Il a quand même l'air déterminé.

Il trouvera un moyen de tester, et il tombera dedans.

Si tu tiens à lui et à sa santé, il faudra peut être que tu y songe à nouveau.

Commence par 60 mg, le paracétamol c'est à espacer, mais en une seule fois évite d'aller au delà de 2g... Pas pour rien qu'ils sont dosés à 1g max.

Le mieux étant de séparer le paracétamol de la codéine, ya des méthodes simples mais te prend pas la tête si tu fais qu'un test.

Je disais ca dans l'idée de trouver quelque chose de non pas "meilleur" mais "moins pire" que les produits que tu prends actuellement et surtout la manière (devoir se cacher c'est mentalement pas top, surtout par rapport à ce qu'on ressent en soi), après oui les opiacés faut vraiment faire attention...

Le tramadol est très toxique si complet à du paracétamol et prise quotidienne, mais à coup de 50-100mg 2-3 fois par semaine je pense que c'est raisonnable pour le corps et l'esprit...

De tout facon de manière générale quand on est dans un état depressif, les produits pouvant apaiser les symptomes sont pas 100% sain et dénué d'addiction...

Il est vrai qu'un état d'addiction n'est pas forcément proportionnel à la puissance de l'opi...

On peut galérer à sortir d'une addiction de 3 mois d'un produit soft comme s'en sortir sans effort d'une addiction de plusieurs années avec un produit fort

Concernant ma phrase maladroite (je savais que la forme était glissante désolé) c'était pas du tout du jugement, on est tous au même piédestal ici, jamais je ne me permettrai de juger quelqu'un, je disais ça dans une approche de soutient, ayant mal interprété tes premières paroles j'avais ressenti chez toi une envie d'arrêter définitivement dans un futur plus ou moins proche et étant donné ta consommation que tu nous a décrit j'ai simplement imaginé l'état d'addiction dans lequel tu peux être et je voulais être empathique, essayer d'apporter une sorte de soutient mais comme je l'ai dis la forme de ma phrase était maladroite je m'excuse :)

Bref toujours agréable de pouvoir discuter de ce sujet ! …

Merci pour ton témoignage, oui du courage il en faut, surtout pour ceux qui n'ont pas encore franchi le pas :)

Je me demandais s'il était possible de créer un groupe de discussion (sauf si c'est contre les règles de ce forum) afin qu'on s'y rejoigne et qu'on se soutienne à tout moment...

Rien qu'échanger ici m'aide énormément et je pense pas être le seul

Incroyable que tu n'aies pas rechuté malgrés ton besoin médical en codéine, je te dis bravo.

J'ai encore quelques difficultés à ne pas rechuter, j'aimerai tellement être raisonnable et vivre avec sans pour autant en abuser, histoire d'arrêter ce calvaire mental du "c'est finit je ne connaitrais plus jamais cette sensation"

Le pire c'est les moments où je ne ressens plus la fierté et le plaisir d'avoir arrêter, mon cerveau me joue des tours et s'amuse à remettre en question mon arrêt...

J'ai l'impression de passer la pire période niveau mental...

J'essaye de consommer autre chose pour activer le placebo comme l'alcool (en faible quantité genre une bière) ou le café, qui a en quelque sorte remplacé le kratom, mais je sens que c'est pas super bon pour mon sommeil, et la sensation n'est clairement pas agréable en cas de surdosage (coucou l'anxiété)...

Après je suis toujours persuadé que si je stop toutes mes frustrations et que je reprend les opi je retomberai dedans de manière quotid …

Salut à toi, tu as aussi bien résumé que moi on dirait ;)

Le côté douleur similaire à la rupture amoureuse est une comparaison atypique, on est beaucoup à avoir ressenti la même chose.

Maintenant moi je ne sens pas le côté trahison étant donné qu'encore aujourd'hui je suis persuadé que les opiacés m'ont rendu heureux en faisant ressortir mes meilleurs côtés ; je faisais des choses qui, en temps normal m'auraient demandé des efforts et de la motivation.

Sous opiacés j'étais quelqu'un d'autre, plus joyeux, j'étais plus social et bien sûr je me sentais mieux.

Je vois ces produits comme des stimulants au même titre que le café pour l'énergie et la motivation, ou encore l'alcool pour les interactions sociales.

Partant de cette vision du produit je suis persuadé qu'ils peuvent apporter que du positif dans une vie.

Mais ATTENTION, ce qu'il faut blâmer c'est nous même, on sait que ces produits sont addictifs, et que l'abu de leur consommation sera forcément néfaste.

Si nous savons nous …

Bon ça fait 52 jours que j'ai arrêté le kratom je viens donner des nouvelles et surtout demander de l'aide.

