Tu n'as pas à être désolé, tu n'y es pour rien.

Et, tu sais, même en connaissant la chose, arrivé à un certains stade de tolérance, le corps ne te dit plus que tu pousses le bouchon trop loin.

Qui plus est, ce sont des médicaments qui ont un impact sur ton psychisme, donc ta façon de penser, et donc ta rationalité.

En prenant moi même, par exemple, j'ai parfois des trous de mémoire avec le Valium.

Tu vois ou je veux en venir?

Donc si un autre drame peut-être évité, même si mon intervention ne t'aide pas au sens strict du terme, c'est pour le mieux.

Un accident est si vite arrivé...

Bonsoir

Tout comme toi en toute franchise, je m'en fou royalement du Valium. J'appréciais en fin de session de crack, cocaïne, et lorsque j'ai arrêté l'héroïne, mais c'est tout.

Je ne le sent même plus.

En soit, indépendamment du fait qu'il calme, pour ne pas dire supprime totalement mes pulsions d'ivresse, qu'il m'aide à dormir correctement, ayant de grosses tendances insomniaques, j'y vois aussi des inconvénients, notamment en terme de mémoire, et de concentration, de réflexion, ce qui a un impact négatif sur mon univers professionnel.

De même, je suis ultra réceptif aux opiacés, pour ne pas dire presque en être amoureux.

C'est pour cette raison que j'ai tenté, avec succès certes, mais pas de la manière la plus adéquate je dois l'avouer, et malgré les conseils de mon addictologue de l'époque, de m'en séparer.

Il le fallait, dans le fond, ce n'était qu'une béquille. Et, même si j'aimais et aime encore cela à coup sûr, je voulais réapprendre à marcher sans.

En un sens, j'ai …

Bonsoir Lilas!

Petite question annexe avant de continuer, 24, ce n'est pas ton département à tout hasard? Ne réponds pas ici évidement dans un soucis de confidentialité.

Ou pas du tout même d'ailleurs :P.

Sinon, pour le sujet en temps que tel.

Pour toi, donc, selon ton expérience, ce serait trop?

Il faut bien prendre en compte que je n'en prend que depuis trois semaines, dés lors, je ne sais qu'en penser...

Outre cela, oui, même si je ne vais aller dire que je n'aime pas cette molécule, ce serait mentir, mais ça reste un traitement pour mon sevrage alcoolique. Et, tout au moins pour moi, ça fonctionne à merveille.

Qui plus est, et je pense que ça favorise la chose, ayant eu un soucis ayant créer un réel déclic cette fois-ci, justement à cause de mes déboires alcooliques, j'ai depuis totalement changé de mode de vie, du jour au lendemain: végétaliens, reprise du sport, reprise du travail (car, oui, quand on est bourré du matin au soir pendant 5 mois, travailler est complexe, …

[left]Bonjour Mesdames, Mesdemoiselles, et Messieurs membres de Psychoactifs,

Je ne savais pas si je devais poster ce thread dans la rubrique "Alcool", ou "Benzodiazépines". Le sujet principal étant le Valium, j'ai pensé qu'il été plus approprié de le faire ici.

J'explique brièvement la situation, ma présentation ayant étée, j'imagine dans une optique de régression de taille de la database hébergeant les serveurs.

J'ai été addict à plusieurs choses dans ma vie, en dépit de mes 26 ans, et réussi à me sevrer de toutes, même si je n’exclue évidement pas d'éventuelles rechutes.

Dans l'ordre: dix années de cigarettes, trois années et demi à l'héroïne, une à l'alcool sporadiquement mais toujours à hautes doses, une à la cocaïne, et trois mois au crack, étant entre trois et cinq grammes par jour vers la fin.

Et, justement, rechute il y a eu: à l'alcool.

Excusez mon vocabulaire, mais je suis depuis complètement partit en couille récemment...

Pendant peu de temps, certes, trois mois, …

Si tout va bien actuellement, que tu as pris conscience de certaines choses, c'est le principal ;).

Bonsoir Massa,

Je connais ce sentiment, et, surtout, les dégâts que peuvent faire l'alcool.

C'est un conseil qui peut sembler banal, mais, n'hésites surtout pas à aller demander de l'aide dans un CSAPA, si tu sens que la situation t'échappe.

Il n'y a pas de honte à ça, et, parler, que ce soit à un psychothérapeute, un/e assistant()e sociale, un médecin, te feras, je pense, le plus grand bien.

Si tu ne te sens pas encore de faire ce pas, comme cela t'a été conseillé préalablement, n'hésites surtout pas à parler, ici, sur Psychoactif. Personne ne te jugera, et tu trouveras bon nombre de personne ayant vécu des situations similaires.

Il est vraiment complexe de garder tout ce mal être pour soit. Petit à petit, ça ronge, ça détruit, et ça ne fait qu'empirer une situation déjà fort complexe à gérer.

Ayant déjà connu l'addiction à l'héroïne, j'ai, sinueusement, sans m'en rendre compte, compensé avec l'alcool, par passade, épisodiquement, en fonction de mes hauts et mes bas, ce qui …