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Antidepresseurs » passage à un antidépresseur (pour l'anxiété ) » 03 décembre 2018 à  10:54

Bonjour,

Je ne peux parler que de moi mais mon anxiété est prise en charge exclusivement avec un antidépresseur et il suffit. J'ai eu de la chance que le 1er ait fonctionné sur moi, ce qui n'est pas toujours le cas.

L'action a été ultra rapide (quelques jours pour commencer à faire baisser la pression) mais parce que c'est un trouble anxieux généralisé (TAG) et que je n'ai aucune dépression qui y soit accolée (l'action est alors bien plus lente).

Ce qui me fait rire dans ce que tu écris c'est que pour ma part, c'est l'addicto que j'ai été voir pour finir le sevrage dégressif de la codéine que j'avais commencée toute seule qui a diagnostiqué ce trouble anxieux généralisé.

Bien sur que c'est le rôle d'un addicto de diagnostiquer un problème psychologique ou psychiatrique planqué derrière une addiction. Comme la mienne me l'a dit, pour le TAG, les gens qui en souffrent sont souvent alcooliques pour supporter l'anxiété. Moi je gobais de la codéine pour m'abrutir la nuit et d'autres peu …

Alcool » Compatibilité de l'alcool et des traitements contre la bipolarité » 28 novembre 2018 à  14:13

Je sais, mais je crains qu'elle n'y aille jamais seule.

L'accompagner pour son 1er rendez vous c'est une façon de lui faire rencontrer ce monde de l'addictologie et si elle n'y retourne pas tout de suite après, elle saura que cela existe et qu'au fond du trou, elle aura toujours cette option.

Codéine et dihydrocodéine » Addiction et désir de s'en sortir  » 27 novembre 2018 à  11:43

Si cela fonctionne bien pour toi c'est parfait.

C'est vrai que perso je me pose aussi la question du TSO depuis que j'ai consulté en CSAPA en juillet 2017. J'y étais éligible mais opposée pour plein de raisons.

J'ai eu la chance de tomber sur une addicto qui a dit banco pour finir ce que j'avais commencé, un sevrage dégressif dont la fin a été très difficile physiquement et qui l'est toujours un peu avec ce syndrome post sevrage qui a l'air de bien aimer faire de mon corps une centrale qui est passé de l'atomique au charbon. J'attends le stade de l'éolienne puis du panneau solaire avec impatience !

En tout cas désemparé, ça fait plaisir de voir que tu es mieux avec ce traitement et ça me permets d'avoir un avis moins tranché sur le TSO qui à l'évidence est parfaitement adapté dans certaines situations. Tiens nous au courant de l'évolution et bonne route !

Benzodiazépines » Aide pour sevrage VALIUM » 27 novembre 2018 à  11:22

Bonjour Nico,

Non, je n'ai pas eu de substitution dans mon sevrage de la codéine je l'ai fait en dégressif en partant de 24 codoliprane par jour pour arriver à zéro donc je sais parfaitement ce que peux être la difficulté que j'ai quand même préféré à la substitution dont je ne voulais pas pour plein de raisons.

Un sevrage dégressif qu'il soit de médocs opiacés ou de benzos c'est nécessairement difficile, quoi qu'on puisse lire un peu partout. On lit, "attention le sevrage sec et brutal c'est affreux mais le dégressif en prenant son temps c'est tout à fait supportable".

Sauf qu'en réalité, si le sevrage dégressif peut être tout à fait supportable au début quand on prend de fortes doses, il arrive un moment où on est dans le dur de la dépendance et là on douille d'abord pendant quelques jours, puis à un moment donné tout le temps et ça jusqu'à la fin.

Pour te donner mon exemple de 24 à 12 codoliprane, pas de difficultés, j'ai pris mon temps, ça n'a pas été dur. De 12 à 6 j'ai souffe …

Alcool » Compatibilité de l'alcool et des traitements contre la bipolarité » 26 novembre 2018 à  15:23

Merci de ta réponse Fluche.

Je crois qu'en effet la meilleure solution c'est de l'accompagner au CSAPA, peu importe qu'elle ait ou pas l'intention ou la force de se sevrer maintenant. Il faut faire un 1er pas et je vais tenter de l'accompagner en espérant qu'elle ne va pas changer d'avis.

