Je plussoie l'intervention de CaptainCrox' ! :plus-un:

Que certains professionnels ou plus rarement d'usagers utilisent ce terme de façon péjorative ne remet pas en cause le terme.

Le mésusage concerne la prise d'un traitement en dehors des recommandations dont il a fait les preuves de son efficacité.

Donc ça peut être prendre un traitement par une autre voie administration (sniff du subu par exemple), ou prendre le traitement pour d'autres motifs que celui pour lequel il a fait la preuve de son efficacité (recherche d'un effet anxiolytique ou antidépresseurs avec le subu par exemple).

Si on ressent le besoin de mésuser et qu'on est dans une démarche thérapeutique, la majeure partie du temps, c'est que le traitement n'est pas optimal !

Si tu repérais une meilleure efficacité avec la Méthadone, il y a une piste à creuser :punk1:

Et il y a aucune culpabilité à avoir à se sentir mal, à ressentir du craving, ou à mésuser son traitement dans ce contexte. Le fait que t'aies repéré que …

Hello spider,

Ce que tu décris est relativement fréquent, on parle de période "lune de miel" quand on découvre un nouveau produit, et d'autant plus si on a des effets agréables qu'on ne connaissait pas avant ; le tout sans effet secondaire.

T'es loin d'être le premier sur le forum a avoir eu ce genre d'effets avec les champotes. Par contre les lunes de miels, ça ne dure jamais éternellement. Plus tu vas consommer souvent et en quantité, plus tu vas remarquer moîns d'effets agréables et plus d'effets désagréables.

Et les effets désagréables avec les psyché, dès fois ça prévient pas, on s'y attend pas et "ça te prend par la croupe, et ça t'retourne comme une crêpe" !:gerbe:

La clef si tu veux garder des effets positifs avec ce produit c'est 1) d'espacer au maximum les prise et 2) préparer le set + setting avant chaque prise, que les conditions soient toujours optimales.

Les psyché si tu les respectes pas, ils peuvent te mettre à l'envers de manière la plus crade qui soit. Combien de …

Hello :salut:

J'ai peu de connaissances sur la neurotoxicité de la 3-CMC et consort, donc merci pour les sources MG !

Pour le bupropion il y a quelques études où ils évoquent une éventuelle neurotoxicité du bupropion (qui est bien une cathinone de synthèse également, mais avec des effets "light" comparé aux cathinones "récréatives").

[b]Bupropion, an atypical antidepressant, induces endoplasmic reticulum stress and caspase-dependent cytotoxicity in SH-SY5Y cells ([/b]2011)
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21354251/
C'est une étude de 2011, [i][u]in vitro[/u][/i], qui suggère qu'il pourrait y avoir une neurotoxicité à dose thérapeutique qui reste à démontrer mais qui serait surtout présente en surdosage (dont en récréatif certainement...)

[b]Single-Agent Bupropion Exposures: Clinical Characteristics
and an Atypical Cause of Serotonin Toxicity (2020)[/b]
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6942117/pdf/13181_2019_Article_749.pdf
Une étude de 2020 sur de rares cas de syndrome s …

Eh ben 40% !

Ça pique ma curiosité ça MG ! Elle fait de la recherche clinique ta connaissance ? Ce serait 40% en éliminant les facteurs de confusion ? Et par PSSD, elle voulait dire des symptômes en rapport où alors la dysfonction sexuelle totale ?

Parce que sinon ça veut dire que même moi je suis un miraculé (ISRS pendant 2 ans + doses invraisemblables de TERCIAN) et pourtant j'ai récupéré (et avec une hypersexualité transitoire) pendant la période de sevrage.

Je viens de me taper tout un tas d'articles sur pubmed du coup.

[b]Post-SSRI sexual dysfunction[/b] (2020)
https://www.bmj.com/content/368/bmj.m754.full
--> Ils disent effectivement que le phénomène est probablement sous-reporté. Mais que la prévalence et l'incidence sont inconnues.
--> Il n'existe pas encore de critères diagnostic reproductibles en recherche mais qu'ils y travaillent.
--> au niveau thérapeutique : beaucoup d'essais thérapeutiques (avec des agonistes dopaminergiques, etc.) peu de résultats probants.
--> au …

Pour les gens sous TSO, effectivement une diminution de la libido est fréquente et parfois sévère, surtout en période d'introduction et dans les mois qui suivent.

Si ça fait plusieurs années qu'on est stabilisé et que le risque de diminuer sa substiution l'emporte sur l'hypothétique amélioration de la libido (ce qui est souvent malheureusement le cas) ça vaut le coup de vérifier où on est au niveau hormonologique et autre.
Les opiacés pris au long cours entrainer ce qu'on appelle un "hypogonadisme central", donc diminuer le niveau des hormones sexuels et augmenter le taux de prolactine.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31886562/
- Dans cet article ils parlent d'une supplémentation en testostérone qui serait en cours d'essais clinique mais avec des résultats qui ne sont pas encore incroyable pour l'instant.

