Recherche » Forums » Auteur : thomson

Benzodiazépines » Tolérance après session d'une grosse semaine ? » 04 octobre 2018 à  22:14

Mélanger les benzos à l'alcool ? Parfait pour bien péter un cable et pour que ça finisse mal non ?
Mieux vaut éviter ce genre de jeu à mon avis. J'ai fais pas mal d'hôpitaux psy dans ma jeunesse, et leur hantise c'est l'alcool, parce que le mélange et bien tu ne peux jamais savoir ce que ça peut faire. Mais quand ça fait quelque chose c'est rarement du bon. Prudence.

Zolpidem (Stilnox) et zopiclone » Zopiclone et dépression (un gros doute) » 03 octobre 2018 à  12:10

Je déprime depuis 1968. C'est pas une blague ! Et je te jure, quand sont arrivés les IRS ça a été une renaissance. Mais j'ai quand même une grosse suspicion concernant les hypnoptiques comme l'imovane, c'est quand même chelou d'avoir été aussi malade à en crever pendu pendant que j'en prenais (sans connaître les dangers) et de m'être rétabli une fois arrêté.
Dans mon cas les insomnies étaient dues à la dépression elle-même, une fois celle-ci aplatie par le zoloft j'ai retrouvé un sommeil à peu près normal.

Au coin du comptoir.... » Respiiiire et réfléchis » 03 octobre 2018 à  11:30

J'ai atteint un âge certain de manière finalement assez miraculeuse.
Je suis né dépressif. Donc j'ai passé ma vie à prendre des médicaments. A l'adolescence j'ai fais hôpitaux sur hôpitaux et j'ai dû prendre à peu près tout ce qui existe. Ça c'est pour le contexte.

Quand j'étais jeune (j'étais auditeur libre en cinquième tellement j'allais mal) je n'avais pas conscience de ce que signifie la dépression majeure, ou chronique, ou unipolaire, allez savoir. J'interprétais mon mal être profond comme étant la résultante d'un climat social et politique infects qui devaient être fuit comme la peste.
Depuis ma montagne isolée, j'avais quelques échos lointains de la vie en marge à travers des lectures
et des informations partielles. Un jour, je m'en souviens, j'ai décrété que je voulais être junkie et mourir seul dans l'Everest. En écoutant Amon Duul II, je me voyais totalement perché entrain de m'enfoncer dans la neige des sommets pour y disparaître à jamais. Pour moi cela relevait d'un acte p …

Zolpidem (Stilnox) et zopiclone » Zopiclone et dépression (un gros doute) » 03 octobre 2018 à  10:46

A l'adolescence, je prenais du valium, et quand je dis que j'en prenais, j'en prenais, du Mandrax (methaqualone) , du seresta, de l'havlane, du piportil, et toute la panoplie imaginable des produits possible. Je n'ai jamais eu de syndrome de sevrage. (A ma connaissance, mais en vérité j'étais tellement malade que ça faisait peut-être partie du malaise général)
Par contre sans tercian, c'est nuit blanche assurée.
Mes pires expériences récentes ce sont le zyprexa (crise de panique qui a duré 15 jours !) et l'abilify à cause d'une sensation de dégoût intense (comme du fiel dans le cœur) et des insomnies totales.

j'ai reçu du zopiclone à cause des fameuses insomnies du matin de la dépression majeure avec ses assauts de désespoir absolu.

PS. Il faut dire que dans la dépression majeure, il y a une composante d'anxiété généralisée. Bon on aura compris que je ne parle pas ici de déprime passagère mais d'un handicap lourd. …

Zolpidem (Stilnox) et zopiclone » Zopiclone et dépression (un gros doute) » 03 octobre 2018 à  10:12

Ou alors est-ce dû à la durée de la prise. Six à sept ans non stop.
Bref, il vaut donc mieux éviter ça en cas de problèmes psy, ce qui est un comble.

Zolpidem (Stilnox) et zopiclone » Zopiclone et dépression (un gros doute) » 03 octobre 2018 à  09:59

Le zopiclone (Imovane) n'est pas exactement une benzo, mais grosso modo il se comporte de la même manière, risques compris.
Je suis dépressif chronique depuis ma plus tendre enfance. J'ai donc un traitement à vie et n'ai jamais (pu) travailler. Autour des années 2000 ma dépression est devenue plus manifeste, alors que toujours présente, elle était restée larvée quelque années. Je me suis trouvé contraint de consulter. Mon traitement de base à l'époque consistait essentiellement en prises de tercian, que je prends depuis 46 ans.
Le toubib a confirmé avec une conviction qui m'a effrayé que j'étais en pleine période de dépression majeure et m'a fait une ordonnance tercian, zoloft, imovane (zopiclone) étant donné que comme beaucoup de dépressifs je faisais d'horribles insomnies du matin. Me sentant mieux j'ai arrêté le zoloft, mais pas le zopiclone qui me donnait chaque soir un gentil chill et me laissait sans mémoire de la soirée le lendemain. Le seul petit inconvénient était le goût d'am …

Interaction drogues et neuroleptiques » Risperdal + Zoloft » 03 octobre 2018 à  00:15

J'ai un fils autiste (de Kanner, sévère donc) qui prend cela depuis des troubles du comportement qui l'ont emmené en hp avec contention (attaché donc) et j'observe que cela ne l'empêche pas de faire certains petits progrès - à son niveau hein). Il ne supporte pas par ailleurs les "trucs qui endorment".

J'ai moi aussi, pour d'autres raisons, :) pris ces deux molécules ensemble: je me suis rapidement senti plutôt maussade, alors, avec l'avis du toubib, j'ai arrêté le risperdal et gardé le zoloft qui fait partie de mon traitement de base.

Antidepresseurs » 200mg de zoloft mon expérience  » 02 octobre 2018 à  23:59

Bonsoir à tous.

Je prends du zoloft depuis maintenant quasiment 20 ans.

Il y a eu une période où j'ai commis la sottise de me croire guéri (dépression chronique ?) j'ai donc arrêté la petite gélule.
Quelque jours plus tard, tout tremblait devant mes yeux, je respirais en haletant, la nuit je respirais comme si j'étais entrain de courir un sprint. Je tremblais, j'avais une espèce de vibration électrique dans la tête. C'est ma chérie qui m'a traîné chez le psy:
Syndrome de sevrage. J'étais à un centimètre de la crise cardiaque.

Le piège c'est que ce médicament est très efficace, au point qu'on peut se croire guéri. Mais si on a une véritable dépression, il ne faut pas rêver, ça ne guérit pas comme ça !
Se croyant guéri on saute son traitement, et c'est là qu'on fait 1) un syndrome de sevrage qui peut tuer, et si on n'est pas mort 2) une rechute de dépression avec effet rebond.

Donc, le zoloft sauve des vies à condition qu'on ait vraiment à faire à une dépression majeure, et il ne fau …

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