Benzodiazépines » Aide pour sevrage VALIUM » 26 novembre 2018 à  12:24

Bon et bien le sevrage dégressif de la codéine, c'est aussi ultra dur, crois moi d'expérience. C'est d'ailleurs pour ça que les addicto prescrivent le plus souvent un traitement substitutif.

Je sais que le sevrage de benzo peut être dur lui aussi. Perso, je prends du valium depuis janvier 2018, 10mg tous les soirs, pas en tant qu'anxiolytique mais pour son effet myorelaxant car j'ai beaucoup souffert physiquement à la fin de mon sevrage dégressif de la codéine et près d'un an après, j'ai toujours un syndrome post sevrage intense physiquement (énorme tension dans les membres sans le valium).

Il ne me fait même pas dormir car souvent je me réveille à 2 heures du matin pour le prendre. J'ai tenté de le réduire en septembre en passant de 10 à 7mg et ça a été calamiteux. Je peux me tromper mais j'ai eu l'impression que la partie sevrage a durée 8 jours du jour 2 à 8 (tensions physique et nerveuse, insomnie presque totale, assez proche de la codéine mais beaucoup moins fort). Ensuite ça a …

Alcool » Compatibilité de l'alcool et des traitements contre la bipolarité » 26 novembre 2018 à  11:58

Bonjour,

C'est la 1ère fois que je m'exprime sur ce forum car perso, mon addiction c'était la codéine pas l'alcool. J'ai fait un sevrage dégressif de la codéine seule puis en CSAPA et je suis dans ce qu'on appelle le syndrome post sevrage, fait de hauts et de bas.

En fait, je viens poser des questions pour une jeune fille de 21 ans qui me préoccupe beaucoup. Elle va mal depuis longtemps et elle boit (régulièrement ou non, il y a eu les deux) sans doute depuis qu'elle a 15 ans.

Elle vient d'être diagnostiquée bipolaire et elle prend un traitement composé de thymorégulateurs (orthographe improbable), anxiolytiques (qu'elle prenait déjà avant du xanax à faible dose) et un AD, du prozac, qu'elle prenait aussi d'avant quand les médecins la croyaient dépressive. Pour l'instant, elle n'est pas stabilisée, loin de là. Il semblerait qu'il faille arrêter l'AD mais cela ne serait pas possible pour l'instant, ce qui n'aiderait pas.

Elle boit tous les jours et elle se torche carrément environ 2 …

Benzodiazépines » Mon utilisation de benzo est elle dangereuse ?  » 22 novembre 2018 à  11:40

Bonjour,

Le bénéfice que tu retires des benzos vaut manifestement la peine de subir une accoutumance.

Je fais un distingo perso entre accoutumance et addiction mais bon, c'est juste mon avis.

Parfois dans la vie, tu as besoin d'un médoc qui a un potentiel pour générer une accoutumance et dans ce cas il faut faire la balance entre le besoin médical et le risque. Les benzos éteignent des acouphènes donc il n'y a pas de raison de t'en passer, même si tu vas t'y accoutumer. Tu ne les prends pas pour planer, oublier ta vie ou je ne sais quoi. Si un jour ça va mieux, tu arrêteras doucement, ça va sans doute tirer un peu physiquement mais au moins tu n'auras pas souffert comme une bête de ces bruits de folie dans tes oreilles.

Je n'ai pas d'acouphènes mais ma grand mère en souffre depuis 30 ans et elle prend du Lexomil pour les calmer. A l'évidence, elle est accoutumée au lexomil mais l'origine étant irréversible, plus personne autour d'elle ne s'inquiète de l'accoutumance (en même temps …

Codéine et dihydrocodéine » Addiction et désir de s'en sortir  » 19 novembre 2018 à  13:42

Ca fait plaisir d'avoir de tes nouvelles, même si tu as un petit moral, ce qui est normal vu ta situation.

J'espère que tu vas tomber sur un bon addicto qui ne se contentera pas d'une réponse toute faite à ton problème.

Je vais étonner Mascarpone mais je n'ai rien à reprocher à une maintenance aux opiacés, loin de là. Si tu souffres physiquement, c'est peut être de cela dont tu as besoin parce qu'on ne peut pas te laisser avoir mal sans solution (j'ai connu ça c'est inhumain et ça conduit à se gaver de ce qu'on a sous la main en se le procurant comme on peut).