- Il y a quelques essais cliniques du BUPROPION chez les patients sous methadone mais en Malaisie et en Iran... Donc à prendre avec des pincettes. Et à mon avis difficile à envisa …

Hello !

Je t'engage à la grande prudence l'ami, le craving peut prendre des formes tout à fait inattendues. Le fait que tu consommes encore par voie sniffée après 5 ans de substitution n'est pas anodin par exemple.

Je te conseille d'être suivi étroitement par un professionnel des addictions pendant ton sevrage. Prendre ton TSO avec la bonne ROA me semble déjà un préalable (beaucoup de gens ont tendance à détourner leur TSO en sniff ou en IV parce qu'il sont sous dosés).

Fais attention à ta consommations d'autres substances également. L'alcool est le plus classique parce qu'insidieux. On peut augmenter très progressivement ses consos d'alcool et se rendre compte "trop tard" qu'en fait le craving est là "pleine balle" mais qu'au lieu de taper la substance pour laquelle on a une addiction on est en train de compenser sur tout le reste (autres substances, bouffe, sport, sexe, etc.)

Effectivement très peu d'effets récréatifs à attendre.
Par contre petite mise en garde, les deux médicaments ont tendance à donner des troubles de la conduction/trouble du rythme cardiaque (surtout en surdosage, et surtout en association avec d'autres médicaments qui allongent un truc qu'on appelle "l'intervalle QT").

Donc pour du thérapeutique sur prescription médicale, pourquoi pas.

Pour du récréatif AMHA, à proscrire.

Stay safe :merci:

Hello,

En fait c'est tout à fait attendu, tu es dans une phase de descente de stimulant, donc tu as tendance à avoir des symptômes "en mirroir" des effets que tu recherchais dans le produit.
Vu la quantité massive que tu as prise, tu as pas dû beaucoup dormir cette semaine ce qui peut expliquer cet état de fatigue intense, un "rattrapage" des heures de sommeil vu que tu n'aies plus sous l'effet.

Cependant je me permets de te mettre en garde, le Methylphénidate (la substance active) reste un amphétaminique, et au vu du binge que tu viens de réaliser tu viens de mettre une claque à ton psychisme +++ (attention si toi ou des membres de ta famille ont des antécédents de trouble de l'humeur, de dépressions récurrentes, de trouble bipolaire ou de schizophrénie).
Tu viens de mettre une claque également à ton système cardio-vasculaire, et j'aurais tendance à avoir la même prudence.

Plus tu binges régulièrement plus tu te fragilises, donc prends le temps de savoir ce qui t'a mené à avoir u …

Hello Pheny !

Tu repères plein de choses même si certaines te font flipper, et c’est bien que tu puisses mettre des mots sur des choses qui te travaillent actuellement.

Ce qui ressort actuellement c’est que tu douilles sévère et ta peur de l’addiction te « prive » actuellement d’un traitement qui pourrait soulager ta douleur qui est actuellement la première priorité !
Si tu ne te sens pas prêt à voir un psychiatre ou un addictologue, peut être peux-tu te rapprocher d’un Centre Anti-Douleur ou un médecin spécialiste qui est familier avec le type de chirurgie que tu as subie et donc de proposer une thérapeutique antalgique « sur mesure ».
Le tout en suivant scrupuleusement la prescription médicale. Si tu sens que tu te remets à perdre le contrôle, tu seras + au clair vis à vis de la nécessité ou non d’avoir recours à une prise en charge addicto.

Surtout n’aie pas peur du jugement et de dire où tu en es du traiment, si tu montres que t’es dans une démarche de soin et pas juste de défon …

[quote=Coco l'Asticot][quote=Stylez]Yep je ne peux que plussoyer Haupayy,

Mdma et LSD = risque de syndrome sérotoninergique
Dans le trouble dépressif : tendance à l’aggravation ++ sous amphétaminiques, de surcroit la MD.

Au délà de ça je vois que t’as un traitement régulateur de l’humeur.
MDMA = risque de virage maniaque ++
Psychédéliques dont LSD = risque de virage maniaque avec symptomes psychotiques...

Après chacun mène sa barque mais c’est un site de réductions des risques ici.

Prends soin de toi :)[/quote]
Tu voulais dire "MDMA et ISRS = risque de syndrome sérotoninergique" ?[/quote]
Yep, je voulais dire ISRS + MDMA ou ISRS + LSD = augmentation du risque de syndrome serotoninergique.