J'étais bien parti et j'ai trouvé deux cachets de codéine chez un ami, je les ai pris en me disant "tiens ça peut pas me faire du mal et j'ai bien droit à une récompense"

J'ai pas plus kiffé que ça

Rebelotte 1 semaine plus tard, et là j'ai kiffé, j'ai bien profité de ma soirée jeux vidéo sous codéine.

J'ai ressenti du craving les jours suivants puis c'est passé.

Et là il y a quelque jours j'ai fait rebelote à nouveau avec deux cachets (des doses très légères, 60mg en tout), et punaise j'ai kiffé encore plus...

Pourtant j'avais une extrême lucidité sur le côté subtil des effets : je ressentais la codéine mais c'était beaucoup moins fort que le kratom, c'était très subtil mais c'est cette sensation que j'aime pendant mes sessions de jeu.

Ça fait 4 jours que j'ai renouvelé l'expérience en me disant qu'il pourrait rien m'arriver de mal (c'est ce qui m'a convaincu d'en prendre …

Car le kratom agis sur les même récepteurs que les autres opiacés, ça conduit à une dépendance, ça reste de la drogue... après malheureusement c'est pas tellement la plante qui est dangereuse mais l'homme qui en fait un mauvais usage...

Je pense que le kratom à faible dose c'est exactement comme le café, même quotidiennement ça ne peut pas te faire de mal...

Le problème c'est que certains aiment tellement cette sensation (je pense à quelqu'un comme pierre et moi) qu'on commence à en prendre de manière démesurée pendant des moments déjà appréciables...

Et ça c'est pas une bonne chose pour le mental, ça conduira forcément à une dépendance négative où le consommateur ne pourra plus s'en passer...

Ne pas pouvoir se passer d'une drogue c'est l'arrivées des problèmes sociaux, des jugements privés et professionnels, en France c'est mal vu d'être comme ça...

Tu habites en Belgique, c'est légal dans ton pays, +18 ans tout de même.

En France le kratom est devenu illégal depuis Janvier 2020

Je tiens tout de même à te prevenir, le kratom est une plante merveilleuse dont les effets sont relativement puissant, ce n'est pas le même ressenti que le tramadol par exemple, où l'effet est plus subtil mais plus long.

Le kratom c'est comme l'alcool, consommes-en avec modération, car l'addiction peut venir très vite si tu n'espace pas assez tes prises...ce topic en est la preuve.

Je te déconseille fortement d'utiliser le kratom pour une activité habituelle comme le travail ou pour un loisirs récurrent.

Car petit à petit, tu n'arriveras plus à profiter sans.

C'est mon cas aujourd'hui, je suis tombé dans le piège de prendre du kratom quotidiennement au boulot et pendant que je joue aux jeux vidéos.

Résultat, ma passion des jeux ne me procure plus de plaisir, je n'arrive plus à les apprecier comme avant.

Et le boulot c'est devenu compliqué sans krat …

Petit craquage mental pour moi ce soir, ca doit bien faire 30 min que je pleure, par à-coup c'est vraiment bizarre cette sensation d'être à fleur de peau...

J'ai pas souvenir d'avoir lu qu'un tel syndrome de sevrage existait ?

En espérant que ca soit exceptionnel

Par contre une chose dont j'ai oublié de parler, c'est que le kratom avait un pre effet sur moi, un effet placebo.

Quand je venais de manger et que je prenais ma dose, il fallait pas loin de 3h pour que ça agisse, et pendant ces trois heures d'attente j'étais vraiment bien car je savais que la sensation était prochaine...

Qu'il serait génial d'être capable de ressentir cet effet placebo sans consommation !

Salut à tous, tout d'abord merci à toi Pierre pour ton long récit, ca m'aide en cette période de sevrage de kratom à la dure.

Depuis tout petit je refusais totalement d'entendre parler de drogue, pour moi c'était le mal, fumer, tiré sur le pet, prendre de la dure, bref.

Aujourd'hui j'ai 24 ans et c'est totalement différent.

J'ai commencé à consommer du tramadol pour des insomnies, j'ai de suite adoré ca, j'ai même commencé à me renseigner sur tous les medocs qui pouvaient me provoquer une sensation (même pas forcément similaire).

Le tramadol était mon péché mignon, mais heureusement pour moi c'était sous ordonnance, donc innaccessible pour moi.

Je n'ai eu aucune addiction même après être tombé amoureux du trama, puis j'ai commencé à me renseigner sur ce qui pouvait être similaire et légal, et j'ai découvert le kratom...

J'ai commencé à en consommer à partir d'aout 2018 jusqu'à mai 2019 à coup de 5g 4 fois par semaine, j'ai arrêté à la dure sans aucune difficulté (cela m'avait gr …