L'addiction ça n'est pas un mal dont il faut sortir à tout prix, c'est parfois un passage nécessaire ou utile dans une vie, tant qu'on ne la met pas en danger.

Je croise donc les doigts pour qu'on ne te dise pas au pain sec et à l'eau (subutex ou méthadone) en te proposant de rester avec ta souffrance physique dans ton coin sans broncher ou en te contentant d'anti douleurs du niveau 0 (moi j'appelle ça le niveau 0 car quand u …

Antidepresseurs » Problème début traitement venlaflaxine » 16 novembre 2018 à  15:37

Je t'adore Mascarpone, vraiment. Moi aussi je te suis un peu car j'aime ton point de vue radical.

J'ai parfaitement conscience que mon expérience ne concerne que moi et que nous réagissons tous de manière distincte, notamment face à l'anxiété.

J'ai connu la codéine par la souffrance physique et je m'étais rendue compte qu'outre le fait que j'adorais ça, elle agissait un peu comme un anxiolytique sur moi. Quand mon trouble anxieux est devenu invalidant alors que je devais continuer à bosser, je me suis tournée vers la codéine et à tout le moins je dormais la nuit et je n'avais plus d'angoisse, même si mon acuité mentale a beaucoup baissé en journée.

Je sais qu'elle n'a jamais aidé vraiment pour mon anxiété mais à une époque ou la peur de la folie et une phobie médicale me tenaient, la codéine en vente libre a été un refuge nocturne pour moi, un doux cocon, un beau mensonge que je me faisais tous les soirs.

Maintenant, pour ce qui me concerne la venlafaxyne a un effet exceptionnel s …

Decro - Sevrages... et après ? » Sevrage, l’avenir d’une illusion ? » 15 novembre 2018 à  11:08

La dépendance à un produit psychoactif fait parti des sujets relevant de l'intime pour lequel il n'y a aucune réponse générale mais seulement une somme infinie d'individualité.

Personne ne détiens de vérité et tenter d'imposer sa vision me parait être une façon de s'éloigner de plus en plus du réel pour se focaliser uniquement sur ce qui va dans notre sens, la dépendance heureuse ou malheureuse.

Personnellement, j'ai découvert sur PA que certaines personnes vivaient leur dépendance de façon positive en maitrisant leur consommation sans se mettre en danger, ça j'ignorais que c'était possible et maintenant je le sais.

Par contre, on ne peut voir dans le sevrage qu'une simple illusion, une obligation sociétale bien pensante. Pendant mes années de dépendance à la codéine, j'ai toujours mal vécu cette addiction car je savais au fond de moi qu'elle ne résolvais aucun de mes problèmes, sans compter qu'elle m'abrutissais totalement en journée, même si je la prenais uniquement le soir en me …

Codéine et dihydrocodéine » La codéine, mon enfer au paradis » 14 novembre 2018 à  12:38

Coucou,

Le souci avec la codéine c'est que comme elle agit sur les récepteurs opiacés, notre cerveau déteste en être privé quand il s'y est habitué.

L'envie c'est une chose terrible mais les manifestations physiques peuvent être aussi très intenses. Pour moi, c'est ce qui a été le plus compliqué pendant le sevrage dégressif et encore maintenant. Les impatiences dans les jambes ont été un calvaire pour moi qui a duré jusqu'à 4 mois après la fin (mais j'avais du Lyrica sinon j'aurai passé 6 mois à dormir comme une girafe ou un éléphant...debout).

Ca fait 11 mois que je ne prends plus de codéine et sans mes 10mg de valium le soir j'aurai une tension physique de malade (seconde manifestation physique ultra gênante), mais si je sens bien qu'elle baisse progressivement.

J'ai commencé la méditation et je me rends compte que même avec mes 10mg de valium, il me reste une faible tension dans les mains et les avant bras, c'est dingue.

Tout ce que tu décris est normal et un benzo peut accom …

Antidepresseurs » Problème début traitement venlaflaxine » 14 novembre 2018 à  12:12

Salut,

Moi aussi j'ai les pupilles dilatées mais j'ai trouvé que le matin était le meilleur moment pour moi ou à défaut le soir.