En ce qui concerne l’association MDMA et LSD ce sont également 2 molécules « sérotoninergiques » mais avec un mécanisme d’action bien différent. À part le cumul des effets indésirables des deux substances et donc des risques, je ne saurais pas dire si cette association en particuliers est à risqu …

Yep,
L’etizolam est souvent comparé à l’alprazolam avec un coté euphorisant plus prononcé (chacun son expérience perso).
Après l’auto médication aux benzodizepines même sur ordonnance (mais sans suivi), c’est déjà casse gueule.
Commander sur internet (benzos RC ou benzos de la pharmacopée) JE trouve que c’est prendre des risques que JE trouve vraiment évitables (pour du thérapeutique ET en plus en France).
Déjà est ce que c’est bien de l’etizolam ?
Est ce que c’est vraiment le dosage commandé ?
Pureté ? Produits de coupe ?
Et si tout est clean, est ce que ce sera le cas pour la prochaine commande ?

+ les risques inhérents à l’automédication.

Et c’est aucunement un jugement, chacun a droit a sa propre autodétermination, c’est juste de la RDR. :)

Stay safe ;)

Edit :
Et oui l’automédication au clonazolam, faut avoir la balance au microgramme :P !

Hello !
Si tu recherches des effets thérapeutiques, je te conseille de commencer par te faire renouveler ta prescription de Seresta. Et si jamais le seresta ne suffit plus, il va falloir que tu vois ce qui couille avant de te retrouver avec une grosse dépendance (ce qui est quasi-inévitable sur des prises quotidiennes au long cours), voire une addiction (ce qui est encore plus chiant à gérer).
Les benzos RC (ou autres benzos sur internet) je peux comprendre dans une éventuelle recherche de défonce. Pour des effets auto-thérapeutique, il faut soit être en méga rade, soit il faut avoir confiance comme tu dis ;) Après chacun mène sa barque !

Stay safe ;)

Hello :)

Il est sans doute temps d’avoir un avis médical avec quelqu’un que tu vois en vrai. Commence par prendre rendez vous avec vous avec ton médecin traitant, reparle de ton problème d’oreille interne que tu as arrêté ton traitement actuel (essai de te rappeler les dosages et la fréquence de prises). Déjà il est censé te faire un examen neurologique (sans oublier le reste) en te faisant faire des manoeuvres diverses variées et rien que ça, ça permet d’éliminer avec une quasi certitude des troubles potentiellement graves. Et s’il trouve quelque chose (ou rien), il pourra t’éguyer vers un spécialiste adapté à ton cas qui est UNIQUE. Les sensations de vertiges ça peut être purement « psychologique », neurologique , vasculaires, dû à une substance (médocs compris) et même rhumatologique (no joke et la liste est non exhaustive).

Déjà, si cette sensation de vertige n’est pas invalidante au point de pas arriver à assurer les activités quotidiennes c’est déjà rassurant. Par contre l’ango …

Yes,

Ce qui me fait tiquer c'est que t'as l'air d'être rodée question défonce à la weed (la vraie :P ) . Donc déjà tu pars au minimum avec une certaine tolérance au produit. Ensuite les fous rires, la difficulté à faire rentrer la clé dans la porte (pendant 20 minutes quand même).

Je ne mets pas forcément en doute le fait que le produit était très concentré en CBD. Mais JE pense qu'il y avait quand même un pourcentage de THC non négligeable, difficile de savoir dans quelles proportions.

D'expérience, les fumeurs de weed chevronnés qui arrivent à avoir des effets intéressant prenant du CBD "pur" ont plutôt l'air de trouver un soulagement du craving (si addiction), de la relaxation, une concentration un peu améliorée, moins de parano qu'avec la weed, mais ils trouvent ça en général soft. Pas de trouble de la coordination, pas de fous rires. T'es pas rincé quoi.

Après c'est aussi :
- une question de dosage,
- comment les cannabinoïdes ont été extrait de la plante
- sous quelle forme …

[quote=Emilphrénie]Merci beaucoup Stylez,

Cette personne de ta famille qui éprouve tant de culpabilité savait-elle le lien qu'il peut y avoir entre schizophrénie et cannabis ?[/quote]
Il a commencé à fumer quotidiennement vers l’âge de 15 ans, je sais que mes parents avaient eu une discussion avec lui sur les risques quand il s’en sont rendu compte. Il y avait dans le reste de ma famille un seul antécédent de « «syndrome délirant », mais vraiment peu envahissant et clairement pas quelque chose qui pourrait être étiqueté comme « schizophrénie ». Et franchement, il avait plein de bons amis (tellement bons qu’il sont toujours en contact et se voient régulièrement). À l’école et dans le début des études supérieurs c’était un branleur à bonne note. Il était hyper renseigné sur toutes les variétés de weeds, les effets et faisait même pousser. Et franchement à cet âge, et les données qu’il avait à sa disposition difficile à prévoir. Va expliquer à un jeune qui fume depuis des années des énor …