017 soit un an pile. Il a fait régresser mon anxiété comme si j'étais prise dans un marécage jusqu'au cou et que d'un coup la gadoue était vidée par en dessous, me laissant libre.

Bref, il a agit vite et fort. J'ai l'impression en fait que mes angoisses sont piégées sous un lac de lave (bon, c'est l'image que je vois quand je médite) mais je sais que l'AD ne me guérit pas, il me permet de faire un travail et me laisse dans un état de calme permanent avec juste quelques petits pics anxieux parfois, mais c'est rare.

Mon addicto me dit que mon TAG est tellement ancien qu'il serait devenu chronique, sous entendant que je vais devoir prendre un AD à vie. Je n'ai pas envie de cela, c'est pour ça que j'ai entrepris une TCC.

Je vois donc une différence énorme due à l'AD et depuis cet été une différence supplémentaire grâce à la TCC. J'ai appris à accepter mes peurs, à y faire face les unes après les autres (pour les plus grandes, les petites an …

Médicaments psychotropes »  medicament contre les angoisses extremes et sans fatigue ? » 06 décembre 2018 à  16:45

Bonjour,

C'est dommage que les 150mg d'Effexor ne semblent pas fonctionner sur toi car c'est ce que je prends et que ça a suffit pour faire baisser l'anxiété à un niveau gérable en un mois environ (j'ai un trouble anxieux généralisé).

Il est possible que ce ne soit pas le bon AD pour toi, même s'il fait partie de ceux reconnus comme efficace sur l'anxiété.

Pour les benzos, c'est une aide en cas de crise mais sur le fond il ne va qu'apaiser quelques heures. Je ne sais pas si tu dois les arrêter car si on en devient dépendant avec le temps, on ne peut pas non plus vivre avec une anxiété qui vous dévore de l'intérieur. perso je pense qu'une accoutumance de nécessité n'est pas comme un détournement d'usage. Le moment venu, si tu n'avales pas la boite de lexomil, tu sauras le réduire en douceur avec l'aide de ton médecin.

J'ai connu 10 ans de dépendance à la codéine avant de découvrir que j'avais un TAG donc prendre un peu de benzo en cas de crise, ce n'est pas la fin du monde, ça pourr …

Antidepresseurs » Interactions effexor & drogue » 05 décembre 2018 à  12:27

Coucou,

Perso j'ai pris de l'Effexor en faisant mon sevrage dégressif de la codéine et il n'y a eu aucune interaction ou effet secondaire.

Je le sais car j'ai fini ce sevrage et je ne vois pas de différence dans l'efficacité et les effets de la venlafaxyne.

Antidepresseurs » passage à un antidépresseur (pour l'anxiété ) » 03 décembre 2018 à  15:22

Salut Nicoo,

Sauf erreur de ma part, c'est bien un addicto qui a dit à Bloodysoin d'aller voir un psy et qui refuse donc de faire son taf.

Après pour les généralistes, je suis d'accord, il vaut d'ailleurs mieux qu'ils évitent de poser des diagnostics et de prescrire des médocs sur des sujets qu'ils ne maitrisent pas.

Ma généraliste, que j'adore par ailleurs, est hallucinée par mon parcours en CSAPA et par le diagnostic du TAG posé par l'addicto. Pour elle, c'est l'au delà, c'est limite si elle ne met pas en cause ce trouble parce qu'elle a fait ses études à une époque où il n'était pas encore vraiment catalogué. Elle me parle de dépression alors que je n'en souffre pas du tout.

Je sais déjà qu'elle ne pourra jamais prendre le relais de l'addicto et que je vais devoir continuer à y aller, même si j'ai fini mon sevrage.

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