Comme toi, j'ai un métier difficile et exigeant et je dois faire avec mon trouble anxieux généralisé dont une petite partie (pas très grande) doit avec un lien avec le stress et la responsabilité de mon métier.

Je pense que le dosage joue beaucoup.

A 37,5mg, j'ai senti un mieux être comme un allègement de cet état d'anxiété permanent. A 75mg, j'ai commencé à ressentir en plus un bien être corporel.

A 150mg où je suis maintenant, j'ai ressenti au début une sensation physique et mentale incroyable. Comme si j'étais dans un marécage jusqu'aux épaules et que d'un seul coup on avait vidé la boue, me laissant physiquement et mentalement allégée. Je n'avais même plus conscience que l'anxiété me faisais souffrir (mal aux deux majeurs, aux avant bras, mal au ventre, oppression dans le thorax, la gorge). C'est quand cette souffrance est partie que j'ai cru être …

Decro - Sevrages... et après ? » Sevrage, l’avenir d’une illusion ? » 13 novembre 2018 à  11:54

Passionnant sujet et quelle représentation édifiante.

J'aurai adoré pouvoir y assister.

Quand on lit le thème sevrage du site PA, c'est fascinant de voir la diversité des parcours, des réussites, échecs, rechutes, des méthodes aussi.

Moi qui ait fini il y a presque un an mon sevrage dégressif de la codéine mais qui continue à aller au CSAPA pour voir l'addicto et un psychologue (pour une TCC), tous deux exceptionnels, je ne cesse de réfléchir à ce sujet.

Pourquoi pendant des années on peut être dépendant et malheureux sans pouvoir agir ou en échouant et pourquoi un jour, il peut arriver qu'enfin on puisse aller au bout et perdre cette terrible envie de reprendre le produit. Quand cette usage à gaz à rechute s'est tarie, est-ce définitif ou pas?

C'est un grand mystère qui ne doit pas avoir de réponse générale mais lire les expériences de chacun est passionnant et je reconnais que si un support écrit de ce colloque était disponible je le lirai avec un très grand plaisir.

En tout …

Antidepresseurs » Problème début traitement venlaflaxine » 13 novembre 2018 à  11:40

Bonjour,

Perso, ce que tu appelles le côté fou fou, moi je dis soit que je suis en pleine patate en arrivant au boulot, soit que je suis perchée. Je préviens mes collègues quand c'est le cas (j'ai de la chance 2 sont des amis, les 2 autres tolèrent mes sursauts joyeux).

Quand ça me prend j'ai un mal fou à me contrôler, même si j'essaie, je ris, je blague, je chambre, je parle, je commente ce que je fais, je parle de plus en plus fort, je parle avec passion du travail, de la politique, d'histoire, mais aussi des sciences que j'adore, de la météo ou du climat, des animaux ...bref, je fais chier tout le monde avec mon verbiage et avec de la chance, quelqu'un m'arrête ou je finis par me taire d'épuisement.

Je suis ultra enthousiaste dans mon travail surtout lorsque je dois faire quelque chose de complexe. Je jubile devant la difficulté. J'ai toujours aimé mon métier mais quand même...

Ma famille, mes amis et même mon psychologue font les frais de ces sursauts d'humeur joyeuse. Je me de …

Antidepresseurs » Problème début traitement venlaflaxine » 12 novembre 2018 à  12:22

Bonjour,

On a tous des réactions différentes à chaque antidépresseur.

Moi je prends de la venlafaxyne à 150mg (je suis partie de 37,5mg) pour un trouble anxieux généralisé diagnostiqué par une adictologue quand j'ai fait mon sevrage dégressif de la codéine (la codéine comme toi, c'est vrai que pour les anxieux, c'est une bouée de sauvetage, pas adaptée au long terme mais qui soulage quand même).

Perso, la venlafaxyne marche ultra bien sur moi car mon niveau d'anxiété a été réduit à pas grand chose. Ca ne veut pas dire que je n'ai plus d'angoisse (ça c'est ma nature) mais que leur ressenti est faible.

Après, il ne faut pas oublier que les AD ont des effets secondaires. Certains sont temporaires, d'autres durables (et nécessitent donc de passer à autre chose quand c'est fort).

Parmi les effets secondaires temporaires, moi j'ai passé une semaine à dormir et avoir du mal à tenir debout, c'était très fort. J'ai aussi eu une perte totale d'appétit pendant une 15aines de jours.

Sur le l …

Benzodiazépines » Le TETRAZEPAM (Myolastan), introuvable ? » 08 novembre 2018 à  11:21

Bonjour,

C'est marrant car il y a un mois environ j'ai retrouvé dans l'armoire à pharmacie de ma mère en l'aidant à la ranger une vieille boite de myolastan périmée depuis 20 ans.... elle était tombée derrière une étagère. J'ai déposé la boite avec tout ce qui était périmé chez un pharmacien.

Mon addicto m'a parlé du myolastan il y a quelques mois à la fin de mon sevrage dégressif de la codéine car j'avais une tension physique extrêmement forte, qui est toujours présente dans le cadre du syndrome post sevrage.

J'avais besoin d'un myorelaxant et elle m'a prescrit 10mg de valium en me disant que c'était l'un des benzos dont l'effet était le plus relaxant pour les manifestations physiques du sevrage et du post sevrage d'opiacé.

Je dois reconnaitre que ça marche bien et que les 10mg pris en décembre 2017 qui ne couvraient pas tous mes besoins le font presque totalement maintenant (il ne reste plus que de la tension dans les mains et avant bras).

Quand j'ai tenté de réduire le valium …

Codéine et dihydrocodéine » Addiction et désir de s'en sortir  » 05 novembre 2018 à  11:52

Bonjour,

Je vais encore faire ma parisienne candide mais comment une infirmière pourrait décider du suivi dont tu vas bénéficier, ça me parait dément ?

L'infirmière elle ouvre ton dossier, t'écoute et peux te parler des divers traitements mais c'est pas elle qui décide.

Je sais par mon addicto que pour la codéine et autres molécule voisines les addictos ont parfois tendance à la paresse intellectuelle qui consiste à choisir le TSO à la buprénorphine ou la méthadone sans vraiment s'interroger si c'est la bonne solution pour la personne qui vient demander de l'aide.

Mon addicto s'est fait chambrée par ses collègues quand elle dit banco pour poursuivre le sevrage dégressif de la codéine que j'avais commencé seule. Ils lui ont dit que c'était une perte de temps et qu'un TSO marcherait mieux car j'allais échouer à réduire. Au final, j'ai fini ce sevrage dégressif simplement parce que c'était la solution pour moi. Elle cadrait avec ce que je suis, ma façon de me comporter, de penser m …

Benzodiazépines » Benzodiazépines et mémoire » 31 octobre 2018 à  12:04

Bonjour,

Je prends 10mg de valium le soir vers 23 heures depuis début janvier 2018, j'ai donc 10 mois de recul.

Il m'a été prescrit pour supporter les difficultés physiques du manque à la fin du sevrage dégressif de la codéine.

Personnellement, je n'ai remarqué aucun déclin de la mémoire chez moi avec ces 10mg de valium mais je ne suis peut être pas un bon sujet.

J'ai été dépendante pendant 10 ans de la codéine, je prenais 24 codoliprane tous les soirs pour tenter de masquer mes angoisses. Là j'ai eu un énorme déclin de ma mémoire à court terme. Si je dormais bien la nuit, la journée j'étais un peu abrutie, parfois dans le vague, j'avais des problèmes de concentration et de mémoire à court terme. C'était confortable en quelque sorte car outre mon anxiété, j'ai un cerveau qui fonctionne comme un hamster dans sa roue et le ralentir m'apaisait.

Maintenant, j'ai retrouvé toute mon acuité mentale et je ne vois strictement aucun effet négatif du valium sur mes capacités. J'ai retrouvé t …

Codéine et dihydrocodéine » La codéine, mon enfer au paradis » 29 octobre 2018 à  15:06

Salut,

Il ne faut pas culpabiliser à reprendre. C'est comme ça, tu fais du mieux que tu peux. Tant que ta santé n'est pas en jeu (ton foie avec le paracétamol), tu gères du mieux que tu peux et tant que tu n'auras pas une bonne solution à tes maux de tête, tu risques de faire des allées et retour vers la codéine.

En tout cas, moi ma philosophie c'est de faire comme on peut, de tenter, chuter, se relever et retenter un autre jour jusqu'à ce que ce soit enfin le bon tempo. Il n'y a pas de bien ou de mal à la dépendance mais une souffrance à régler, physique et/ou morale. L'essentiel c'est d'être conscient et de ne pas se mentir à soi même mais j'ai l'impression que tu es lucide.

Prends ton temps, fais de ton mieux et tente de trouver la solution à tes souffrances (un centre anti douleur, tu as tenté ?).

Maintenant, pour notre passion commune, j'ai du refaire FF10 environ une dizaine de fois en faisant moi aussi des expérimentations avec le sphérier expert qui est moche (contrairemen …

Pregabaline (lyrica) et gabapentin » Pregabaline therapeutique : utilisation pour l’anxieté » 29 octobre 2018 à  14:26

Bonjour,

J'ai un trouble anxieux généralisé qui est traité depuis octobre 2017 avec un AD, la venlafaxyne à 150 mg. Elle suffit à couvrir mes besoins, ce qui ne veut pas dire que je n'ai plus d'angoisse puisque j'ai une nature anxieuse, mais qu'elles sont supportables et qu'avec une TCC que je fais avec un psychologue à côté, les choses s'améliorent de plus en plus.

J'ai pris du Lyrica pendant 6 mois à hauteur de 300 mg (novembre 2017 avril 2018) d'un coup le soir. Ce n'était pas pour l'anxiété mais pour des impatiences nocturnes terribles pendant que je faisais mon sevrage dégressif de la codéine (le TAG m'a poussée à prendre de la codéine pour me calmer).

Le lyrica sert à plein de choses différentes mais si je lui trouve un côté myorelaxant, son effet sur l'anxiété ne me parait pas évident. C'est peut être parce que l'AD agit déjà bien sur moi que je n'ai pas franchement remarqué un apaisent psychologique en le prenant, c'était plutôt une réaction physique de détente, d'arrêt d …

Antidepresseurs » Le doc m'a mis sous venlafaxine » 26 octobre 2018 à  13:47

Le trouble anxieux généralisé n'a pas nécessairement de lien avec les TOC, moi je n'en ai aucun.

En fait, c'est une anxiété qui va s'accroitre au fil du temps et se multiplier dans ses sources. On lit souvent qu'il faut 3 sources différentes d'angoisses pour un TAG mais je trouve cela artificiel. L'anxiété peut conduire à des TOC, des crises d'angoisses ou des phobies mais pas toujours.

Moi j'avais simplement des angoisses terribles provenant de multiples sources, devenant de plus en plus puissantes et de moins en moins rationnelles. Le TAG conduit souvent à la peur de la folie (c'est ce que j'avais car je ne comprenais pas pourquoi soudain tout était source d'anxiété) ou de la mort (parce que certains développent des crises d'angoisses tellement puissantes qu'ils se voient en train de mourir). Perso, mes angoisses étaient des anticipations d'évènements funestes pouvant arriver et des pensées anxiogènes impossibles à contrôler, parfois 2 ou 3 en même temps. C'était aussi une hyper se …

Codéine et dihydrocodéine » Addiction et désir de s'en sortir  » 25 octobre 2018 à  16:45

Bonjour,

Les urgences pour outrepasser le médecin qui ne veut pas faire de certificat ?

Je ne sais pas si c'est possible mais si tout le monde flippe et se défile, il faut trouver une solution.

Un rendez-vous en milieu hospitalier risque de prendre un temps infini mais peut être qu'aux urgence on t'écoutera et on t'enverras direct au centre anti-douleur, je n'en sais rien.

Même s'ils ne te donnent rien, peut être qu'avec tes radios, compte-rendus, ton RV en addicto, tu pourrais faire comprendre que si tu as certes dérapé en quantité, mais qu'à la base tu souffres bien et que personne ne veut t'aider pour le moment. Avec de la franchise et ta situation compliquée, peut être auras tu la chance de tomber sur un médecin qui va se bouger, agir ou t'envoyer où il faut.

Rappeler le centre pour expliquer qu'aucun médecin ne veut de nouveau patient et que tu es bloqué, prendre le train pour aller dans une autre ville, rappeler le centre d'addicto pour savoir s'ils ne peuvent pas te conseil …

Antidepresseurs » Le doc m'a mis sous venlafaxine » 25 octobre 2018 à  16:23

Bonjour,

Pour moi la venlafaxine à 150mg a suffit. Je ne prends rien d'autre pour mon TAG (j'ai 10mg de valium le soir mais c'est pour les troubles physiques consécutifs au sevrage de la codéine, pas pour l'anxiété ni pour dormir. Après, il a sans doute une action mais il m'arrive de le prendre en pleine nuit 2 ou 3 heures après m'être endormie et je ne me sens pas moins angoissée après l'avoir pris, puisque je ne me sens plus anxieuse de façon permanente).

C'est tellement étrange de se sentir bien comme ça d'un coup quand on a été si angoissée et hyper émotive pendant des années.

Perso, le psychiatre, enfin l'addicto, s'occupe de la prescription et la psychothérapie c'est un psychologue.

Le problème du TAG c'est qu'au fond on restera toujours anxieux et donc la thérapie avec un psychologue ça aide à dompter un peu la machine à angoisse quand elle se met en route. La TCC c'est pour moi un grand bond en avant, comme la prise de la venlafaxine.

J'ai voulu cette thérapie pour ne pa …

Codéine et dihydrocodéine » La codéine, mon enfer au paradis » 24 octobre 2018 à  15:38

Coucou,

Les impatiences c'est dans les jambes et en principe la nuit (mais ça peut arriver le jour quand on est immobile). C'est normal dans un sevrage opiacé d'avoir ces impatiences qui se manifestement par l'envie de bouger les jambes (sensations de tiraillements, décharges électriques) ou de se lever (debout ça s'arrête totalement mais dormir comme une girafe, c'est compliqué). J'espère que tu ne vas pas faire partie comme moi des heureux mais rares élus avec des impatiences nocturnes qui ont duré des mois (je te rassure, si cela arrive, il y a des médocs efficaces là dessus et ce ne sont pas des opiacés. J'en ai pris pendant 6 mois).

La boule au ventre c'est l'angoisse que peux générer le manque ou la peur du manque.

Sans traitement de substitution, de benzos ou de sevrage dégressif, je ne vois pas comment échapper à tout cela. Si tu as des douleurs, tu peux prendre un anti inflammatoire (pas trop fort quand même) pendant 2 ou 3 jours, ça marche bien. Moi je l'ai fait à la fin …

Antidepresseurs » Deroxat pour TAG » 24 octobre 2018 à  15:16

Bonjour Maud,

Je ne vais pas pouvoir te répondre sur le Déroxat que je n'ai jamais pris mais ton sujet aborde tant de chose qui me touchent de près que je te laisse quand même un message.

Sur le diagnostic, c'est étrange que l'un voit autisme là ou un autre voit TAG. Après, mon TAG a été diagnostiqué par mon addicto la 1ère fois où je l'ai vue et elle ne s'était pas trompée. Par contre, j'étais dévorée par les angoisses, ce qui ne parait pas être ton cas.

Le TAG ne se soigne pas au sens classique tu terme puisqu'il s'agit d'angoisses exacerbées et multiples. On peut réduire le niveau d'angoisse et leur multiplicité mais une nature angoissée le reste. C'est vrai que pour un TAG, il faut prendre un AD, c'est ce qui fonctionne le mieux quand on a trouvé le bon. Pour moi, ça a été radical car mon niveau d'angoisse a chuté puis elles ont presque disparu au point de me donner l'impression de libérer mon corps et mon esprit de la gangue de boue dans lesquels ils étaient prisonniers. Une f …

Decro - Sevrages... et après ? » Les Narcos Anonymes  » 23 octobre 2018 à  11:33

Mr No a raison, même sans aller aux narco anonymes on peut devenir abstinent.

Il est possible que cela puisse aider comme un groupe de parole qu'on trouve dans certains CSPA.

A toi de voir si l'aspect collectif pourrait te faire du bien au moral ou pas. Moi perso, je fais une TCC avec un psychologue, je préfère. Par contre, je vais m'inscrire dans un groupe collectif de méditation d'ici quelques semaines (du sérieux pas un truc ésotérique) car ça fait un bien fou sur les anxieux comme moi.

Pour ce qui est de décrocher durablement, il ne faut jamais perdre espoir et ce que dit ton addicto n'est pas malin. Bien sur qu'on peut y parvenir sur la durée, le problème c'est qu'il y a plein de facteurs qui entrent en ligne de compte et peuvent rendre difficile d'y parvenir.

Si tu as déjà envie d'arrêter, c'est une partie du chemin. Après, je pense qu'il faut être totalement prêt pour pouvoir rester abstinent derrière, c'est à dire faire un travail sur soi, éventuellement une thérapie pour …

Codéine et dihydrocodéine » Addiction et désir de s'en sortir  » 22 octobre 2018 à  12:21

Tu sais, je parle rarement de mon expérience mais je n'ai aucune honte à le faire quand je pense que ça peu aider quelqu'un.

Il ne faut pas comparer les douleurs, ça ne sert à rien mais ce dont je suis intimement persuadée c'est que l'accoutumance aux opiacés pour des souffrances physiques c'est secondaire par rapport à la douleur elle même.

Tu vois, ma 1ère addiction à la codéine m'a permis de passer mes examens de fin d'étude et aujourd'hui je peux exercer mon métier grâce à cet étrange choix que j'ai fait à l'époque de me gaver de codéine. Je sais que si je ne l'avais pas fait, je ne travaillerai sans doute pas, je serai probablement en invalidité comme beaucoup de patients rattrapés sur le fil qui ne peuvent plus ensuite remonter la pente à cause des traitements, des séquelles, mais aussi de la dépression.

Je ne dis pas que c'était bien, mais c'est un choix que j'ai fait et je n'en ai aucun regret.

La priorité pour toi c'est de ne pas trop souffrir car on ne doit pas s'y résign …

Antidepresseurs » Le doc m'a mis sous venlafaxine » 22 octobre 2018 à  12:00

Bonjour,

J'ai un trouble anxieux généralisé moi aussi diagnostiqué en septembre 2017 et je suis sous venlafaxyne depuis cette date. D'abord 37,5 mg, puis je suis passée peu à peu à 150mg (en montant de 37,5mg tous les 15 jours).

Je crois que l'efficacité dépend de la personne mais pour moi ça a été hyper rapide et efficace même à 37,5mg.

A 150mg, on a constaté avec l'addictologue (mon anxiété m'a fait sombrer dans une dépendance à la codéine qui me calmait un peu alors que je croyais devenir folle, c'est réglé désormais, je suis sevrée) que c'était le bon dosage car toutes mes angoisses avaient soit disparues (surtout les plus irrationnelles) et les autres avaient refluer à niveau très supportable. Le choc a été incroyable car c'est comme si j'étais dans une baignoire pleine de boue qu'on avait vidé, le corps et la tête ont été libérés d'un fardeau énorme que je portais depuis des années.

Un an après, le bilan est très bon car les effets secondaires de la venlafaxyne (j'ai été épu …

Codéine et dihydrocodéine » Addiction et désir de s'en sortir  » 19 octobre 2018 à  12:14

Bonjour,

Question stupide mais tu as essayé un centre anti-douleur ?

Une accoutumance dont la base est la souffrance physique ça ne devrait pas être traité comme tu l'es. Quand on souffre physiquement, il faut soulager, on ne laisse pas les gens déraper en bricolant comme je l'ai fait lors de ma 1ère addiction à la codéine quand j'étais très jeune étudiante.

Je souffrais le martyr, une douleur improbable et immense qui me transperçait le dos et l'abdomen. Personne n'a jamais écouté ou cru, c'était psy à ce qu'il parait. Même quand au bout de 10 mois d'errance médicale on a découvert que j'avais un cancer et bien il n'était pas sensé provoquer de douleurs donc on m'a laissée souffrir comme une damnée jusqu'à ma 1ère chimio.

Ma 1ère dépendance à la codéine qui a duré 6 mois vient de cette douleur ignorée, moquée. C'est amusant parce que j'ai lu la semaine dernière un article sur les douleurs intenses qui n'ont pas une origine directe sur un organe, un nerfs, une lésion. Elles existen …

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